Harry Potter RPG

Liste des messages de Charlie Carter

Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 13/05/2025 à 07:59

Loin d'en vouloir à Mabel, Charlie sourit à ses histoires de goutte d'eau en forme d'animaux et du goût d'un biscuit surgissant de nulle part. Les fantaisies de la Gryffondor l'amusent et lui rendent l'exercice presque joyeux maintenant qu'elle n'a plus besoin de se concentrer sur le charme des branchies.

 

À peine ouvre-t-elle les paupières pour constater l'effet de sa tirade théâtrale que la rouquine voit sa binôme lancer le sortilège, et sent sa respiration se couper. Elle tâtonne rapidement son cou, donne cette fois-ci un joli clin d’œil additionné d'un pouce victorieux à Mabel, et se jette à l'eau, littéralement. Pas d'humidification de la nuque, elle saute, comme une gamine heureuse de vivre. 

 

Le silence l'enveloppe. Le câlin du bassin

 

Charlie se positionne et pousse sur ses pieds pour se propulser en avant. Comme tout à l'heure, elle avale la moitié de la distance en une grande brassée, peut-être même plus loin. Elle n'avais jamais remarqué qu'elle aimait nager à ce point là.

 

Elle pense à Mabel au-dessus de la surface. Pourvu qu'elle tienne quelques secondes encore, elles pourraient réussir l'atelier !


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 10/05/2025 à 08:19

Et soudain Charlie suffoque, étouffée, repêchée par Edwin Pope qui lance un sortilège pour la déposer au bord du bassin. Elle tousse, crache de l'eau verdâtre, et comprend que les branchies ont disparu en tâtant sa gorge nue. L'air est douloureux. La sorcière retire les cheveux roux collés à son visage. Elle a les yeux rouges mais le sourire aux lèvres. Elle rassure immédiatement Mabel. C'était trop bien ! Nager sans avoir besoin de remonter à la surface pour respirer lui plaît, même si ce sortilège n'est sûrement pas la meilleure idée car il faut le maintenir, drôle de façon d'explorer. Il existe des manières plus pratiques d'aller sous l'eau.

 

Mais Charlie comprend la nécessité de l'exercice, et se redresse déjà, lourde dans son pantalon de sport et son sous-pull technique OCQ. T'as été déconcentrée ? demande-t-elle sans aucune rancune, juste curieuse. Il est vrai que sa binôme a la réputation d'être distraite, complètement volatile. Peu importe pour Charlie, elle apprécie sa fantaisie et l'odeur sucrée qui flotte autour de Mabel. Elle préfère les personnes particulières.

 

Retour à la case départ, et Charlie écarte à nouveau les bras. Adieu Monde des Humains, je retourne au Royaume du Dessous ! déclare-t-elle, à moitié dramatique, à moitié amusée, en attendant de recevoir le sortilège. 


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 09/05/2025 à 10:35

Charlie savoure la liberté retrouvée de ses pensées qui s'échappent en tout sens, vers le papillon, les éclaboussures d'eau, la chevelure rose et dorée de sa partenaire Mabel, et même Basil qui réussi son sortilège un peu plus loin. Elle sourit, elle rit à la poésie de la Gryffondor, elle attend d'avoir des branchies à son tour pour pouvoir visiter le Royaume Du Dessous.

 

Et paf, la magie opère, et Charlie sent sa respiration se bloquer. Un peu prise de panique, elle jette un dernier regard à sa binôme, oublie de lui offrir le clin d’œil qu'elle comptait faire, et se glisse jusqu'à l'eau rapidement, mais prudemment. Sa baguette reste dans l'herbe, à côté de Mabel, tandis que sa cape et ses chaussures sont déjà posées de l'autre côté depuis tout à l'heure. Elle frissonne au contact du liquide, se mouille la nuque comme on lui a apprit à le faire, et s'immerge sans perdre une seconde de plus.

 

Très vite, la sorcière comprend que nager va être un vrai plaisir grâce aux branchies. Elle rencontre le câlin humide du bassin, ouvre grand les yeux, et pousse ses pieds contre la paroi pour donner une première impulsion à sa course sous la surface. Elle n'a pas peur, elle est fille d'aventurière.


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 08/05/2025 à 08:14

À la seconde où Charlie aperçoit sa binôme au bout du bassin, elle relâche son attention et brise le sortilège en courant vers la Gryffondor. Mabel ! On a réussi ! s'exclame la jeune Carter avec soulagement. Elle se laisse tomber, agenouillée près de la sorcière mouillée, juste à temps pour voir les branchies disparaître et la peau de Mabel retrouver son apparence normale. T'as eu mal ? demande-t-elle tandis que l'autre tousse et reprend son souffle. Machinalement, Charlie retire l'algue prise dans les cheveux de sa camarade, admirative de sa course sous l'eau.

 

— J'te voyais plus, tu discutais avec le calamar ou quoi ?! Elle rit, et s'autorise enfin un regard aux alentours. D'abord en direction du professeur, puis des élèves, pour la plupart en train d'essuyer des échecs. J'ai pas vu si les autres ont déjà fait une traversée, raconte Charlie, le temps que sa partenaire reprenne ses esprits. Sa baguette roule sous ses doigts. Elle observe Mabel plus attentivement avant de lui venir en aide. J'suis fatiguée, mais j'peux essayer de te sécher, déclare la benjamine Carter, regonflée par leur première victoire. Elle se concentre et pointe sa baguette vers l'apprentie sorcière en face d'elle. Consectetuer Dryer.

 

La magie opère et Charlie découvre qu'elle a encore un peu de ressources. Les vêtements de Mabel sont secs presque partout et plutôt tièdes, ce qui arrache un rire de joie à la Serdaigle. J'ai un bon mood là, il faut continuer tout de suite, vite, transforme-moi !

 

Elle se lève, et écarte les bras en croix, prête à recevoir le sortilège des branchies à son tour. 

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Enchantement Séchant
Difficulté
6
Résultat D20
13
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

La magie opère et Charlie découvre qu'elle a encore un peu de ressources. Les vêtements de Mabel sont secs presque partout et plutôt tièdes, ce qui arrache un rire de joie à la Serdaigle. J'ai un bon mood là, il faut continuer tout de suite, vite, transforme-moi !

 

Elle se lève, et écarte les bras en croix, prête à recevoir le sortilège des branchies à son tour. 

Autres résultats possibles

La magie opère et Charlie découvre qu'elle a encore de la ressource. Les vêtements de Mabel sont rapidement secs et agréablement tièdes, ce qui arrache un rire de joie à la Serdaigle. J'ai un bon mood là, il faut continuer tout de suite, vite, transforme-moi !

 

Elle se lève, et écarte les bras en croix, prête à recevoir le sortilège des branchies à son tour. 

Malheureusement la fatigue de Charlie ne lui permet pas de lancer un sortilège tout de suite. Rien ne se produit. Elle hausse les épaules et baille, la bouche grande ouverte, en sentant une baisse d'énergie l'envahir. Cha m'a épuisée !

 

Mais la Serdaigle se redresse quand même et tend une main pour aider sa camarade. J'vais faire le max pour nager, t'inquiète pas, rassure-t-elle. 

L'excès de joie se transforme en énergie trop brute et les vêtements de Mabel deviennent brûlants. Quoi ?! Oh nan ! Déso ! s'écrit la Serdaigle en lâchant sa baguette tandis que sa camarade est obligée de retourner dans l'eau pour éteindre le brasier qui consume sa tenue.

 

— Olala, j'suis désolée, j'sais pas c'qu'il s'est passé, j'voulais juste t'aider !


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 07/05/2025 à 08:39

Les secondes ressemblent à des heures et Charlie commence à envisager qu'Edwin Pope ait distordu le cours du temps. Pourquoi Mabel ne revient-elle pas à la surface, de l'autre côté du bassin ? Il ne faut penser qu'aux branchies, mais la jeune sorcière sent sa concentration qui se dissipe un peu plus à chaque respiration. C'est épuisant de maintenir le flux magique, même pour une troisième année. Rapidement, elle tente un coup d’œil au professeur occupé à surveiller la progression des élèves. Si quelque-chose se passait mal avec Mabel, il l'aurait vu.

 

Alors Charlie s'efforce de canaliser le reste de son énergie sur le charme des branchies, ignorant la pointe d'incertitude qui accompagne son petit déjeuner au fond de son estomac. Elle donne ce qu'elle peut, consciente d'avoir la réussite de sa coéquipière au bout de la baguette. Elle ne veut pas la décevoir, elle veut encore l'entendre miauler.


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 06/05/2025 à 08:34

Éclaboussée d'eau par Mabel à plusieurs reprises, la jeune Carter se tient au bord du bassin, la baguette dirigée vers la ligne de sa partenaire. Les gouttes prises dans ses cheveux ressemblent à des perles brillantes qui l'auraient sans doute émerveillée si elle avait eu le temps de les voir. Un minuscule soleil d'avril semble enfermé à l'intérieur de chacune d'entre elle, saisissant d'éclat. Les secondes passent, interminables, et Charlie sent une pointe d'impatience à terminer l'exercice pour relâcher son attention qui devient de plus en plus difficile à canaliser vers la Gryffondor. Elle fixe les remous, concentrée sur l'image qu'elle se fait de Mabel et ses jolies branchies. Si au début la rouquine voyait sa binôme à travers la surface du bassin, sa silhouette a disparu maintenant. Charlie hésite à se déplacer mais décide de garder toute sa tête au sortilège et se hisse alors sur la pointe des pieds.


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 04/05/2025 à 08:47

« Vous devez faire le vide dans votre tête. » Voici la plus grande énigme rencontrée par Charlie depuis son arrivée à Poudlard. Les professeurs répètent souvent la phrase, comme un conseil ultime ; une clé. Mais l'apprentie sorcière n'a jamais compris comment vider sa tête. Pire encore, ça l'effraie d'imaginer les rebords de son esprit.

 

Alors elle essaye en général de créer un fil conducteur au milieu du brouhaha intérieur, pour laisser passer la magie, sans interrompre le reste.

 

" Je pense à rien, je pense au sortilège, à la formule " avait répondu Alison sous le regard dubitatif de Charlie lorsqu'elle était en première année. Comment peut-on ne penser à rien ? Comment mettre sur pause les musiques, les personnages ; tout l'univers qui vit en permanence derrière son front ? Est-ce que les enseignants entendent sa cacophonie ? Elle n'en parle jamais.

 

Aujourd'hui encore, Charlie passe à travers les méandres de sa caboche rousse, luttant pour produire une magie consistante. Devant l'endroit d'où s'est élancée Mabel, elle récite en boucle les deux mots du charme supposé maintenir ses branchies bien en place. Elle tente d'ignorer le reste. 


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 03/05/2025 à 09:04

Le papillon s'échappe en direction du gradin sur lequel trône la sorcière aux cheveux blancs qui suit Nikolaï partout. D'abord inquiète d'avoir mis sa camarade en difficulté, Charlie retrouve vite son sourire quand Mabel la rassure joyeusement. Soulagée de constater que la Gryffondor est en pleine forme, elle écoute ses bêtises sans même avoir le temps de se préparer à recevoir le sortilège, trop fascinée par le soi-disant calamar, et le clin d’œil charmeur.

 

" Branchia Ventosa ! "

Mais rien n'arrive quand Mabel prononce la formule en pointant sa baguette sur Charlie.

 

La rouquine se tâte rapidement le cou, balayant d'un regard hésitant les autres élèves, tous concentrés à l'exercice. Avec gentillesse, elle ramène son attention vers sa binôme qui semble perplexe. Oui t'as raté. C'est pas grave. T'as lancé super vite ; t'avais bien visualisé les branchies ? demande-t-elle, la voix douce, habituée depuis longtemps à ce que l'apprentissage de la magie implique un grand nombre d'échecs, et beaucoup d'ajustements. Si Mabel pensait à un poisson-chat au moment de formuler le sort, elle a bien failli se retrouver affublée de moustaches ! L'idée même lui arrache une moue amusée. C'est toi le poisson-chat, rétorque finalement la benjamine Carter avant de chercher la concentration nécessaire au fond d'une grande inspiration. Elle tend le bras et imagine les branchies multicolores revenir sur la peau ensoleillée de Mabel Rosier Sinclair. Branchia Ventosa !

 

Sa deuxième tentative fonctionne aussi, même si Charlie avait moins l'énergie d'y mettre des fantaisies. C'est bon ! se dépêche-t-elle de signaler à sa partenaire d'atelier. Grouille, saute, on va réussir cette fois !

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège des Branchies
Difficulté
4
Résultat D20
10
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Sa deuxième tentative fonctionne aussi, même si Charlie avait moins l'énergie d'y mettre des fantaisies. C'est bon ! se dépêche-t-elle de signaler à sa partenaire d'atelier. Grouille, saute, on va réussir cette fois !

Autres résultats possibles

À nouveau, des fentes aux contours colorés ornent la gorge de sa partenaire, provoquant l'immense bonheur de Charlie. Yes ! s'exclame-t-elle, la baguette figée en direction de son oeuvre. Grouille, saute, on va réussir cette fois !
L'image du poisson-chat revient à l'esprit de Charlie au mauvais moment. Elle pouffe et rate complètement son lancer. Comme quelques secondes auparavant, rien ne se produit. Bon, on va y arriver, se persuade la rouquine sans perdre son sourire. À ton tour !
L'image du poisson-chat revient à l'esprit de Charlie au mauvais moment. Huit moustaches gélatineuses poussent sur les joues et le menton de sa partenaire. Oh nan, rigole la rouquine en cachant sa bouche, incapable de quitter des yeux le nouveau visage de la Gryffondor. 

De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 02/05/2025 à 15:53

Charlie commence à se demander si Mabel sait nager. Est-ce qu'Edwin Pope mettrait à l'eau des élèves incapables de traverser le bassin ? Elle aimerait replonger dans ses souvenirs, lorsque son père transformait la vieille baignoire dehors en fantastique piscine, et lui apprenait la brasse coulée. Elle se rappelle qu'elle prenait plaisir à devenir aussi drôle qu'un "poisson clown", juste pour le faire rire, et noyer la dépression pendant quelques longues minutes. Résistant à l'image de la baignoire plantée au milieu du jardin, la jeune Carter continue de fixer sa camarade avec intensité.

 

Un éclat de soleil heurte son regard, chatouille ses narines, comme si le printemps profitait de cet instant pour la saluer. Mais Charlie inspire et sent son coeur accélérer. Bientôt, elle aura réussi. 

Bientôt, Mabel atteindra la rive opposée.

 

C'est difficile d'ignorer les réactions des autres élèves ; chacun face à ses propres victoires ou déconvenues. Il faut oublier les distractions, le soleil, son père, et rester focalisée sur la métamorphose, l'énergie magique, la volonté de maintenir le sortilège. Charlie vit l'atelier comme une torture. Les derniers mètres à parcourir semblent interminables. Elle s'accroche pourtant.

 

Puis un papillon passe devant ses yeux baignés d'un fond de grenadine et Charlie cille. 
Le charme se brise. 

 

La benjamine gonfle ses joues de déception en voyant le professeur sortir Mabel de l'eau d'un simple coup de baguette. J'suis désolée, souffle-t-elle, les épaules affaissées, le papillon posé sur ses cheveux roux. C'était méga dur, ajoute Charlie, le dessin de sa baguette encore marqué au creux de sa main moite.


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 02/05/2025 à 14:49

Brillants comme " un seau de grenadine " ?

 

Charlie s'imagine les yeux rouges, encore marqués des pleurs de cette nuit. Elle n'a pas pensé que ça se verrait, mais Mabel a vu, et trouvé ça étrangement magnifique. Est-ce Basil et les autres ont remarqué aussi ? Surprise par le "compliment" de sa coéquipière, la benjamine Carter a ouvert bêtement la bouche pendant quelques secondes, avant d'enfin se concentrer définitivement sur les branchies. 

 

- - -

 

Maintenant que la Gryffondor nage au bout de sa baguette, une belle paire d’ouïes colorées l'aidant à respirer pour traverser le bassin, Charlie doit faire durer le sortilège. Elle ignore autant que possible les distractions qui surgissent de l'extérieur et de l'intérieur : le brouhaha ambiant, les commentaires et interventions du professeur, et sa propre tête, fourmillante. Déterminée, elle suit la masse floue de Mabel en écarquillant les yeux, sourcils ronds, le bras tendu. On pourrait croire que Charlie a envie de faire pipi, sur la pointe des pieds, sa bouche récitant des encouragements silencieux tandis que Mabel avance. Branchia ventosa, branchia ventosa, branchia ventosa, Charlie veut y arriver. 


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 30/04/2025 à 18:09

Il y a quelques autres fratries à Poudlard, dont celle de la famille Rosier Sinclair. Dylan est en cinquième année avec Alison, et les faux jumeaux sont du niveau de Charlie. C'est un peu comme Flynn et son grand frère, Spike Ryder. La benjamine Carter n'aurait pas affronté l'internat de la même façon si elle avait dû y aller seule. Habituée au chaos ambiant du 76 Grand Rue à Pré-Au-Lard, elle sourit face à l'énergie déployée par Mabel Rosier Sinclair. Leur passion partagée pour les accessoires farfelus et la couleur les a poussé de nombreuses fois à se complimenter, autour des bracelets de Charlie, des barrettes de Mabel, d'une paire de chaussette désassortie, ou encore d'un embout de crayon ensorcelé.

 

Aussi, quand le professeur Edwin Pope annonce les binômes, la rouquine attend patiemment d'entendre son nom de famille et ne peut s'empêcher de jeter un regard malicieux à Mabel. Toutefois attentive aux consignes de l'enseignant, Charlie se contente de sautiller à l'aide de quelques pas chassés vers la Gryffondor, sans manquer un seul mot de l'adulte. Elle connaît la branchiflore et le sortilège associé, dont parle sa mère dans l'un des ouvrages racontant ses périples en Amérique du Sud

 

immédiatement, l'esprit de Charlie s'évade sur le fleuve Paraná, à la recherche d'espèces magiques rares et dangereuses.

 

Enthousiaste, elle ôte sa cape avant même la fin des directives, heureuse d'avoir eu l'idée d'enfiler un pantalon technique OCQ pour cette séance en extérieur. À peine la Serdaigle tapote-t-elle ses bottines d'un coup de baguette censé défaire les lacets que Mabel exprime son impatience d'aller dans l'eau.

 

— Imagine y'a des bestioles en plein milieu ! répond Charlie, le visage émerveillé à l'idée de croiser un banc de têtards. Déchaussée, elle avance avec sa partenaire à proximité du bassin. Ok, tu commences. Bon, regarde-moi alors.

 

Voilà, maintenant il faut que la jeune sorcière exécute le charme des branchies. Elle visualise sa camarade possédant une tête de poisson et ricane un peu. Ça va chatouiller j'pense. J'espère que ça fera pas mal. Non loin, Nikolaï a déjà réussi son sortilège. Charlie inspire en suivant les conseils prodigués par Edwin Pope depuis trois ans.

 

— Tes yeux sont trop beaux, se pâme-t-elle face aux iris clairs de l'étudiante, incapable de retenir ses divagations. 

 

Après un effort ultime de concentration, elle recule et tend sa baguette vers Mabel.

 

 

— Branchia Ventosa, prononce distinctement Charlie, un sourire confiant aux lèvres. La magie opère en quelques secondes, dotant sa coéquipière de magnifiques ouïes multicolores. Vite à l'eau ! suggère l'apprentie sorcière sans quitter Mabel, ni des yeux, ni de sa baguette. 

 

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège des Branchies
Difficulté
4
Résultat D20
20
Interprétation
Réussite Critique
XP gagnée
6

— Branchia Ventosa, prononce distinctement Charlie, un sourire confiant aux lèvres. La magie opère en quelques secondes, dotant sa coéquipière de magnifiques ouïes multicolores. Vite à l'eau ! suggère l'apprentie sorcière sans quitter Mabel, ni des yeux, ni de sa baguette. 

Autres résultats possibles

— Branchia Ventosa, prononce Charlie, le souffle coupé de voir le résultat. La magie opère petit à petit, dotant sa coéquipière de petites ouïes. Vite à l'eau ! suggère l'apprentie sorcière sans quitter Mabel, ni des yeux, ni de sa baguette. 
— Branchia Ventosa, prononce Charlie, malheureusement perdue dans ses pensées. Sans la visualisation nécessaire, le charme n'agit pas. Rien ne se passe hormis un grésillement au bout de sa baguette et Mabel reste identique. Et tes pieds, tes pieds ont pas des palmes ?

 

Mais c'est le néant. Bon bah, à ton tour d'essayer, décrète alors la jeune Carter en écartant les bras, prête à affronter son destin. 

— Branchia Ventosa, prononce Charlie, persuadée d'avoir mis la bonne énergie. Sauf qu'elle pensait soudain à autre chose ; son crapaud, Lord Ribbit, perdu dans la forêt interdite depuis trop longtemps maintenant. Une série de cloques purulentes commence à envahir le cou et la mâchoire de Mabel. Pas normal, commente la jeune fille en penchant la tête de côté, une grimace à l'appui. 

De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 28/04/2025 à 13:03

Des terrains de natures différentes sont alignés devant Charlie et le professeur Pope. Dans son dos, la rouquine tiraille ses bracelets en réfléchissant aux sortilèges de métamorphose qu'elle connaît, et qu'elle pourrait appliquer à chacune des situations. La benjamine Carter possède une imagination débordante qui s'avère curieusement pénalisante pendant les cours de magie. Elle doit apprendre à canaliser ses idées. Malheureusement le directeur de la Maison Serdaigle aime stimuler la créativité de ses élèves, et même avec la meilleure volonté du monde, la jeune sorcière se coince toute seule au milieu d'un pataquès d'idées farfelues et inefficaces la plupart du temps. 

 

Mais loin de se décourager, Charlie observe le bassin, les herbes hautes, et la paroi, un sourire conquérant aux lèvres, peu effrayée par les effets de distorsions ou autres charmes d'illusion. Elle a confiance en l'enseignant qu'elle apprécie énormément. Elle lui jette d'ailleurs un œil amusé avant d'entendre deux filles arriver, puis encore deux, qui sont toutes de première année sauf Amanda Howcraft, d'après ce qu'elle en sait. 

 

Amicale, Charlie leur sourit, agitant brièvement sa main pour les saluer, avant de remarquer une silhouette martiale en arrière-plan. "Nikolaï Polyanski", murmure la Serdaigle en tentant de lui offrir un rictus sympathique, qu'il ne semble pas remarquer, absorbé par son analyse du terrain.

 

On dit que Nikolaï Polyanski est dangereux. Alison suppose qu'il est instable à cause de " la vieille qui le colle h24 au cul ". Freya avait suivi l'avis d'Alison et recommandé à Charlie de garder ses distances, simple précaution. Le statut des réfugiés slaves à l'école pose question, et le cas mystérieux de Nikolaï alimente toujours les conversations. Comme le font habituellement ses amis, Charlie cherche machinalement le visage froid de la Sorcière, qui devrait être dans le coin- juste là, au milieu des gradins. Elle détourne rapidement son attention vers la posture du Russe, puis étire un grand sourire en apercevant Basil, dont ils ont fêté l'anniversaire en début de semaine.

 

— Salut le vieux, répond-elle avec malice, savourant les quelques jours qui séparent leurs dates de naissance respectives. En guise de cadeau pour son ami, la rouquine avait fabriqué un album photo secret à partir d'un ancien grimoire d'histoire, trop abîmé en l'état. Elle avait coupé un large rectangle entre les pages, permettant à Basil d'y ranger ses clichés en sécurité, car personne ne viendrait jamais ouvrir ce gros bouquin poussiéreux. Elle avait même demandé son aide à Alison afin d'ajouter un charme aspergeant quiconque essayerait d'accéder aux photographies sans autorisation. À l'intérieur, la jeune fille avait caché un dessin de Basil et son appareil, réalisé par ses soins. Quoi, t'as pas assez de courbatures Basil Banks ? lui demande Charlie, au courant des entraînements matinaux des deux garçons, à cause des grimaces de douleur du photographe, trop récurrentes pour être ignorées.

 

Quand il s'éloigne en direction de Nikolaï, elle hésite à le suivre, mais se ravise, attentive à l'amitié fragile qui relie les deux Gryffondor. Puis Mabel se pointe avec l'énergie habituelle qu'elle dégage, et ça éclaire le regard de Charlie. Amusée, elle rit. Salut Mabel !


La poudre de perlimpinpin

Message publié le 16/04/2025 à 18:31

Charlie regrette souvent d'être la benjamine des filles Carter. Un petit frère ou une petite sœur serait capable de partager son monde mieux qu'Alison et Freya, et que son père absent. Ultra-sociable, elle n'hésite jamais à aider les jeunes sorciers à Poudlard, d'autant plus ceux issus de familles moldues, qui se retrouvent toujours dans des situations rocambolesques à cause de leur ignorance du fonctionnement magique.

 

Quand l'élève en face d'elle pince sa main, elle pousse un cri de surprise en reculant légèrement. Hé, ça fait mal ! prévient Charlie, sans quelconque volonté d'avoir l'air autoritaire. Elle observe le "farceur" avec curiosité tandis qu'il rit et lui tapote le bras. Horace Milbourne, le concierge, explique-t-elle ensuite, en époussetant son t-shirt de Quidditch jusqu'à entendre son interlocuteur s'exclamer qu'Euan MacDougall est un con. Elle s'arrête et fronce ses sourcils en fixant le garçon, les poings sur la taille. Toi tu lis trop les magazines, déclare la rousse aux cheveux couverts de poudre blanche. 

 

— Euan MacDougall a été victime d'une conspiration. So Quidditch devrait vérifier ses sources. Charlie défend le sportif, une pointe de férocité au bout de son nez en trompette. Elle défait l'immense chemise nouée autour de sa taille pour la secouer en se ravisant. Bon, t'y peux rien, tu suis l'opinion publique et les rumeurs, et t'es encore petit, d'un coup d’œil, elle semble vérifier ses dires, puis rattache la chemise en ajoutant avec résignation, d'un haussement d'épaules nonchalant : Si Euan avait vraiment trafiqué son balai pendant la coupe, ma sœur l'aurait vu, elle a dû faire les vérifications officielles figure-toi. So Quidditch préfère le drama plutôt que la vérité. Cette dernière phrase vient d'Owen Carter, lui-même indigné par le scandale qui s'est produit il y a déjà une paire d'années.

 

Soudain une silhouette translucide jaillit pile entre les deux étudiants. "QUI FAIT DU GRABUUUUUIS DANS LA SALLE DES TROPHÉES ?!" L'esprit Frappeur flotte, assis en tailleur dans le vide, pointant tour à tour la troisième année et le Gryffondor. 

 

— Peeves ! laisse échapper Charlie en s'éloignant vivement du poltergeist au costume bigarré. 

— Un Charli, DEUX CHARLIS, trois CHARLOTS ?! C'est quoi ce micmac ? Vite, une délégation ! Il s’esclaffe et disparaît à la façon d'une bulle qui explose, ne laissant pas le temps à la benjamine de riposter.

 

— Il va nous dénoncer, rétorque-t-elle sans réelles craintes des représailles. Son regard suit les empreintes blanches qu'ils ont laissées sur le sol en courant, et sa bouche se pince. C'est d'la bombapoudre, ça se nettoie qu'à la main, Horace va vraiment pas être content, répète Charlie en affichant à nouveau son air déçu. Elle fixe ses chaussons couverts de particules blanches, et son pantalon de pyjama dont personne ne pourrait deviner qu'il est bleu à présent, puis elle percute d'un seul coup. Attends, tu t'appelles Charli aussi ?


De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 16/04/2025 à 10:09

Dans une semaine, c'est son quatorzième anniversaire. D'habitude, Charlie adore le mois d'avril et attend avec impatience l'éclosion du printemps dans sa campagne écossaise. Chaque année, son père lui assemble une couronne de fleurs fraîches, tradition instaurée par Kate, la mère de Charlie, et perpétuée après sa disparition.

 

Mais Owen Carter manque toujours à l'appel.

 

Freya envisage sérieusement de signaler son absence prolongée au Ministère afin de déclencher une enquête, en dépit des conséquences sur la famille. " N'importe quoi, ils vont nous prendre si tu fais ça, on est mineures j'te signale ! " avait hurlé Alison, installant une angoisse au fond de l'estomac de sa petite sœur.

 

— Pas devant Charlie, la psy a dit-

— La psy peut aller s'faire foutre, c'est pas elle qui voit Charlie tous les jours à l'école, c'est moi !

— Euh, pas tous les jours hein.

 

La situation semble inextricable, forçant les filles Carter à dissimuler leur détresse au plus grand nombre. Mais les yeux pâles et les cernes de Charlie parlent à sa place, quand bien même elle étire son éternel sourire à qui la croise.

 

Les bottines mouillées de rosée, la jeune sorcière rejoint le terrain de Quidditch devenu familier au fil des années. Il n'y a pas d'entraînement aujourd'hui ; elle est là pour une classe de soutien en métamorphose avec Edwin Pope, l'un de ses professeurs préférés. Apprendre lui permet de penser à autre chose. 

 

Alors Charlie a dix bonnes minutes d'avance, impatiente de découvrir ce qu'il a préparé. Un œil aux nuages menaçants, la rouquine inspire l'odeur d'humidité et passe la grille d'entrée du terrain avant de remarquer aussitôt la silhouette du quinquagénaire ainsi qu'un monticule rocheux très intrigant. Elle oublie immédiatement sa fatigue et avale les derniers mètres vers son Directeur de Maison en souriant. Bonjour ! s'exclame la troisième année qui se poste aux côtés du sorcier silencieux.

 

Charlie lève son nez constellé de tâches de rousseur vers Edwin. Par mimétisme, elle croise ses mains dans son dos, et fixe ensuite les trois zones avec une curiosité qui ravive l'étincelle de son regard clair.


En quête d'action

Message publié le 02/04/2025 à 20:18

Imperméable à l'embarras du Gryffondor, Charlie sourit, et puis penche la tête de côté, et déclare en l'observant : t'as eu un coup de soleil Basil, t'es tout rouge ! T'inquiète pas, moi aussi j'attrape des coups de soleil en automne des fois ! Elle lui tapote gentiment l'épaule, et désigne ensuite son carnet d'un doigt à l'ongle colorié en violet. Mon idée est juste ici, j'peux te montrer si tu veux, mais on va à l'ombre alors. Face à l'engouement de son interlocuteur providentiel, Charlie trépigne, et l'entraîne vers un muret isolé derrière les serres.

 

— On a d'la chance y'a personne, souvent y'a les Poufsouffle qui fument ici, commente-t-elle en écartant quelques mégots pour s'asseoir dans l'herbe, appuyée contre la pierre tiède de ce jour encore chaud. Une libellule passe au même moment, perdue entre les flaques de la forêt interdite et le grand lac noir. Elle zigzague et s'éloigne. Alors, s'exclame la rouquine en relevant ses lunettes trop larges sur sa tête et en tirant le carnet à spirales de sa poche. Celui-ci est décoré de stickers à l'effigie des joueurs de Quidditch de l'équipe d'Écosse, la plupart en train d'exécuter une figure sensationnelle au milieu du ciel. T'as vu, c'est la collection Funambule, j'ai collé mes doubles là, et mon chouchou, "Euan MacDougall". Tu connais ? Le poursuiveur enchaîne en boucle plusieurs flips et donne des clins d’œil à l'appareil avant de faire un tour sur lui-même, puis de recommencer. J'vais apprendre à l'faire, ça.

 

Rêveuse, la benjamine Carter se visualise en train d'éblouir les chouettes de Poudlard en tournoyant autour de la volière. Dans son esprit, les rapaces la rejoignent et partagent son vol, cheveux et plumes au vent. Soudain, ses iris bleutés se détachent du vite qu'elle fixait. Hein ? -bon, le costume ! Parmi la dizaine de pages qu'elle feuillette, Basil peut apercevoir beaucoup de croquis, des inventions abandonnées, des cabanes esquissées, des cartes créées de toutes pièces par son imagination fertile, et enfin, une silhouette fière, un peu gommée çà-et-là. Charlie attrape son crayon et se caresse le menton avec la boule de poils fuchsia à son extrémité. Son ébauche porte un chapeau piqué d'une plume ainsi qu'une grosse sacoche d'où dépasse ce qui ressemble à une longue-vue. C'est ma mère, Kate Carter, explique la pré-adolescente à son ami. Aux pieds de la silhouette victorieuse, des bottes de randonnée couvertes de boue, dans lesquelles vient se planter un pantalon cargo similaire à ceux de Freya. 

 

— J'l'ai pas tellement connue mais j'ai plein de photos d'elle. C'était une exploratrice ma mère, elle avait un style de fou et des accessoires trop cool, raconte Charlie en montrant les nombreuses poches de la veste saharienne, chacune encombrée d'un petit objet différent, comme un compas enchanté, une lampe-tempête, un carnet, ou des gants. T'en penses quoi ? Faudrait que j'ajoute un animal, pense-t-elle à haute voix. Lord Ribbit me manque, soupire finalement l'étudiante.

Liste des messages de Charlie Carter