Femme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Troisième année
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes

Message publié le 09/08/2025 à 08:00
Plus Charli râle, et plus la Serdaigle le compare à un gnome de jardin dans sa tête. Si mon père avait été là, il t'aurait fait tourner au-dessus des balustrades, se murmure-t-elle intérieurement lorsque le concierge énonce la règle du conditionnel. Évidemment, la benjamine Carter n'a pas réellement envie de voir le jeune Gryffondor voltiger à travers les étages, mais son cerveau lui joue des tours parfois. Elle se rappelle parfaitement de la dimension d'une paume d'Owen Carter, à l'intérieur de laquelle elle peut déplier ses 14 phalanges entièrement. À côté, le frère d'Elliot ressemble à un bébé chouette.
Soudain, elle cache sa bouche étirée d'un bout à l'autre d'entendre l'adulte parler de couilles qui deviennent des cacahuètes et des sucettes. Les gens devraient penser à devenir comme Horace en vieillissant ; le monde s'en porterait mieux. Il est l'une de ses grandes personnes préférées.
Le chiffon qu'elle tient s'agite et s'échappe de ses doigts blancs pour retourner à la tâche avec le reste du matériel sous les yeux émerveillé du première année. Charlie s'imagine déjà passer l'après-midi à aider les balais et les plumeaux jusqu'à retrouver la salle des trophées aussi brillante qu'à son arrivée, mais le Poufsouffle interrompt ses projets. Eh-sauf qu'Horace et tenace riment parfaitement. L'Écossaise abandonne la statuette d'Ubac Ward entre les pans d'une peau chamoisée très déterminée à lui rendre son panache et acquiesce face aux yeux gentils du concierge.
— Oui Horace d'accord. Elle devrait s'épousseter et essayer de faire une sieste. Elle pourrait tomber de fatigue après toute cette agitation et son accumulations de mauvaises nuits. Charlie offre un petit sourire à l'adulte, et s'éloigne dans la même direction que le Gryffondor en resserrant la chemise nouée à sa taille. Hey, tu sais voler sur un balai au moins ? le hèle-t-elle à distance. Sauf qu'il disparaît au prochain virage sans répondre, visiblement pressé de quitter la salle des trophées et la fille Carter elle-même. Bizarre ce mini-Gallois, se dit-elle.
Message publié le 26/07/2025 à 08:23
Il y a deux ans, Charlie répondait à toutes les questions qu'on lui posait, même les plus rhétoriques, sans comprendre les subtilités de l'éloquence sociale. Désormais, elle essuie ses larmes en sachant pertinemment qu'Horace ne veut pas la faire parler de son moral maintenant, devant un inconnu, aussi petit soit-il.
La rouquine renifle, puis jette un œil au concierge, et à Charli. Il ressemble à un gnome de jardin qui aurait reçu un sortilège de pousse des cheveux. Il est colérique comme un gnome de jardin d'ailleurs. L'idée qu'une énorme main puisse surgir du plafond pour attraper le Gryffondor et le faire tournoyer dans les airs secoue discrètement les tâches de rousseur de la benjamine Carter en même temps que le rire de l'adulte retentit.
Sans un mot, elle saisit une statuette légère sur le rayonnage à côté d'eux et reprend l'opération de nettoyage. Être occupée ne l'a jamais empêchée d'écouter ce qu'il se passe autour d'elle, au contraire. Et tandis que le brun parle de mensonges, repris par Horace, elle lève les yeux et sourit aux mots de ce dernier, et son index levé malicieusement. L'âge lui a appris les mensonges qui font du mal, et les mensonges qui protègent, et les mensonges qu'on espère bons du fond du coeur, en dépit des douleurs de ventre qu'ils procurent, et les mensonges par omission, plus faciles, moins culpabilisants. Grandir, c'est aussi apprendre que les notions ont des tonalités, qu'entre le noir et le blanc, il existe un ensemble de gris.
Charlie racle sa gorge au moment où le concierge l'interroge. J'ai appris qu'Elliot Blackburn a un petit frère à Poudlard, c'est déjà pas rien, affirme-t-elle, la statuette entre les mains, bien qu'elle sache qu'Horace veut entendre autre chose.
— J'ai appris, mais ça j'le savais, qu'il faut pas jeter des sortilèges dans le dos des gens, sauf si c'est grave, car la défense contre les forces du mal donne des conseils bien au-delà des règles de savoir-vivre en société. Utilisant l'une des longues manches de la chemise rouge à carreaux de son père pour essuyer ses yeux, la Serdaigle est prise d'un éclair de lucidité. Hey- par contre. Son regard bleu toujours humide scanne la pièce, où l'explosion a projeté de la poudre blanche sur trois mètres autour de son centre, et encore à un deuxième endroit, et un troisième. Par contre ça, c'est pas Charli ça Horace. J'suis sûre que Peeves en a profité, parce qu'à la base, y'avait une seule bombapoudre ! Elle désigne les épicentres intrusifs d'un doigt accusateur.
Message publié le 25/07/2025 à 15:32
Rien ne pouvait laisser présager que la petite Serdaigle serait la première des deux sœurs encore scolarisées à se faire réprimander cette année. Quand Freya va recevoir un courrier de Poudlard au milieu du chaos que représente la rentrée des classes pour la boutique, et qu'elle apprendra que Charlie a menti, elle sera loin d'être fière. Cette idée fait couler une première larme qui fend la poudre blanche collée aux joues de la benjamine. Elle regrette. Elle n'aurait pas dû intervenir si durement. À quatre pattes au sol, elle frotte la substance volatile et mêlée de grosses gouttes salées mais silencieuses, ignorant du mieux qu'elle peut les ronchonnements et l'imitation moqueuse du Gryffondor.
— T'appuies trop fort, murmure enfin la rouquine en voyant Charli étaler au lieu d'absorber. À son grand regret, Horace se contente de les surveiller et n'active plus les balais pour leur venir en aide, comme il aurait pu le faire s'ils avaient juste commencer à nettoyer seuls, sans broncher.
Le bras engourdi, le nez rougi par la tristesse et ses multiples éternuements, Charlie voit le première année s'approcher d'un trophée appartenant à son père tandis qu'ils atteignent enfin le coeur de la salle remplie de témoins du passé victorieux des élèves de Poudlard. Elle le surveille attentivement en lustrant la coupe du premier vainqueur britannique du Tournois des Trois Sorciers. Nan j'suis pas contente, chuchote-t-elle alors en retour, même si elle sait pertinemment qu'Horace a le don d'entendre tout, et surtout ce qu'il n'est justement pas supposé entendre.
— Au lieu d'être à trois et avec la magie pour nous aider et une bonne ambiance, on tombe à deux, et j'déteste cette ambiance. Alors non, j'suis pas contente, ajoute la Serdaigle, jetant un œil au concierge qui sifflote malicieusement dans son coin. Un autre jour, si elle avait eu le coeur plus léger, elle l'aurait suivi sans hésiter. Ils auraient pu faire le ménage en chantant, accompagnés des armures joyeuses et des boursoufflets cachés derrière les tapisseries.
Les traces de poudre subsistant à l'intérieur des O, des A et des R de "OWEN CARTER" l'agacent. Elle s'approche du petit Blackburn. Laisse, j'vais le terminer. Voir la plaque gravée au nom de son père incrustée de saleté lui arrache encore un torrent de larmes lourdes et muettes, qu'elle ravale tant bien que mal.
— Tu l'diras pas à ma sœur Horace s'te plaît, chouine Charlie, persuadée que son comportement pourrait influer sur l'absence prolongée de son père, ou sur l'ambiance générale du Foyer Carter. Elle utilise un coin de torchon pour déloger la poudre récalcitrante, les yeux brouillés de chagrin. Cette année s'annonce difficile. Si seulement elle pouvait retrouver ses onze ans et la naïveté du brun.
Message publié le 23/07/2025 à 17:26
Le compliment de Sasha dessine un sourire fier sur le visage de Charlie. Posséder le plus grand coeur des îles d'Angleterre lui importe, et résonne en elle comme une force au milieu du chaos d'actualités négatives qu'elle absorbe chaque jour. L'adolescence a surgit dans la vie de la benjamine avec son lot de déconvenues, et rend plus précieux encore les moments de gentillesse. Naïvement, elle a l'impression que les adultes oublient cette part d'eux-mêmes, émerveillée de rien, empathique au sens primitif. De son côté, elle refuse de s'en séparer, et s'accroche à tout prix aux émotions enfantines dont elle se rappelle, déterminée à grandir sans s'oublier. Merci, je m'demande bien laquelle, de sœurs, rétorque-t-elle en pinçant ses lèvres amusées par sa propre répartie. C'est pas qu'Alison soit méchante, c'est qu'elle porte une armure de piques et de pointes pour cacher sa sensibilité. Au moins personne pourra croire qu't'es Russe maintenant, ajoute Charlie en désignant le bracelet aux couleurs explicites d'un geste du menton, satisfaite de l'utilité qu'il pourrait avoir.
— En Écossais on dit "Gie me steam an’ stink afore ony fancy spell-chatter" et en Anglais, "Donne-moi la vapeur et la puanteur avant n’importe quel beau discours enchanteur." Alors bien sûr, elle ne risquerait jamais d'être déçue en évitant de penser au meilleur, mais la Serdaigle secoue son nez de gauche à droite le temps d'avaler sa bouchée de biscuit et mûres mélangés, et de donner son avis au sixième année. J'préfère imaginer qu'il va revenir. Et s'il revient pas, et qu'il me reste que l'imagination pour le retrouver, c'est toujours ça de pris, explique-t-elle, dégageant les mèches rousses du coin de ses babines collantes. Sans espoir, à quoi bon ? Les prunelles bleues de Charlie croisent les iris verts de Sasha, une lueur triste au fond de chacun d'eux. L'hiver a gelé beaucoup de perspectives, et l'absence d'Owen continue de hanter les filles Carter. Lorsqu'elle essaye de prendre du recul, Charlie pense à Sasha, à son départ chez les Veilleurs, à son éloignement de la famille. Elle se dit qu'elle est au moins avec ses deux sœurs, à Pré-Au-Lard, dans sa maison natale, et que ça pourrait être pire. Je comprends pourquoi ta mère disait ça, conclue la benjamine, consciente du bouleversement vécu par les réfugiés de guerre.
Et tandis que leur conversation s'éteint un peu bizarrement, le brouhaha du magasin reprend le dessus.
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Au début, Charlie ricane face à l'attitude ronchonne du Gryffondor lorsqu'elle lui parle d'Alison. La fin du deal entre les deux adolescents date d'il y a plusieurs mois maintenant, mais il continue d'être attentif aux fréquentations de la cinquième année, comme s'il était directement concerné. Quand Sasha évoque l'invitation au dîner en jetant des baies dans sa bouche, la jeune fille l'observe. Anh. Visiblement, elle n'avait pas eu l'information. Dubitative un court instant, elle se demande ce que répondra sa sœur, les yeux soudain écarquillés. -qu'à son quoi ?!! pouffe-t-elle, en réalité habituée à entendre le vocabulaire cru d'Alison et des autres élèves de l'école. Ça fait longtemps que Charlie n'espère plus préserver la Serpentard des garçons. J'sais, moi aussi ça m'énerve. Son regard dévie vers le rideau fendu au centre par la tête de Freya. Sasha ? La Serdaigle reçoit le fruit sur le nez, éclaboussant son arrête et ses pommettes de mûre fraîche.
— Oh nan mais Freya ! Tu m'as déconcentrée ! s'amuse-t-elle en provoquant le sourire de son aînée tandis qu'elle essuie son visage. Bah bravo. Sasha tu peux nettoyer l'établi et l'arrière-boutique pendant que Fen' gère la fermeture ? Ça sera fait comme ça. La Poufsouffle désigne d'un geste rapide l'accumulation d'outils sortis au fur et à mesure de la journée, et qui s'ébrouent, roupillent, chahutent ou virevoltent autour de l'établi magique situé non loin de l'espace de pause. Dans le reste de la pièce, certaines étagères réclament aussi un peu d'ordre, leurs cartons déballés à la hâte entre deux clients, ou leurs badges éparpillés à cause d'une maladresse. J'vais l'aider ! s'écrie joyeusement Charlie, déjà debout, la joue encore violacée.
— Qu'est-c't'as foutu toi ? questionne soudain Alison, apparue à la place de Freya. Elle croise les bras sous sa poitrine et fixe tour à tour Charlie puis Sasha, ses cils frôlant sa frange, une moue critique déformant sa bouche. Euh, c'est lui qui m'a lancé une mûre ! dénonce la benjamine, déjà affairée à balayer les copeaux valsant au sol.
— Et pourquoi ?
— On rigolait, rôh, détends-toi !
— Bah c'est pas drôle en fait.
— Mais SI, c'était drôle y'a deux secondes, c'est toi qui rends le truc pas drôle !
Le regard marron glacé d'Alison cherche l'aiguille de son père, et revient vers Charlie et Sasha.
Message publié le 21/07/2025 à 16:47
À vrai dire, la benjamine Carter s'est sentie tellement concernée par l'histoire entre les peuples russes et ukrainiens qu'elle a demandé à Freya de faire un don aux enfants victimes de cette guerre à la place d'avoir un cadeau d'anniversaire le 21 avril dernier. Bien sûr, Fenella s'était empressée d'en toucher deux mots à Sasha, et lui-même de remercier Charlie lorsqu'il l'a croisée la semaine suivante dans les couloirs de l'école.
Le bracelet en main qu'elle noue correctement autour du poignet de l'adolescent, la rouquine en profite pour donner des nouvelles de cette épopée. Au fait on a reçu les livres sterling, on a fait une enveloppe à Londres avec un vrai timbre moldu, ET on a eu la réponse au courrier, c'est bien à l'association maintenant, chantonne-t-elle, heureuse d'apprendre que l'animagus passera l'été à leurs côtés. Ses doigts précis exécutent un nœud solide. Eux ils s'occupent de préparer des chambres et le suivi d'école et tout ce qu'il faut aux enfants réfugiés en Angleterre, des moldus mais bon, ça compte aussi, ajoute-t-elle en haussant les épaules, une fois le bracelet de perles correctement attaché.
À la mention de son père, Charlie change de place, saisissant une deuxième poignée de mûres avant de s'enfoncer dans le fauteuil d'à côté. Ouais, c'est un secret, répond la Serdaigle en fixant d'abord le rideau, puis le sixième année. Vêtue d'un short d'uniforme au lieu de la jupe que portent souvent les filles du chateau, elle replie ses jambes en tailleur et parle moins fort. On a reçu un parchemin où il dit qu'on doit lui faire suivre du courrier, et qu'on doit pas essayer de le trouver. Et ensuite, plus rien. Elle cache son désarrois derrière une bouchée de fruits-rouges, ressassant intérieurement la dispute de dimanche dernier. Alison croit qu'il s'en fiche de nous, mais j'suis pas d'accord, j'pense qu'il va revenir. Ses prunelles semblent interroger celles du Gryffondor dans un bref silence.
— J'en sais rien, même quand il était là c'était Freya qui s'occupait du magasin, déclare finalement l'élève de troisième année, suivant la trajectoire des yeux de Sasha jusqu'à l'aiguille d'Owen, une boule lourde au creux du ventre.
Ignorant le bruit familier de la porte d'entrée, elle ricane aux paroles chuchotées par l'Ukrainien. Bah l'fils du brasseur, tu l'as déjà vu, c'est celui qui nous livre l'huile pour le bois. Un brun plus proche de l'âge de Freya que de celui d'Alison si l'on devait faire une moyenne. Un type travailleur la semaine, festif le weekend, habitué aux allers-retours Pré-Au-Lard/Londres où sa famille possède une seconde brasserie.
— Tu cours encore après Alison ? demande soudain la benjamine, un sourire au coin des lèvres, les cheveux en pagaille.
Message publié le 11/07/2025 à 16:18
Quand Horace commence sa scène de théâtre, Charlie comprend qu'ils sont loin d'être sortis d'affaire. Le concierge semble avoir tout son temps pour s'amuser, et va le prendre, beaucoup trop heureux d'avoir les deux élèves à portée de main. En interclasse, il aurait fait les gros yeux, appelé de l'autre côté à cause d'un balai lâché au milieu des couloirs ou l'expérience catastrophique d'un élève avec les escaliers mouvants, mais aujourd'hui, il peut les cuisiner à base de dramaturgie.
La petite Carter sourirait volontiers face au jeu d'acteur du Poufsouffle, si elle ne connaissait pas parfaitement ses vraies intentions : résoudre l'enquête, trouver les coupables, et ne pas se contenter d'une histoire à dormir debout. Elle frotte son maillot de Quidditch vert et blanc, le pantalon de pyjama bleu, et l'immense chemise à carreaux rouges tandis que l'homme avance dans l'analyse de la scène de crime. Soudain, son museau se redresse, lorsqu'elle entend Horace parler du frère de Charli. C'est vraiment un Blackburn ? C'est vraiment le frère d'Elliot Blackburn, le Gallois batteur des Catapultes de Caerphilly, élève au château avec sa grande sœur ? Les yeux bleus, ronds, et humides de la sorcière dévisagent tour à tour le Gryffondor et le concierge. Ce dernier énonce impitoyablement les chefs d'accusation. Mais j'- commence la rouquine, interrompue par le premier année.
Autour d'eux, les ustensiles de nettoyage s'effondrent bruyamment, libérant toute la poussière ramassée jusqu'ici. La Serdaigle tousse, importunée. Le petit frère d'Elliot Blackburn s'indigne quand Horace retire 5 points à sa maison. Charlie craint que la situation ne s'envenime. Son appréhension s'avère juste. Elle fronce du nez.
— C'est vrai, répond-t-elle sans broncher, peu fière d'elle. Elle sort sa baguette car les adultes de Poudlard ont tendance à vérifier les sortilèges lorsqu'ils ont un doute sur la véracité des propos d'un étudiant. Je l'ai immobilisé, continue d'avouer la benjamine d'Owen, faisant tourner honteusement sa baguette claire en épicéa entre ses doigts couverts de poudre blanche. Un cheveux de vélane se trouve à l'intérieur, ce qui lui a valu le nom de Miss Pouêt, pour lutter contre le côté particulièrement caractériel de ce coeur. J'voulais qu'il m'aide à nettoyer avant qu'tu vois le massacre, ajoute l'adolescente, désignant le sol et les meubles pleins de résidus. Au bout du couloir, la salle des trophées ne brille plus, ne raconte plus l'histoire des héros de Poudlard, et de son père.
L'empreinte d'Owen apparaît ça-et-là au château, en cours de vol, sur un palmarès de quidditch, quelques coupes, deux ou trois médailles. Autant de symboles qui font exister le colosse, en dépit de ses absences trop fréquentes. Charlie sent sa gorge se nouer encore. Moi j'aime bien venir ici, j'veux qu'ça reste beau, admet-elle tristement, la voix rétrécie, sans savoir si elle s'apprête à pleurer car elle va faire perdre des points à sa maison, car Charli a l'air de la détester, ou car elle veut les bras de son Papa et qu'elle n'accepte pas que la solution à ses cauchemars soit de prendre une potion qui l'empêche de rêver. Inconsolable et fatiguée, la troisième année traîne ses pieds jusqu'à un chiffon qu'elle ramasse. J'vais nettoyer Horace, j'ai rien à faire aujourd'hui, Freya m'a dit de rester ici ce weekend.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 11/07/2025 à 10:31
Charlie, encore accroupie près de la corniche où elle avait retrouvé son souffle, n'a rien manqué du sauvetage de Basil et de la deuxième tentative des Gryffondor, en équipe cette fois. Elle aperçoit d’abord Nikolaï apparaître au rebord, son visage impassible, à peine déformé par un rictus de concentration. Basil suit, agrippé à la roche. Ils reçoivent les félicitations du professeur à leur tour. Sans réfléchir, la sorcière avance vers eux, toujours un peu vacillante sur ses jambes trempées de sueur et de poussière.
— Bien joué Basil Banks, s'exclame-t-elle, un grand sourire accroché aux lèvres en prenant le brun par les épaules pour presque l'enlacer. Charlie tourne ses yeux vers Nikolaï, lui offrant un petit signe de tête, un peu impressionnée malgré elle. Elle ne connaît pas bien le Slave, et lui tend une poignée de mains de félicitation. Vous êtes une vraie équipe, glisse-t-elle, le coeur battant d’adrénaline et le visage rouge.
Alors qu’elle recule pour les laisser souffler, Charlie jette un coup d’œil vers le bas de la paroi. Les quelques élèves restants semblent hésiter. Plus haut, la jeune Poufsouffle dérive comme une montgolfière. Reviens vers nous ! s'écrie la benjamine Carter. Elle lui fait des signes encourageants, ignorant quelques secondes les gargouillements de son estomac. Le petit déjeuner dégage des odeurs délicieuses. Charlie va céder. Charlie cède. Elle prend place à table et dévore d'abord les brioches des yeux avant d'en prendre un morceau qui rend sa joue aussi ronde que la première année.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 10/07/2025 à 08:04
La benjamine Carter plante ses paumes sur la roche, sentant ses ventouses minuscules et ses micro-crochets s’arrimer tant bien que mal à la paroi qui grince sous ses doigts. Chaque centimètre lui brûle les bras, chaque prise la force à réajuster ses genoux tremblants. Sa respiration est courte mais la Serdaigle ne lâche rien : ses yeux fixent le rebord final. Elle pousse sur ses orteils, se hisse avec un grognement digne de ceux que poussent Sasha sous sa forme animale, et, dans un dernier effort, bascule enfin sur la plateforme. Un souffle victorieux s’échappe de ses lèvres fendues d’un sourire.
Le vent joue dans ses mèches rousses collées à son front, son cœur bat la chamade. La rouquine inspire l’air plus frais, et savoure sa réussite. Les mains encore marquées par le sortilège, Charlie relève le menton vers le professeur, le regard brillant d’un orgueil timide. Stronger, faster, Carter, comme on dit professeur, glisse-t-elle, essoufflée, une étincelle de malice au coin des yeux. Cette phrase était celle que scandaient les supporters de son père sur le terrain. L'étudiante décide de sortir sa baguette pour annuler le sortilège dans ses paumes.
— Finite incantatem, souffle-t-elle en visualisant la disparition des ventouses et des crochets. Ça fonctionne, même s'il reste quelques empreintes rondes ça-et-là, témoignant de la présence d'aspérités sur sa peau il y a quelques secondes à peine.
Son regard est attiré par la jeune Poufsouffle en contrebas, joues gonflées à bloc comme un Crapaud Bombardier, qui s'inquiète visiblement. La rouquine vérifie que l'enseignant surveille bien cette dernière. Plus loin, le Russe, raide comme un balai, a opté pour un Ascencio : c'est un peu classe, elle aurait dû y penser. Et là, entre deux prises, Charlie repère Basil Banks, cramponné avec les mêmes ventouses improvisées qu’elle. Leurs regards se croisent et elle devine qu’il vit exactement le même calvaire qu’elle. Allez Basil, lâche rien ! encourage vivement la benjamine.
Charlie Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Antisort Général
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 8
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
— Finite incantatem, souffle-t-elle en visualisant la disparition des ventouses et des crochets. Ça fonctionne, même s'il reste quelques empreintes rondes ça-et-là, témoignant de la présence d'aspérités sur sa peau il y a quelques secondes à peine.
Autres résultats possibles
Finite Incantatem
Antisort Général
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 07/07/2025 à 14:01
Charlie plaque sa joue contre la roche un instant, le souffle court, les paumes déjà irritées malgré leur texture adhérente. Les minuscules ventouses se décollent par à-coups à chaque fois que la cadette Carter les repositionne. Quand elle manque de tomber, son cœur tambourine comme un cognard dans sa poitrine. La Serdaigle se hisse sur une prise plus haut, une petite excroissance sombre, à peine assez large pour ses doigts.
Un coup d’œil en bas lui fait tourner la tête. Non, non, non. Pas le moment de penser à la chute. Elle ferme les yeux, respire, puis monte son genou sur la roche, comme un lézard malhabile mais obstiné. Mètre après mètre, l'étudiante grappille du terrain, ignorant les crampes dans ses bras, espérant que le professeur soit bien attentif à leurs ascensions. Ses mains collent mal.
Charlie entend le vent qui chuchote à ses oreilles.
Elle devine le bord supérieur et s'arrête encore. Ses jambes tremblent si fort qu’elle pourrait lâcher. Mais la fatigue se fait engloutir par la fierté : la rouquine est presque arrivée.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 06/07/2025 à 22:10
Charlie inspire un grand coup et plaque son ventre contre la roche fraîche le temps de se reposer. La sensation des micro-ventouses sur ses doigts est très curieuse. Elle les bouge et sent la prise qui lui échappe. Un grincement concentrée file entre ses dents. Par Merlin... Ses jambes tremblent. L’adhérence de ses bottines laisse franchement à désirer.
Après avoir réussi à grimper un mètre de plus, la Serdaigle ose lever la tête vers le sommet, réalisant qu’elle n’a pas parcouru plus d'un tiers du mur. Mais l’altitude lui provoque malgré tout un petit sourire confiant. Quand elle atteint une corniche étroite, Charlie se stabilise et sort sa baguette pour viser l'intérieur de sa paume. Manus Gecko, répète-t-elle en visualisant la peau de reptile. Sa voix est avalée par le vent. Une sensation picote sous sa peau, court le long de ses doigts déjà douloureux. Les minuscules ventouses se reforment, toujours incomplètes, irrégulières. Certaines griffes dépassent bizarrement, d’autres refusent de sortir.
La rouquine les teste contre la paroi. Ça adhère… de travers. Sa prise est meilleure qu’avant cependant. Ça suffira pour continuer d'avancer. Elle range sa baguette et s'encourage, déterminée. Je suis un lézard, je suis un lézard, je suis un lézard. La texture de la pierre change sous ses phalanges, parfois lisse et glacée, parfois râpeuse.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 02/07/2025 à 22:09
Fatiguée mais déterminée à réussir les trois épreuves, Charlie observe la zone verticale avec inspiration. Les félicitations du professeur Pope lui ont redonné un peu d'énergie, même si elle aurait préféré avoir des conseils plus spécifiques à sa magie. En février déjà, Alison s'était plainte au reste du groupe des filles du manque de personnalisation du cours de soutien en métamorphose, déçue d'en être sortie sans piste d'amélioration particulière pour le tournoi. Les anecdotes de Spike transformé en rat et de Sasha affublé d'un carré plongeant orange vif avaient fini par balayer ses contrariétés.
Après l'annonce brève des consignes, l'étudiante en troisième année admire la dextérité du Directeur de sa maison, puis fronce son nez, amusée de l'imaginer prendre un thé au sommet de la paroi. Séchée, rechaussée, elle a laissé sa robe en face du bassin et commence à tourner autour des roches érigées sur le gazon du terrain de quidditch. Puisqu'ils sont en plein dans les métamorphoses corporelles, la rouquine a une idée. Elle se rappelle d'un sortilège donnant aux mains la capacité d'adhérer aux surfaces à la manière de celles des lézards. Griffonnée entre les pages de son cahier, la formule apprise par coeur lui revient. Manus Gecko.
Charlie avance enfin vers la paroi. La texture paraît régulière, presque accueillante, mais quelques fissures, des rebords traîtres et des zones friables confirment le niveau de cette troisième et dernière tâche. Elle inspire, essuie ses paumes sur son pantalon, puis pointe sa baguette vers ses mains. Manus Gecko... Une sensation de picotements remonte le long de ses phalanges. Des ventouses minuscules se forment, accompagnée de micro-griffes aux extrémités de ses doigts. La benjamine Carter les dévisage curieusement. Ça a l’air de fonctionner, un peu.
Elle range sa baguette et s'agrippe prudemment à la roche, sent la légère accroche, essaie de tirer son poids. Ça tient… jusqu’à ce que sa paume dérape. La Serdaigle se rattrape en posant un pied plus bas, maladroitement.
— C’est… pas si mal… souffle-t-elle, les joues rouges, d'avantage pour se convaincre que pour rassurer qui que ce soit. Elle reste accrochée là, entre deux prises, les bras crispés. La magie colle, oui, mais pas assez pour compenser sa concentration vacillante. Et déjà dans sa tête, elle se promet de tenter un deuxième essai, dès qu'elle pourra lâcher une main.
Message publié le 02/07/2025 à 21:21
Si Elliot Blackburn avait un petit frère à Poudlard, Freya l'aurait dit à Charlie. C'est elle qui a prévenu les filles pour l'admission de Spike Ryder chez les Catapultes de Caerphilly, elle encore qui connaissait les compositions d'équipes avant l'annonce officielle du président de la coupe du monde de quidditch l'année dernière, et elle qui est allée à l'école avec Elliot Blackburn, la star des batteurs de Ligue. Alors la troisième année secoue son museau d'un air de signifier qu'elle refuse d'y croire. N'importe quoi ! clame-t-elle, certaine que le sportif aime aligner ses trophées comme autant de preuves du chemin parcouru jusqu'à sa célébrité. Être conciliante oui, mais pas à tout prix. C'est rare qu'on veuille autant la contredire. Elle dévisage le premier année jusqu'à entendre du bruit plus loin.
Soudain, PAF, Charlie tombe, poussée par son presque-homonyme. Les fesses au sol, elle sent immédiatement sa gorge se nouer. Elle déteste le conflit. L'attitude du brun ramène une vague de tristesse au creux de son ventre. La rouquine ramasse sa baguette, déçue. Ses doigts tremblent, son menton frémit autant que la gelée de menthe servie pendant le diner. Elle relève les yeux après quelques secondes seulement, quand Charli crie, et se met debout, surprise de voir le concierge surgir de nulle part. Bonjour Horace, renifle-t-elle, essayant de cacher son chagrin derrière un sourire étrange. La Serdaigle semble terriblement embarrassée.
Elle jette un œil au premier année qui a perdu sa verve.
Bah tiens.
— Désolé Horace, on a eu un accident de bombapoudre, s'empresse d'expliquer la benjamine Carter, incapable de supporter le silence du Gryffondor. Bien sûr, Horace Milbourne s'amuse de la situation, mais elle évite de croiser son regard, car il est perspicace, il comprendra vite qu'elle veut encore arranger les choses pour tout le monde au détriment de la vérité. On allait nettoyer, ajoute Charlie en fixant de biais le petit élève brun avant de racler sa gorge serrée.
Message publié le 02/07/2025 à 20:04
" Dis-moi encore comment Maman a disparu ", demandait parfois Charlie au moment de l'histoire du soir jusqu'à ses 8 ans. Owen et Freya ont façonné la réalité pour qu'elle deviennent accessible à une enfant, et leurs mots sont ceux que la benjamine garde en tête, comme un conte parmi tant d'autres. Elle a refusé d'entendre son père ternir le récit en apportant les détails de sa bataille juridique pour rouvrir l'enquête et les recherches. Elle a refusé que sa grande sœur n'aborde le sujet de la dépression d'Owen. Ainsi à 8 ans, Charlie Carter n'a plus réclamé l'histoire de sa mère, car elle préférait la version édulcorée, celle qu'on lui racontait à 4 ou 6 ans. Aux paroles de son père et de Freya, se sont ajoutées les centaines de photos, les articles de magazines datant d'une période heureuse, et tout l'imaginaire de Charlie.
Que Kate finira par revenir, la Serdaigle en doute, mais se plaît à le croire de temps en temps. -et comme mon père, ajoute-t-elle d'une maigre voix quand l'épaule de Basil secoue la sienne. Elle force un sourire en remarquant la pâleur du garçon et l'observe en penchant sa tête de côté. Ça va ? T'en fais pas hein, je gère, assure Charlie. Elle préfère d'ailleurs changer de sujet et range son carnet à l'intérieur de la grande poche ventrale de sa salopette.
— On devrait se promener un peu pour trouver l'inspiration de ton costume d'Halloween. Debout face au Gryffondor, la benjamine ne lui laisse pas tellement le choix. Ensemble, ils longent la forêt interdite et sillonnent les allées les moins fréquentées du parc, voyageant d'une idée à l'autre, certaines trop farfelues pour Basil, mais qui ont le mérite de les faire rire. Petit à petit, la rouquine comprend qu'il choisira la discrétion, et l'accepte sans mal. Au lieu d'accuser sa timidité, elle l'aide à chercher le déguisement parfait jusqu'à l'heure du diner.
Message publié le 19/06/2025 à 09:54
Grandir, c'est aussi comprendre qu'on peut avoir un avis différent de celui du foyer. Élevée à Pré-Au-Lard parmi les Carter, Charlie n'a jamais eu à se poser la question de ses fréquentations. Les amis de la famille, Horace Milbourne et Bartholomew Beckett par exemple, ont eu une place déjà toute prête dans son coeur, créée auprès d'Owen et de Freya. Depuis son enfance, ses aînés la guident, sur les sorciers honnêtes, et ceux peu recommandables, sur les bonnes relations, et les ennemis. Même à Poudlard, Alison lui a listé les professeurs de confiance, les fantômes à éviter, les élèves particulièrement toxiques, ou qui foutent la honte. Docile, la petite Charlie de première année s'est soumise à l'avis de sa grande sœur. Semaine après semaine pourtant, elle a observé que certaines opinions de la Serpentard étaient fondées sur des préjugés.
Aujourd'hui dans le tunnel entre l'école et le village où elle est née, la benjamine Carter écoute Sasha lui ouvrir son coeur et partager le bon, comme le mauvais. S'il refuse d'aller en profondeur, le Gryffondor nourrit quand même sa curiosité, et l'aide à construire son propre jugement. Il promet de ne jamais leur faire de mal. Charlie acquiesce d'abord par reconnaissance, sensible aux aveux, et ne réfléchit plus lorsqu'elle rejoint les bras de Sasha à l'évocation des câlins de son père.
Surpris, l'Ukrainien se raidit, mais la gamine éclate en sanglots, le visage caché contre lui. ll n'a pas tellement d'autre choix que d'accepter l'étreinte qu'il voulait. J'm'en fiche de c'que pensent mes sœurs, pleurniche l'adolescente terriblement en manque de cette affection spéciale que donnait Owen Carter. Le vide existe, abyssal.
Elle n'a jamais eu encore à faire des choses mauvaises par obligations, cependant, elle comprend. Du moins, elle se convainc qu'elle comprend. J'sais que t'es pas méchant, ajoute naïvement Charlie, imaginant que la guerre et les circonstances ont forcé Sasha à se défendre, et défendre son pays. C'est ce qu'elle décide de croire. La rouquine renifle sans quitter le torse de l'animagus. En vérité elle a besoin de cette relation, de ce lien en dehors de ceux qu'elle a pu tisser jusqu'ici et qu'elle ne s'explique pas.
Le journal fermé à leurs pieds témoigne d'un attachement, sinon, pourquoi Charlie aurait-elle tant pris cette histoire à coeur ? Pourquoi tiendrait-elle autant à savoir ? Entre les bras de Sasha, elle se calme rassurée qu'il ne la rejette pas.
Message publié le 06/06/2025 à 19:25
— En tout cas, si tu veux te déguiser en joueur de Quidditch, j'peux te prêter plein de trucs, affirme vigoureusement Charlie, désormais bien décidée à aider son nouvel ami pour son costume d'Halloween. L'imagination débordante du Gryffondor devrait suffire, mais la rouquine perçoit son hésitation comme un manque de confiance qu'elle veut combattre avec lui. Et puis, Basil mérite d'avoir un coup de main ; il est tellement gentil. La preuve, voici qu'il essaye de la réconforter à propos de Lord Ribbit. La sorcière hoche tristement du menton, un regard inutile vers la forêt interdite. Merci, se contente-t-elle de répondre en forçant un sourire poli destiné à rassurer le troisième année. Elle n'aime pas que les gens se fassent du souci pour elle. Aucune des trois filles Carter n'aime se montrer faible, comme leur mère. À la mention du serpent, Charlie dessine un zigzag accompagné d'un point d'interrogation dans la marge de son dessin. Je garde l'idée, commente-t-elle, soucieuse de lui montrer de la reconnaissance alors qu'il fait l'effort de participer. Son crayon ajoute d'autres grandes feuilles dignes des forêts sud-américaines en suivant les contours de la page lorsqu'elle s'interrompt à la question du blond. Ah bah- hésite l'adolescente, prise au dépourvu.
Les histoires des Carter doivent rester chez les Carter.
Les prunelles de Charlie font un aller-retour entre le visage de Basil et le paysage devant eux. Elle est partie en exploration, sans le dire à mon père au début. Il a reçu des lettres où elle expliquait qu'elle voulait faire une dernière grande aventure. Et après, plus de nouvelles. La rousse prend le temps d'une respiration pour observer la réaction du Gryffondor. Ses paroles reflètent les mots que lui ont répété son père et Freya quand elle a commencé à leur demander pourquoi il n'y avait pas de Maman au sein de leur foyer.
— Les Aurors en Angleterre et en Amérique ont fait des recherches pendant un an, et on l'a jamais trouvée, ajoute-t-elle, un espoir ridicule au bout des lèvres, qu'un jour Kate Carter revienne en Écosse à dos d'Oiseau-Tonnerre. Une brise déforme l'étendue d'herbes en jolies vagues vertes face à eux. Charlie hausse les épaules. On peut pas vraiment dire qu'elle est morte du coup, juste disparue.