Harry Potter RPG
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Tourment d'Amour

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Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Compatible à long terme. Ben merde. Il en resterait sur le cul s'il était pas déjà posé dessus. Son regard se braque vers l'obscurité, un peu écarquillé, un peu paumé. C'est-à-dire qu'il sait pas lui, s'il a déjà voulu s'foutre avec une meuf pour plus que l'emballer dans un placard à balai. D'abord parce qu'il a jamais emballé d'meuf dans un placard à balais. Alors comment s'imaginer ? Ça fait ça d'avoir fait des trucs ? D'avoir de l'expérience ? On commence à se poser ce genre de question chiante ? Pis d'abord, pourquoi qu'elle lui pose des questions pour savoir s'ils seraient compatibles à long terme ? Fergus est presque bienheureux que son attention soit déviée sur le pétard éteint, et l'incapacité d'Alison a le rallumer.

 

- J'l'allume, t'as juste à inspirer.

 

Il fait rouler le zippo. La regard inhaler. Tousser. Brutalement. Salement même. Il la regarde avec un amusement non feint. Hausse les épaules quand elle lui demande comment il fait pour que ça lui fasse pas la même chose.

 

- L'habitude.

 

Sa première clope il l'a tirée quand il avait douze ans. Son premier pétard ? Il sait plus. Mais il devait pas avoir loin des treize, peut-être bien. Il se souvient avoir craché ses poumons encore et encore. Il se souvient avoir cru qu'il quittait son corps tout entier. Il se souvient avoir tout oublié, pis avoir recommencé. Insisté tellement fort qu'il avait fini par en dompter les sensations. À moins qu'ce soit les sensations qui l'aient dompté. Parce qu'il les recherche encore et encore, depuis qu'il crache plus ses poumons.

 

- T'vas pas mourir je jure.

 

Il récupère le pétard volontiers, se l'envoie sans broncher. De longues lattes comme il a appris à s'les faire. Les yeux sur Alison qu'annonce qu'elle aime bien les types qui savent danser. Il sait danser. Même qu'il aime danser. Bon point pour lui ? Sauf qu'après elle sort qu'elle kiffe aussi les mecs cultivés, et là il tousse. Malgré lui. Parce que merde. Cultivé, ça rime pas avec Ferguson Decker. Il a des trucs à raconter, sûr. Pas l'genre de truc qu'Alison Carter a envie d'entendre, il pressent.

 

- Ok, ok, vas-y, il refile le joint sans discuter.

 

Il la guette. Peut pas s'en empêcher. Les lèvres roses qui s'referment sur son cône d'un mouvement un peu lascif. La manière dont la fumée s'engouffre entre elles, pour mieux ressortir une seconde plus tard à peine, sans tousser. Il a un sourire qui s'dresse. Débile. Comme fier qu'elle ait pas toussé. Débile quoi. Pis la question tombe, et pour celle là il doit avouer il était pas prêt. Il a l'impression d'se taper un quiz cheloue de Sorcière Hebdo ou autre délire du genre.

 

- Wah.

 

C'est ça un date ? Si c'est ça c'est perché. Loin de l'idée qu'il s'en faisait. Mais bon. Il est en date. Avec Alison Carter. La tête renversée vers l'arrière, Gus réfléchit pour de vrai, quelques secondes à peine, avant de rabattre la nuque vers l'avant et de braquer l'horizon d'ses yeux d'un bleu étranglé au THC :

 

- C'est facile.

Ça l'est pas. Ferguson est pas l'genre de mec à se questionner sur lui-même chaque fois qu'il passe devant l'miroir. Mais il sait bien s'donner l'air de rien. Improviser. Alors c'est ce dans quoi il se lance, avec nonchalance, la fumée autour de la gueule qu'a pas l'air d'le déranger le moins du monde. Il commence par Alison. Parce que c'est ça qu'est facile, finalement, d'commencer par Alison. Il s'fait toujours une meilleure idée des autres qu'il se fait d'lui-même.

 

- T'es super obstinée. Ça compte comme une qualité. Suffit qu'tu veuilles un truc. T'reculeras devant rien pour l'avoir. Parce que c'qu'Alison Carter veut, Alison Carter l'obtient. J'ai pas raison ? C'est comme ça qu'il la voit. Mais t'as peur de ce que les autres peuvent penser d'toi. Alors des fois tu fais pas c'que tu veux juste à cause de ça.

 

Un silence s'installe. Il récupère le pétard.

- Pis moi... il hausse les épaules. J'en sais foutre rien. Pourquoi j'dois répondre pour toi et pour moi d'abord ? Il se tourne vers elle. Tu m'connais d'puis quatre ans d'jà. Vas-y. Dis moi. Nan attends j'ai déjà la réponse. Il s'agite un peu, comme excité : T'vas m'dire que j'suis l'dernier des branleurs mais qu'des fois j'te fais quand même marrer en classe. Des fois j'te fais marrer en classe hein Alison ? Il hausse les sourcils à plusieurs reprises comme un débile avant de s'envoyer une autre latte, un mouvement sec ramenant sa tête vers l'arrière.

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Les sœurs Carter ont très tôt partagé leur enfance entre la boutique et l'appartement, ce dernier situé au-dessus du magasin installé dans la rue principale de Pré-Au-Lard depuis la naissance de Freya. Être bébé derrière le comptoir force à une sociabilité précoce, acquise au fil des rencontres avec les clients toujours nombreux, et souvent intrusifs. Chacune à sa manière, les filles d'Owen ont développé le goût d'aller vers l'autre, d'apprendre à connaître les gens.

 

Ce soir, Alison se prend à son propre jeu du date de St Valentin, et oublie la gelée verte qui engluait ses cheveux une heure auparavant. Pas qu'elle envisage sérieusement Ferguson, mais elle apprécie curieusement d'en savoir plus sur lui, au-delà des interactions de classe, et de ses nombreuses provocations.

 

La rouquine croise le regard attentif du Poufsouffle et sourit en retour à son expression bête, flattée malgré-elle d'être capable de fumer sans tousser, aussi débile soit la performance. Elle porte encore le joint à ses lèvres en espérant secrètement commencer bientôt à ressentir les premiers effets de l'herbe- autant y aller carrément. Un peu anxieuse d'entendre l'opinion de Ferguson sur elle, Alison le fixe avec insistance en soufflant un nuage moins dense que les siens.

 

Puis la sentence tombe, et elle acquiesce, même surprise du sérieux dont il fait preuve. Mh-mh, se contente d'abord de commenter la sorcière en lui rendant son cône de papier à moitié consumé. Une fossette s'installe au coin de sa bouche, qui se transforme en un bref rire quand son camarade de classe joue des sourcils. Oui tu m'fais marrer, répète-t-elle sans quitter son sourire, obligée de mordre l'intérieur de ses joues pour retrouver un semblant de réflexion. C'était quoi la question ? L'adolescente inspire un peu d'air frais en tournant la tête, les jambes à nouveau pliées l'une contre l'autre- elle a froid.

 

— J'pense que ça t'arrange qu'on croit que t'es un branleur. Comme ça, on t'en demande pas trop, tu vois ? Ses cils papillonnent en direction du cinquième année. Elle sait que Sam porte sur lui un regard différent des airs qu'il se donne. T'as sûrement peur qu'on te sollicite, tu préfères rester tranquille et déconner plutôt que d'affronter le côté sérieux des choses. Du coup, ouais, t'es drôle. Mais ça va deux secondes d'être le con-drôle, t'auras bien envie qu'on change d'avis un jour, nan ? Alison rassemble ses lèvres du bout des doigts pour les essuyer et ôter son gloss à moitié enlevé par le joint. Elle sent vaguement sa langue pâteuse. Elle a soif, et continue d'observer les réactions de Gus en ressassant ses derniers mots. C'est marrant, j'pensais qu't'allais dire que j'suis superficielle. Les gens pensent que j'suis superficielle- qu'elle manque de valeurs, qu'elle ne s'intéresse qu'aux apparences.

 

Peu importe, la rousse se lève et retire sa cape pour mieux enfiler la veste de Ferguson.

 

— On fait quoi après ? Ah ouais, on vole de l'alcool aux cuisines ? Occupée à retirer ses cheveux pris sous le col de la veste d'un geste familier, la jeune femme jette un œil au cinquième année. On aurait pu en avoir chez moi, au village, signale-t-elle en fermant quelques boutons. Ma sœur doit être toute seule ce soir, ça m'étonnerait qu'on l'ait invitée pour la Saint Valentin. Comme chaque joueur de Quidditch à Poudlard, Gus connaît OCQ, et s'est déjà trouvé plusieurs fois face à Freya, ne serait-ce qu'à l'école où elle passe entretenir le matériel régulièrement.

 

Alison recouvre la veste avec sa cape chaude avant d'approcher du brun et de s'asseoir de profil sur ses cuisses en ignorant son air ahuri. On lui aurait fait croire qu'on sort ensemble, elle aurait rien compris. Elle rit et saisit la fin du joint sans quitter les genoux du Poufsouffle. 

 

— T'es confortable, remarque-t-elle avant d'aspirer lentement le cône devenu si minuscule qu'elle craint de le lâcher. Un simple regard à la taille des mégots abandonnés au sol lui indique que c'est la fin. La cadette Carter laisse tomber le bout de papier avec les autres et tourne son visage vers celui de Ferguson. Elle touche ses cheveux en souriant. T'as mis du gel, c'est mignon. Mais le froid continue de la faire frissonner et l'étudiante se redresse, impatiente de rentrer à l'abri des brises hivernales. Debout, elle sent un léger vertige l'envahir. On rentre au château ?

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