Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique






Identité
-
- Diplômé•e
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes


Message publié le 07/12/2024 à 19:03
Fatalement qu'il capte pas tout ce qu'elle raconte. C'est loin d'être un ingénieur. N'empêche qu'il écoute tout pareil, parce que Freya a cette façon de balancer les infos avec un genre de passion qui donne juste envie de l'écouter, peu importe ce qu'elle raconte. Pis bon. Ça l'intéresse en vrai. Même s'il capte pas tout. C'est carrément révolutionnaire, des balais reliés à leurs joueurs comme des baguettes magiques. C'est pas de comprendre le concept qui va changer ça. C'est excitant en fait. Vachement plus qu'un simple nouveau modèle, le bordel deviendrait une partie d'eux, complètement rattaché à leur propre expérience de vol, et à leurs préférences dans le domaine. Alors évidemment il a des yeux grands ouverts, Elliot, pis il balance des ah ouais ? ici et là, et des han ! et des nice ou des putain trop stylé parce qu'en fait ça l'est, juste. Trop stylé.
- Jun ? C'est pas toi qui va m'faire mon balai ?
Il sait pas c'est quoi un synthétiste, ni c'est qui Jun, mais il a eu un smile énorme à la perspective d'avoir sa version bien à lui. Un truc taillé pour appartenir à Elliot Blackburn. Ça en jette à peu près autant que le premier maillot qu'on lui a tendu avec son blaze dessus. N'empêche que le smile s'est métamorphosé en rictus à l'idée que ce soit pas Freya Carter elle-même qui lui taille le balai.
- Là ?
C'est large comme espace, faut dire. Mais il avait imaginé qu'ils iraient tester ça quelque part dehors, histoire de tester de la vraie voltige. Cela dit c'est clair que ce serait le genre de truc qu'attirerait un peu l'attention, alors c'est peut-être mieux comme ça. Il va pas s'faire prier en tous cas. Il enfourche le bordel :
- J'espère ça fait comme les baguettes si c'est pas l'bon, il balance juste avant de s'élancer, sans plus sembler s'en inquiéter que ça.
Très vite, il s'avère que le balai est caractériel. Elliot a aucun problème pour esquiver le mobilier - qui semble par moment se déplacer de lui-même pour le laisser voler comme bon lui semble -, et il enfonce les talons sur les étriers pour chercher la pleine vitesse du modèle. Y a du fuel à revendre. Ça le balance vers l'avant avec puissance, et il pousse un hurlement joyeux avant de tenter une bifurcation serrer entre deux étagères. Le virage est net, aussi fluide que brutal. Alors il s'essaie vite à d'autres trucs, cherchant les limites de l'objet. C'est pas comme s'il en avait jamais crashé. Elliot a toujours aimé les phases de tests de nouveau balai, parce que c'est à peu près le seul moment où on les laisse faire ce qu'ils veulent s'en inquiéter qu'ils niquent l'équipement. C'est presque le but.
La seule différence c'est qu'habituellement y a des types payés pour mater ces entrainements délirants et s'imposer dès que ça commençait à sembler dangereux pour les joueurs.
1. Au bout d'un moment, le balai a l'air de complètement fusionner avec tout ce qu'il décide de faire, comme s'il avait qu'à penser vouloir faire un truc pour qu'il le fasse. C'est carrément galvanisant, et Elliot a du mal à s'arrêter tellement il prend son pied. Mais quand enfin il le fait, il a un sourire d'une oreille sur l'autre, les mèches en bordel sur le dessus de la tête, et les yeux brillants. Putain c'est génial.
2. Le vol est plus qu'agréable. Clairement plus fluide que tout ce qu'il a pu expérimenter sur le modèle précédent. Mais il a pas l'impression que ce soit si différent d'un balai normal. Pas comme ce à quoi il s'attendait en entendant Freya parler du lien entre un sorcier et son balai. Comme si finalement y avait pas de lien entre lui et ce balai. Ça reste un bon balai, mais c'est à peu près tout. Alors dès qu'il en redescend, Elliot réclame : Bon le mien on s'met dessus quand ?
3. Elliot fond sur un obstacle, dans le but de braquer au dernier moment, mais le balai se met à bifurquer tout seul sans demander son avis bien avant qu'il atteigne la cible. Alors commence un véritable match entre Elliot et le modèle, qui semblent complètement se disputer l'itinéraire de vol. De loin c'est possiblement très fun. De près ça le frustre complètement, et il finit par redescendre avec un air boudeur de vrai gamin. Putain bah ça s'voit c'est pas l'mien hein.
4. Franchement ça va super bien. Jusqu'à ce que subitement le balai se mette à vouloir le désarçonner pour absolument aucune raison. En plein rodéo à plusieurs mètres du sol, Elliot s'accroche des deux mains en poussant un juron, mais l'objet se met carrément à se balancer avec brutalité d'un bord à l'autre de la pièce dans le but de l'éjecter de la selle. Ce qui finit par arriver en quelques secondes à peine, quand le balai freine brusquement sans prévenir, envoyant Elliot directement dans le mur d'en face. Il a tout juste le réflexe de jeter ses bras vers l'avant pour pas se fracasser dessus la tête la première.
Message publié le 27/11/2024 à 13:41
Ça le fait froncer la gueule qu'elle le croit pas. Genre pourquoi il mentirait sur l'fait d'avoir un frère en fait ? Il veut bien il raconte beaucoup de connerie, mais pas à ce point. Bah ouais, il s'était contenté de balancer. S'il devait s'inventer une famille ce serait carrément pas celle-là. Pis ce serait vraiment une vanne pétée en fait. Elliot précède Freya dans l'escalier, les yeux sur la main avec laquelle elle éclaire l'endroit. C'est stylé un peu. C'est pas la première sorcière qu'il croise capable de ce genre de prouesse, mais c'est pas non plus le genre un truc qu'il voit tous les jours. Quand est-ce que Carter a appris à faire ça ? Woh. Le sous-sol dévoile une démesure à laquelle il s'attendait pas - et on parle d'un mec dont l'appartement fait peut-être trois fois la taille dont il aurait vraiment besoin. Tu m'étonnes.
Les mains ont quittées les poches alors qu'il fait le tour du bordel, et ses yeux se posent sur les nombreuses tranches de bouquins rangés dans les étagères. Elliot est pas un grand lecteur, mais tout ce qui se rapproche de près ou de loin au vol le rend curieux par nature. Les bouquins du genre font probablement partie des rares qu'il feuilleterait bien pendant quelques heures sans même voir le temps passer. Certains du moins. Il grimace devant certaines couvertures qu'ont l'air vachement moins avenantes que d'autres, avec des runes enchevêtrées, ou d'autres arborant des titres à base d'arithmancie obscure. Mais il a pas franchement le temps de s'imprégner pleinement du décor que Freya lui fout une main devant les yeux. He ! S'il râle c'est que pour la forme, parce qu'il suit docilement la sorcière.
- C'était pas écrit dans l'contrat ça, ou alors j'ai raté des p'tites lignes.
Même qu'il lui chope une épaule étant donné qu'il voit rien comprenez, se met à faire le con comme c'est pas permis juste parce qu'il peut.
- Ainsi Elliot Blackburn s'enfonça dans les ténèbres, houuuuuu.
Il a pas bien le temps de continuer sur sa lancée cela dit, parce que son autre main rencontre subitement le manche d'un balai, qui réagit subitement à sa présence. Elliot lui-même se sent impulsé d'une énergie nouvelle, comme si sa magie s'était mise à ruer à l'intérieur de lui. Une sensation plus ou moins similaire à celle qu'il avait eu la première fois qu'il avait empoigné sa baguette magique. Un juron lui échappe sous la surprise, et ses yeux, libérés, courent sur l'engin qui vient de se dresser à la verticale à côté de lui.
- Bordel il est canon.
Y avait des rumeurs qu'existaient sur la possibilité que des fabricants travaillent sur ce genre de projet, mais c'était jamais que des rumeurs. Le genre qu'on se soufflait dans les vestiaires en s'imaginant des dingueries, sans trop espérer non plus que la recherche fasse un tel bond vers l'avant - ou en tous cas pas de leur vivant. Jusque là, le bois n'était travaillé dans le genre que dans deux domaines : celui des baguettes, depuis à peu près la nuit des temps, et celui de la musique - ça c'était plus récent, du genre siècle dernier, aux prémices de ce que ça pourrait rendre dans plusieurs années sans doute. Elliot était pas bien certain de ce que ça pouvait bien inclure en terme technique, mais il avait la chance d'avoir sous les yeux la personne la plus à-même de le lui révéler.
- Ça marche comme les baguettes ? Genre ils se lient aux joueurs et tout ?
Il a un air de vrai gamin alors qu'il observe le balai sous toutes ses coutures, repérant ici et là quelques similarités avec le modèle précédent, sans que celui-ci ne parvienne à véritablement lui ressembler. OCQ prenait visiblement une direction nouvelle.
- Ils sortent quand ? J'en veux un putain. C'est toi qu'a eu l'idée ? C'est trop la classe hein. Raconte vas-y j'veux tout savoir.
Elliot avait trouvé place sur un siège et manœuvrait le bijou pour en zieuter absolument tous les détails.
Message publié le 25/11/2024 à 20:27
- C'est presque mieux protégé que Caerphilly, il a échappé en seul commentaire pendant qu'elle le couvrait de sortilèges pour lui permettre de pénétrer la zone sans risque. T'caches des secrets d'état là-dedans en fait ?
Elliot est pas sans connaitre les dimensions démesurées du business dans lequel il trempe depuis presque dix ans, mais par moment ça continue de le surprendre. Combien des gens sont prêts à mettre sur la table pour des produits qui feront pas deux ans avant de paraitre obsolètes aux yeux de tous les professionnels. Alors il charrie parce qu'il peut, mais la vérité c'est que les protections du centre sont bien plus drastiques, à la limite de l'absurde par moment. Pas moyen de se faire livrer sans avoir eu l'identité complète du visiteur, avec un badge attitré demandé des jours à l'avance.
L'odeur est peut-être ce qui le marque en premier. C'est une odeur qu'il aime particulièrement. Celle du bois tout juste traité, mêlé au cuir de nouveaux équipements qu'attendent que d'être essayés. Ses yeux se posent un peu partout avec une curiosité mordante, et il reste étonnement sage derrière la silhouette frêle de la propriétaire, à garder ses mains dans ses poches. Y a des trucs de partout, rangés méticuleusement sur des étagères, et tout un panel d'affiches qui ne manquent pas d'attirer son attention. Il en connait la plupart, pour avoir été un vrai fanboy d'Owen Carter quand il était encore qu'un gosse. Il suit du regard la direction pointée par un poursuiveur dans l'une d'elle pour aviser des cartes étalées sur une table basse.
- Woah. P'tain la collec ! Il est comme un gosse, les mains retirées des poches alors qu'il s'en approche pour les mater à travers un dessus vitré, en pointe une de son index : Hey c'est moi qui t'aies filé celle-là ! Et celle-là aussi ! C'était un vrai délire à l'époque, de s'échanger ces cartes à Poudlard. Freya en avait toujours des inédites, via son père il avait toujours soupçonné même si elle le niait en bloc, et elle acceptait de lui échanger toutes celles qu'il avait en double ou tripe - il en avait un paquet en double ou triple, à croire que y avait qu'un lot commun à toutes les dragées qu'il achetait. J'paris ça vaut une blinde maintenant. On les trouve plus nulle part t'savais ? Pas les anciennes en tous cas. Les nouvelles n'intéressaient que moyennement les gamins, qui s'étaient tournés vers d'autres genre de collections.
Il se retourne brièvement vers l'horloge, un sourire aplati sur la gueule, déjà recentré sur la nouveauté qu'il va pas manquer de découvrir sous peu. Ses mains retrouvent ses poches alors qu'il s'éloigne de la table basse. L'apparition de Charlie Carter manque pas de le faire buguer légèrement tant sa ressemblance avec Freya est frappante. Un vrai clône version miniature. Pour avoir connue la sorcière à cet âge, ça lui saute carrément aux yeux. Il l'a pas vraiment connu, juste croisé ici ou là quand elle était encore môme. Faut dire elle était minuscule à l'époque, et il avait pas grand chose à raconter à une gosse de cette dimension.
- Carter junior ! Il l'appelait déjà comme ça à l'époque. N'empêche qu'elle a grave poussé. Oh... Il récupère le bracelet et le mate avant de redresser le regard vers Freya, puis de l'affaisser sur la gosse de nouveau. Bah merci c'est sympa. Il se retourne vers sa grande sœur avec un sourire insolent sur la gueule. Au temps pour moi j'ai p't-être quelques fans qui trainent encore ici ou là. On va pas s'mentir, Charlie a l'air d'être absurdement gentille, et Elliot les regarde discuter avec Freya en se demandant au juste à quel point elle doit gérer sa sœur depuis le départ de sa mère.
Une question qu'il s'était jamais posé quand il était adolescent, parce que ben... il était adolescent. C'est un peu comme si ça le frappait brusquement en pleine gueule, voyez. Ça le désarçonne pas pour autant, parce que y a pas grand chose qui le désarçonne. Juste il se demande s'il aurait pu gérer comme s'il avait du gérer les mômes Blackburn comme Freya avait du gérer ses deux sœurs. Vaguement quoi. La réponse est plutôt claire. Sa relation avec l'intégralité de ses frères et sœurs est nulle. Il saurait même pas dire ce qu'ils font de leur journée. Pas même Charli, qui suit pourtant des cours à Poudlard depuis l'année dernière. Tourné pour mater l'établi dans lequel roupillent une série d'outils à priori destiné au perfectionnement d'un matériel qu'il a davantage l'habitude d'utiliser que de voir créé, Elliot a la gueule d'un gamin auquel on aurait annoncé Noël en avance.
Approchant des brosses et des lanternes, il peut pas s'empêcher d'y foutre les doigts avant de mater Freya :
- Ouais ouais. J'vais voir l'OCQ500 alors ?
Des contrats de confidentialités, il en avait signé des tas. Ça faisait longtemps qu'il lisait même plus les documents qu'Oakwood lui foutait sous le nez en lui demandant de parapher et de placarder sa griffe dans des petites cases prévues à cet effet. Il s'est décollé des établis en moins de deux secondes pour approcher de la sorcière, et de l'escalier descendant vers le laboratoire, avec la vigueur d'un type beaucoup trop excité pour l'occasion. Les pupilles illuminées comme des guirlandes, il a du mal à dissimuler son excitation. D'un geste il accroche le bracelet que lui a refilé Charlie avant de commenter brièvement :
- T'savais j'ai un frère qui s'appelle Charli ? Il est à Poudlard aussi. Mais en deuxième année.
S'il est une chose qui restait particulièrement opaque concernant la vie d'Elliot Blackburn, au grand damn des médias, c'était bien ses origines. Il ne parlait que très rarement, et très superficiellement, de ses parents ou de ses frères et sœurs. Jamais un seul nom n'avait fait couler l'encre de quelque journal ou magasine, et sa distance avec chacun des membres Blackburn empêchait probablement la moindre enquête de parvenir au moindre article potable. Certains y voyaient la volonté honorable d'une célébrité de laisser ses proches en paix, d'autres murmuraient que de sombres secrets se dissimulaient dans le passé de ce jeune homme brillant et talentueux qui raflait le meilleur salaire de Caerphilly. La vérité, c'est qu'Elliot n'avait guère envie que l'on apprenne qu'il était issu d'une famille de cas sociaux à moitié dégénérés. Même à l'époque de Poudlard, il n'en avait jamais dit grand chose.
Message publié le 23/11/2024 à 14:05
Si les courriers avaient commencé par un échange on-ne-peut-plus professionnel - il ne fallait pas s'en attendre à moins de la part de Freya Carter -, ils n'avaient pas tardé à retomber dans une certaine familiarité. Elliot n'était simplement pas capable de mettre de véritables formes à ses missives, qui commençaient rarement par ne serait-ce qu'un bonjour, et coupait directement dans le vif du sujet avant de s'arrêter abruptement, et presque absurdement, dans l'attente d'une réponse qu'il devrait attendre plusieurs heures ou plusieurs jours de rang. Il écrivait comme il parlait, et probablement que c'était là ce qui avait fait basculer les réponses de Freya du côté obscur de la force. Il s'en plaignait pas. Il détestait fondamentalement tout ce qui s'assimilait de près ou de loin aux courriers officiels qu'il recevait constamment du bureau lorsqu'il s'agissait de préparer des interviews ou autres évènements liés au pôle communication.
Ils s'étaient accordés sur un dimanche. Le dimanche qui suivait donc leur rencontre au centre Caerphilly, et qui présentait l'avantage net d'être un jour non-ouvré. Elliot s'était déplacé avec pour seule précaution quelques sortilèges d'illusions qui avaient permis de travestir son aspect, et ne les avait levé qu'une la porte de l'arrière boutique, par laquelle l'avait fait entrer Freya, verrouillée derrière lui. Sorti d'entrainement, il était vêtu pratiquement de la même façon que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. La chaleur ambiante constratait de manière saisissante avec le froid glacial qui balayait les rues de Pré-Au-Lard, et il se secoua avant d'enfin lui adresser un sourire.
- Hello !
Les bras levés de part et d'autre de son corps, il fait mine de zieuter autour de lui avant d'ajouter :
- Mâte ça. Aucun fan dans les manches, et j'ai même pas rameuté d'paparazzi. J'fais ça bien hein ? Il avait pris un mal in plaisir à se présenter comme un gars perdu du coin avant d'enfin révéler son identité en lui soufflant à l'oreille que j'suis sous couverture Miss Carter, et vous êtes en état d'arrestation pour consommation illégale de guiness au cassis. Même que oui, il était fier de sa connerie. Bon tu m'fais visiter ?
Le premier shooting était prévu pour dans une semaine, et il avait été décidé qu'Elliot se familiariserait avec le décor en amont. Ou peut-être bien qu'Elliot avait simplement insisté très lourdement pour venir zieuter l'intégralité de l'atelier OCQ en avance, pressé qu'il était d'enfin découvrir ce qui l'attendait avec la nouvelle collection. C'est qu'elle lui avait mis l'eau à la bouche avec le 500, et il avait pas envie d'attendre deux semaines toute entière pour savoir à quoi allait ressembler le bordel.
Message publié le 22/11/2024 à 18:08
Fatalement que son regard est équivoque alors qu'elle invoque déjà ses propres conditions au gage qu'il a imposé.
- Holà pas si vite Carter, t'crois tu vas t'en sortir comme ça ? C'est moi qu'ai gagné c'est moi qui fait les règles.
Même qu'il a aucun doute que l'inverse aurait été absolument vrai. Jamais de la vie elle l'aurait laissé gérer l'planning comme bon lui semble au milieu de son atelier. Il se demandait si elle le gérait comme elle gérait absolument tout du temps de Poudlard. Force est de croire que oui, parce qu'il imagine franchement très mal la sorcière oublier ses méthodes et laisser un bordel monstre sur ses plans de travail. Arrête de pousser mes ingrédients Elliot, ça c'est ton côté, et ça c'est mon côté. Tu vas souiller la sève de bubobulbe avec tes yeux de tritons là ! Il aurait souillé vachement plus, si elle l'avait laissé faire. Bref. Il lève les yeux au ciel parce qu'évidemment qu'elle va pas le laisser débouler à n'importe quel moment - et évidemment qu'elle a raison, mais franchement qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir prétendre parfois qu'il peut faire ce genre de truc sans s'inquiéter de provoquer une émeute.
- J'ouvre plus mes courriers mais p't-être j'ferai une exception pour toi, il convient en grattant le comptoir distraitement, ses doigts tardant pas à le frapper sur le rythme de la musique qui continue de les tenir dans une ambiance un peu rock. C'est mes admirateurs ils sont tarés, il se justifie. J'jure un jour j'ouvre des lettres j'me prends des trucs en pleine gueule. Des sécrétions abominables qu'ont toute sorte d'effets, des philtres d'amour à impulsion spontané, des paillettes qui lui colle à la peau pendant des mois, nan il en a eu trop pour continuer de s'infliger le bordel. Sans doute qu'Owen Carter avait eu le même problème.
Sûr que le oui et non lui fait hausser un sourcil, et il plante deux yeux très peu impressionnés sur Freya. C'est-à-dire que dans le genre botter en touche elle fait fort. Y a quoi, elle a honte du type ? Il existe pas ? C'est un plan cul ? Il a un sourire amusé sur le coin des lèvres en s'imaginant que c'est peut-être bien ça le problème. Le sourire s'évanouit quand il en revient à se faire l'image de ce con de Colt entre les jambes de Carter, et il se décide à pas insister. En vrai, surtout parce qu'elle a l'air de bien fuir la conversation. C'est peut-être un mec direct, mais c'est pas un forceur.
- Mh, attends.
Sa main s'est accroché au poignet de Freya avant qu'elle puisse bouger complètement, et il sort de sa poche un papier - enfin c'est plus un emballage de confiserie, qu'il métamorphose du bout de sa baguette. Il chope un stylo qui traine sur le comptoir avant d'écrire un nom en quelques gestes - Nikola Brutcell -, et de replier le bordel pour le faire glisser vers la sorcière.
- Pour m'écrire. C'est un pseudo, tu l'garde pour toi hein ?
C'est Oakwood qu'avait suggéré l'idée, quand Elliot en avait eu marre de devoir passer par un type pour trier son propre courrier. C'est le nom qu'il utilisait pour échanger avec sa famille - le peu de fois où ils s'écrivaient -, et ses potes les plus proches. Occasionnellement, dans son cercle professionnel. Il adresse un dernier sourire à Freya avant de la laisser s'enfuir :
- Et au plaisir Carter.
Message publié le 20/11/2024 à 15:21
L'mec a le mérite d'avoir des couilles. Elliot doute fort que Ryder défonce qui que ce soit de l'équipe en 1V1 cela dit. À part Hornettes peut-être bien. Franchement le type tu lui enlèves la batte il sait plus rien faire c'est ridicule. L'reste ? Sont tous plus grands et plus baraqués que ce gars là, en plus de pas être les derniers à chercher à s'foutre sur la gueule à la sortie des bars. Au grand damn de Oakwood. La surprise s'affiche clairement sur le visage d'Elliot en voyant les traits du poursuiveur se modifier devant lui, et il a un mouvement de recul. Les sourcils en l'air, les lèvres un peu redressées dans un sourire en coin un peu incrédule, il a l'air d'un type auquel on viendrait d'offrir un cadeau de noël en avance.
- T'es méta ?
Elliot a jamais croisé de méta. Genre il sait c'est quoi. Mais il en a jamais croisé. C'est stylé un peu. Bon clairement l'mec a pas intérêt de prendre sa gueule à lui pour faire n'importe quoi, mais dans l'idée ça reste un pouvoir vachement stylé. Pour faire tourner en bourrique le reste de l'équipe y a pas mieux. Tant que ça s'retourne pas contre lui.
- T'as pas d'frère et sœur Ryder ? La famille c'est encore ce dont on s'venge le mieux.
Les yeux sont cerclé d'un éclat d'insolence, et il rajuste la sangle de son sac sur son épaule avant de balancer l'plan.
- T'peux l'apparence de n'importe quelle meuf ? Le menton est relevé, et de son autre main il a récupéré le vieux téléphone moldu qu'il se trimballe pour contacter des potes qui font absolument pas partie du monde sorcier. Nan parce que si tu peux emprunter la gueule de cette meuf là c'est gold ok. Malika apparait sur l'écran pixellisé, présenté devant la gueule de Ryder. Mate bien cette nana. Elliot était l'genre à prendre un paquet de photos pendant ses soirées, et c'est peut-être la première fois que ça allait servir à autre chose que rester pourrir dans la pellicule blindée du bordel. C'est Malika. Elle est du centre, t'l'as p't-être déjà croisé. C'est la meuf de la cantine ok ? Terrence veut s'la faire d'puis l'départ, sauf qu'elle veut jamais. T'veux lui foutre à l'envers ? Tu lui fais croire qu'elle lui fait d'l'œil. Des signes au milieu d'un couloir, des sourires à la con entre deux portes, ce genre de délire. Elliot les lui joue. Les signes. Les sourires. Une vraie meuf avec les traits du plus célèbre des batteurs des Catapultes. Gold un peu. Il va s'mettre tout seul dans la merde en allant retenter son coup parce qu'il sera chaud comme un lapin. J'serai là pour prendre une belle photo d'sa gueule quand il va capter qu'elle lui refout le rateau d'sa vie. Là, j'estimerai qu'on est quitte. Faut comprendre, c'est un frère pour moi tu vois. Il est pleinement satisfait du délire. Fait claquer le téléphone pour le refermer avant de le refoutre dans sa poche, un sourcil arqué. Deal ?
Démoniaque sa gueule ? Peut-être bien. C'est juste qu'il prend son pied d'se dire qu'il a même pas besoin de fort réfléchir pour renvoyer la balle dans l'camp de Terrence, pour une fois. La solution lui est tombé dessus sous la forme de Spike Ryder, et il a comme la furieuse envie de s'le foutre dans la poche pour pouvoir profiter de ce qu'il vient de découvrir à la moindre putain d'occasion.
Message publié le 20/11/2024 à 13:38
Buzz killer. Fatalement que c'est Freya qui remet le travail sur le tapis, ça risquait pas d'être lui. Sa journée est terminée. Elliot s'est calmé. Installé de nouveau au comptoir, il peut pas s'empêcher d'avoir un sourire fier sous les compliments de la sorcière. C'est pas la même que d'entendre des gens hurler son nom ou lui d'mander de l'épouser à la sortie d'un match. Elle le connait. Sait d'où il vient. Ça vaut quelque chose comme opinion, plus qu'il pourrait probablement l'exprimer. Alors fidèle à lui-même, il hausse les épaules.
- C'est sûr qu'on va faire du bon taff. Surtout maintenant qu'OCQ a deux égéries pour l'prix d'une.
Le rappel au gage est appuyé d'un clin d'œil, et d'une gueule pleinement satisfaite de sa connerie. Il est franchement refait d'avoir gagné rien que pour ça. Même si pour être parfaitement honnête, il aurait pas dit non à visiter les ateliers du magasin. Cela dit il a surtout échappé au fait d'y taffer pendant des heures, et il est pratiquement sûr que Freya lui offrira un petit tour du propriétaire dès qu'il y foutra un pied.
- Merci pour l'café, il ajoute en repoussant le verre vide en direction du barman. Quand tu veux pour la r'vanche hein.
D'un coup de menton il a désigné la cible, qu'a arrêté de chanter et de clignoter pour reprendre sa posture initiale. Elliot a une dernière fléchette dans sa main, avec laquelle il joue comme il le faisait à l'époque de Poudlard. Les stylos à plumes avaient tendance à ne jamais rester figés bien longtemps sur sa table, quand il n'était pas occupé à y graver des trucs avec ce qui lui tombait entre les doigts. Sans prévenir il la plante sur le comptoir dans un bruit sec. Elle se met à gesticuler d'elle-même pour se dégager, filant directement vers l'arrière du bar avec un air courroucé. Autant qu'une fléchette puisse avoir l'air courroucé quoi.
- On s'revoit quand ? Il demande, en écho à la question posé près d'une heure plus tôt, si c'est pas plus. J'déboule quand j'veux d'vant ton comptoir ou faut prendre un ticket ?
L'espace d'une demie seconde il a de nouveau cette image de Freya Carter en mini-jupe. Putain faut vraiment qu'il cause avec Colt. Peut-être bien qu'il devrait appeler les gars pour s'retrouver comme au bon vieux temps. Elliot a de plus en plus de mal à faire matcher son planning de joueur pro avec le reste. Alan lui a fait la réflexion plusieurs fois qu'ils le voyaient plus. Il sait même pas quand Tray va avoir son môme. Ça craint nan ? Il sait pas. Il a que cette image de Freya en mini-jupe dans la tête. L'regard planté sur le visage de la sorcière, il se demande vaguement ce qui aurait été s'il avait pas emballé Vicky au bal de noël. S'il avait attendu assez longtemps pour être celui avec lequel Freya perdait sa virginité. Sans doute qu'il aurait merdé d'une autre façon, c'est ça la vérité.
- T'as un mec Carter ? Il demande subitement, au milieu de rien. Avec une nonchalance extrême.
Message publié le 15/11/2024 à 19:51
Ils ont quatre ans et demi, environ. Elliot se marre vraiment comme un gosse, et ça le détend drastiquement. De l'entrainement foiré de tout à l'heure, de l'ambiance générale même qui maintient le Centre des Catapultes dans ce délire super sérieux ou faut sans cesse donner le meilleur de soi-même, et tellement plus. Il a beau avoir les facultés mentales d'un putain de garçon de primaire depuis cinq minutes, ça l'empêche pas de lâcher ses meilleures répliques beauf à l'intention de Freya. C'est-à-dire que la meuf tend des perches épaisses comme son bras.
- Bon mais si j'te charme c'est d'la triche aussi ? L'air est parfaitement innocent alors qu'il a effectivement rangé sa baguette magique. Grand prince le mec, faut l'souligner. Pis bon. J't'oppresse de rien du tout. T'veux pas savoir comment ça fait si j't'oppresse pour de vrai. Ou alors tu veux ? Tu m'dis hein. Il a tourné la tête en vrai, même s'il lui jette un regard en biais par pure insolence, une fois, deux fois, trois fois pour voir ce qu'elle a branlé. 18 ! Merde tu m'rattrapes. Mais t'inquiète. J'aime bien quand c'est serré moi. La victoire en est qu'meilleure. Clin d'œil.
La chope vide est reposée, et il en réclame une autre, en balançant dans l'même temps un billet qui comprend très largement un beau pourboire.
- T'bois lentement. T'en voudras une autre ? Nan parce qu'il va pas la laisser ruiner son salaire pour une après-midi fléchettes en fait. Ça t'feras digérer ta défaite tu vois. De toute façon elle est payée, qu'elle la prenne ou non, l'barman va pas s'en plaindre. Oooook. À nous deux. Houuu. Fais pas la maline Jacqueline ! Je ne m'appelle pas Jacqueline ! Whatever.
Il se place avant de mater Freya avec insistance. Longtemps. Sans rien dire.
- Bah r'garde ailleurs ! J'veux voir si ça marche dans les deux sens ! Il fait tourner sa fléchette histoire de mieux lui faire comprendre, la gueule fendue d'un sourire de gros branleur. Même qu'il attend qu'elle le fasse, les sourcils haussés, sans esquisser le moindre geste pour lancer son bordel. J'disais donc, à nous deux ! Il finit par annoncer à la cible avant d'enfin se mettre en place. Mais qu'est-ce que tu peux être exigeant. Précis, ça n'a rien à voir chérie. Je n'suis pas sûre que...
1 - Boum bitch. - 20 points
2 - 2x30 ! Ah, oui, pas bonne nouvelle en fait - 60 points
3 - On la voit, on la voit plus, on la voit plus, on la voit, on la voit plus, on la voit, on la voit plus. - 0 point
4 - C'est de la haute voltige, on croirait qu'un parcours invisible s'est installé entre Elliot et la cible pour une fléchette en pleine compétition... qui vient finalement se ramollir et s'affaisser sur elle-même telle un ballon tout dégonflé - 0 point
5 - La fléchette fait un superbe looping avant de s'implanter dans la minuscule case du 2x10, stylax ! - 20 points
6 - La fléchette se dandine dans l'air de manière absurde avant de venir brutalement se ficher dans le pied d'Elliot - 0 point
7 - Le suspense va durer un peu plus longtemps - 19 points
8 - La fléchette part... dans l'autre sens. Mais c'est pour mieux prendre de l'élan ! Hésiter. Repartir. Hésiter encore, pour venir finalement se planter dans un décevant 2 - 2 points
- Alleeeeeeeeeeeez ! La cible, abruptement coupée dans son élan, se met à faire exploser plusieurs feux d'artifices, une fanfare résonnant plus fort que la musique du bar pendant plusieurs longues secondes. Elliot soulève son tee-shirt pour le passer par-dessus sa tête comme s'il venait de marquer un but, se lançant dans un tour complet du bar en gueulant. BOUM BITCH ! Même qu'il s'arrête devant Freya avec le visage du mec pleinement satisfait de lui-même, une main levée pour serrer la sienne. Tu t'es bien battue. Dommage pour toi que j'sois juste... meilleur. La langue est tirée - quatre ans on a dit -, et il retourne à sa célébration, décidant de descendre sa troisième bière en une seule fois.
Message publié le 15/11/2024 à 16:55
Bingo. Même pas eu b'soin d'aboyer pour l'empêcher d'marquer même un mini-point. Elliot braque sur Freya un regard outré avant d'sortir sa langue pour lui lécher la paume comme l'aurait fait un putain de gosse, provoquant le retrait immédiat de la main de la sorcière sur sa gueule. Il se marre bêtement devant sa mine dégoûtée. Elle a cherché franchement. Pis elle triche. D'puis quand elle fait de la magie sans baguette en fait ? Enfin d'la magie. Visiblement ça marche pas des masses. La gueule de sa guiness au cassis attire son œil et le fait avoir une série de grimaces dramatiques probablement similaires à celle d'un chat qu'aurait pas aimé sa pâté, et il récupère sa propre guiness comme pour rincer la saveur immonde qu'il a même pas en bouche.
- T'bois vraiment n'importe quoi, il commente. Bon. C'est l'moment où j'te domine salement j'espère que t'es prête. Rien qu'parce que j'suis sûr de gagner j'vais pas m'venger d'ta tentative toute naze de fermer ma gueule. Enfin pour l'instant quoi. Il a un sourire insolent planté sur les lèvres alors qu'il se replace.
- Est-ce que c'est le coup final ? Est-ce que c'est la fin ?
Elliot souffle sur le bout de sa fléchette comme si ça pouvait lui porter chance avant de s'étirer le cou, glissant un regard en diagonale sur Freya comme pour étirer le suspense. Puis sans plus attendre il bande le bras pour projeter la pointe en direction de la cible avec force et détermination. Mais quand même vachement de nonchalance aussi.
1 - Boum bitch. - 20 points
2 - 2x30 ! Ah, oui, pas bonne nouvelle en fait - 60 points
3 - On la voit, on la voit plus, on la voit plus, on la voit, on la voit plus, on la voit, on la voit plus. - 0 point
4 - C'est de la haute voltige, on croirait qu'un parcours invisible s'est installé entre Elliot et la cible pour une fléchette en pleine compétition... qui vient finalement se ramollir et s'affaisser sur elle-même telle un ballon tout dégonflé - 0 point
5 - La fléchette fait un superbe looping avant de s'implanter dans la minuscule case du 2x10, stylax ! - 20 points
6 - La fléchette se métamorphose en petit papillon, qui vient se poser sur le bout du nez de Freya, sous le regard circonspect d'Elliot - 0 point
7 - Le suspense va durer un peu plus longtemps - 19 points
8 - La fléchette part... dans l'autre sens. Mais c'est pour mieux prendre de l'élan ! Hésiter. Repartir. Hésiter encore, pour venir finalement se planter dans un décevant 2 - 2 points
Les yeux clignent à plusieurs reprises devant la créature, alors que la cible pousse un soupir.
- On dirait bien que le dénouement final n'est pas pour maintenant. FAUT S'BOUGER LES CHAMPIONS HEIN !
Le braillement fait s'envoler la créature, qui disparait dans un plop étrange, à la manière d'une goutte de pluie écrasée au milieu d'une pièce vide. Elliot hausse les épaules en récupérant sa bière, qu'il termine d'une seule traite. Ça descend vite ces conneries.
- T'sais c'que ça veut dire, il énonce tranquillement, accoudé au comptoir. J'vais devoir m'venger. Il a les doigts de sa main droite qui traine près de la poche de son jogging, de laquelle il extirpe sa baguette pour la mater comme avec détachement. Quand ça on sait pas... quel suspense in-cro-yable.
Message publié le 15/11/2024 à 10:17
Il sait pas c'est quoi des fanfictions, mais il peut s'en faire une bonne idée rien qu'avec ce qu'elle vient de sortir. C'est à dire que c'est pas un terme qui laisse beaucoup d'place à l'imagination. Alors quoi, il a des fans qui l'imaginent astiquer des manches, c'est ça qu'elle est en train d'dire ? Qu'écrivent carrément des histoires où il astique des manches ? Sur quoi d'abord ? Où ça ? Pis pourquoi surtout ? Merde. Elle est carrément en train d'se foutre de sa gueule en fait. Sa gueule circonspecte en dit long. Moi aussi j'vois clair dans ton jeu, t'raconte vraiment n'importe quoi hein ! Comme s'il avait pas assez des paparazzis qui lui bavent dessus dans des magasines à la con, ou des tarés qui poireautent dans les alentours du centre dans l'espoir de lui choper une trentième photo ou un cinquantième autographe.
De nouveau c'est sa manche qui vient lui essuyer les lèvres dans un grand geste, et il se fout de sa gueule avec la cible en matant sa fléchette tristement planté sur le chiotte. Ça t'as déstabilisé toute seule ton bordel de fanfictions. T'peux l'dire tout de suite que c'est toi qui les écris pour les envoyer par hibou à mes fans. C'est pour ça qu'tu veux que j'me pointe à ton atelier en fait ? T'as b'soin d'inspiration ? S'tu veux j'pourrais l'faire sans rien sur moi, j'suis quelqu'un d'généreux comme ça. C'est facile de l'emmerder. Ça a toujours été. Pareil que d'la faire rougir. Elle rougit vite Freya. Quand elle a pas des répliques mordantes à lui répondre directement dans la gueule - c'est encore ce qu'il préfère. Déjà gamin il la poursuivait partout juste histoire de la faire un peu sortir de ses gonds, et d'voir son visage outré alors qu'elle s'apprêtait à sortir ses meilleurs punchlines. Elle en sortait des vachement bonnes parfois, c'était impressionnant.
- Allez va, laisse faire le professionnel. Il la pousse gentiment en la chopant par les épaules, avec toute la condescendance qui va avec. C'est à double-tranchant en réalité. Il se foire il passe pour le dernier des crétins. Il réussit et c'est carrément la classe. Elliot a jamais aimé les entre-deux de toute façon. Trente-sept hein. Si j'fais plus c'est gagné quand même où ça r'descend ? Il demande à la cible, qu'a tendance à changer les règles tous les quatre matins. Ah c'est trente-sept ou rien mon coco ! Enfin c'est trente-sept ou la porte des chiottes apparemment. Right.
Ça le fait marrer, et il a un regard pour Freya avant d'se placer. Il a subitement l'air vachement concentré, comme s'il prenait finalement ce match de fléchettes super au sérieux. La vérité c'est qu'Elliot prend toute compétition vachement au sérieux. Alors il danse pas, et il chante pas. Il se concentre pour de vrai. Note mentalement toutes les cases qui lui permettront de faire le score pile poil - y en a pas en fait - et celles qu'il vaut mieux carrément éviter. Il peut juste essayer de s'approcher un maximum du score, et c'est bien ce qu'il compte faire.
1 - 1. Bon bah c'est super. - 1 point
2 - 18, à peu de chose près c'était doublé mais tant pis.
3 - 18x2, bordel il est plus qu'à 1 point de la victoire !
4 - Disparition brutale de la fléchette - 0 point
5 - 11 x 3, ok ça c'est pas mauvais du tout ! - 33 points
6 - 10, c'est pas fou mais il s'en contentera - 10 points
7 - 17, ok plus que 20 et ce sera gagné, Elliot y croit - 17 points
8 - Mais y a un sortilège d'attraction sur cette porte de chiotte ou quoi ? - 0 point
- 114 à 130, c'est que ça se rapproche tranquillement de la victoire... Freya, c'est peut-être le moment de tout donner !
- Ouais ouais donne tout. Après j'vois pas l'mal à c'que tu sois affichée en géant d'vant tes propres vitrines tu sais...
Rappeler l'enjeu c'est important. Elliot fait exprès d'rester coller avec pour faire genre de la regarder faire avec beaucoup trop d'attention. Limite s'il va pas s'mettre à balancer un aboiement au moment où elle tire. Franchement ce serait l'équivalent d'un cognard en plein match, même pas c'est d'la triche. Il l'encourage à voix basse pour bien en rajouter une louche.
- Allez Freya, allez Freya, alleeeez.
Message publié le 14/11/2024 à 20:54
C'est une remontada inattendu, et ça fait grave plaisir. Pas qu'Elliot soit un mauvais perdant mais... ok c'est grave un mauvais perdant. Alors évidemment qu'il se la pète à l'infini quand il marque autant d'points d'un coup, à taper ses meilleurs mouv histoire de faire cracher sa bière mauve à sa rivale du jour. Une Freya morte de rire, c'est une Freya pas concentrée.
- J'oublie que dalle. J'me venge. Ça n'a rien à voir, il se défend en la zieutant avec insolence.
Vrai que la sorcière l'a démonté plus d'une fois, à plus d'un niveau. Pas dans le sens qu'il aurait voulu, malheureusement. Sans doute que c'est pour ça que son attention s'est braqué sur elle assez tôt. Il aurait peut-être autant eu l'envie de maîtriser les vieux brossdurs de l'école si ça avait pas été pour rabattre le caquet de la putain de rouquine qui le traçait pendant les cours de vol. Y en avait eu des compétitions. Parfois officielles, parfois officieuses. Il marquait les points dans sa tête. Celui dans lequel il la dégommait à plat de couture étant celui qui comptait peut-être le plus à l'époque : faire marrer Freya, à lui attirer des œillades des profs, parce que c'était vachement drôle de la voir prendre des teintes de tomate avec ses cheveux oranges. Elliot prend un air faussement outré quand elle cause de la journaliste, marquage d'une trahison imaginaire.
- T'as dit qu'tu m'avais jamais fréquenté Freya ? La meuf est dev'nue dépravée et menteuse carrément. Même que la dernière réplique le fait hurler de rire tellement elle est dite en toute innocence. Arrête de m'imaginer astiquer des manches, ça d'vient super gênant !
Il espère la déstabiliser. La faire manquer sa cible. Sauf que pas du tout. Ça a même l'air de produire l'effet inverse. Deux yeux ronds sont posés sur le cœur de la cible, dans lequel est fichée la fléchette de la sorcière. La cible pète son câble, et lui secoue une tête incrédule.
- Mais bordel, c'est qu'elle se débat en fait ! Il se place sur la ligne en la zieutant de biais. Meuf j'me lève à quatre heures pour certains entrainements, t'as cru j'avais peur ? Elliot était bien des choses, mais il était pas feignant. Toi tu d'vrais avoir peur par contre parce que r'garde ça. La fléchette part.
1 - La fléchette est complètement désorientée et elle se met à faire des tours autour d'Elliot en continu - 0 point
2 - BULL'S EYE ! Elliot lève les deux bras en l'air tandis qu'un rythme de fanfare s'élève de la cible pour le célébrer. - 50 points
3 - Grosses feintes de la part de la fléchette, qui semble transplaner d'un côté et d'un autre de la cible tout au long de sa trajectoire, avant d'opter pour le centre, ou presque - 25 points
4 - Étrangement, la fléchette lancée à pleine vitesse se met à ralentir, ralentir, raaaaaleeeentiiiiiiir, pouuuuur reeeeesteer suuuuuspeenduuuue éteeeerneellemeeeeent saaans pluuuuus seeeeeembleeeeer avaaaaanceeeeeeer. Elle retombe bêtement au bout de longues secondes de slow motion. - 0 points
5 - La fléchette tourbillonne avec élégance, se met à faire quelques voltiges digne d'un certain Elliot Blackburn, avant d'enfin se planter dans la cible - 12 points
6 - La fléchette a instantanément disparue, pour reparaitre fichée en pleine cible, sur un splendide 3x20 - 60 points
7 - La cible se met à tourner brutalement alors que la fléchette l'approche à toute vitesse, parfaitement droite - 4 points.
8 - La cible disparait au moment où la fléchette arrive, la laissant se prendre un mur avant de reparaitre en se gaussant d'un Elliot qui se met à râler se disputer bruyamment avec elle - 0 point.
Le suspense est intenable une bonne poignée de secondes, mais le score est beuglée brutalement par la cible.
- 114 à 113, mesdames messieurs le score ne saurait être plus serré entre nos deux protagonistes, je suis plus tendue qu'un string par Merlin.
- Allez voilà. J'te rattrape. J'te talonne. Elle va faire quoi Yaya, hein ? Il la contourne tel un prédateur, bien trop proche d'elle si on est parfaitement honnête. T'vas envoyer ta fléchette dans un mur c'est sûr. J'te r'garde hein ! Mais j'te jure t'vas pas monter plus haut. Alors que moi j'vais aller plus hauuuuuuuut !
Ouais, il s'est mis à chanter en français. Sombre référence à leur roadtrip, sept ans plus tôt. N'empêche qu'il a la note ! Il en joue le con, juste parce qu'il sait que plus elle se marre, et plus elle va faire de la merde. Il chope sa guiness de nouveau pour la faire brutalement diminuer de moitié, les yeux scrutant les moindres faits et gestes de la rouquine.
Message publié le 14/11/2024 à 11:11
Elle règle sa part. Leur part à tous les deux, en fait. C'est le genre de truc auquel Elliot fait jamais vraiment attention, sauf quand c'est justement pas lui qui paye. Nan parce que s'il sort pas avec d'autres mecs de l'équipe, c'est globalement à lui que ça revient de rincer tout le monde. C'est très bizarre de se faire payer son verre par une meuf qui gagne probablement un dixième de ce qu'il se ramasse en une seule journée. Il le pensait pas quand il a dit qu'elle lui devait un café en fait. Mais c'est Freya, et Freya elle est premier degré comme ça, en plus d'avoir qu'une parole. Alors s'il note, évidemment qu'il soulève pas. Pis elle répond presque du tac au tac, avec son histoire de jupe courte qu'Elliot peut pas vraiment s'empêcher d'imaginer. Il se fend d'un sourire en lui balançant une œillade appuyée : j'le savais, Yaya a glissé du côté obscur de la force. La référence est moldue, bien sûr. Le genre qu'il aime bien glisser pour voir la tête perplexe que ça peut bien lui faire tirer. Il faisait déjà ça à Poudlard. Même qu'il utilisait des putains de répliques de films pour draguer. Franchement pratique pour choper une sorcière qu'a jamais maté un seul truc à la télévision, savez.
Ça serait fun presque comme au bon vieux temps si Freya ramenait pas Colt sur le tapis en évoquant ses visites à la boutique. Ah ouais, tu lui a montré ton atelier ? Tu portais ta jupe d'enterrement de vie de jeune fille quand il se pointait aussi ou bien ? C'est ridicule franchement. La jalousie qui lui pète le crâne alors qu'il se replante des images dans la tête sans le vouloir. Aussitôt mélangées à celle de Pope, de Woodcraft, et de toutes ces figures de leur scolarité qu'il a honnêtement zappé. Ça fait drôle un peu. Le genre de moment où il se rappelle qu'il a vingt-quatre ans, et plus quatorze. Parfois, Elliot a l'impression d'avoir piqué un sprint entre le moment où on l'a engagé chez les Catapultes et aujourd'hui. Un espèce de raccourci que les autres ont pas capté. Il le ressent particulièrement quand il sort avec Tray, Alan et Colt. Les types ont grandis. Vachement plus que lui en fait. Tray est fiancé. Sa meuf enceinte jusqu'aux yeux. Alan a trouvé un job ennuyeux au niveau six du ministère. Colt s'est acheté un vieux van moldu qu'il bichonne comme si c'était son gosse.
Elliot ? Elliot est toujours précisément au même point que quand il avait seize piges. Le cul sur un balai à gagner des centaines de gallions pour frapper des cognards.
- Ah mais l'époque a changé Carter, aujourd'hui on a appris à éviter ce genre de désagrément ! Les méthodes de contraceptions sorcières s'étaient tellement bien développé qu'on parlait aujourd'hui d'un creux des naissances alarmant.
La vérité c'est qu'à écouter les magasines, Elliot en a fait des tas des dingueries. Certaines filles allaient témoigner pour annoncer qu'il leur avait promis monts et merveilles, parfois même qu'ils étaient fiancés. Y avait eu cette tarée qu'avait essayé de faire croire à tout le monde qu'elle attendait effectivement son gosse, tout ça pour qu'on découvre qu'elle était même pas enceinte. Des types racontaient qu'il avait saccagé le sous-sol d'une boîte de nuit parce qu'il avait pas supporté qu'on lui annonce qu'il y avait plus de pur-feu dans les stocks, d'autres annonçaient qu'il avait la sale habitude de niquer le personnel des hôtels dans lesquels il était hébergé. Certains évoquaient de terribles retards de paiement qui n'étaient réglé que par le club pour couvrir les méfaits de la star. Très peu d'articles racontaient des faits marquant de son existence, finalement. L'on se plaisait à modeler son image, parfois d'une manière plus plaisante qu'une autre, dépendant de la presse people sur laquelle on tombait.
- Ça s'trouve Stincky Vicky va v'nir me demander une pension pour son môme parce qu'on s'est emballé au bal de noël ! Il plaisante en se plaçant à son tour sur la ligne de lancée, passant juste derrière Freya. Il lui refile sa bière. Tiens moi ça ça d'vient sérieux. Hors de question d'me faire démonter par la fille illégitime d'Owen Carter ! Il fait mine de se mouiller les doigts pour les passer dans ses mèches, et se retrousse les manches en de grands gestes théâtral, allant jusque prétendre s'étirer. Ça va être bull's eye, t'vas rien capter, il promet en se positionnant de manière complètement exagérée. La chorégraphie du lancer est inutilement compliqué, presque semblable à celle d'un lanceur de javelot. Mais qu'est-ce qu'il fait, mais qu'est-ce qu'il fait ?!
1 - La fléchette est complètement désorientée par toutes ces conneries, et elle se met à faire des tours autour d'Elliot en continue - 0 point
2 - BULL'S EYE ! Elliot lève les deux bras en l'air tandis qu'un rythme de fanfare s'élève de la cible pour le célébrer. - 50 points
3 - Grosses feintes de la part de la fléchette, qui semble transplaner d'un côté et d'un autre de la cible tout au long de sa trajectoire, avant d'opter pour le centre, ou presque - 25 points
4 - Étrangement, la fléchette lancée à pleine vitesse se met à ralentir, ralentir, raaaaaleeeentiiiiiiir, pouuuuur reeeeesteer suuuuuspeenduuuue éteeeerneellemeeeeent saaans pluuuuus seeeeeembleeeeer avaaaaanceeeeeeer. Elle retombe bêtement au bout de longues secondes de slow motion. - 0 points
5 - La fléchette tourbillonne avec élégance, se met à faire quelques voltiges digne d'un certain Elliot Blackburn, avant d'enfin se planter dans la cible - 12 points
6 - La fléchette a instantanément disparue, pour reparaitre fichée en pleine cible, sur un splendide 3x20 - 60 points
7 - La cible se met à tourner brutalement alors que la fléchette l'approche à toute vitesse, parfaitement droite - 4 points.
8 - La cible disparait au moment où la fléchette arrive, la laissant se prendre un mur avant de reparaitre en se gaussant d'un Elliot qui se met à râler se disputer bruyamment avec elle - 0 point.
Elliot entame une chorégraphie de la victoire particulièrement grossière, sa gueule insolente dirigée vers sa rivale du jour.
- Hin hin, hin hin, hin hin ! Allez t'vas faire quoi ?!
Message publié le 13/11/2024 à 18:54
Hold on. C'est elle la nana de dernière minute ? La putain de vierge de fin d'année ? J'dirai pas qui c'est les gars insistez pas ! Quoi t'es in love ? Nan ça s'appelle juste le respect, tu d'vrais essayer. Ça peut pas être mille meuf les gars. R'gardez moi c'mec et ses dents d'lapereau là. Grave, ptet c'est Vicky. Tu t'es fait Vicky Colt ? Nan parce que j't'assure qu'elle avait rien d'une vierge, même l'année dernière déjà... Allez fermez là faites moi visiter. Elliot arrive pas à s'faire à l'idée. Genre il bugue, littéralement, à mater Freya comme si ce qu'elle venait de raconter pouvait pas être vrai, ou qu'elle allait éclater de rire brusquement en lui annonçant qu'elle lui a bien foutu à l'envers avec ses conneries. Sauf que non. Elle insiste putain. À lui rappeler ce putain de pacte débile. À lui foutre des images dans le crâne qu'il arrivera jamais à s'enlever. Il reste la regarder en clignant des yeux comme un gland alors qu'elle balance sa fléchette, qui vient terminer sa course dans le fond de sa pinte, presque terminée de toute façon.
- Freya, c'est par ici qu'ça se passe en fait. J'sais que t'as de l'avance mais quand même, faut pas s'reposer sur ses lauriers !
- C'est pas une vanne, il sort finalement en émettant ce qui ressemble à un rire. P'tain ça m'fume. J'vais pas m'en remettre je jure.
Il frappe le comptoir histoire de réclamer la même d'un simple geste. Il est remonté, mais il est plus sur le cul que remonté. Alors il sait même pas quoi faire de l'information. Ça veut juste pas se digérer dans son cerveau tellement c'est absurde. Même qu'il se marre tout seul comme un con en matant partout sauf là où y a Freya, avant d'enfin retomber sur sa gueule pleine de tâches de rousseur. Merde. Les images sont vénères quand même.
- Ah l'enfoiré. C'est dur de savoir s'il est énervé, en réalité. Sa nonchalance transparait avant toute chose, et il a très vite fait d'ignorer l'amertume qui continue de lui picorer la poitrine.
- Bon, Elliot, on va pas y passer la nuit non plus...
- Ben nan, on est sur du furtif apparemment ! Il balance à la cible avec humour avant de récupérer sa nouvelle pinte sans penser même à proposer quoi que ce soit à Freya. Il entame d'une longue gorgée qui lui dégouline un peu sur le menton avant de reposer le verre aussi sec. Avant la fin d'l'été, il répète en se plaçant derrière la ligne en braquant une fléchette. Genre vous vous êtes revus quand on est rentré et tout ?
Est-ce que ça faisait partie de ces millions de trucs dont ils parlaient plus tellement parce que Elliot était juste plus à Poudlard ? La sixième année avait marqué la fin de sa scolarité, et une rupture assez brutale avec toute la bande de potes qu'il avait au château. C'est pour ça qu'ils avaient tous décidé de se tirer faire un méga road trip en France après que les gars aient empoché leurs ASPIC. Pas une fois Colt avait balancé le nom de la mystérieuse meuf qui l'avait fait débarquer avec trois jours de retard sur le programme. Fatalement il avait capté que ça emmerderait Elliot de savoir que c'était Freya. Il était sorti avec bordel. C'est peut-être la seule meuf avec laquelle il était officiellement sorti à Poudlard, plutôt que de les bécoter dans des placards à balais.
La flèche est pas partie, englué entre les doigts d'Elliot, et il l'affaisse pour mater Freya de nouveau, se replacer et mater la cible. Nan, nan il en savait foutre rien, et il sait pas s'il aurait pas préféré pas savoir. C'était y a sept ans. Ils avaient dormi depuis. Grandi, même. Sans doute que c'est son égo qu'est touché plus qu'autre chose, voilà ce qui se passe. Parce que Freya avait jamais voulu aller plus loin que se tenir la main et s'embrasser sagement avec lui, pis finalement... Il se secoue la tête parce que merde, ces images putain, et balance la fléchette avec force.
1. Cette dernière se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. Elle oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. Elle fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. Elle ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. Se met à couiner bruyamtent avant de se planter avec brutalité - 30 points
6. Disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. Atterit dans le 7 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 14 points
8. Hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan est - 8 points
- Ce pacte il était débile. T'as couché avec lui juste pour ça ? Nan parce que ça parait absurde d'imaginer la sage Freya craquer pour ce genre de connerie sur sa dernière année. Par peur de quoi, manquer une super expérience avec Colt le Furtif ? Ah, bordel. Il aurait définitivement préféré pas savoir. J'retire ma question. J'préfère même pas savoir en fait. Damn. J'retire c'que j'ai dit tout à l'heure aussi. Tu t'es grave décoincée hein, il charrie pour alléger l'atmosphère. C'est quoi la prochaine news, t'as commis des cambriolages ? Quelle putain de dévergondée ! Ça s'trouve t'as volé les brevets d'l'OCQ 500 et tu vas empocher toutes les r'cettes ! De nouveau Elliot joue son rôle de branleur insolent à la perfection, comme si les dernières minutes l'avaient finalement pas déphasées le moins du monde. Ça va, c'était y a sept ans, non ?
Message publié le 12/11/2024 à 20:51
Il a fait mine de s'offusquer, bien sûr. Venir aider en simple mortel, et puis quoi. En vrai ça le branche bien trop pour l'admettre, de voir ce qui se trame dans les coulisses d'Owen Carter Quidditch, parce que c'est un endroit qu'il côtoie depuis qu'il est môme en tant que client, mais jamais il a pu passer derrière le comptoir pour savoir ce qui pouvait bien se cacher en réserve. Les premiers sont bien foirés, et Elliot se fend d'une imitation de Freya, imitant la cible, comme s'il prenait rigueur de la sanction qui vient de lui être imposé. La vérité c'est qu'il s'en branle parce que ça l'éclate. C'est franchement bien plus fun de viser à l'aveugle, ok ? Il s'étouffe à moitié avec la bière qu'il était en train de s'envoyer, reposant brusquement la chope sur le comptoir.
- Hein ? Même pas il mate le score qu'elle vient de taper. Colt et toi ?
No fucking way. Colt avait date Freya ? Pourquoi il est pas au courant de ça ? Comment Colt a pu lui faire ça en fait ? C'est arrivé à quel moment ? Combien d'temps ? Il sait pas combien d'temps il reste buguer sur l'information, mais c'est sûr que ça dure trop longtemps pour que ça passe inaperçu. Même que la cible s'impatiente. Bon, tu t'occupe de moi à quelle heure ? S'agirait de marquer des points si tu veux la victoire. C'est ironique, peut-être bien, qu'elle cause de victoire. Ça a le mérite de le faire sortir de sa transe.
- Merde quel sale gland, il énonce à propos de Colt en se plaçant sur la ligne.
La fléchette file en direction de la cible.
1. se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. se met à émettre une lumière clignotante avant de se planter avec brutalité - 20 points
6. disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. atterit dans le 14 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 28 points
8. hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan ouest - 6 points
Elliot prête pas grande attention à ce qui se passe du côté de la cible cependant, braquant plutôt son regard vers Freya pour ajouter :
- T'es sortie avec Colt ? Colt est sortie avec toi, traduisez plutôt. Quand ça ? Où ça ? D'où l'mec m'a jamais rien dit... enculé.
C'est dur de pas montrer que ça le fout en l'air en fait, même s'il se donne l'air d'en rir, c'est un peu jaune. Y a un accord tacite entre eux. Colt, Tray, Alan et lui. On sort pas avec les meufs des autres, surtout celles qu'ont compté. Pas que Freya ait compté. Ok, Freya a compté. Pas qu'elle soit sensé le savoir. N'empêche que Colt est sorti avec. Ça le fout en l'air en fait, d'apprendre ça d'un coup, même si ça date, même si c'est plus sensé compter. Ça craint nan ? Il voit pas les mecs aurant qu'il voudrait mais il les voit encore, quand il traine pas avec l'équipe. Y a peut-être mille occasions où il aurait pu au moins l'évoquer. Mais nan. Nan le mec avait date Freya, et décidé de juste jamais en parler. C'est le goût de la trahison sur ses lèvres, plus amer que la putain de guiness.
Message publié le 12/11/2024 à 14:32
Faut pas s'appeler Sherlock pour capter que Ryder a pas trouvé le chemin de l'infirmerie tout seul. Même que le rire de Terrence, à moitié étranglé dans son maillot quand Elliot se pointe au vestiaire, laisse franchement peu de place à l'imagination. Il se mange un coup qui l'envoie directement dans les casiers, mais s'arrête pas de se marrer pour autant.
- Ta gueule p'tain j'suis mort.
- T'es débile j'te jure.
- Mec ça va.
- S'il cause j'te fais bouffer ma batte jusqu'à ce qu'elle te ressorte par le cul.
- Tranquille, s'il cause on lui tombe tous dessus j'pense qu'il est pas assez con pour pas l'comprendre.
- Nique toi.
Il fait pas la gueule bien longtemps. Parce que c'est plutôt vrai que Ryder causera sans doute pas. Ne serait-ce que pour pas se foutre l'ensemble de l'équipe à dos. Elliot aurait quand même préféré pas faire partie du bizutage du petit nouveau,. Il le fait bien comprendre sur le terrain, d'ailleurs. Envoie quasiment tous ses cognards dans la direction d'un Terrence qui continue de se fendre en deux comme un crétin à chaque fois que leurs regards se croise. Ça tarde pas à le détendre. Pis bon. Ryder vole bien. C'est déjà ça. Même si clairement il a pas la moindre conception de jeu en équipe, parce qu'à la moindre occasion il ignore complètement les autres poursuiveurs pour filer en direction des anneaux. Il se tape des putains de délire en solo, quand même, en plus de marquer des buts assez exceptionnels pour se récupérer les sifflements de quelques joueurs. Y a pas à chier. Il est bon.
Alors globalement ça reste un bon entrainement, qui se termine dans une bonne ambiance - une fois qu'Oakwood a lâché ses derniers avertissements à l'intention de sa nouvelle recrue, et de tout le reste de l'équipe. T'es pas là pour ta p'tite gueule, t'es là pour bosser avec toutes celles-là aussi mon gars. T'auras pas d'la chance à tous tes lancers à tous les matchs, faut qu't'apprenne à bosser avec tout l'monde pour gagner. En parlant d'vos gueules de cons les gars, j'veux plus les voir dans la putain de Brève comme j'ai vu ce matin. Passez plus de temps à astiquer vos manches dans les bars de la ville qu'à lustrer vos putains d'balai, vous me cassez les couilles. On a pas besoin de ce genre de presse c'est compris ? Surtout pas toi Blackburn. J'te rappelle qu'on a un contrat avec OCQ, et que personne a besoin de voir la nouvelle égérie de la marque en train de vomir dans un caniveau. Nan l'ambiance était bonne vraiment qu'après ça. C'est comme souvent d'ailleurs. Oakwood se tire avec ses grandes remontrances, et les joueurs retrouvent leur esprit de grands gamins, à se foutre sur la gueule pour un oui ou pour un non, sans réelle rancœur.
Elliot a pas trop fait gaffe qu'il se retrouvait solo avec le petit nouveau avant de l'entendre sur sa droite, pendant qu'il se lace les pompes. La tête redressé, il darde sur lui un regard un peu long qui laisse la place à n'importe quelle interprétation, avant d'hausser les épaules.
- J'sais. Qu'il est désolé. Qu'il dira rien. C'est évident pour tout le monde à ce stade nan ? Elliot l'approche en balançant une main vers l'avant, avec une nonchalance extrême, histoire de le checker comme il vient de le faire avec tous les autres. T'façon tu dis quelque chose j'te démonte, il annonce sur le ton de la conversation avec un sourire au coin d'la gueule. Pis les autres te terminent et on t'renvoie à l'école en tellement d'morceaux que tu tiendras à peine dans l'fond d'un chaudron. L'image est assez parlante, c'est ça qu'est bien. T'es bon mais si tu t'la joues solo t'vas pas rester longtemps, il ajoute en s'écartant, vachement plus sérieux. Les Catapultes c'est une famille c'est tout. Sauf Kylie, Kylie c'est pas la famille. Sinon ça deviendrait super chelou un peu. J'te donne quand même qu'un mois, looser.
C'est dit sans méchanceté. Sur le même ton que quand il envoie chier l'reste de l'équipe, en leur envoyant des doigts. Spike a pas encore tout à fait gagné sa place dans l'équipe à ses yeux, mais il a visiblement gagné son respect. Ne serait-ce qu'en montrant qu'il sait se servir d'un balai, pis surtout en s'excusant d'avoir niqué son coup tout à l'heure.