Homme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Sixième année
- Surnoms : Fergus, Gus
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]
Message publié le 12/11/2025 à 12:02
- Des tâches ? Mais va t'faire foutre sinon ?!
Il est pas vénère pour de vrai. Juste un peu incrédule. Parce que la meuf a effacé l'intégralité de ses notes. Pour une fois qu'il les avait pris sérieusement. Enfin. À peu près quoi. Il échappe même un rire en secouant la tête. - J'rêve.
__
Auprès d'Ambrose, Ferguson s'agace, frustré de ne pas voir arriver le professeur, et de voir échouer leurs sortilèges. L'arrivée d'Alison ne fait rien pour le calmer : qu'est-ce qu'on s'en tape qu'elle ait fait un fucking bisou magique à Schevchen franchement ? Mais la sorcière réussie où eux tous ont échoué. Il souffle, visiblement soulagé, la gueule un peu con dressé vers son pote.
- Ben merde. Ça va mieux ? T'en veux un deuxième ?
Parce que l'soulagement, ça rend aussi très con visiblement, et Ferguson s'affaisse pour physiquement embrasser l'genou de son pote. Sam le pousse et le traite de débile tandis qu'Ambrose se marre avec Gus. Ce dernier se tourne vers Alison, prétend subitement une douleur au cœur, une main sur la poitrine et la gueule grimaçante :
- Ah ! Moi aussi j'souffre, truc de malaaaade, j'veux mon bisou magique Ali !
- Mais quel gros gland.
Sam fait pas du tout attention à lui, et reste fixée sur la boursoufflure encore un peu visible au genou d'Ambrose.
- Un deuxième s'rait pas de trop en vrai. T'peux toujours pas t'lever hein ? Ou alors une attelle j'sais pas. Y a pas un sort pour ça ?
Message publié le 12/11/2025 à 11:38
Comme dans tout ce qu'elle entreprend, Alison Carter évolue à vue d'œil. Plus assurée à chaque instant, Ferguson tire un sourire imperceptible devant la posture de la sorcière, visiblement fière de son avancée et plus déterminée que jamais à poursuivre pour faire toujours mieux. Les passes sont clairement plus fluides, les bourrasques irrégulières ne perturbant clairement plus la Serpentard au terme de plusieurs attaques surprises d'un côté ou d'un autre.
Dans les gradins, les élèves de première et deuxième années ont été rejoint par d'autres, plus âgés. Une poignée de français beuglent des phrases à peine audibles, dans un anglais à la prononciation carrément douteuse, et ni Gus ni Sam ne leur prêtent la moindre attention. Alison semble en revanche saisir chaque mot, et se tourne brutalement vers lui, visiblement agacée par ce qu'elle entend. Sourcils froncés, la gueule interrogative, Fergus passe de la sorcière au groupe, du groupe à la sorcière :
- De quoi ?
- Bon ! J'pense qu'on est ok pour ça !
La voix de Sam porte sur tout le terrain. Un virage brusque la fait s'arrêter brusquement dans l'air, et Ferguson l'imite par réflexe. Alison, elle, met un temps à braquer, visiblement prise au dépourvue par la soudaineté avec laquelle les deux autres se sont figés en plein exercice. Sam échappe un rire léger tandis que Gus se pince les lèvres pour réprimer le sien. Sûr, Alison le prend mal. Mais c'est franchement comique ok ?
- Ouais, faut qu'on travaille tes arrêts aussi, affirme Sam.
Marrant comme la batteuse prend l'intonation de leur coach, et même ses mimiques. On croirait qu'elle a fait ça toute sa life, alors qu'il est bien placé pour savoir qu'elle improvise absolument tout.
- P't-être on d'vrait travailler ça avant d'lui balancer des cognards hein ? Il énonce, clairement rhétorique.
- Ouais. Ouais carrément. Mh. Ok Alison, on va faire l'même exercice, sauf que toi ton but c'est d'esquiver l'souaffle. On va s'le passer à travers toi avec Fergus, mais toi tu dois surtout pas l'toucher. T'as l'droit d'bouger comme tu veux pour l'éviter, t'peux accélérer, ou freiner d'un coup. L'but c'est qu'tu sois assez à l'aise sur le 400 pour qu'ce soit comme une deuxième partie d'toi.
Sam attend qu'Alison donne son accord avant de l'aviser lui, avec un regard sévère :
- T'es mignon tu balances pas comme un chartier en rut ?
- Aye captain. Après Ali l'a dit elle-même, quoi qu'on fasse ce s'ra pire au tournoi...
- Ouais mais là on est pas au tournoi, et c'est un entrainement.
- Aye coach.
Il secoue la tête, un peu amusé par la posture de Sam alors qu'elle s'improvise pratiquement professeur. Gus l'a déjà vu sérieuse, mais rarement à ce point. Ça lui tient vraiment à cœur d'faire ça correctement apparemment.
- Promis j'te décoiffe pas, il continue à l'intention d'Alison, avant d'hésiter. T'as pas... d'bijou qui craint ou quoi hein ? Sam, qui lançait le souaffle en l'air, fronce les yeux : oh, bien vu. Piercings, boucles d'oreille, tout ça, c'est good hein ? Parce que s'tu t'prends l'souaffle à un endroit où faut pas ça peut être badant.
L'incident de Marissa St James à l'esprit les fait grimacer en miroir.
Message publié le 10/11/2025 à 14:03
Elle galère, Alison. Une surprise pour personne. Elle s'est jamais caché d'pas aimer le Quidditch, ou tout ce qui peut concerne ce sport de près ou de loin : l'vol sur balai a jamais fait partie de ses priorités. Pas pour rien qu'aujourd'hui elle a besoin d'un rattrapage express, et qu'Sam s'est gentiment proposé. Ferguson, lui, est juste assez satisfait d'voir la sorcière enfin s'intéresser un minimum au délire. Même pas pour l'plaisir de lui prouver qu'elle avait tort sur toute la ligne.
Pour la première fois d'puis cinq ans, il a la sensation d'en savoir plus qu'elle dans un domaine.
- Faut qu'tu t'entraines encore sans l'souaffle, Ferguson décide sans adresser un regard à Sam. T'es pas assez détendue d'la culotte, t'arrives pas à lâcher prise.
Ce serait s'planter que d'croire qu'il se fout de sa gueule, malgré les propos choisis. Il a toujours parlé comme ça, Gus. Et quand il s'agit d'Quidditch, il sait d'quoi il parle. Sam tarde pas à les rejoindre pour hocher d'la tête, d'ailleurs :
- Il a raison. J'suis allé trop vite. Faut vraiment qu'tu t'entraines à lâcher l'manche pour de vrai ok ?
Les nuages s'amassent un peu dans le ciel, mais le vent s'est pas vraiment levé, et les conditions restent plus qu'idéales. Ferguson jette le souaffle à Sam d'un geste fluide avant de se mettre à circuler dans l'air en retirant ses deux mains du manche de son balai, paré à démontrer exactement à quel point Alison doit s'détendre.
- Va rien s'passer s'tu lâches pour de vrai. Je jure. R'garde.
Les mains glissées dans les poches, il pourrait pousser à s'rouler une cigarette, même si l'tabac partirait s'effriter dans l'air. Il s'contente de faire des zigzags paresseux, guidés seulement par les mouvements de son corps.
- T'la pète pas non plus, Decker.
- J'fais qu'lui montrer !
- Ouais ouais.
Souaffle sous le bras, Sam reste à une distance raisonnable d'Alison histoire qu'elle ait pas l'impression de devoir guetter tout ce qui se passe autour, et Ferguson fait de même de son côté.
- Y a rien d'vant toi, et l'balai est fait pour pas t'laisser tomber. T'peux avoir confiance, c'est une marque vachement cotée hein ! Il s'marre bêtement, et Sam le suit malgré elle. Tu nous dis quand t'es prête. Prends ton temps ok ?
Message publié le 07/11/2025 à 18:51
Il sait pas vraiment ce qu'il fout là, si on est parfaitement honnête. C'est sorti tout seul, comme un dégueulis impossible à retenir. J'viens on s'ra pas trop d'deux ! L'truc c'est que Sam avait tous les bons arguments pour pas qu'il s'retrouve là quand même, et qu'il a négocié. Il a négocié. Les mains dans les poches de son jogging, la gueule affaissée sur un coin de pelouse, Ferguson évite le regard d'Alison que ça dérange pas. Il s'était attendu à se faire jeter d'entrée de jeu.
Un froncement de sourcils.
Une réplique assassine.
Quelque chose.
Mais rien d'tout ça. Ça la dérange pas. Alors il reste et il ferme sa gueule, parce qu'il s'agirait pas d'donner raison à Sam, ou même à Alison - parce qu'elle s'retient pas vrai ? Trois jours plus tôt, il trouvait Alison Carter dans une salle de classe vide, la faisait fuir dans un placard à balais où il la retrouvait en train de gerber dans un seau. Il dresse la tête brièvement, pour lui jeter un rapide coup d'œil. Elle a la gueule rougie par l'effort. Sa frange attachée par une pince. Une tenue sportive qui lui donne une nouvelle silhouette, loin de l'éternel uniforme. Même comme ça elle est jolie.
- C'est parfait ! C'est toujours comme ça qu'on commence les entrainements, pas vrai Gus ?
Le type acquiesce vaguement. Pis Sam se met à exposer son idée comme elle vient d'la lui présenter. Imiter la routine des joueurs, et non d'un élève de cours de vol.
- En vrai j'pense t'as déjà grave les bases. Fin t'sais très bien voler quoi. Mais clairement si y a une épreuve de vol, ils vont pas vous contenter d'vous faire voler dans les airs en faisant des figures alors faut t'préparer au pire.
- Parait qu'y a déjà eu des combats contre des dragons, balance Ferguson soudainement.
- Ta gueule, t'aide pas.
- J'veux dire...
- Bref ! J'pense qu'on s'prépare vachement mieux aux emmerdes pendant nos entrainements d'Quidditch, vu qu'on s'tape souvent les pires météos, quand on doit pas esquiver des cognards, ou chercher des trucs invisibles dans les airs.
L'Écosse est loin d'être clémente pour les joueurs, faut dire ce qui est. Mais c'est peut-être ce qui participe à faire d'eux des joueurs qu'ont vachement la gnaque.
- T'veux qu'on lui balance des cognards dans la gueule ? Ferguson réalise brutalement avec un air un peu choqué.
- Nah. Pas de suite. Mais tout à l'heure clairement elle va y passer, Sam répond rapidement avant d'insister : mais t'inquiète on sait c'qu'on fait ok ? L'but c'est pas d'te casser les deux jambes avant l'tournoi. Y a un système pour pas qu'on s'blesse pendant les entrainements. Pour l'instant on va juste s'passer une balle pour que tu t'habitues à faire autre chose que te focaliser sur l'fait d'juste voler, ça t'va ?
- Mets ça, annonce Gus en récupérant une paire de lunettes dans le sac.
Semblable à des lunettes d'aviateur, la paire protège autant du vent que d'une éventuelle pluie qui pourrait leur tomber dessus à tout instant. Il en récupère une aussi pour se la foutre sur la tête d'un geste habitué, tandis que Sam fait de même.
- Juste une tour de chauffe au départ. Comme Gus et moi on va voir comment tu voles et on adaptera l'truc.
- On dirait t'as fait prof toute ta life, commente Fergus. Bon lets go.
Un coup de pied au sol le balance dans les airs en deux secondes à peine tandis que Sam récupère un souaffle au sol avant de se préparer à faire de même.
Message publié le 04/11/2025 à 11:38
Un balai dans une main, deux chiffons dans l'autre, Ferguson se retourne vers Alison. Visiblement, ça l'amuse vachement d'le voir se faire tabasser pour une serpillère. Mais vu qu'ça la rend plus jolie d'sourire comme elle le fait, il s'contente de lui tirer la langue comme un énorme gamin avant d'prendre la tangente. Elle l'arrête avant qu'il ait franchit la tapisserie, et il braque son attention sur elle. Ses lèvres s'étirent en un sourire béât, et il lui tape son meilleur clin d'œil.
- Aye she does.
L'concernant, y a pas l'moindre doute qu'elle a sa place dans ce tournoi.
- Ferguson !
- Ouaip ! Ouaip, j'suis là.
Détaché de la sorcière, Ferguson ouvre la tapisserie pour s'tirer sans demander son reste. Milbourne l'attend de pied ferme, l'œil peu impressionné.
- Chop chop, Monsieur Decker. À moins que vous ne vouliez y passer toute votre soirée ?
- Nah. Pas ma faute si on s'fait agresser par des serpillères dans c'bordel.
- Ah les serpillères. Très susceptibles ! Je vous ai dit d'arrêter de les regarder de travers...
Fergus secoue la tête. Barré, l'Milbourne, c'est ça la vérité. Il le suit pourtant dans le couloir, les épaules affaissées. Ça lui prend peut-être une trentaine de minutes avant d'enfin s'décider à poser la question qui le taraude :
- M'sieur ?
- Mh ?
- Y a vraiment des gens qui sont morts pendant un tournoi des trois-sorciers ?
- Oh. Oh, malheureusement oui, c'est arrivé. Tout à fait exceptionnellement, Monsieur Decker. Un accident comme il n'en surviendra plus. Des mesures sont prises pour éviter que nous ne mettions en péril la vie de nos élèves dans ce genre d'évènement vous savez.
- Quel genre ?
- De ?
- Quel genre de m'sures ?
- Des sécurités magiques bien sûr. Des membres du personnel médical parés à l'action, non loin du lieu des épreuves. Un nombre certain d'adultes compétents dans leur domaine, qui ont une pleine connaissance de ce qui pourrait arriver ou non, et y sont préparés. Entre autres choses.
Sourcils froncés, Ferguson hoche la tête, pensif.
- Et s'il s'passe un truc pas préparé ?
- Ne vous en faites pas pour Miss Carter, Ferguson, elle s'en sortira très bien. C'est une sorcière brillante.
- J'sais, il répond en haussant les épaules, reprenant sa tâche.
Message publié le 03/11/2025 à 19:32
Ça va merci. Bah voyons. Ça parait plutôt évident qu'ça va pas. Partagé entre l'envie d'venir l'aider à s'relever, et la certitude de s'en manger une s'il fait mine de la toucher, Ferguson reste juste planté dans son mètre carré. Il détourne les yeux pour lui laisser un genre d'intimité, s'adosse contre un mur en retirant les mains d'ses poches pour se contenter de croiser les bras. Elle s'enfourne un chewing-gum avant d's'assoir sur une marche. Les ustensiles de ménage s'occupent de gérer la catastrophe, et participent à effacer l'odeur de gerbe chocolatée.
- J'me foutais pas d'ta gueule quand j'disais t'avais peur, il répond du tac au tac, le ton bas pour pas s'attirer l'attention du concierge.
Milbourne tardera pas à capter qu'il est beaucoup trop long pour récupérer le matos nécessaire à sa retenue, mais c'est loin d'faire partie des préoccupations de Fergus à cet instant précis. Il s'affaisse pour s'installer à côté d'Alison, ses coudes s'installant par réflexe sur ses genoux. À tous les deux, ils prennent la marche entière. L'espace est beaucoup trop restreint pour qu'ils aient vraiment une liberté d'mouvement, sans que ça rende l'assise trop inconfortable. Le regard perdu sur ses pompes crasseuses, il reste silencieux un moment.
Il a pas la gerbe.
C'était pas l'pudding.
C'était lui peut-être bien.
- T'es pas obligée d'gérer seule, il balance finalement sans la regarder. L'tournoi, il précise. T'es la championne de Poudlard meuf. Ça veut dire tout Poudlard est derrière toi. S't'as besoin d'un coup d'main ou quoi...
Z'ont pas mis leur nom dans la coupe pour aucune raison. Se sont entrainés, tous autant qu'ils sont. Si ça veut dire d'participer par extension, en supportant Alison Carter ? Lui il sait qu'il est carrément partant. Il sait aussi qu'il est loin d'être le seul. Elle a pas l'air de capter ça.
- Ça f'rait chier qu'il t'arrive un truc juste parce que t'as décidé qu'tu voulais gére seule, il ajoute, à moitié sérieux.
Parce qu'il a pas peur de rien Gus. Il a peur de plein d'trucs. Il a peur de trop d'trucs. Qu'il arrive des merdes à ses potes par exemple. Qu'il arrive des merdes à Alison Carter, aussi. Maladroit, il s'apprête à ajouter un truc, mais du couloir retentit la voix de Milbourne :
- Monsieur Decker, combien de temps faut-il pour récupérer une paire de chiffons et un balai ?
Ferguson s'agite. S'relève brutalement en faisant grincer l'escalier, et part vers le fond du placard, non sans se cogner le front contre une serpillère en pleine activité.
- Aïe. J'arrive ! J'arrive. Bordel.
Message publié le 03/11/2025 à 14:47
L'tableau est à chier. Alison Carter, la gueule pâle et les yeux troubles, penchée au-d'ssus d'un seau dans l'fond d'un placard à balais. Ferguson est jamais resté aussi con qu'devant une scène pareille. Il arrive curieusement pas à détacher son regard du triste spectacle qu'elle offre. Prête à mordre malgré les circonstances, la sorcière est clairement convaincue qu'il l'a stalké jusqu'ici pour continuer d'se foutre d'elle.
- Mais rien. J'dois... putain t'as quoi ?
Les yeux froncés, il approche mais la voit s'prostrer un peu plus, et il s'arrête.
- C'bon j'voulais pas...
Quoi ? Il sait pas. Mais il a vaguement l'impression que c'est d'sa faute si Alison est dans cet état là. Même s'il est pas bien certain d'comprendre pourquoi.
- Milbourne m'a foutu en retenue. Il lève les mains en guise de preuve de son innocence. Genre il la stalke pas ok ? T'as b'soin d'aller à l'infirmerie, il ajoute en faisait un pas en avant.
Même pas elle le regarde. Même pas elle le calcule. C'est juste horrible de la voir comme ça, même s'il sait pas pourquoi ça l'emmerde autant. C'est juste pas la Alison Carter qu'il connait. L'menton levé, fier, la flamme dans l'fond des yeux, l'défi dans sa manière de trop relever sa jupe d'uniforme, ou d'ouvrir un bouton d'trop de son décolleté. Il connait pas, Alison qui chiale, Alison qui gerbe planqué dans un placard. L'pudding d'vait être périmé. Peut-être il va gerber lui aussi.
- J't'emmène s'tu veux, il offre en planquant les mains dans ses poches, toujours posté dans l'encadrement de la porte avec une nonchalance qu'il s'invente complètement.
Message publié le 30/10/2025 à 20:21
La porte claque. Les pas d'Alison s'éloignent dans l'couloir. Elle s'attendait pas à c'qu'il morde non plus. Bien. Ferguson tire sur sa clope avec énergie, conscient d'avoir blessé la serpentard, incapable de regretter. Il est pas v'nu pour faire la guerre, mais c'est elle qui l'a commencé. Il arrive au mégot. S'redresse le long du mur pour entrouvrir une fenêtre et balancer son forfait. Ni vu, ni connu. C'est sans compter sur la porte qui s'ouvre alors qu'il referme le bordel. L'espace d'une seconde, il s'dit que c'est Alison.
Revenue lui en foutre plein la gueule parce qu'elle aura trouvé sa répartie dans l'couloir, ou un délire du genre.
C'est clairement pas Alison qu'il découvre en se retournant. C'est la longue silhouette excentrique du concierge, avec ses sourcils arqués jusqu'au sommet du front. Un grognement échappe à Ferguson alors qu'il reconnait l'éclat dans l'regard du type. C'est ni la première, ni la dernière fois qu'il s'fait choper. L'autre claque sa langue contre son palais à plusieurs reprises, croise les bras, et le jauge sans prononcer une parole.
- Ouais bon. Il flotte quoi. Vouliez quand même pas qu'j'aille choper la crève !
- Mh mh. L'entrée du château est couverte Monsieur Decker, et vous êtes en âge de maîtriser vos sortilèges d'imperméabilité, entre autre chose ?
Gus soupire. La conversation, il l'a eu mille fois. Il cherche même plus à négocier. Il secoue la tête, enfonce ses mains dans les poches de son pantalon, et rejoint Milbourne à l'entrée d'la pièce.
- Vous n'portez pas de veste ?
- L'est en salle d'études.
- Bon. On va passer la prendre, et on va aller faire un peu d'ménage, vous en dites quoi ?
Il a l'seum. D'un autre côté, il a eu l'temps d'se griller sa clope. Au-delà d'ça, malgré le ton gentillet et l'air joyeux du concierge, Ferguson est plus que conscient qu'il a pas vraiment l'choix, et se contente de le suivre avec habitude. Il a pas eu d'points en moins. C'est toujours ça d'pris. Quelques minutes suffisent à les renvoyer au rez-de-chaussée, et bientôt Ferguson a recouvré son uniforme. Refermé sa chemise jusqu'en haut. L'a rentrée dans son pantalon. A replacé l'col. Renoué sa cravate.
Les tâches sont jamais bien compliquées. Juste bien chiantes. Nettoyer des carreaux. Balayer des pièces, et y passer la serpillère. Récurer des cadres de tableaux. Faire l'argenterie. Tout ça sans magie. Pendant qu'Milbourne vous tape la discussion. Ce coup-ci, le type le fait remonter au premier étage, s'arrête au palier pour lui désigner des tâches plus chiantes les uns que les autres, avec un sourire large et bon enfant qui fait grincer Gus des dents.
- Super.
- Tout le matériel est là-bas, bon tu commences à connaitre. Je t'attends là. Oh, Josiane, mais qu'est-ce que vous faites en dehors de votre tableau !
Alors que le concierge embraye une longue discussion avec les occupants des portraits du hall, Ferguson se dirige vers les placards de l'étage, planqué sans l'être derrière une tapisserie, au sommet d'un escalier de bois. Pour avoir écopé de pas mal de retenues avec Milbourne, Gus connait l'itinéraire par cœur, et l'utilise parfois pour planquer ses conneries. Engouffré derrière la tapisserie, il grimpe sans énergie pour trouver, sans s'y attendre, Alison. Accroupie au sol à côté d'un seau, elle est harcelée par un chiffon qui semble lui essuyer le visage, tandis qu'une serpillère s'active au fond du récipient tenu par la sorcière.
Stupéfait, Fergus reste un peu con, sans bouger, à la fixer dans la semi-obscurité.
- Merde. Ali ?
Message publié le 30/10/2025 à 17:53
Tout y est. L'agacement. La fureur, même. Les joues roses, les lèvres étirées en grimace révulsée. Lui s'contente d'afficher son meilleur sourire, ravi d'son petit effet. Imperméable à ses remarques, il la laisse gerber sur lui ses répliques assassines sans jamais donner l'impression d'être touché. Ses deux bras s'élèvent de part et d'autre de son corps alors qu'il la clope entre ses lèvres, comme un type paré à s'en prendre sans jamais s'fatiguer. Sa fumée d'clope soufflée dans la direction d'Alison rien qu'pour l'emmerder, il lui tire la langue alors qu'elle plisse ses traits, de dégoût.
Son sourire s'affaisse pourtant. Il note pas vraiment la pâleur de son teint, ni la façon qu'elle a d'se tenir au mur. À l'hilarité précède une colère sourde qui l'fait choper sa clope pour la retirer d'ses lèvres et la tenir à bout d'bras. Il s'approche presque brutalement pour coller son autre poing au mur et lui faire face. Il pourrait presque compter ses tâches de rousseur. Il a beau chercher, il est toujours surpris quand elle s'met à mordre. Ça a l'mérite de le réveiller. Certains d'ses mots sont appuyés d'un faible coup sur le mur, comme s'il avait besoin d'les ancrer dans la réalité.
- T'as raison princesse. J'me jetterais là-dedans avec le putain d'sourire parce que j'en ai rien à foutre de rien, même pas d'ce putain d'tournoi. Rien à prouver à personne moi. J'ai peur de rien !
À toute épreuve, sa putain d'carapace qui lui permet d'tout traverser sans jamais s'arrêter. D'foncer sans réfléchir. Mais dans l'fond, il connait la vérité Ferguson. Il aurait foncé, il aurait échoué. Un truc auquel il est vachement bon, échoué. Parce qu'il est juste un peu trop con. Jamais bien concentré. Tout l'contraire d'Alison, d'ses cours parfaitement rédigés, d'ses fiches colorées, et d'ses putains de plannings d'entrainements. Il s'recule aussi vivement qu'il s'est approché et balance le menton vers l'avant. Il a d'nouveau un air un peu gamin alors qu'il la toise, sa clope de retour à sa gueule d'un seul mouvement :
- J't'aurais bien proposé d'l'aide mais tu l'as dit t'as b'soin d'personne. T'peux t'tirer. J'suis v'nu là pour fumer et t'as fini d'graille non ? Crois le ou non t'es pas l'centre du monde et j'suis juste venu là pour m'détendre à la base.
Il s'retourne et se tire de l'autre côté de la pièce sans ajouter un mot.
Message publié le 30/10/2025 à 14:43
Gus tire sur sa clope, mate Alison s'expulser de la table d'un seul mouvement pour se laisser tomber au sol. Elle est visiblement pas d'humeur. Cette gueule énervée qu'elle tire ? Il la connait par cœur. C'est presque son mode par défaut dès qu'il est dans les parages. Sa seule présence a le don de plisser les deux sourcils de la Serpentard, et de lui faire tordre les lèvres exactement comme ça. Quand il est chanceux, il parvient à lui enclencher un éclat dans l'regard, l'semblant d'un sourire imperceptible.
C'est plus un jeu Gus.
Il aime bien l'idée qu'il joue l'même jeu d'puis qu'ils sont mômes. Un jeu aux règles connues d'eux seules. Le regard peu impressionné, il se contente de la jauger, les sourcils arqués, une main qui porte sa clope à ses lèvres alors qu'elle commence à tourner les talons. Il prend l'temps de souffler sa fumée tout en profitant du jetée de ses hanches d'un côté et d'un autre. La tête un peu penché, il finit quand même par causer, alors qu'elle est à deux doigts d'quitter la pièce.
- T'as peur ?
Parce que y a une bête de différence entre faire la gueule, et faire la fête, et qu'Alison est clairement pas v'nu là pour s'concentrer et s'entrainer à la prochaine épreuve. Elle est venue là pour graille du chocolat. C'est pas l'dernier des cons, Gus. Même si tout l'monde le croit. Il est resté campé sur sa table, et elle a pas encore passé la porte, mais l'silence s'étire entre eux à la manière d'un étranger.
- T'as peur.
Il saute de sa table pour aller vers elle et s'imposer dans son espace, sa gueule de con étiré d'un sourire goguenard alors qu'il s'affaisse contre l'mur près de la porte, bras croisés, à juste la r'garder. Provocateur, il décide de la piquer dans son égo, parce qu'il sait c'que ça peut donner. Qu'il attend qu'ça. L'gonflement d'la poitrine. L'menton relevé. L'flamboiement dans l'regard. Les répliques assassines et assurées.
- T'es pas la seule à avoir mis ton nom dans la coupe t'sais. S'tu veux déclarer forfait j'suis sûr qu'les profs ils auront pas d'mal à t'remplacer.
Message publié le 29/10/2025 à 10:47
Un rire con secoue Gus devant l'air renfrogné d'Alison. Loin de le déphaser par son accueil - il en est un grand habitué -, il récupère le plat de sa seule main libre. Le chocolat, c'est clairement un truc dont il saurait pas s'priver. Son zippo a retrouvé sa poche pour que d'une main il puisse tenir le bordel, et de l'autre récupérer un morceau et le foutre à sa bouche. Installé en équilibre précaire, son regard suit les mouvements de la sorcière, qui refait les plis de sa jupe autour de ses jambes en tailleur.
- Qu'est-ch't'as, tes règles ?
La gueule d'Alison lui rappelle brutalement celle de Sam, chaque fois qu'il pose cette même question, et il avale son pudding en hâte.
- Ça va j'déconne. Détends toi.
De nouveau, son regard dévie. Sur les miettes abandonnées le long d'la cravate, jusque dans le décolleté. Pour avoir déjà vu c'qui se passe sous sa chemise, Ferguson est l'un des premiers intéressés par les rumeurs qui courent au sujet d'Alison et de ses tout nouveaux piercings. Il récupère un autre morceau dans sa bouche avant de poser le plat à côté d'lui, s'frotte les mains pour se débarrasser - en vain - des restes de dessert sur ses doigts.
- T'fais vachement la gueule pour une meuf qui va pouvoir participer au tournoi, il balance.
Vrai quoi. Pourquoi elle est pas en train d'célébrer avec ses potes et d'se la péter dans les couloirs au lieu d'se planquer pour bouffer son chocolat ? D'une main, il récupère sa clope et la plante entre ses lèvres, et de l'autre il l'allume à l'aide de son zippo. Le grésillement fait écho à ceux des torches qui flambent aux parois, et au martèlement de la pluie sur les fenêtre. L'a l'droit d'être là autant qu'elle, et il compte pas s'tirer juste parce qu'elle a pas l'air d'le vouloir dans les parages.
Message publié le 28/10/2025 à 15:26
Le col de sa chemise relevé, sa cravate dénouée qui pendouille de chaque côté, Ferguson est loin de l'exemple type de l'élève modèle alors qu'il entre dans la pièce. Son sac délesté à l'étude ainsi que sa veste, avec le reste du groupe, il a lâché la session devoirs pour se taper sa meilleure pause. Les trombes d'eau qui se déversent au dehors font claquer les immenses vitres du château depuis des heures et des heures, et c'est naturellement qu'il a préféré se réfugier dans les étages.
La salle de classe est à l'abandon depuis belle lurette, et il s'attend pas à y retrouver la silhouette familière d'une certaine Alison Carter, perchée sur une table, en train de taper son meilleur quatre-heure. Les deux bras écartés, il lui affiche son sourire le plus large, lève un peu la tête vers le ciel pour reproduire une scène devenue historique en moins de quarante huit heures dans tout Poudlard :
- Alison Carter ! La nouvelle championne de Poudlard ! Waaaaaah, waaaaaaaaaaaah !
Il scande en chuchotant, prétendant une foule imaginaire autour d'eux, avant de juste s'installer sur la table qui la jouxte. Ses deux pieds perchés sur le siège, ses coudes sur les genoux, il tire un peu la langue, fier de sa connerie, avant d'sortir une clope roulée du fond d'sa poche et d'se la percher à l'oreille. Il s'affaisse un peu en arrière pour lui foutre un faux coup d'pied, et tend l'bras vers un morceau de pudding au chocolat :
- T'en files un bout ?
Parce que Ferguson, d'la voir avaler son chocolat, ça lui donne carrément faim. Ses yeux peuvent pas s'empêcher d'glisser dans le chemisier un quart de s'conde avant d'remonter dans les yeux de la sorcière. Il a pas eu l'occasion d'lui parler depuis que son nom est sortie de la coupe. Pas en dehors du bordel des cours en tous cas, alors il est plutôt ravi d'sa trouvaille. Son autre main file à sa poche et en sort un zippo avec lequel il commence à jouer, sans trop chercher à s'allumer sa clope.
- Ça fait quoi d'être une star ?
Message publié le 22/10/2025 à 11:32
Un mois qu'aux élèves de Poudlard se sont ajoutés ceux de Beauxbâtons et de Uagadou. Éparpillés sur des bancs qui jouxtent les tables des quatre maisons, ils dénotent facilement par les couleurs de leurs uniformes, leur façon de parler, mais les semaines passées ont atténué les regards curieux qui glissaient sans arrêt dans leur direction. Ce soir, ces regards se portent davantage sur l'énorme coupe de feu montée sur un piédestal, devant laquelle se tient un directeur de Poudlard on-ne-peut-plus sérieux.
Même Ferguson retient sa respiration alors que l'énorme gerbe de flammes crache un parchemin dans l'air, pour déterminer le champion de Poudlard. Ambrose, Sam et lui avaient mis leur nom dans la coupe dès sa mise en place, avec un mélange d'appréhension et d'excitation qui avait continué de se répandre au sein du groupe pendant tous les jours qui avaient suivis. Aucun d'eux ne regrettait leur geste, et tous espérait pouvoir faire leurs preuves pendant le tournoi.
Lorsque le nom d'Alison Carter est prononcé par Woodcraft, la déception est générale, mais rapidement balayée. Sam est la première à applaudir au sein du petit groupe, suivie par tous les autres. Pour s'être entrainée avec Alison, elle est la mieux placée pour savoir combien la sorcière s'est entrainée dur en vue de ce tournoi, et n'a pas manqué de ramener plusieurs fois le sujet sur le tapis dans les dernières semaines. Clairement, elle enviait les méthodes de la sorcière, que les garçons n'avaient pas.
- En vrai c'est cool, j'suis sûre qu'elle va tout déchirer, elle commente en hochant la tête et en levant un pouce dans la direction d'Alison.
Fergus, toujours un peu dégoûté, se contente de la suivre dans les applauses. N'empêche qu'à l'approche d'Alison, il peut pas s'empêcher de foutre ses doigts à sa bouche pour pousser un sifflement qui vient résonner dans toute la Grande Salle. Bien sûr qu'elle va tout déchirer. C'est Alison Carter. Duh.
Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]
Message publié le 07/10/2025 à 15:45
- Attends laisse moi tenter.
- Gus...
Il laisse pas l'temps à Sam s'argumenter, ni à Ambrose d'ailleurs. Sa baguette brandit sur l'enflure énorme qui déforme le genou d'son pote, Ferguson imite le geste qu'elle fait, et formule :
- Episkey ! Exactement comme ce qui s'est passé précédemment avec Sam, ou plutôt comme ce qui ne s'est pas passé, le sortilège est sans effet, et elle manque pas lui foutre un coup de coude.
- T'as bien vu que ça avait pas marché !
- T'aurais pu avoir juste foirer.
- Ouais ben non. Crétin.
- Calme ta dose, il va survivre.
- Il fout quoi l'prof sans dec ?
Ferguson Decker a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège du Bisou Magique
- Difficulté
- 10
- Résultat D20
- 6
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
Exactement comme ce qui s'est passé précédemment avec Sam, ou plutôt comme ce qui ne s'est pas passé, le sortilège est sans effet, et elle manque pas lui foutre un coup de coude.
- T'as bien vu que ça avait pas marché !
- T'aurais pu avoir juste foirer.
- Ouais ben non. Crétin.
- Calme ta dose, il va survivre.
- Il fout quoi l'prof sans dec ?
Autres résultats possibles
Ça se dégonfle à vue d'œil, jusqu'à ce qu'Ambrose arbore de nouveau une jambe normale. Impressionné, et loin de montrer le visage de quelqu'un qui était complètement sûr de ce qu'il allait faire, Gus étire un smile énorme en direction d'Ambrose.
Ça rosie un peu, et lentement, ça commence à désenfler. Presque imperceptiblement d'abord, puis finalement la jambe retrouve effectivement son allure initiale.
- Few. Mate ça. Un genou comme neuf.
- Du bol. T'aurais pu empirer l'bordel !
- Parce que toi non ?
- Tss.
- Jalouse. T'veux un autre bisou magique par d'ssus ton bisou magique Bro ?
Ça ne semble avoir aucun effet. La réalité est toute autre. Le sortilège précédent a sauté, réveillant la douleur d'Ambrose dans les secondes suivantes. Fergus écarquille les yeux, complètement désolé, tandis que Sam le pousse brutalement.
- Fergus, t'es sérieux ?
- J'pensais l'soigner ! J'l'ai pas fait exprès ! Bro, j'suis désolé !
- Ben encore heureux. Merde, quel gland. M'sieur Bowers ?
Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]
Message publié le 15/09/2025 à 14:22
Le collier autour du cou, Ferguson l'attrapa d'un geste sensuel pour prendre une pose des plus grotesques digne d'une mannequin. Le niffleur, lui ne semble plus faire cas d'aucun d'entre eux, déjà en quête d'un nouveau trésor. Alison n'est cependant plus occupée à rire à ses pitreries, mais à appeler le professeur Bowers pour l'informer de leur réussite. Fergus secoue la tête, laisse tomber le bijou, et pousse un soupir. Il cherche des yeux leur parchemin, abandonné dans la bataille quelque part sur la pelouse.
Ce dernier git à l'extérieur de l'enclos.
- Là-bas, princesse, il commente à l'intention d'Alison.
Parce qu'il a vraiment pas la foi d'se mettre à rédiger quoi qu'ce soit. D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle va écrire ? Pour attirer l'attention d'un niffleur, ne pas hésiter à imiter Gollum afin de lui donner l'esprit de compétition. Désintéressé par le projet, Fergus se tourne dans la direction des deux autres enclos. Ryder et Schevchen ont pas l'air d'avoir avancé des masses avec l'hippogriffe. Pas plus que Sam et Ambrose avec le chaporouge. Pas que Bowers soit particulièrement décidé à donner des conseils à qui que ce soit.
- T'écris quoi ? Il finit par demander à Alison en l'approchant, en dehors de l'enclos.
Le niffleur lui, s'est mis à creuser comme un forcené quelque part près de sa cabane.
- Eh, elles sont où mes notes du début là ? Il fronce les yeux en zieutant le parchemin sans voir ses pattes de mouche.
Mais alors, l'appel de Sam survient dans la clairière, et il tourne de nouveau la tête pour essayer d'apercevoir ce qui se passe.
- Oh putain.
Le genou d'Ambrose est définitivement anormalement enflé, même de là où il se trouve il peut le voir. Il n'attend pas un seul instant pour se précipiter par là-bas en courant. L'truc a la forme d'un cognard, et presque la couleur.
- Bro, s'est passé quoi ?
- Ce con d'chaporouge lui a foutu un coup dans la rotule !
- Shit.