Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms :
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 14/11/2024 à 11:11
Elle règle sa part. Leur part à tous les deux, en fait. C'est le genre de truc auquel Elliot fait jamais vraiment attention, sauf quand c'est justement pas lui qui paye. Nan parce que s'il sort pas avec d'autres mecs de l'équipe, c'est globalement à lui que ça revient de rincer tout le monde. C'est très bizarre de se faire payer son verre par une meuf qui gagne probablement un dixième de ce qu'il se ramasse en une seule journée. Il le pensait pas quand il a dit qu'elle lui devait un café en fait. Mais c'est Freya, et Freya elle est premier degré comme ça, en plus d'avoir qu'une parole. Alors s'il note, évidemment qu'il soulève pas. Pis elle répond presque du tac au tac, avec son histoire de jupe courte qu'Elliot peut pas vraiment s'empêcher d'imaginer. Il se fend d'un sourire en lui balançant une œillade appuyée : j'le savais, Yaya a glissé du côté obscur de la force. La référence est moldue, bien sûr. Le genre qu'il aime bien glisser pour voir la tête perplexe que ça peut bien lui faire tirer. Il faisait déjà ça à Poudlard. Même qu'il utilisait des putains de répliques de films pour draguer. Franchement pratique pour choper une sorcière qu'a jamais maté un seul truc à la télévision, savez.
Ça serait fun presque comme au bon vieux temps si Freya ramenait pas Colt sur le tapis en évoquant ses visites à la boutique. Ah ouais, tu lui a montré ton atelier ? Tu portais ta jupe d'enterrement de vie de jeune fille quand il se pointait aussi ou bien ? C'est ridicule franchement. La jalousie qui lui pète le crâne alors qu'il se replante des images dans la tête sans le vouloir. Aussitôt mélangées à celle de Pope, de Woodcraft, et de toutes ces figures de leur scolarité qu'il a honnêtement zappé. Ça fait drôle un peu. Le genre de moment où il se rappelle qu'il a vingt-quatre ans, et plus quatorze. Parfois, Elliot a l'impression d'avoir piqué un sprint entre le moment où on l'a engagé chez les Catapultes et aujourd'hui. Un espèce de raccourci que les autres ont pas capté. Il le ressent particulièrement quand il sort avec Tray, Alan et Colt. Les types ont grandis. Vachement plus que lui en fait. Tray est fiancé. Sa meuf enceinte jusqu'aux yeux. Alan a trouvé un job ennuyeux au niveau six du ministère. Colt s'est acheté un vieux van moldu qu'il bichonne comme si c'était son gosse.
Elliot ? Elliot est toujours précisément au même point que quand il avait seize piges. Le cul sur un balai à gagner des centaines de gallions pour frapper des cognards.
- Ah mais l'époque a changé Carter, aujourd'hui on a appris à éviter ce genre de désagrément ! Les méthodes de contraceptions sorcières s'étaient tellement bien développé qu'on parlait aujourd'hui d'un creux des naissances alarmant.
La vérité c'est qu'à écouter les magasines, Elliot en a fait des tas des dingueries. Certaines filles allaient témoigner pour annoncer qu'il leur avait promis monts et merveilles, parfois même qu'ils étaient fiancés. Y avait eu cette tarée qu'avait essayé de faire croire à tout le monde qu'elle attendait effectivement son gosse, tout ça pour qu'on découvre qu'elle était même pas enceinte. Des types racontaient qu'il avait saccagé le sous-sol d'une boîte de nuit parce qu'il avait pas supporté qu'on lui annonce qu'il y avait plus de pur-feu dans les stocks, d'autres annonçaient qu'il avait la sale habitude de niquer le personnel des hôtels dans lesquels il était hébergé. Certains évoquaient de terribles retards de paiement qui n'étaient réglé que par le club pour couvrir les méfaits de la star. Très peu d'articles racontaient des faits marquant de son existence, finalement. L'on se plaisait à modeler son image, parfois d'une manière plus plaisante qu'une autre, dépendant de la presse people sur laquelle on tombait.
- Ça s'trouve Stincky Vicky va v'nir me demander une pension pour son môme parce qu'on s'est emballé au bal de noël ! Il plaisante en se plaçant à son tour sur la ligne de lancée, passant juste derrière Freya. Il lui refile sa bière. Tiens moi ça ça d'vient sérieux. Hors de question d'me faire démonter par la fille illégitime d'Owen Carter ! Il fait mine de se mouiller les doigts pour les passer dans ses mèches, et se retrousse les manches en de grands gestes théâtral, allant jusque prétendre s'étirer. Ça va être bull's eye, t'vas rien capter, il promet en se positionnant de manière complètement exagérée. La chorégraphie du lancer est inutilement compliqué, presque semblable à celle d'un lanceur de javelot. Mais qu'est-ce qu'il fait, mais qu'est-ce qu'il fait ?!
1 - La fléchette est complètement désorientée par toutes ces conneries, et elle se met à faire des tours autour d'Elliot en continue - 0 point
2 - BULL'S EYE ! Elliot lève les deux bras en l'air tandis qu'un rythme de fanfare s'élève de la cible pour le célébrer. - 50 points
3 - Grosses feintes de la part de la fléchette, qui semble transplaner d'un côté et d'un autre de la cible tout au long de sa trajectoire, avant d'opter pour le centre, ou presque - 25 points
4 - Étrangement, la fléchette lancée à pleine vitesse se met à ralentir, ralentir, raaaaaleeeentiiiiiiir, pouuuuur reeeeesteer suuuuuspeenduuuue éteeeerneellemeeeeent saaans pluuuuus seeeeeembleeeeer avaaaaanceeeeeeer. Elle retombe bêtement au bout de longues secondes de slow motion. - 0 points
5 - La fléchette tourbillonne avec élégance, se met à faire quelques voltiges digne d'un certain Elliot Blackburn, avant d'enfin se planter dans la cible - 12 points
6 - La fléchette a instantanément disparue, pour reparaitre fichée en pleine cible, sur un splendide 3x20 - 60 points
7 - La cible se met à tourner brutalement alors que la fléchette l'approche à toute vitesse, parfaitement droite - 4 points.
8 - La cible disparait au moment où la fléchette arrive, la laissant se prendre un mur avant de reparaitre en se gaussant d'un Elliot qui se met à râler se disputer bruyamment avec elle - 0 point.
Elliot entame une chorégraphie de la victoire particulièrement grossière, sa gueule insolente dirigée vers sa rivale du jour.
- Hin hin, hin hin, hin hin ! Allez t'vas faire quoi ?!
Message publié le 13/11/2024 à 18:54
Hold on. C'est elle la nana de dernière minute ? La putain de vierge de fin d'année ? J'dirai pas qui c'est les gars insistez pas ! Quoi t'es in love ? Nan ça s'appelle juste le respect, tu d'vrais essayer. Ça peut pas être mille meuf les gars. R'gardez moi c'mec et ses dents d'lapereau là. Grave, ptet c'est Vicky. Tu t'es fait Vicky Colt ? Nan parce que j't'assure qu'elle avait rien d'une vierge, même l'année dernière déjà... Allez fermez là faites moi visiter. Elliot arrive pas à s'faire à l'idée. Genre il bugue, littéralement, à mater Freya comme si ce qu'elle venait de raconter pouvait pas être vrai, ou qu'elle allait éclater de rire brusquement en lui annonçant qu'elle lui a bien foutu à l'envers avec ses conneries. Sauf que non. Elle insiste putain. À lui rappeler ce putain de pacte débile. À lui foutre des images dans le crâne qu'il arrivera jamais à s'enlever. Il reste la regarder en clignant des yeux comme un gland alors qu'elle balance sa fléchette, qui vient terminer sa course dans le fond de sa pinte, presque terminée de toute façon.
- Freya, c'est par ici qu'ça se passe en fait. J'sais que t'as de l'avance mais quand même, faut pas s'reposer sur ses lauriers !
- C'est pas une vanne, il sort finalement en émettant ce qui ressemble à un rire. P'tain ça m'fume. J'vais pas m'en remettre je jure.
Il frappe le comptoir histoire de réclamer la même d'un simple geste. Il est remonté, mais il est plus sur le cul que remonté. Alors il sait même pas quoi faire de l'information. Ça veut juste pas se digérer dans son cerveau tellement c'est absurde. Même qu'il se marre tout seul comme un con en matant partout sauf là où y a Freya, avant d'enfin retomber sur sa gueule pleine de tâches de rousseur. Merde. Les images sont vénères quand même.
- Ah l'enfoiré. C'est dur de savoir s'il est énervé, en réalité. Sa nonchalance transparait avant toute chose, et il a très vite fait d'ignorer l'amertume qui continue de lui picorer la poitrine.
- Bon, Elliot, on va pas y passer la nuit non plus...
- Ben nan, on est sur du furtif apparemment ! Il balance à la cible avec humour avant de récupérer sa nouvelle pinte sans penser même à proposer quoi que ce soit à Freya. Il entame d'une longue gorgée qui lui dégouline un peu sur le menton avant de reposer le verre aussi sec. Avant la fin d'l'été, il répète en se plaçant derrière la ligne en braquant une fléchette. Genre vous vous êtes revus quand on est rentré et tout ?
Est-ce que ça faisait partie de ces millions de trucs dont ils parlaient plus tellement parce que Elliot était juste plus à Poudlard ? La sixième année avait marqué la fin de sa scolarité, et une rupture assez brutale avec toute la bande de potes qu'il avait au château. C'est pour ça qu'ils avaient tous décidé de se tirer faire un méga road trip en France après que les gars aient empoché leurs ASPIC. Pas une fois Colt avait balancé le nom de la mystérieuse meuf qui l'avait fait débarquer avec trois jours de retard sur le programme. Fatalement il avait capté que ça emmerderait Elliot de savoir que c'était Freya. Il était sorti avec bordel. C'est peut-être la seule meuf avec laquelle il était officiellement sorti à Poudlard, plutôt que de les bécoter dans des placards à balais.
La flèche est pas partie, englué entre les doigts d'Elliot, et il l'affaisse pour mater Freya de nouveau, se replacer et mater la cible. Nan, nan il en savait foutre rien, et il sait pas s'il aurait pas préféré pas savoir. C'était y a sept ans. Ils avaient dormi depuis. Grandi, même. Sans doute que c'est son égo qu'est touché plus qu'autre chose, voilà ce qui se passe. Parce que Freya avait jamais voulu aller plus loin que se tenir la main et s'embrasser sagement avec lui, pis finalement... Il se secoue la tête parce que merde, ces images putain, et balance la fléchette avec force.
1. Cette dernière se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. Elle oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. Elle fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. Elle ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. Se met à couiner bruyamtent avant de se planter avec brutalité - 30 points
6. Disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. Atterit dans le 7 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 14 points
8. Hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan est - 8 points
- Ce pacte il était débile. T'as couché avec lui juste pour ça ? Nan parce que ça parait absurde d'imaginer la sage Freya craquer pour ce genre de connerie sur sa dernière année. Par peur de quoi, manquer une super expérience avec Colt le Furtif ? Ah, bordel. Il aurait définitivement préféré pas savoir. J'retire ma question. J'préfère même pas savoir en fait. Damn. J'retire c'que j'ai dit tout à l'heure aussi. Tu t'es grave décoincée hein, il charrie pour alléger l'atmosphère. C'est quoi la prochaine news, t'as commis des cambriolages ? Quelle putain de dévergondée ! Ça s'trouve t'as volé les brevets d'l'OCQ 500 et tu vas empocher toutes les r'cettes ! De nouveau Elliot joue son rôle de branleur insolent à la perfection, comme si les dernières minutes l'avaient finalement pas déphasées le moins du monde. Ça va, c'était y a sept ans, non ?
Message publié le 12/11/2024 à 20:51
Il a fait mine de s'offusquer, bien sûr. Venir aider en simple mortel, et puis quoi. En vrai ça le branche bien trop pour l'admettre, de voir ce qui se trame dans les coulisses d'Owen Carter Quidditch, parce que c'est un endroit qu'il côtoie depuis qu'il est môme en tant que client, mais jamais il a pu passer derrière le comptoir pour savoir ce qui pouvait bien se cacher en réserve. Les premiers sont bien foirés, et Elliot se fend d'une imitation de Freya, imitant la cible, comme s'il prenait rigueur de la sanction qui vient de lui être imposé. La vérité c'est qu'il s'en branle parce que ça l'éclate. C'est franchement bien plus fun de viser à l'aveugle, ok ? Il s'étouffe à moitié avec la bière qu'il était en train de s'envoyer, reposant brusquement la chope sur le comptoir.
- Hein ? Même pas il mate le score qu'elle vient de taper. Colt et toi ?
No fucking way. Colt avait date Freya ? Pourquoi il est pas au courant de ça ? Comment Colt a pu lui faire ça en fait ? C'est arrivé à quel moment ? Combien d'temps ? Il sait pas combien d'temps il reste buguer sur l'information, mais c'est sûr que ça dure trop longtemps pour que ça passe inaperçu. Même que la cible s'impatiente. Bon, tu t'occupe de moi à quelle heure ? S'agirait de marquer des points si tu veux la victoire. C'est ironique, peut-être bien, qu'elle cause de victoire. Ça a le mérite de le faire sortir de sa transe.
- Merde quel sale gland, il énonce à propos de Colt en se plaçant sur la ligne.
La fléchette file en direction de la cible.
1. se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. se met à émettre une lumière clignotante avant de se planter avec brutalité - 20 points
6. disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. atterit dans le 14 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 28 points
8. hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan ouest - 6 points
Elliot prête pas grande attention à ce qui se passe du côté de la cible cependant, braquant plutôt son regard vers Freya pour ajouter :
- T'es sortie avec Colt ? Colt est sortie avec toi, traduisez plutôt. Quand ça ? Où ça ? D'où l'mec m'a jamais rien dit... enculé.
C'est dur de pas montrer que ça le fout en l'air en fait, même s'il se donne l'air d'en rir, c'est un peu jaune. Y a un accord tacite entre eux. Colt, Tray, Alan et lui. On sort pas avec les meufs des autres, surtout celles qu'ont compté. Pas que Freya ait compté. Ok, Freya a compté. Pas qu'elle soit sensé le savoir. N'empêche que Colt est sorti avec. Ça le fout en l'air en fait, d'apprendre ça d'un coup, même si ça date, même si c'est plus sensé compter. Ça craint nan ? Il voit pas les mecs aurant qu'il voudrait mais il les voit encore, quand il traine pas avec l'équipe. Y a peut-être mille occasions où il aurait pu au moins l'évoquer. Mais nan. Nan le mec avait date Freya, et décidé de juste jamais en parler. C'est le goût de la trahison sur ses lèvres, plus amer que la putain de guiness.
Message publié le 12/11/2024 à 14:32
Faut pas s'appeler Sherlock pour capter que Ryder a pas trouvé le chemin de l'infirmerie tout seul. Même que le rire de Terrence, à moitié étranglé dans son maillot quand Elliot se pointe au vestiaire, laisse franchement peu de place à l'imagination. Il se mange un coup qui l'envoie directement dans les casiers, mais s'arrête pas de se marrer pour autant.
- Ta gueule p'tain j'suis mort.
- T'es débile j'te jure.
- Mec ça va.
- S'il cause j'te fais bouffer ma batte jusqu'à ce qu'elle te ressorte par le cul.
- Tranquille, s'il cause on lui tombe tous dessus j'pense qu'il est pas assez con pour pas l'comprendre.
- Nique toi.
Il fait pas la gueule bien longtemps. Parce que c'est plutôt vrai que Ryder causera sans doute pas. Ne serait-ce que pour pas se foutre l'ensemble de l'équipe à dos. Elliot aurait quand même préféré pas faire partie du bizutage du petit nouveau,. Il le fait bien comprendre sur le terrain, d'ailleurs. Envoie quasiment tous ses cognards dans la direction d'un Terrence qui continue de se fendre en deux comme un crétin à chaque fois que leurs regards se croise. Ça tarde pas à le détendre. Pis bon. Ryder vole bien. C'est déjà ça. Même si clairement il a pas la moindre conception de jeu en équipe, parce qu'à la moindre occasion il ignore complètement les autres poursuiveurs pour filer en direction des anneaux. Il se tape des putains de délire en solo, quand même, en plus de marquer des buts assez exceptionnels pour se récupérer les sifflements de quelques joueurs. Y a pas à chier. Il est bon.
Alors globalement ça reste un bon entrainement, qui se termine dans une bonne ambiance - une fois qu'Oakwood a lâché ses derniers avertissements à l'intention de sa nouvelle recrue, et de tout le reste de l'équipe. T'es pas là pour ta p'tite gueule, t'es là pour bosser avec toutes celles-là aussi mon gars. T'auras pas d'la chance à tous tes lancers à tous les matchs, faut qu't'apprenne à bosser avec tout l'monde pour gagner. En parlant d'vos gueules de cons les gars, j'veux plus les voir dans la putain de Brève comme j'ai vu ce matin. Passez plus de temps à astiquer vos manches dans les bars de la ville qu'à lustrer vos putains d'balai, vous me cassez les couilles. On a pas besoin de ce genre de presse c'est compris ? Surtout pas toi Blackburn. J'te rappelle qu'on a un contrat avec OCQ, et que personne a besoin de voir la nouvelle égérie de la marque en train de vomir dans un caniveau. Nan l'ambiance était bonne vraiment qu'après ça. C'est comme souvent d'ailleurs. Oakwood se tire avec ses grandes remontrances, et les joueurs retrouvent leur esprit de grands gamins, à se foutre sur la gueule pour un oui ou pour un non, sans réelle rancœur.
Elliot a pas trop fait gaffe qu'il se retrouvait solo avec le petit nouveau avant de l'entendre sur sa droite, pendant qu'il se lace les pompes. La tête redressé, il darde sur lui un regard un peu long qui laisse la place à n'importe quelle interprétation, avant d'hausser les épaules.
- J'sais. Qu'il est désolé. Qu'il dira rien. C'est évident pour tout le monde à ce stade nan ? Elliot l'approche en balançant une main vers l'avant, avec une nonchalance extrême, histoire de le checker comme il vient de le faire avec tous les autres. T'façon tu dis quelque chose j'te démonte, il annonce sur le ton de la conversation avec un sourire au coin d'la gueule. Pis les autres te terminent et on t'renvoie à l'école en tellement d'morceaux que tu tiendras à peine dans l'fond d'un chaudron. L'image est assez parlante, c'est ça qu'est bien. T'es bon mais si tu t'la joues solo t'vas pas rester longtemps, il ajoute en s'écartant, vachement plus sérieux. Les Catapultes c'est une famille c'est tout. Sauf Kylie, Kylie c'est pas la famille. Sinon ça deviendrait super chelou un peu. J'te donne quand même qu'un mois, looser.
C'est dit sans méchanceté. Sur le même ton que quand il envoie chier l'reste de l'équipe, en leur envoyant des doigts. Spike a pas encore tout à fait gagné sa place dans l'équipe à ses yeux, mais il a visiblement gagné son respect. Ne serait-ce qu'en montrant qu'il sait se servir d'un balai, pis surtout en s'excusant d'avoir niqué son coup tout à l'heure.
Message publié le 09/11/2024 à 21:38
Il se donne l'air outré, Elliot, même si franchement il en est pas peu fier d'encore l'emmerder à ce point.
- Juste une fois par semaine, tranquille, il la rassure faussement avec sa gueule insolente.
Le sourire en coin est d'abord plus violemment étiré encore quand il capte que sa vanne a marché. L'idée d'un gage lui avait même pas traversé l'esprit, mais immédiatement ses méninges se mettent en branle. Une grimace lui déforme le visage à la mention d'un baiser volé au bal de noël, stoppant absolument toute son imagination. Ok, pas son meilleur moment, on se l'accorde. Il avait réalisé à peu près à la seconde où ses lèvres s'étaient posés sur celles de Vicky que c'était pas un pari qu'en valait le coup. La meuf avait mis des semaines à comprendre que ça voulait rien dire pour lui, à balancer les pires rumeurs dans les couloirs à propos d'une relation qui serait allé bien plus loin alors que vraiment jamais en fait.
- P'tain pourquoi tu me rappelle ça ? Tu sais que cette nana m'écrit encore des lettres ? Au secours quoi.
Il secoue la tête comme s'il venait de revivre un truc particulièrement dégueulasse avant de s'envoyer quelques gorgées de guiness. Le souvenir est dispersé aussitôt que le verre retrouve le comptoir dans un claquement sonore.
- Ok. Gage. You're on, Carter. J'remporte la partie, t'es forcée d'poser avec moi au moins une fois. Tu remportes la partie...
Il a pointé l'index vers elle, la phrase en suspend, parce que franchement c'est à elle de voir. Elliot imagine déjà la gueule de Freya forcée de jouer les mannequins pour sa propre marque cela dit, et l'idée le fait particulièrement marrer. C'est-à-dire qu'elle a jamais été connu pour adorer les flash. Il a genre zéro photographie de l'époque de Poudlard où elle soit pas juste sur le point de quitter le cadre pour une raison ou pour une autre.
- C'est vraiment tout ce que tu peux faire ?
- Bah ouais Freya, c'est vraiment tout c'que tu peux faire ? Il surenchérit sur la machine ensorcelée avant de lui passer devant, la bousculant d'un coup de hanche. Regarde le maître à l'œuvre chérie.
Les doigts refermés autour de la minuscule fléchette, il la lance avec force dans la direction de la cible, sa boisson toujours en main dans l'autre.
1 La fléchette vient s'implanter en plein centre, faisant déployer une musique gaillarde dans tout le bar alors que la cible le félicite généreusement, et qu'Elliot tire la révérence.
2 La fléchette s'envole non loin du centre, et Elliot roule des épaules avec l'air d'avoir remporte un premier prix.
3 La fléchette n'atteint qu'un pan éloignée du centre, et Elliot hausse les épaules l'air de dire bof, j'ferais mieux le prochain coup.
4 La fléchette reste collée entre les doigts d'Elliot, et il prétend l'avoir fait exprès, se lançant dans une imitation pittoresque de Freya Carter.
5 La fléchette est prise d'un soubresaut et d'un hochet, et disparait subitement dans le néant.
6 La fléchette est lâchée, et retombe bêtement comme s'il s'était agit d'une fléchette moldue.
7 La fléchette part se planter dans le mur tandis que la cible se gausse, et qu'une sanction est prononcé dans tout le bar. Le prochain lancer sera fait à l'aveugle, karma is a bitch Elliot Blackburn.
8 La fléchette s'envole et dévie brutalement pour traverser la pièce, et prendre la direction de la sortie en gueulant quelque chose qui ressemble à j'suis pas venue ici pour souffrir ok ? tandis qu'Elliot se prend plusieurs décharges qui le voit perdre sa prise sur son verre, aussitôt reposé sur le comptoir avec maladresse. Fuck, elles sont plus susceptibles que des meufs j'te jure.
Message publié le 06/11/2024 à 16:30
Une pinte de guiness tout ce qu'il y a de plus moldu lui accapare une main. L'autre est agité sur le son poussé par les enceintes derrière le bar. Aucun d'eux finalement n'aura commandé le moindre café. La vérité c'est qu'Elliot n'en a jamais bu, ou du peu qu'il en a bu, n'a jamais aimé.
- Pff, j'en sais rien. Un bail c'est sûr, il balance en s'affalant à moitié sur la table avant de se redresser aussi sec.
Ça a toujours été. Il est pas vraiment capable de tenir en place bien longtemps. Ses jambes écartées sur le siège - d'un confort inhabituel, mais il faut dire que l'Alambro les ensorcèle spécifiquement pour ça -, il parcourt du regard les alentours sans parvenir à se fixer ou que ce soit. Freya à côté, semble la tranquillité incarnée. Mais même s'il en a pas l'air, Elliot l'écoute. Il sait bien faire ça, ou en tous cas par moment il sait. Un sourcil se hausse légèrement alors qu'il s'envoie une rasade de bière et la repose sans délicatesse.
- J'déteste Connor aussi, il hausse les épaules comme si ça expliquait tout, essuie ses lèvres d'un revers de manche.
En vérité, il s'est jamais entendu avec aucun de ses frères, ni avec sa sœur. Simplement Connor, c'est presque viscéral. Pas forcément parce qu'il est plus âgé. Simplement parce qu'ils ont vraiment rien à voir ensemble. Leurs caractères opposés ont toujours provoqué des disputes, d'aussi loin qu'il se souvienne.
- Tu l'as dit toi-même. T'étais pas comme ça. Z'êtes juste pas pareilles. T'peux rien y faire à ça t'sais, ça sert à rien d'forcer.
La perle de sagesse est crachée sur la table avec peut-être un peu d'arrogance. Le fait est qu'il a jamais essayé d'arranger les choses ni avec Connor, ni avec personne d'autre de sa famille. Il en a pas grand chose à faire.
- Oh et... Un doigt est levé en réponse à la dernière réplique de Freya. J't'emmerde.
C'est dit sans méchanceté, avant de s'envoyer à son tour une autre rasade de bière. Vraisemblablement, Elliot a l'habitude de les descendre sans la moindre difficulté. Ennuyé par la disposition actuelle, il s'avance, tirant sa chaise en un bruit qui s'entend jusqu'au bout du bar - particulièrement vide à cette heure.
- P't-être que si tu lui rappelais moins son exam de BUSE ça s'rait plus simple aussi. T'es juste trop smart et responsable pour ton bien un peu. Faut te décoincer, il annonce comme s'il venait de mettre le doigt sur le fond du problème. Ça t'dit une partie de fléchettes ? Avec tes doigts palmés ça va envoyer du lourd j'prédis, il balance avec un rire en se redressant complètement.
Même pas il attend la réponse pour aller réclamer un jeu de fléchettes au bar, avant de lui faire un signe de tête pour l'entrainer dans la direction de l'arrière-salle, sa guiness à la main.
- Allez Carter, bouge toi, t'vas voir ça va être fun. J'suis sûre tu connais c'mot.
C'est pas la première fois qu'il lui souligne combien il la trouve trop sérieuse. C'était un genre de mantra quand ils étaient à l'école. Mais allez Yaya, juste un soir, t'peux quand même prendre un shot ça va pas t'tuer ! La meuf en démordait pas, ou presque. Ça prenait toujours des plombes de la convaincre de faire un truc un minimum interdit. Un côté sainte nitouche qui faisait un peu bander Elliot, même s'il en disait rien. Parce que du coup quand Freya faisait un truc interdit, ça devenait vraiment épique, voyez. Les joies de la rareté.
Message publié le 04/11/2024 à 15:37
- Crois moi, y a rien qui fait vraiment fuir une horde de fans, chérie.
D'un geste, Elliot a redressé le col de sa veste, réflexe étrange qui pourrait ou non signifier d'une étrange atteinte à sa fierté. La vérité c'est qu'il s'en branle plutôt royalement. Il s'est jamais habillé ni pour ses fans, ni pour personne. Il prête attention à son apparence cependant. Pour lui. Celui qu'aime pas il peut bien aller se faire enculer en ce qui le concerne. Pis bon. Il a franchement pas à se plaindre. Les meufs ont pas l'air de se plaindre. Au contraire. Celles qui s'appellent pas Freya Carter, en tous cas.
Ça se passe précisément comme prédit, ou presque. Y a pas vraiment de barbapoudre, ni de jeu de bavboules dans les parages, mais y a bien une poignée de meufs qui chuchotent et pouffent comme des dindes en toute indiscrétion. Le décompte est déjà lancé dans sa tête, bien qu'il prétendre pas les avoir vu, zieutant les étagères avec un intérêt feint. Ça le dérange pas tant, d'être une célébrité locale. La plupart du temps, c'est même plutôt plaisant. Être reconnu par son talent dans un sport pour lequel il a sacrifié à peu près tout le reste, c'est le pied. Y a des avantages carrément non-négligeables à tout ça.
Des entrées gratos dans des clubs selects. Des lettres et des lettres lui rappelant combien il est beau et fort et exceptionnel voire historique. Des cadeaux, de toutes les tailles et de toutes les formes, qu'il entasse sans plus vraiment y penser dans son large appartement sur les sommets de la ville. Ça vous fait facilement vous sentir comme un roi, même quand les revues de presse vous descendent parce que vous avez fait de la merde à une sortie de boîte, ou violenté un paparazzi un peu trop collant. Pis surtout, les nanas. Les nanas s'en tapent vraiment de ces revues de presse là, du moment qu'il est prêt à signer leur batte acheté spécialement pour l'occasion de sa rencontre et tu veux pas que je signe la tienne Elliot ? Où tu veux quand tu veux...
Le pied quoi.
Le problème, voyez, c'est quand on veut se déplacer incognito. Là faut quand même se lever tôt, prévoir ses déplacements bien à l'avance, se couvrir de sortilèges d'illusion dans le plus extrême des cas. C'est quasi-impossible d'avoir une vie privée, finalement. Ça fait partie du business. Ça fait tellement partie du business qu'il a développé tout un personnage qui prend sa place à chaque fois qu'il se fait alpaguer par des fans pour signer des autographes et prendre des photos. Un personnage qui sourit jusqu'aux yeux comme s'il vivait sa meilleure vie. Un personnage qu'a un petit mot gentil pour chaque môme qui veut devenir un batteur comme toi quand j'serais grand et chaque meuf qui papillonne devant un nom dont elles savent jamais rien de plus que ce qui parait dans la presse, et chaque journaliste qui vient lui tirer l'interview du siècle, Monsieur Blackburn, un véritable tournant dans votre carrière !
-Parce que les BUSE ça s'joue au jeu de runes près ? C'est pour ça j'ai autant galéré putain... il se fout d'elle une fois qu'il s'est enfin débarrassé de la foule, esquivant proprement toute question personne relative à sa compagnie du jour Owen Carter Quidditch, les amis, vous faites pas des idées, on est là pour le boulot. J'ai pas l'temps désolé. Juste un dernier et j'suis parti. S'tu reçois du courrier de fans hystériques qui te disent d'aller te pendre parce que tu me mérite pas j'suis vraiment navré. J'ai aucun contrôle sur ces meufs, il ajoute avec nonchalance.
C'est dit sur le ton de la rigolade, mais le disclaimer est sérieux. Il en a des vraies, des hystériques dans son entourage de fans. Assez pour avoir engagé un type qui profile chacun des employés qui rentrent et sortent de chez lui.
- Suffisait d'dupliquer les premiers dés, on était juste trop cons à l'époque. Mais ils s'renouvellent pas r'garde, y a rien d'nouveau depuis qu'on a quitté Poudlard, Elliot se plaint en matant les étagères pleines à craquer de jeux vus et revus. P'tain, l'bombastix. J'ai plus joué à ça d'puis ma deuxième année j'crois. Tu t'rappelles ? Vicky s'était mangé l'mur comme une merde, avec tout l'mucus sur la gueule.
Le bombastix était principalement un jeu de réflexe, et la pauvre Victoire Dennison n'en avait eu aucun. Elle avait été la risée de la promo pendant tout le reste de l'année, avec le surnom de Stinky Vicky qui lui avait collé à peau jusque le milieu de sa troisième année - ses boobs avait poussé, et ça avait fait brusquement taire les garçons. Les soirées jeux de société ont été depuis longtemps troquées par des soirées beuverie intense qui le voit régulièrement sortir en titubant des fameux clubs selects cités plus haut.
- Bon t'as tes runes, et j'sais pas combien d'temps j'ai avant la prochaine vague, alors j'propose qu'on s'tire. J'connais un endroit tranquille où on pourra s'boire un café sans que j'doive poser toutes les trois secondes, il ajoute avant de se diriger vers la sortie de cette même démarche nonchalante, les mains dans le fond des poches.
Deux semaines de salaire pour Freya représentait une minute de jeu pour Elliot, comme il peut aisément le constater au passage en caisse. Il ne commente pas. C'est sans prévenir qu'il l'entraine presque brusquement dès leur sortie du magasin, pour mieux bifurquer sur le boulevard principal et semer les quelques personnes qui attendaient encore leur tour pour lui causer.
- C'est tout en haut d'cette rue. L'Alambro.
Le genre d'endroit privé avec un type qui surveille la porte et qui laisse rentrer que des têtes bien connues du monde sorcier. Un peu comme le Dragon Enivré, mais en mieux, parce qu'au Dragon Enivré y a clairement d'énormes laissez-passer qui font de n'importe quelle soirée un chaos monumental passé une certaine heure.
Message publié le 02/11/2024 à 12:39
Après une douche brûlante, le troc d'un maillot d'entrainement pour l'un de ses éternels joggings bordés de lignes blanches enfoncé dans des chaussettes hautes qui le garderont du froid extérieur. Chaque bijou retrouve sa place, dans une chorégraphie de gestes quotidiens parfaitement exécutés, jusqu'aux bagues ornant des poings tatoués. D'un mouvement Elliot enfile sa veste énorme avant de s'enfoncer un bonnet sur la tête, et de quitter l'endroit. Il n'a pas un regard pour ses équipiers encore en plein effort alors qu'il longe le terrain pour prendre la direction du centre, les mains enfoncées dans les poches.
Carter est encore là, dans le hall, les yeux enfoncés sur le contenu des vitrines qui font la fierté du club.
Tranquillement, le joueur la rejoint pour mater avec elle le fameux balai qui avait marqué une série de victoire historique pour les Catapultes à l'époque. Elliot était pas franchement fan de cette anecdote en particulier. Gagner grace à une prophétie, ça sonne un peu comme si Floyd avait triché. Le mec est globalement connu pour avoir bénéficié d'une chatte monstrueuse. Le bon voyant, le bon endroit. Un exploit volé par les putains d'étoiles. La presse s'en était régalé des mois durant avant de lui accorder que ses statistiques étaient bonnes, et que sans doute que c'était mérité. La réputation de Jernigan était resté parfaitement intact. Ça l'avait même fait décoller, parce que ça lui avait permis de prouver ses talents sur du matériel flambant neuf.
- Ça s'fait plus, il commente en haussant les épaules.
Ça se fait plus ouvertement, du moins. Ça peut ternir l'image d'un club que d'admettre qu'on a demandé l'avis de sorciers capables de lire l'avenir avant d'investir dans un joueur. Ça fait partie du jeu, mais c'est caché. De l'ordre du business bien crade dont personne entend pas trop parler dans les couloirs du centre ou ailleurs. Ça la foutrait mal, voyez, d'entendre qu'on va fatalement perdre le match déterminant de l'année. Ça niquerait tous les paris. Ça saperait le moral des joueurs. Ça plomberait tout ce qui fait que ce sport est un sport. Elliot préfère largement faire partie de cette génération qui vole sans la crainte d'un putain de voyant qui viendrait lui niquer sa carrière en énonçant une prophétie morbide à son sujet.
- Si j't'accompagne c'est toi qui paye le café, il négocie en s'en battant pourtant profondément les couilles de devoir ou non le payer, ledit café.
Ça tient du réflexe à ce stade, de faire le mec un peu chiant qui dit jamais oui du premier coup. Avec les meufs en tous cas. Ça les fait mariner. Plus elles marinent et plus elles sont susceptibles de pousser elles-mêmes pour plus. Sauf que bon. Il a pas prévu de prendre plus qu'un café avec Freya Carter. Peut-être bien qu'il aime bien l'idée qu'elle continue de rougir à ses vannes, et qu'il est curieux de voir jusqu'où ça peut aller comme retrouvailles. Évidemment, c'est à peine s'il attend son approbation pour commencer à marcher dans la direction de la sortie, saluant brièvement Mathilda, derrière son comptoir d'accueil.
Le centre de Caerphilly est planqué en évidence. Entre des plaines pas franchement verdoyantes de la banlieue de Cardiff, ponctuées d'arbres imposants qui viennent sporadiquement briser la vue sur l'immense bâtiment. Ses alentours ensorcelés jusqu'aux abords du terrain d'entrainement en font une vision miséreuse pour les moldus, qui n'y voit qu'une large usine un brin inquiétante dont ne sort jamais aucun camion. Il arrive occasionnellement que quelques groupes d'adolescents s'aventurent dans l'espoir d'explorer, mais ils sont systématiquement pris d'un sentiment d'urgence qui les pousse à quitter le périmètre sans avoir pu y pénétrer même une seconde.
La zone de transplanage est située à quelques pas de l'entrée à peine, et leur permet à tous les deux, en un simple craquement sonore, de se retrouver dans une ruelle déserte du cœur de la capitale galloise. À leur côté, le dégeuli de poubelles aux couvercles béants, pleines à craquer, et le corps étendu d'un sans-abri sur un matelas rapiécé, enseveli sous une couverture épaisse. Arcanes était l'une des quelques rares enseignes sorcières de Cardiff, chacune dissimulée derrière des bâtiments soi-disant désaffectés. Elliot était davantage un habitué du bar du Dragon Enivré que de la boutique de jeux magiques, dans laquelle il n'avait mis les pieds qu'une poignée de fois par le passé.
D'un geste, Elliot poste une paire de lunettes de soleil sur son nez, tiré de son immense poche. Il est qu'à moitié sérieux quand il prévient vaguement :
- C'est à tes risques et périls par contre, Carter. À tout moment j'me fais kidnapper par des fans entre un jeu d'bavbouvles et une boîte de barbapoudre.
Message publié le 31/10/2024 à 10:11
Révolutionnaire, hein ? La curiosité d'Elliot est définitivement hameçonnée. Il se passe pince deux doigts qu'il se passe sur les lèvres avant de jeter une clé imaginaire par-dessus son épaule. Ça l'emballait pas tant de base, de jouer ce genre de rôle, mais y a pas à dire : ça vient avec ses privilèges. Comme celui de se faire personnellement réparer son matériel par les mains de la créatrice.
- L'visage d'OCQ use son équipement comme tout l'monde, si c'est trop flambant neuf on va croire qu'c'est pas les miennes, tu t'rends bien compte.
Mieux que de dire merci, voyez.
- Ah ouais.
Ça. Elliot a pas zappé, ok ? C'est juste que dans sa tête, Owen c'est l'joueur avant d'être quoi que ce soit d'autre. À l'époque où il tenait la main à Freya dans les couloirs, ça avait pas pu lui passer à côté pourtant. L'adolescent qu'il était à l'époque avait pas vraiment trouvé les mots, quand elle s'était mis à chialer sans raison apparente alors qu'il essayait juste de la bécoter. Il est pas bien sûr d'en avoir aujourd'hui non plus. Vrai que la presse est pas soft avec le père Carter et sa quête absurde pour retrouver sa femme disparue. Peut-être bien que c'est pas le genre de chose dont elle a envie de parler. Mais plutôt que de s'excuser d'être con, il préfère jouer la nonchalance avant de brusquement s'insurger.
- D'où ? T'vas m'faire que c'est pas toi l'OCQ 500 ? Parait qu'il est putain d'révolutionnaire quand même.
La vérité voyez, c'est que Freya Carter est quand même impressionnante. Il l'a toujours pensé. Gamin, il faisait l'con pour attirer son attention, plus fort que tout l'monde. Ça a marché. Enfin. Il a fait en sorte que ça marche. Il a porté ses couilles un peu. L'truc c'est que gamin, on est pas prêts pour de vraies relations sérieuses. En tous cas Elliot l'était pas. L'a jamais été depuis non plus.
- Mais t'as raison, OCQ ça doit rester OCQ. Toi si tu t'lances ça sera plus un truc genre Yaya Quidditch.
Il se fout définitivement de sa gueule. Elle a toujours détesté ce surnom. Mais ça le fait marrer de voir sa tête devant la piqûre de rappel.
- Faut j'aille me changer. Tu t'tires là ? T'as d'jà vu le grand patron ? Il demande tranquillement sans vraiment faire mine de bouger. Genre on s'revoit quand ?
Genre s'il est l'égérie de la marque, fatalement que va y avoir des photoshoots ou quoi. Est-ce que c'est elle qui va prendre les clichés ? Vaguement il se demande si elle va se mettre à beaucoup trainer dans les parages. Des coups de sifflet retentissent à répétition, et plusieurs joueurs se mettent à gueuler sur le terrain, attirant l'attention d'Elliot. Il tire une grimace en voyant un cognard prendre Terrence de plein fouet, peut pas s'empêcher de beugler :
- FAIS TON TAFF HORNETT !
Le regard du coach vient directement se poser sur lui, et Elliot balance son menton vers le haut avec insolence histoire de lui demander ce qu'il veut. Cliff lui fait signe de se tirer. Un autre doigt est dressé dans la direction d'Hornett, qu'agite sa batte comme un crétin, et le sorcier secoue la tête avant de commencer à se tirer dans la direction des vestiaires, en marchant en arrière.
- S't'es encore là quand j'reviens on s'fait un café Carter, en souvenir du bon vieux temps.
Message publié le 30/10/2024 à 17:00
L'insolence est tatouée sur sa gueule. N'empêche qu'elle est toujours aussi jolie, Freya, qu'il se dit en la matant sans vraiment se cacher.
- C'est une marque de fabrique ça, t'as du sauter les p'tites lignes.
Dans les faits c'est même pas ce qui gonfle le plus Oakwood. Voire ça le fait marrer, certaines fois. Nan ce qui le gonfle c'est les tensions qui manquent pas de grandir entre ses batteurs, et qui sont probablement pas prêtes de s'arrêter. Ses yeux s'illuminent à la mention de la version 500 du balai, et il s'approche involontairement.
- Ah ouais ? Azy balance, y a quoi comme grande nouveauté ? Le 400 c'est l'feu ok, mais moi j'trouve qu'ils se trainent dans les virages des fois hein.
Comme si l'anti-gravité faisait la gueule dès qu'il s'agissait d'bifurquer violemment avec le manche, en même temps de grimper dans les hauteurs. Nan vraiment c'est chiant parfois, surtout pour un joueur impulsif comme lui, qui peut s'décider au dernier moment qu'il va envoyer son cognard dans la direction d'un collègue plutôt que dans celle d'un poursuiveur adverse. Juste parce qu'il a été casse-couille deux minutes avant.
- J'aurais l'droit à une avant-première ?
Ça l'excite grave. Nan parce qu'en tant qu'égérie, c'est sûr qu'on va lui proposer des shooting photo avec du matos un peu neuf, qu'a pas vu l'ombre d'une seule vitrine encore. Le genre sortie d'usine, secret défense, pas vrai ? Une main vient passer dans ses mèches désordonnées par pur réflexe alors qu'il se tourne vers les joueurs qui continuent de s'entrainer là-haut.
- De ?
Les yeux noirs s'affaissent sur les fameuses protections, et il hausse les épaules.
- Des protections niquées, c'est des batteurs qui font trop bien leur travail. Tu d'vrais voir celles des autres. Il est l'archétype du mec fier de lui à cet instant, tourné pleinement vers la sorcière. J'peux faire les crash tests pour les prochaines s'tu veux.
En quelques gestes il retire les lacets desdites protections, pour les assembler dans sa main. L'équipement entier des Catapultes est tamponné d'OCQ depuis déjà un moment, mais maintenant c'est clairement celle qui prend le plus de place. Elliot a du mal à réaliser qu'aujourd'hui, il représente une marque d'un tel nom. Owen Carter a certes perdu de sa superbe depuis des années, mais il reste à son esprit un joueur hors paire qui aura grandement participé à sa passion pour le sport.
- Comment vas ton père ? Il demande soudain, l'air de rien. Parait que c'est toi qui tient la baraque maintenant. Ça se trouve on aura du FCQ sur nos fringues dans quelques années.
Message publié le 29/10/2024 à 19:37
L'entrainement est d'une intensité remarquable, les balais voltigeant à vive allure au milieu d'un terrain parfaitement entretenu. D'abord séparé par postes, remplaçants compris, l'équipe n'a pas tardé à s'affronter dans un match improvisé, sous l'œil acéré de leur entraineur. Les coups de sifflets retentissent à intervalle régulière, autant que les insultes ou les éclats de rire. Aucune clameur comme on peut les entendre pendant les matchs officiels cependant. Le centre n'est pas ouvert au public. Aussi lorsqu'une silhouette frêle s'aventure aux abords de la pelouse, il n'est pas facile de ne pas la remarquer. La batte frappe avec brutalité, déviant le cognard pour l'envoyer filer dans la direction de Jackson. Le type marque une esquive à la dernière seconde avant de lui présenter un doigt, auquel Elliot répond avec la même insolence.
- Blackburn, tu sors.
- Mais coach...
- J'avais dit dernier avertissement. Tu sors.
Un juron entre les dents, Elliot affaisse son balai, un OCQ 400, identique à ceux du reste de l'équipe, et se laisse brutalement atterrir sur la pelouse. Le pas rageur, il porte son attention sur la jeune femme, qu'il ne tarde bien sûr pas à reconnaitre. Bien sûr qu'il est au courant du dernier contrat qu'il a lui-même signé sous le regard appuyé d'Oakwood et du directeur du club lui même. Owen Carter est un nom qu'il connait depuis qu'il est môme. C'est d'abord un poster affiché dans sa chambre alors qu'il bave devant les vitrines du Chemin de Traverse, à la découverte d'un sport qui vient seulement de se révéler à lui. C'est aussi Freya Carter, ses tâches de rousseur, et sa tignasse de feu, planqué derrière un comptoir qui leur arrive aux épaules à tous les deux. Pas vu depuis Poudlard, Freya Carter. Alors ça lui fait bizarre un peu, de la voir planté là sur le côté du terrain.
- Yo.
Il s'est approché sans trop y penser, le visage en sueur et le maillot qui lui colle à la peau. Elle a changé, et pas tant en même temps. De ce qu'il en sait, c'est plutôt elle qui tient la boutique, dernièrement. Alors sans doute qu'il devrait pas être tant surpris de la voir là. Est-ce que c'est elle qui gère le partenariat ? Sa main serrée autour du manche de son balai, il lui adresse un sourire avant de s'accouder à la barrière.
- Ça fait un bail. Comment tu vas ? T'viens constater la qualité de c'que tu vends, ou la qualité des sorciers qui montent dessus ?
Message publié le 29/10/2024 à 19:03
Acte sexuel viteuf
C'est un examen bref, mais intense. Les plis d'une jupe tardent pas à être relevées, le dos de Kylie plaqué contre un mur tandis qu'Elliot se défait d'un geste de son jogging et de son caleçon, pour mieux lui passer entre les cuisses. Y a rien de franchement délicat dans la manière dont il s'insère en elle, rien de passionné dans leur ébat pratiquement silencieux, ponctué seulement de murmures étouffés derrière des mains fermement serrées contre la bouche de l'autre. Elliot gronde le sentiment brutal qui l'anime, vient presque le faire basculer tout entier. Il entend pas les coups à la porte, pas plus que Kylie d'ailleurs, jusqu'à ce que l'infirmerie ne s'ouvre en grand, et que la voix d'un type ne le sorte de sa transe.
- Bloody fucking hell !
Un cri de la blonde alors qu'il s'arrache à elle prestement pour remonter d'un seul mouvement son jogging, approcher d'un pas carrément énervé ce putain de Ryder.
- T'mates quoi, ferme la p'tain de porte mate !
- Oh la la... fuck, fuck, fuck. Elliot...
- C'est bon. Rhabille toi.
Elliot entraine ce débile de Spike dehors, parce qu'il a visiblement perdu l'usage de son cerveau.
- Dude, what the fuck, t'entres pas dans une pièce sans frapper, bordel. Il est rustre dans ses mouvements, s'éloigne à grands pas de l'endroit, comme si ce simple fait pouvait effacer la vision qu'il vient d'offrir à l'adolescent. T'as rien vu ok ? T'as rien vu. Dégage.
D'un mouvement il le pousse avant de repartir dans la direction de l'infirmerie avec le même pas déterminé, un peu chaloupé. Les jurons lui poussent d'entre les dents en continue. Il rentre dans la pièce avant de refermer derrière lui, s'attirant le regard paniqué de Kylie.
- C'est bon il dira rien ok ?
- J'pourrais perdre mon job Elliot, ça craint, pourquoi t'as pas verrouillé ?
- Pourquoi j'ai pas... bordel j'étais occupé ok ? Bon. Faut qu'j'y aille.
- Il dira rien ?
- Il dira rien.
- Merde.
- Ça va j'te dis il dira rien.
Elliot rajuste le col de son maillot avant de l'approcher pour lui embrasser la joue, et se barrer sans plus de cérémonie.
- Ta main.
- Quoi ma main, elle va bien ma main, t'as bien vu...
- L'essence dessus tous les soirs j't'ai dit.
- Ah, ouais, ouais. T'inquiète.
D'un geste il chope le flacon jaunâtre qui trône sur le bureau avant de partir en claquant la porte, pour se retrouver de nouveau nez à nez avec Ryder. Il reste le mater une seconde de trop, silencieux, avant de cracher un juron en gallois en se barrant.
Message publié le 18/10/2024 à 17:17
- Coach, c'est le salut générale de tous les gars à l'entrée de Cliff.
Elliot s'est naturellement joint au reste de l'équipe, sans pouvoir vraiment lui jeter un œil de sa position. Terrence lui file un coup de main pour remettre en place les poids qu'il a peine eu le temps de soulever deux fois, et il reste à cheval sur son banc à zieuter le nouvel arrivant. Tout le monde est parti lui serrer la main, mais lui reste à le mater de loin, prétendant resserrer les lanières de protection qu'il est forcé de mettre sur ses mains. Un sourcil se hausse à l'approche de Ryder, et Elliot secoue la tête en dressant un sourire tout aussi insolent que celui de l'adolescent.
- L'entrainement nous l'dira. Faudra faire gaffe de pas t'prendre trop d'cognards, ça peut ruiner une carrière.
- Il a pas tort pour la r'traite Blackburn...
Un doigt est levé dans la direction d'Hornette tandis que ça siffle d'un côté et d'un autre de la pièce. Elliot se recouche sans plus de cérémonie.
- Terrence, coup d'main.
- T'fais l'entrainement avec nous cet après-midi du coup ?
Les poids sont de nouveau soulevés, Terrence de retour à sa position de soutien, même si comme tout le reste de l'équipe son attention est pratiquement exclusivement sur le nouveau poursuiveur. Les questions fusent dans tous les sens. C'est vrai que t'as déjà marqué à vingt-sept mètres ? T'vas continuer les cours ? Il t'a montré quoi Oakwood, t'as d'jà ton maillot ? T'bois hein ? P'tain il va pas pouvoir avant l'année prochaine le con, et ton balai c'est quoi ? Elliot se focus juste sur son entrainement, même s'il écoute d'une oreille attentive un peu tout ce que peut raconter Ryder. Le môme a l'air de vivre sa meilleure vie. Rien d'étonnant franchement. On fait pas beaucoup mieux que débarquer dans les locaux du centre de Caerphilly a seize piges. Il se souvient parfaitement de la sensation. Faut quand même s'accrocher. Si le gars veut en prime décrocher son diplôme, c'est sûr qu'il tiendra pas l'coup.
- Quill nous attend à la cafet les gars.
- Dis moi que sa nana s'est pas encore ramenée.
- Chais pas. Viens Ryder on va t'montrer t'vas kiffer.
- Faut j'passe au deuxième, j'ai mon exam avec Kylie, il lève son bras droit qu'il agite brièvement.
- Bah tu nous r'joins.
- Ouais, ouais, à toutes.
Elliot les check tous, se contente de saluer Ryder de deux doigts sur la tempe, et se tire sans demander son reste. Kylie est sensée checker que sa main s'est complètement remise de sa dernière fracture pendant le match contre Falmouth. Officiellement. Officieusement, c'est surtout lui qui va examiner Kylie, si vous voyez le délire. C'est-à-dire que son mari est en déplacement professionnel depuis quand même une semaine, faut bien l'occuper. Elliot tarde pas à grimper les escaliers pour venir se planter directement devant la porte de l'infirmerie, toquer sur un rythme aléatoire avant d'entrer sans même attendre d'y être invité.
- Yo.
Message publié le 16/10/2024 à 14:09
Ça fait un bail qu'on leur en parle. Spike Ryder, le môme prodige. Elliot demande à voir. Enfin non. Il demande pas à voir. Il s'en bat proprement les reins, on peut dire. Ou en tous cas c'est ce qu'il fait savoir quand le nom est évoqué dans les couloirs du centre. C'est pas parce que c'est l'meilleur de l'école que c'est forcément un bon joueur les gars. Ça se trouve c'est tous les autres qui sont nazes. On lui rappelle régulièrement qu'il a été recruté de la même façon, alors ça doit bien vouloir dire quelque chose, mais il en démord pas. Tant qu'on a pas vu un mec sur le terrain, on sait vraiment pas ce qu'il vaut.
- Yo, il est dans l'bâtiment !
- De ?
- Ryder !
- Ah.
Affalé dans un large fauteuil rouge, Elliot a une serviette sur la nuque, et les cheveux encore trempés. Ils sortent de leur premier entrainement de la journée. Le second aura lieu plus tard, dans l'après-midi. Et le suivant dans deux jours, pour laisser le temps aux muscles de se reposer - aidés par des massages - et pour certains des séances de cryo. Un quotidien aussi intense que détente, auquel l'ensemble des joueurs s'est depuis longtemps habitué. Le salon, accolé aux vestiaires, est l'image même du chaos, des vêtements éparpillés partout, et des bouteilles distribuées par le coach Oakwood avant son départ pour une réunion importante. L'accueil de Ryder n'avait pas été évoqué.
- J'savais pas qu'il débarquait aujourd'hui. Il s'entraine avec nous c't'aprem ?
- Bah j'sais pas. J'ai juste croisé Hassin qui m'a dit que le mec venait de rencontrer la direction et tout.
Hassin était l'homme chargé du nettoyage de leurs maillots après chaque utilisation. Aussi connu comme homme à tout faire. Un type cool qui se prenait pas au sérieux. Un type pas bien important, mais un type qu'avait tendance à tout savoir de ce qui se déroulait à l'intérieur du centre.
- Bah c'est bien. Bon on s'la fait notre séance ou quoi ?
- Ah ouais, ouais, Quill t'viens pas ?
- Nan il vient pas, faut qu'il aille lécher la pomme de sa copine.
- J'vous emmerde.
- Jacks ?
- Yup.
Clac, la serviette qui claque sur le dos d'Hornette, juste parce qu'il peut. Elliot se lève en saisissant sa batte délaissée sur le côté, pour la faire tourner dans le vide deux trois fois avant de la balancer négligemment dans le fauteuil qu'il vient de quitter.
- Laissez tout l'bordel là ?
- C'est bon y a Hassin.
- Branques.
- Tapette.
Sont sept à prendre la direction de la salle de musculation. Ça braille fort dans les couloirs. Ça se tape dans le dos. C'est son genre d'ambiance. Les portes sont à peine ouvertes que la musique leur dégueule dessus. Elliot tarde pas à s'installer sur le premier banc devant lequel il passe. Comme par réflexe, Terrence s'installe derrière pour lui servir de soutien.
- Croyez qu'il va t'nir combien d'temps ?
- L'nouveau ? Bah ça dépend si c'est un bon ou une grosse arnaque.
- J'lui donne un mois, annonce Elliot en commençant à soulever.
- Nah ça c'est l'temps qu'on t'donne à toi avant que j'te remplace pour de bon.
- Si j'poussais pas j'te ferais un doigt Jacks.
- Fais moi rêver.
- Houuuu !