Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique






Identité
-
- Diplômé•e
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes


Message publié le 09/11/2024 à 21:38
Il se donne l'air outré, Elliot, même si franchement il en est pas peu fier d'encore l'emmerder à ce point.
- Juste une fois par semaine, tranquille, il la rassure faussement avec sa gueule insolente.
Le sourire en coin est d'abord plus violemment étiré encore quand il capte que sa vanne a marché. L'idée d'un gage lui avait même pas traversé l'esprit, mais immédiatement ses méninges se mettent en branle. Une grimace lui déforme le visage à la mention d'un baiser volé au bal de noël, stoppant absolument toute son imagination. Ok, pas son meilleur moment, on se l'accorde. Il avait réalisé à peu près à la seconde où ses lèvres s'étaient posés sur celles de Vicky que c'était pas un pari qu'en valait le coup. La meuf avait mis des semaines à comprendre que ça voulait rien dire pour lui, à balancer les pires rumeurs dans les couloirs à propos d'une relation qui serait allé bien plus loin alors que vraiment jamais en fait.
- P'tain pourquoi tu me rappelle ça ? Tu sais que cette nana m'écrit encore des lettres ? Au secours quoi.
Il secoue la tête comme s'il venait de revivre un truc particulièrement dégueulasse avant de s'envoyer quelques gorgées de guiness. Le souvenir est dispersé aussitôt que le verre retrouve le comptoir dans un claquement sonore.
- Ok. Gage. You're on, Carter. J'remporte la partie, t'es forcée d'poser avec moi au moins une fois. Tu remportes la partie...
Il a pointé l'index vers elle, la phrase en suspend, parce que franchement c'est à elle de voir. Elliot imagine déjà la gueule de Freya forcée de jouer les mannequins pour sa propre marque cela dit, et l'idée le fait particulièrement marrer. C'est-à-dire qu'elle a jamais été connu pour adorer les flash. Il a genre zéro photographie de l'époque de Poudlard où elle soit pas juste sur le point de quitter le cadre pour une raison ou pour une autre.
- C'est vraiment tout ce que tu peux faire ?
- Bah ouais Freya, c'est vraiment tout c'que tu peux faire ? Il surenchérit sur la machine ensorcelée avant de lui passer devant, la bousculant d'un coup de hanche. Regarde le maître à l'œuvre chérie.
Les doigts refermés autour de la minuscule fléchette, il la lance avec force dans la direction de la cible, sa boisson toujours en main dans l'autre.
1 La fléchette vient s'implanter en plein centre, faisant déployer une musique gaillarde dans tout le bar alors que la cible le félicite généreusement, et qu'Elliot tire la révérence.
2 La fléchette s'envole non loin du centre, et Elliot roule des épaules avec l'air d'avoir remporte un premier prix.
3 La fléchette n'atteint qu'un pan éloignée du centre, et Elliot hausse les épaules l'air de dire bof, j'ferais mieux le prochain coup.
4 La fléchette reste collée entre les doigts d'Elliot, et il prétend l'avoir fait exprès, se lançant dans une imitation pittoresque de Freya Carter.
5 La fléchette est prise d'un soubresaut et d'un hochet, et disparait subitement dans le néant.
6 La fléchette est lâchée, et retombe bêtement comme s'il s'était agit d'une fléchette moldue.
7 La fléchette part se planter dans le mur tandis que la cible se gausse, et qu'une sanction est prononcé dans tout le bar. Le prochain lancer sera fait à l'aveugle, karma is a bitch Elliot Blackburn.
8 La fléchette s'envole et dévie brutalement pour traverser la pièce, et prendre la direction de la sortie en gueulant quelque chose qui ressemble à j'suis pas venue ici pour souffrir ok ? tandis qu'Elliot se prend plusieurs décharges qui le voit perdre sa prise sur son verre, aussitôt reposé sur le comptoir avec maladresse. Fuck, elles sont plus susceptibles que des meufs j'te jure.
Message publié le 06/11/2024 à 16:30
Une pinte de guiness tout ce qu'il y a de plus moldu lui accapare une main. L'autre est agité sur le son poussé par les enceintes derrière le bar. Aucun d'eux finalement n'aura commandé le moindre café. La vérité c'est qu'Elliot n'en a jamais bu, ou du peu qu'il en a bu, n'a jamais aimé.
- Pff, j'en sais rien. Un bail c'est sûr, il balance en s'affalant à moitié sur la table avant de se redresser aussi sec.
Ça a toujours été. Il est pas vraiment capable de tenir en place bien longtemps. Ses jambes écartées sur le siège - d'un confort inhabituel, mais il faut dire que l'Alambro les ensorcèle spécifiquement pour ça -, il parcourt du regard les alentours sans parvenir à se fixer ou que ce soit. Freya à côté, semble la tranquillité incarnée. Mais même s'il en a pas l'air, Elliot l'écoute. Il sait bien faire ça, ou en tous cas par moment il sait. Un sourcil se hausse légèrement alors qu'il s'envoie une rasade de bière et la repose sans délicatesse.
- J'déteste Connor aussi, il hausse les épaules comme si ça expliquait tout, essuie ses lèvres d'un revers de manche.
En vérité, il s'est jamais entendu avec aucun de ses frères, ni avec sa sœur. Simplement Connor, c'est presque viscéral. Pas forcément parce qu'il est plus âgé. Simplement parce qu'ils ont vraiment rien à voir ensemble. Leurs caractères opposés ont toujours provoqué des disputes, d'aussi loin qu'il se souvienne.
- Tu l'as dit toi-même. T'étais pas comme ça. Z'êtes juste pas pareilles. T'peux rien y faire à ça t'sais, ça sert à rien d'forcer.
La perle de sagesse est crachée sur la table avec peut-être un peu d'arrogance. Le fait est qu'il a jamais essayé d'arranger les choses ni avec Connor, ni avec personne d'autre de sa famille. Il en a pas grand chose à faire.
- Oh et... Un doigt est levé en réponse à la dernière réplique de Freya. J't'emmerde.
C'est dit sans méchanceté, avant de s'envoyer à son tour une autre rasade de bière. Vraisemblablement, Elliot a l'habitude de les descendre sans la moindre difficulté. Ennuyé par la disposition actuelle, il s'avance, tirant sa chaise en un bruit qui s'entend jusqu'au bout du bar - particulièrement vide à cette heure.
- P't-être que si tu lui rappelais moins son exam de BUSE ça s'rait plus simple aussi. T'es juste trop smart et responsable pour ton bien un peu. Faut te décoincer, il annonce comme s'il venait de mettre le doigt sur le fond du problème. Ça t'dit une partie de fléchettes ? Avec tes doigts palmés ça va envoyer du lourd j'prédis, il balance avec un rire en se redressant complètement.
Même pas il attend la réponse pour aller réclamer un jeu de fléchettes au bar, avant de lui faire un signe de tête pour l'entrainer dans la direction de l'arrière-salle, sa guiness à la main.
- Allez Carter, bouge toi, t'vas voir ça va être fun. J'suis sûre tu connais c'mot.
C'est pas la première fois qu'il lui souligne combien il la trouve trop sérieuse. C'était un genre de mantra quand ils étaient à l'école. Mais allez Yaya, juste un soir, t'peux quand même prendre un shot ça va pas t'tuer ! La meuf en démordait pas, ou presque. Ça prenait toujours des plombes de la convaincre de faire un truc un minimum interdit. Un côté sainte nitouche qui faisait un peu bander Elliot, même s'il en disait rien. Parce que du coup quand Freya faisait un truc interdit, ça devenait vraiment épique, voyez. Les joies de la rareté.
Message publié le 04/11/2024 à 15:37
- Crois moi, y a rien qui fait vraiment fuir une horde de fans, chérie.
D'un geste, Elliot a redressé le col de sa veste, réflexe étrange qui pourrait ou non signifier d'une étrange atteinte à sa fierté. La vérité c'est qu'il s'en branle plutôt royalement. Il s'est jamais habillé ni pour ses fans, ni pour personne. Il prête attention à son apparence cependant. Pour lui. Celui qu'aime pas il peut bien aller se faire enculer en ce qui le concerne. Pis bon. Il a franchement pas à se plaindre. Les meufs ont pas l'air de se plaindre. Au contraire. Celles qui s'appellent pas Freya Carter, en tous cas.
Ça se passe précisément comme prédit, ou presque. Y a pas vraiment de barbapoudre, ni de jeu de bavboules dans les parages, mais y a bien une poignée de meufs qui chuchotent et pouffent comme des dindes en toute indiscrétion. Le décompte est déjà lancé dans sa tête, bien qu'il prétendre pas les avoir vu, zieutant les étagères avec un intérêt feint. Ça le dérange pas tant, d'être une célébrité locale. La plupart du temps, c'est même plutôt plaisant. Être reconnu par son talent dans un sport pour lequel il a sacrifié à peu près tout le reste, c'est le pied. Y a des avantages carrément non-négligeables à tout ça.
Des entrées gratos dans des clubs selects. Des lettres et des lettres lui rappelant combien il est beau et fort et exceptionnel voire historique. Des cadeaux, de toutes les tailles et de toutes les formes, qu'il entasse sans plus vraiment y penser dans son large appartement sur les sommets de la ville. Ça vous fait facilement vous sentir comme un roi, même quand les revues de presse vous descendent parce que vous avez fait de la merde à une sortie de boîte, ou violenté un paparazzi un peu trop collant. Pis surtout, les nanas. Les nanas s'en tapent vraiment de ces revues de presse là, du moment qu'il est prêt à signer leur batte acheté spécialement pour l'occasion de sa rencontre et tu veux pas que je signe la tienne Elliot ? Où tu veux quand tu veux...
Le pied quoi.
Le problème, voyez, c'est quand on veut se déplacer incognito. Là faut quand même se lever tôt, prévoir ses déplacements bien à l'avance, se couvrir de sortilèges d'illusion dans le plus extrême des cas. C'est quasi-impossible d'avoir une vie privée, finalement. Ça fait partie du business. Ça fait tellement partie du business qu'il a développé tout un personnage qui prend sa place à chaque fois qu'il se fait alpaguer par des fans pour signer des autographes et prendre des photos. Un personnage qui sourit jusqu'aux yeux comme s'il vivait sa meilleure vie. Un personnage qu'a un petit mot gentil pour chaque môme qui veut devenir un batteur comme toi quand j'serais grand et chaque meuf qui papillonne devant un nom dont elles savent jamais rien de plus que ce qui parait dans la presse, et chaque journaliste qui vient lui tirer l'interview du siècle, Monsieur Blackburn, un véritable tournant dans votre carrière !
-Parce que les BUSE ça s'joue au jeu de runes près ? C'est pour ça j'ai autant galéré putain... il se fout d'elle une fois qu'il s'est enfin débarrassé de la foule, esquivant proprement toute question personne relative à sa compagnie du jour Owen Carter Quidditch, les amis, vous faites pas des idées, on est là pour le boulot. J'ai pas l'temps désolé. Juste un dernier et j'suis parti. S'tu reçois du courrier de fans hystériques qui te disent d'aller te pendre parce que tu me mérite pas j'suis vraiment navré. J'ai aucun contrôle sur ces meufs, il ajoute avec nonchalance.
C'est dit sur le ton de la rigolade, mais le disclaimer est sérieux. Il en a des vraies, des hystériques dans son entourage de fans. Assez pour avoir engagé un type qui profile chacun des employés qui rentrent et sortent de chez lui.
- Suffisait d'dupliquer les premiers dés, on était juste trop cons à l'époque. Mais ils s'renouvellent pas r'garde, y a rien d'nouveau depuis qu'on a quitté Poudlard, Elliot se plaint en matant les étagères pleines à craquer de jeux vus et revus. P'tain, l'bombastix. J'ai plus joué à ça d'puis ma deuxième année j'crois. Tu t'rappelles ? Vicky s'était mangé l'mur comme une merde, avec tout l'mucus sur la gueule.
Le bombastix était principalement un jeu de réflexe, et la pauvre Victoire Dennison n'en avait eu aucun. Elle avait été la risée de la promo pendant tout le reste de l'année, avec le surnom de Stinky Vicky qui lui avait collé à peau jusque le milieu de sa troisième année - ses boobs avait poussé, et ça avait fait brusquement taire les garçons. Les soirées jeux de société ont été depuis longtemps troquées par des soirées beuverie intense qui le voit régulièrement sortir en titubant des fameux clubs selects cités plus haut.
- Bon t'as tes runes, et j'sais pas combien d'temps j'ai avant la prochaine vague, alors j'propose qu'on s'tire. J'connais un endroit tranquille où on pourra s'boire un café sans que j'doive poser toutes les trois secondes, il ajoute avant de se diriger vers la sortie de cette même démarche nonchalante, les mains dans le fond des poches.
Deux semaines de salaire pour Freya représentait une minute de jeu pour Elliot, comme il peut aisément le constater au passage en caisse. Il ne commente pas. C'est sans prévenir qu'il l'entraine presque brusquement dès leur sortie du magasin, pour mieux bifurquer sur le boulevard principal et semer les quelques personnes qui attendaient encore leur tour pour lui causer.
- C'est tout en haut d'cette rue. L'Alambro.
Le genre d'endroit privé avec un type qui surveille la porte et qui laisse rentrer que des têtes bien connues du monde sorcier. Un peu comme le Dragon Enivré, mais en mieux, parce qu'au Dragon Enivré y a clairement d'énormes laissez-passer qui font de n'importe quelle soirée un chaos monumental passé une certaine heure.
Message publié le 02/11/2024 à 12:39
Après une douche brûlante, le troc d'un maillot d'entrainement pour l'un de ses éternels joggings bordés de lignes blanches enfoncé dans des chaussettes hautes qui le garderont du froid extérieur. Chaque bijou retrouve sa place, dans une chorégraphie de gestes quotidiens parfaitement exécutés, jusqu'aux bagues ornant des poings tatoués. D'un mouvement Elliot enfile sa veste énorme avant de s'enfoncer un bonnet sur la tête, et de quitter l'endroit. Il n'a pas un regard pour ses équipiers encore en plein effort alors qu'il longe le terrain pour prendre la direction du centre, les mains enfoncées dans les poches.
Carter est encore là, dans le hall, les yeux enfoncés sur le contenu des vitrines qui font la fierté du club.
Tranquillement, le joueur la rejoint pour mater avec elle le fameux balai qui avait marqué une série de victoire historique pour les Catapultes à l'époque. Elliot était pas franchement fan de cette anecdote en particulier. Gagner grace à une prophétie, ça sonne un peu comme si Floyd avait triché. Le mec est globalement connu pour avoir bénéficié d'une chatte monstrueuse. Le bon voyant, le bon endroit. Un exploit volé par les putains d'étoiles. La presse s'en était régalé des mois durant avant de lui accorder que ses statistiques étaient bonnes, et que sans doute que c'était mérité. La réputation de Jernigan était resté parfaitement intact. Ça l'avait même fait décoller, parce que ça lui avait permis de prouver ses talents sur du matériel flambant neuf.
- Ça s'fait plus, il commente en haussant les épaules.
Ça se fait plus ouvertement, du moins. Ça peut ternir l'image d'un club que d'admettre qu'on a demandé l'avis de sorciers capables de lire l'avenir avant d'investir dans un joueur. Ça fait partie du jeu, mais c'est caché. De l'ordre du business bien crade dont personne entend pas trop parler dans les couloirs du centre ou ailleurs. Ça la foutrait mal, voyez, d'entendre qu'on va fatalement perdre le match déterminant de l'année. Ça niquerait tous les paris. Ça saperait le moral des joueurs. Ça plomberait tout ce qui fait que ce sport est un sport. Elliot préfère largement faire partie de cette génération qui vole sans la crainte d'un putain de voyant qui viendrait lui niquer sa carrière en énonçant une prophétie morbide à son sujet.
- Si j't'accompagne c'est toi qui paye le café, il négocie en s'en battant pourtant profondément les couilles de devoir ou non le payer, ledit café.
Ça tient du réflexe à ce stade, de faire le mec un peu chiant qui dit jamais oui du premier coup. Avec les meufs en tous cas. Ça les fait mariner. Plus elles marinent et plus elles sont susceptibles de pousser elles-mêmes pour plus. Sauf que bon. Il a pas prévu de prendre plus qu'un café avec Freya Carter. Peut-être bien qu'il aime bien l'idée qu'elle continue de rougir à ses vannes, et qu'il est curieux de voir jusqu'où ça peut aller comme retrouvailles. Évidemment, c'est à peine s'il attend son approbation pour commencer à marcher dans la direction de la sortie, saluant brièvement Mathilda, derrière son comptoir d'accueil.
Le centre de Caerphilly est planqué en évidence. Entre des plaines pas franchement verdoyantes de la banlieue de Cardiff, ponctuées d'arbres imposants qui viennent sporadiquement briser la vue sur l'immense bâtiment. Ses alentours ensorcelés jusqu'aux abords du terrain d'entrainement en font une vision miséreuse pour les moldus, qui n'y voit qu'une large usine un brin inquiétante dont ne sort jamais aucun camion. Il arrive occasionnellement que quelques groupes d'adolescents s'aventurent dans l'espoir d'explorer, mais ils sont systématiquement pris d'un sentiment d'urgence qui les pousse à quitter le périmètre sans avoir pu y pénétrer même une seconde.
La zone de transplanage est située à quelques pas de l'entrée à peine, et leur permet à tous les deux, en un simple craquement sonore, de se retrouver dans une ruelle déserte du cœur de la capitale galloise. À leur côté, le dégeuli de poubelles aux couvercles béants, pleines à craquer, et le corps étendu d'un sans-abri sur un matelas rapiécé, enseveli sous une couverture épaisse. Arcanes était l'une des quelques rares enseignes sorcières de Cardiff, chacune dissimulée derrière des bâtiments soi-disant désaffectés. Elliot était davantage un habitué du bar du Dragon Enivré que de la boutique de jeux magiques, dans laquelle il n'avait mis les pieds qu'une poignée de fois par le passé.
D'un geste, Elliot poste une paire de lunettes de soleil sur son nez, tiré de son immense poche. Il est qu'à moitié sérieux quand il prévient vaguement :
- C'est à tes risques et périls par contre, Carter. À tout moment j'me fais kidnapper par des fans entre un jeu d'bavbouvles et une boîte de barbapoudre.
Message publié le 31/10/2024 à 10:11
Révolutionnaire, hein ? La curiosité d'Elliot est définitivement hameçonnée. Il se passe pince deux doigts qu'il se passe sur les lèvres avant de jeter une clé imaginaire par-dessus son épaule. Ça l'emballait pas tant de base, de jouer ce genre de rôle, mais y a pas à dire : ça vient avec ses privilèges. Comme celui de se faire personnellement réparer son matériel par les mains de la créatrice.
- L'visage d'OCQ use son équipement comme tout l'monde, si c'est trop flambant neuf on va croire qu'c'est pas les miennes, tu t'rends bien compte.
Mieux que de dire merci, voyez.
- Ah ouais.
Ça. Elliot a pas zappé, ok ? C'est juste que dans sa tête, Owen c'est l'joueur avant d'être quoi que ce soit d'autre. À l'époque où il tenait la main à Freya dans les couloirs, ça avait pas pu lui passer à côté pourtant. L'adolescent qu'il était à l'époque avait pas vraiment trouvé les mots, quand elle s'était mis à chialer sans raison apparente alors qu'il essayait juste de la bécoter. Il est pas bien sûr d'en avoir aujourd'hui non plus. Vrai que la presse est pas soft avec le père Carter et sa quête absurde pour retrouver sa femme disparue. Peut-être bien que c'est pas le genre de chose dont elle a envie de parler. Mais plutôt que de s'excuser d'être con, il préfère jouer la nonchalance avant de brusquement s'insurger.
- D'où ? T'vas m'faire que c'est pas toi l'OCQ 500 ? Parait qu'il est putain d'révolutionnaire quand même.
La vérité voyez, c'est que Freya Carter est quand même impressionnante. Il l'a toujours pensé. Gamin, il faisait l'con pour attirer son attention, plus fort que tout l'monde. Ça a marché. Enfin. Il a fait en sorte que ça marche. Il a porté ses couilles un peu. L'truc c'est que gamin, on est pas prêts pour de vraies relations sérieuses. En tous cas Elliot l'était pas. L'a jamais été depuis non plus.
- Mais t'as raison, OCQ ça doit rester OCQ. Toi si tu t'lances ça sera plus un truc genre Yaya Quidditch.
Il se fout définitivement de sa gueule. Elle a toujours détesté ce surnom. Mais ça le fait marrer de voir sa tête devant la piqûre de rappel.
- Faut j'aille me changer. Tu t'tires là ? T'as d'jà vu le grand patron ? Il demande tranquillement sans vraiment faire mine de bouger. Genre on s'revoit quand ?
Genre s'il est l'égérie de la marque, fatalement que va y avoir des photoshoots ou quoi. Est-ce que c'est elle qui va prendre les clichés ? Vaguement il se demande si elle va se mettre à beaucoup trainer dans les parages. Des coups de sifflet retentissent à répétition, et plusieurs joueurs se mettent à gueuler sur le terrain, attirant l'attention d'Elliot. Il tire une grimace en voyant un cognard prendre Terrence de plein fouet, peut pas s'empêcher de beugler :
- FAIS TON TAFF HORNETT !
Le regard du coach vient directement se poser sur lui, et Elliot balance son menton vers le haut avec insolence histoire de lui demander ce qu'il veut. Cliff lui fait signe de se tirer. Un autre doigt est dressé dans la direction d'Hornett, qu'agite sa batte comme un crétin, et le sorcier secoue la tête avant de commencer à se tirer dans la direction des vestiaires, en marchant en arrière.
- S't'es encore là quand j'reviens on s'fait un café Carter, en souvenir du bon vieux temps.
Message publié le 30/10/2024 à 17:00
L'insolence est tatouée sur sa gueule. N'empêche qu'elle est toujours aussi jolie, Freya, qu'il se dit en la matant sans vraiment se cacher.
- C'est une marque de fabrique ça, t'as du sauter les p'tites lignes.
Dans les faits c'est même pas ce qui gonfle le plus Oakwood. Voire ça le fait marrer, certaines fois. Nan ce qui le gonfle c'est les tensions qui manquent pas de grandir entre ses batteurs, et qui sont probablement pas prêtes de s'arrêter. Ses yeux s'illuminent à la mention de la version 500 du balai, et il s'approche involontairement.
- Ah ouais ? Azy balance, y a quoi comme grande nouveauté ? Le 400 c'est l'feu ok, mais moi j'trouve qu'ils se trainent dans les virages des fois hein.
Comme si l'anti-gravité faisait la gueule dès qu'il s'agissait d'bifurquer violemment avec le manche, en même temps de grimper dans les hauteurs. Nan vraiment c'est chiant parfois, surtout pour un joueur impulsif comme lui, qui peut s'décider au dernier moment qu'il va envoyer son cognard dans la direction d'un collègue plutôt que dans celle d'un poursuiveur adverse. Juste parce qu'il a été casse-couille deux minutes avant.
- J'aurais l'droit à une avant-première ?
Ça l'excite grave. Nan parce qu'en tant qu'égérie, c'est sûr qu'on va lui proposer des shooting photo avec du matos un peu neuf, qu'a pas vu l'ombre d'une seule vitrine encore. Le genre sortie d'usine, secret défense, pas vrai ? Une main vient passer dans ses mèches désordonnées par pur réflexe alors qu'il se tourne vers les joueurs qui continuent de s'entrainer là-haut.
- De ?
Les yeux noirs s'affaissent sur les fameuses protections, et il hausse les épaules.
- Des protections niquées, c'est des batteurs qui font trop bien leur travail. Tu d'vrais voir celles des autres. Il est l'archétype du mec fier de lui à cet instant, tourné pleinement vers la sorcière. J'peux faire les crash tests pour les prochaines s'tu veux.
En quelques gestes il retire les lacets desdites protections, pour les assembler dans sa main. L'équipement entier des Catapultes est tamponné d'OCQ depuis déjà un moment, mais maintenant c'est clairement celle qui prend le plus de place. Elliot a du mal à réaliser qu'aujourd'hui, il représente une marque d'un tel nom. Owen Carter a certes perdu de sa superbe depuis des années, mais il reste à son esprit un joueur hors paire qui aura grandement participé à sa passion pour le sport.
- Comment vas ton père ? Il demande soudain, l'air de rien. Parait que c'est toi qui tient la baraque maintenant. Ça se trouve on aura du FCQ sur nos fringues dans quelques années.
Message publié le 29/10/2024 à 19:37
L'entrainement est d'une intensité remarquable, les balais voltigeant à vive allure au milieu d'un terrain parfaitement entretenu. D'abord séparé par postes, remplaçants compris, l'équipe n'a pas tardé à s'affronter dans un match improvisé, sous l'œil acéré de leur entraineur. Les coups de sifflets retentissent à intervalle régulière, autant que les insultes ou les éclats de rire. Aucune clameur comme on peut les entendre pendant les matchs officiels cependant. Le centre n'est pas ouvert au public. Aussi lorsqu'une silhouette frêle s'aventure aux abords de la pelouse, il n'est pas facile de ne pas la remarquer. La batte frappe avec brutalité, déviant le cognard pour l'envoyer filer dans la direction de Jackson. Le type marque une esquive à la dernière seconde avant de lui présenter un doigt, auquel Elliot répond avec la même insolence.
- Blackburn, tu sors.
- Mais coach...
- J'avais dit dernier avertissement. Tu sors.
Un juron entre les dents, Elliot affaisse son balai, un OCQ 400, identique à ceux du reste de l'équipe, et se laisse brutalement atterrir sur la pelouse. Le pas rageur, il porte son attention sur la jeune femme, qu'il ne tarde bien sûr pas à reconnaitre. Bien sûr qu'il est au courant du dernier contrat qu'il a lui-même signé sous le regard appuyé d'Oakwood et du directeur du club lui même. Owen Carter est un nom qu'il connait depuis qu'il est môme. C'est d'abord un poster affiché dans sa chambre alors qu'il bave devant les vitrines du Chemin de Traverse, à la découverte d'un sport qui vient seulement de se révéler à lui. C'est aussi Freya Carter, ses tâches de rousseur, et sa tignasse de feu, planqué derrière un comptoir qui leur arrive aux épaules à tous les deux. Pas vu depuis Poudlard, Freya Carter. Alors ça lui fait bizarre un peu, de la voir planté là sur le côté du terrain.
- Yo.
Il s'est approché sans trop y penser, le visage en sueur et le maillot qui lui colle à la peau. Elle a changé, et pas tant en même temps. De ce qu'il en sait, c'est plutôt elle qui tient la boutique, dernièrement. Alors sans doute qu'il devrait pas être tant surpris de la voir là. Est-ce que c'est elle qui gère le partenariat ? Sa main serrée autour du manche de son balai, il lui adresse un sourire avant de s'accouder à la barrière.
- Ça fait un bail. Comment tu vas ? T'viens constater la qualité de c'que tu vends, ou la qualité des sorciers qui montent dessus ?
Message publié le 29/10/2024 à 19:03
Acte sexuel viteuf
C'est un examen bref, mais intense. Les plis d'une jupe tardent pas à être relevées, le dos de Kylie plaqué contre un mur tandis qu'Elliot se défait d'un geste de son jogging et de son caleçon, pour mieux lui passer entre les cuisses. Y a rien de franchement délicat dans la manière dont il s'insère en elle, rien de passionné dans leur ébat pratiquement silencieux, ponctué seulement de murmures étouffés derrière des mains fermement serrées contre la bouche de l'autre. Elliot gronde le sentiment brutal qui l'anime, vient presque le faire basculer tout entier. Il entend pas les coups à la porte, pas plus que Kylie d'ailleurs, jusqu'à ce que l'infirmerie ne s'ouvre en grand, et que la voix d'un type ne le sorte de sa transe.
- Bloody fucking hell !
Un cri de la blonde alors qu'il s'arrache à elle prestement pour remonter d'un seul mouvement son jogging, approcher d'un pas carrément énervé ce putain de Ryder.
- T'mates quoi, ferme la p'tain de porte mate !
- Oh la la... fuck, fuck, fuck. Elliot...
- C'est bon. Rhabille toi.
Elliot entraine ce débile de Spike dehors, parce qu'il a visiblement perdu l'usage de son cerveau.
- Dude, what the fuck, t'entres pas dans une pièce sans frapper, bordel. Il est rustre dans ses mouvements, s'éloigne à grands pas de l'endroit, comme si ce simple fait pouvait effacer la vision qu'il vient d'offrir à l'adolescent. T'as rien vu ok ? T'as rien vu. Dégage.
D'un mouvement il le pousse avant de repartir dans la direction de l'infirmerie avec le même pas déterminé, un peu chaloupé. Les jurons lui poussent d'entre les dents en continue. Il rentre dans la pièce avant de refermer derrière lui, s'attirant le regard paniqué de Kylie.
- C'est bon il dira rien ok ?
- J'pourrais perdre mon job Elliot, ça craint, pourquoi t'as pas verrouillé ?
- Pourquoi j'ai pas... bordel j'étais occupé ok ? Bon. Faut qu'j'y aille.
- Il dira rien ?
- Il dira rien.
- Merde.
- Ça va j'te dis il dira rien.
Elliot rajuste le col de son maillot avant de l'approcher pour lui embrasser la joue, et se barrer sans plus de cérémonie.
- Ta main.
- Quoi ma main, elle va bien ma main, t'as bien vu...
- L'essence dessus tous les soirs j't'ai dit.
- Ah, ouais, ouais. T'inquiète.
D'un geste il chope le flacon jaunâtre qui trône sur le bureau avant de partir en claquant la porte, pour se retrouver de nouveau nez à nez avec Ryder. Il reste le mater une seconde de trop, silencieux, avant de cracher un juron en gallois en se barrant.
Message publié le 18/10/2024 à 17:17
- Coach, c'est le salut générale de tous les gars à l'entrée de Cliff.
Elliot s'est naturellement joint au reste de l'équipe, sans pouvoir vraiment lui jeter un œil de sa position. Terrence lui file un coup de main pour remettre en place les poids qu'il a peine eu le temps de soulever deux fois, et il reste à cheval sur son banc à zieuter le nouvel arrivant. Tout le monde est parti lui serrer la main, mais lui reste à le mater de loin, prétendant resserrer les lanières de protection qu'il est forcé de mettre sur ses mains. Un sourcil se hausse à l'approche de Ryder, et Elliot secoue la tête en dressant un sourire tout aussi insolent que celui de l'adolescent.
- L'entrainement nous l'dira. Faudra faire gaffe de pas t'prendre trop d'cognards, ça peut ruiner une carrière.
- Il a pas tort pour la r'traite Blackburn...
Un doigt est levé dans la direction d'Hornette tandis que ça siffle d'un côté et d'un autre de la pièce. Elliot se recouche sans plus de cérémonie.
- Terrence, coup d'main.
- T'fais l'entrainement avec nous cet après-midi du coup ?
Les poids sont de nouveau soulevés, Terrence de retour à sa position de soutien, même si comme tout le reste de l'équipe son attention est pratiquement exclusivement sur le nouveau poursuiveur. Les questions fusent dans tous les sens. C'est vrai que t'as déjà marqué à vingt-sept mètres ? T'vas continuer les cours ? Il t'a montré quoi Oakwood, t'as d'jà ton maillot ? T'bois hein ? P'tain il va pas pouvoir avant l'année prochaine le con, et ton balai c'est quoi ? Elliot se focus juste sur son entrainement, même s'il écoute d'une oreille attentive un peu tout ce que peut raconter Ryder. Le môme a l'air de vivre sa meilleure vie. Rien d'étonnant franchement. On fait pas beaucoup mieux que débarquer dans les locaux du centre de Caerphilly a seize piges. Il se souvient parfaitement de la sensation. Faut quand même s'accrocher. Si le gars veut en prime décrocher son diplôme, c'est sûr qu'il tiendra pas l'coup.
- Quill nous attend à la cafet les gars.
- Dis moi que sa nana s'est pas encore ramenée.
- Chais pas. Viens Ryder on va t'montrer t'vas kiffer.
- Faut j'passe au deuxième, j'ai mon exam avec Kylie, il lève son bras droit qu'il agite brièvement.
- Bah tu nous r'joins.
- Ouais, ouais, à toutes.
Elliot les check tous, se contente de saluer Ryder de deux doigts sur la tempe, et se tire sans demander son reste. Kylie est sensée checker que sa main s'est complètement remise de sa dernière fracture pendant le match contre Falmouth. Officiellement. Officieusement, c'est surtout lui qui va examiner Kylie, si vous voyez le délire. C'est-à-dire que son mari est en déplacement professionnel depuis quand même une semaine, faut bien l'occuper. Elliot tarde pas à grimper les escaliers pour venir se planter directement devant la porte de l'infirmerie, toquer sur un rythme aléatoire avant d'entrer sans même attendre d'y être invité.
- Yo.
Message publié le 16/10/2024 à 14:09
Ça fait un bail qu'on leur en parle. Spike Ryder, le môme prodige. Elliot demande à voir. Enfin non. Il demande pas à voir. Il s'en bat proprement les reins, on peut dire. Ou en tous cas c'est ce qu'il fait savoir quand le nom est évoqué dans les couloirs du centre. C'est pas parce que c'est l'meilleur de l'école que c'est forcément un bon joueur les gars. Ça se trouve c'est tous les autres qui sont nazes. On lui rappelle régulièrement qu'il a été recruté de la même façon, alors ça doit bien vouloir dire quelque chose, mais il en démord pas. Tant qu'on a pas vu un mec sur le terrain, on sait vraiment pas ce qu'il vaut.
- Yo, il est dans l'bâtiment !
- De ?
- Ryder !
- Ah.
Affalé dans un large fauteuil rouge, Elliot a une serviette sur la nuque, et les cheveux encore trempés. Ils sortent de leur premier entrainement de la journée. Le second aura lieu plus tard, dans l'après-midi. Et le suivant dans deux jours, pour laisser le temps aux muscles de se reposer - aidés par des massages - et pour certains des séances de cryo. Un quotidien aussi intense que détente, auquel l'ensemble des joueurs s'est depuis longtemps habitué. Le salon, accolé aux vestiaires, est l'image même du chaos, des vêtements éparpillés partout, et des bouteilles distribuées par le coach Oakwood avant son départ pour une réunion importante. L'accueil de Ryder n'avait pas été évoqué.
- J'savais pas qu'il débarquait aujourd'hui. Il s'entraine avec nous c't'aprem ?
- Bah j'sais pas. J'ai juste croisé Hassin qui m'a dit que le mec venait de rencontrer la direction et tout.
Hassin était l'homme chargé du nettoyage de leurs maillots après chaque utilisation. Aussi connu comme homme à tout faire. Un type cool qui se prenait pas au sérieux. Un type pas bien important, mais un type qu'avait tendance à tout savoir de ce qui se déroulait à l'intérieur du centre.
- Bah c'est bien. Bon on s'la fait notre séance ou quoi ?
- Ah ouais, ouais, Quill t'viens pas ?
- Nan il vient pas, faut qu'il aille lécher la pomme de sa copine.
- J'vous emmerde.
- Jacks ?
- Yup.
Clac, la serviette qui claque sur le dos d'Hornette, juste parce qu'il peut. Elliot se lève en saisissant sa batte délaissée sur le côté, pour la faire tourner dans le vide deux trois fois avant de la balancer négligemment dans le fauteuil qu'il vient de quitter.
- Laissez tout l'bordel là ?
- C'est bon y a Hassin.
- Branques.
- Tapette.
Sont sept à prendre la direction de la salle de musculation. Ça braille fort dans les couloirs. Ça se tape dans le dos. C'est son genre d'ambiance. Les portes sont à peine ouvertes que la musique leur dégueule dessus. Elliot tarde pas à s'installer sur le premier banc devant lequel il passe. Comme par réflexe, Terrence s'installe derrière pour lui servir de soutien.
- Croyez qu'il va t'nir combien d'temps ?
- L'nouveau ? Bah ça dépend si c'est un bon ou une grosse arnaque.
- J'lui donne un mois, annonce Elliot en commençant à soulever.
- Nah ça c'est l'temps qu'on t'donne à toi avant que j'te remplace pour de bon.
- Si j'poussais pas j'te ferais un doigt Jacks.
- Fais moi rêver.
- Houuuu !