En dehors du Château Monde [Terminé] [Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch
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Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Conté de Devon, le 26/08/2124

Noah Ingram a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Exteo Stattiga (Maléfice Lanceflèche)

Difficulté du sortilège : 8

Résultat du dé : 17

Réussite :

Trois flèches fusèrent à toute vitesse vers l'adversaire, et l'une d'elles fit mouche, meurtrissant l'épaule de celui-ci.

Autres résultats possibles
Réussite critique :
Trois flèches fusèrent à toute vitesse vers l'adversaire, et deux d'entre elles firent mouche, projetant violemment l'ennemi au sol.


Échec :
Trois flèches fusèrent à toute vitesse vers l'adversaire qui, sans grande difficulté, se faufila entre les traits avant de faire face à Noah.


Échec critique :
Trois flèches fusèrent à toute vitesse vers l'adversaire, qui les évita sans grande difficulté, mais un cri surgit de l'ombre tandis que Kaelen se matérialisa du néant, une flèche plantée dans l'épaule.



Robb Campbell , Conté de Devon, le 26/08/2124

     On reconnaît les valeurs d’un homme, à ses priorités quand il est en état de stress. En temps normal, quand un feu se déclare, une mère se tourne instinctivement vers son enfant. Robb lui, en entendant les bruits, en voyant le ciel s’illuminer, sa première pensée fût pour sa femme et sa fille. Si la dernière n’était pas présente aujourd’hui. La première était bien dans les gradins. Il avait beau être un politicien, il était un homme par-dessus tout. La sécurité de sa famille était sa priorité. Le peuple était important, c’est certain, mais ses réelles inquiétudes étaient forcément ailleurs. 

 

     Mettant temporairement fin à sa discussion avec le diplomate, il regarde en direction de l'endroit du grabuge. Quelque chose ne va pas. Il faut s’éloigner de là et découvrir ce qui se trame. Vous savez ce qui se passe ? Il tourne la tête vers le Norvégien. Malheureusement non. J’ai l’impression qu’il y a un problème. Essayons de trouver un membre de la sécurité pour vous raccompagner à votre gradin. Je ne voudrais pas vous mettre en danger ou vous embarquer dans des problèmes d’organisation non plus. Il faut que j’aille voir, si vous le voulez bien. Robb lance un sourire radieux à son collègue pour ne pas le préoccuper. Ce n’est sûrement pas grand-chose, mais il ne faut pas montrer un mauvais visage du département des Jeux et Sports Magiques à un politicien étranger. 

 

     Lors de leur marche de retour, Campbell tombe sur un membre de la sécurité qui court. Il lui confie son partenaire et commence à chercher le chef des Aurors. C’est là que le chaos commence et que plusieurs Sonorus se font entendre. Son sang ne fait qu’un tour. Il sait qu’il doit évacuer au plus vite, pour ne pas donner plus de travail à ses forces de l’ordre. Anciennement Auror, il reste un bon duelliste, mais sa mort serait dramatique pour s’occuper de la suite. Ce sera à lui de recoller les morceaux. Avec cette pensée, il va au plus vite là où il pourrait être utile. Par chance, dans ses gradins, il tombe sur le chef de la brigade magique qui le cherchait. Lui expliquant la situation, Robb lui donne quelques instructions : l'évacuation du public et des potentiels blessés en premier lieu, appeler des renforts et boucler le périmètre autour du stade pour éviter d’autres intrus ou civils qui traînent par là, sécuriser le reste de la zone concernant les dégâts matériels pour éviter que cela ne se propage plus que le nécessaire. Quelques patronus partent rapidement que ce soit de son côté ou celui de son subordonné. 

 

     Essayant de mettre ses idées aux claires alors qu’il donne des ordres, un patronus se dirige vers lui. Il le reconnaît entre mille, c’est celui de sa femme. L’indication est claire, nette et précise. Je m’occupe de l’évacuation des blessés. Je les transfère à Sainte-Mangouste. Fais attention à toi. Il n’y a pas plus simple. Et probablement que ça le rassure. L’homme en face de lui fait un signe de tête une fois les dernières indications et lui indique qu’il doit évacuer avec le reste de la population. Ne s’attardant pas plus que nécessaire, le Ministre court vers l’infirmerie de fortune, alors que le stade se fait de plus en plus vide. Il arrive sur les lieux et aide à faire évacuer les plus démunis de la salle de soin pendant quelques temps. Après un signe de tête envers sa femme, il empreinte un portoloin vers Sainte-Mangouste. De là, il pourra transplaner en toute sécurité vers le Ministère. Une fois là-bas, il pourra envoyer des renforts si ce n’est pas déjà fait et convoquer les sorciers nécessaires pour une réunion afin de faire un point sur la crise d’urgence immédiate.

 


Loredana Sparks , Conté de Devon, le 26/08/2124

Les rires, les cris, les exclamations, tout était là. Le sourire sur les lèvres, les cheveux au vent, je me fonds dans l’ambiance et scande des paroles que j’entends. Le match se déroule sans encombre. Deux équipes professionnelles qui savent ce qu’elles font sans le moindre doute. Néanmoins, dans une compétition, il faut un gagnant et un perdant et sous une acclamation à faire trembler tout le stade entier, c’est le Japon qui s’impose. Les hurlements sont tels que je m’en boucherais presque les oreilles.
Mais l’univers ne semblait pas d’accord avec le déroulé de la soirée. À peine sortie du stade, je perçois une différence dans les cris. Ce ne sont plus des cris de joie, mais des cris de terreur, voire même de souffrance. Je me hisse dans la foule, me faufile en écarquillant les yeux face au feudeymon.

D’abord fascinée par ce tableau, ma tête réfléchit à toute vitesse. Que faire ? Partir ? Certainement pas. Aider les Aurors ou se décider à tenter de protéger le maximum de personnes en stoppant la magie noire menaçante ? La décision n’est pas longue à prendre. Si jouer à l’héroïne ne me déplairait pas, l’urgence était de faire en sorte qu’il y ait le moins de victimes possibles prenait le dessus. Que cette coupe, cet endroit, jusqu’alors un lieu de fête, ne se transforme pas en un véritable cimetière. Même si au fond de moi, je savais pertinemment que ça l’était déjà un peu.

 

Les bras soudain pris de picotements d’adrénaline, j’accélère le pas, poussant le moindre obstacle sur mon passage – mieux vaut être bousculé que mort – et finalement, je me mets à courir à mesure que je me rapproche de la créature artificiellement dangereuse. La baguette en main, je me dépêche de faire le vide dans ma tête pour retrouver le sort. Juste au moment de prononcer l’incantation, un homme débarque, apeuré, dans un état de transe hystérique qui ne semble pas contrôler – une peur panique. Mais casse-toi de là !!! Le bougre allait crever s’il continuait à gesticuler comme ça. De nouveau centrée sur le feudeymon, je tends une main déterminée vers ce dernier et lance un Finite Terribilis, le regard dur, les iris couleur feu, la volonté de vaincre.
 

 

Le sort fonctionne, mais il semblerait qu'il soit bien trop faible pour contrer le feudeymon.


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Maître du Jeu

Maître du Jeu , Conté de Devon, le 26/08/2124

Loredana Sparks a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Finite Terribilis (Contre-Sort Noir)

Difficulté du sortilège : 13

Résultat du dé : 1

Échec :

Le sort fonctionne, mais il semblerait qu'il soit bien trop faible pour contrer le feudeymon.

Autres résultats possibles
Réussite critique :

Le contre-sort est une réussite et à l'aide d'autres sorciers, le feudeymon se dissipe.




Réussite :

Le contre-sort est une réussite, mais avec un peu plus de puissance, il aurait été davantage efficace.




Échec critique :

L'homme hystérique refait surface, il a perdu la tête et la bouscule. Le sort n'a donc pas abouti. 





Karl Mitch , Conté de Devon, le 26/08/2124

Karl s'amusait d'écouter les commentaires et critiques des autres spectateurs à mesure que le match avançait. Pour sa part, il se fichait bien de savoir qui avait le souaffle, qui était au plus près d'attraper le vif d'or. Pour lui, les deux équipes étaient méritantes. Peu lui importait l'identité du vainqueur. 

Il applaudissait lorsque le souaffle traversait les anneaux, lorsque le commentateur s'excitait comme une puce, lorsque les autres spectateurs s'exclamaient et applaudissaient également.

La bonne ambiance était contagieuse et le vieil homme était heureux d'avoir fait un effort pour venir assister à cet événement.

 

Mais la sortie du match fut une toute autre paire de manche.

Au début, le tavernier ne comprit pas bien ce qu'il se passait. Il observa un mouvement de foule et sentit son coeur bondir dans sa poitrine. Il aimait de moins en moins les afflux de personnes et encore moins lorsqu'un vent de panique le traversait. On ne sait jamais comment on peut régir en situation d'urgence et encore moins comment peuvent réagir les autres. Karl avait appris, au cours de sa vie, que l'enfer, c'est les autres. Les mouvements de foule n'étaient jamais bon signe et mieux valait prendre rapidement des décisions au risque de se retrouver piétiné sans que qui que ce soit ne nous remarque.

Tendant le cou, Karl tenta tout de même de comprendre avant de prendre une décision. 

Se frayant un chemin à contre courant des personnes revenant vers les gradins, il s'arrêta net.

Les éléments qu'il percevaient étaient trop nombreux pour qu'il parvienne à les ordonner rapidement.

D'un côté, il entendait des cris, des annonces qui incitaient les spectateurs à revenir à l'intérieur du stade et utiliser les portoloins qui seront mis à leur disposition pour se mettre en sécurité loin de tous ces chamboulements.

De l'autre, il percevaient des silhouettes qui bougeaient, des étincelles, des semblants de combat.

Mais surtout, il perçut, par tous ses sens, l'ignoble Feudeymon qui commençait à ravager les lieux.

 

Karl fut pris d'une sueur froide.

Il détestait... non, il haïssait les cahots dans la route lisse toute tracée d'une journée qui devait bien se dérouler. Et, quelle que fût l'origine de ce Feudeymon, ce satané sortilège était un énorme cahot dans sa route qu'il voulait tranquille et sans histoire.

Un instant, il fut pris de l'envie de suivre les spectateurs qui se repliaient en criant. Il s'imaginait saisir un portoloin et se barrer le plus vite possible, courant vers sa précieuse taverne pour s'y barricader. Puis boire un verre -non deux ou trois ou même la bouteille entière- de whisky pur feu en compagnie de Lewis, serveur à la Tête de Sanglier de son état, tout en déblatérant sur ce qu'il venait de se passer.

Lewis... était-il seulement à la Tête de Sanglier ?

Avait-il dit qu'il viendrait assister à la finale ?

Le vieil homme ne savait plus. 

Peut-être que Lewis était là, quelque part dans cette foule.

Du haut de ses vingt-cinq ans, n'ayant jamais autre chose que Poudlard puis la taverne, il devait être paniqué. Si le Feudeymon ne l'avait pas déjà consumé.

A cette pensée, Karl se dit qu'il ne pouvait pas laisser tous ces innocents se faire carboniser.

Il détestait les imprévus. Mais n'avait pas perdu son courage pour autant. Il avait toujours mis un point d'honneur à défendre ceux qui ne le pouvaient pas et ce n'était pas à 117 ans (plus ou moins quelques années, sans doute) qu'il allait se dégonfler.

 

Inspirant profondément, gonflant sa poitrine de sa décision et son courage nouvellement retrouvés, il sortit sa baguette de sa ceinture.

Qui que soient les impudents qui avaient osé balancer un Feudeymon et massacrer ce bel événement, il n'allait pas les laisser faire ! Il allait leur montrer comment il allait mater leur Feudeymon ! Foi de Karl Mitch !

 

- Finite Terribilis !

 

Bon, il n'a pas trop perdu la main, le Karl. Une première chose de faite. Allez, on ne se décourage pas !


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Maître du Jeu

Maître du Jeu , Conté de Devon, le 26/08/2124

Karl Mitch a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Finite Terribilis (Contre-Sort Noir)

Difficulté du sortilège : 13

Résultat du dé : 13 (15-2)

Réussite :

- Finite Terribilis !

 

Bon, il n'a pas trop perdu la main, le Karl. Une première chose de faite. Allez, on ne se décourage pas !

Autres résultats possibles
Réussite critique :

- Finite Terribilis !

 

Et hop quel pro ce Karl, un Finite Terribilis lancé bien comme il faut et qui permet même d'étouffer une plus grande partie du Feudeymon que prévu !




Échec :

- Finite Terribilis !

 

Un peu rouillé, le Karl Mitch. Après, 117 ans, ça vous encrasse les os, hein ? Plus qu'à retenter.




Échec critique :

- Finite Terribilis !

 

Aïe, non seulement Karl ne sait plus faire mais en plus, il s'est laissé distraire par son échec et voilà que le Feudeymon -qui a progressé- vient lamper le bas de sa cape et de sa jambe !





Serena Hallway , Conté de Devon, le 26/08/2124

Alors que mon frère s'éloigne pour retrouver son sérieux et son professionnel, je vois des bouilles bien connues s'approcher dans ma direction.

Ma soeur Nahid est bel et bien venue, accompagner de sa marmaille : Victoria, 14 ans, Samir, 10 ans, Devon, 8 ans. Et le tout petit dernier dont on ne connaît pas encore le nom et qui arrondit son ventre de mois en mois -voire de jour en jour. Je n'ai jamais compris la passion qu'elle et son mari porte aux enfants. De nous trois, elle est bien la seule à rêver famille nombreuse et petites têtes blondes -brunes dans son cas- qui courent dans tous les sens. William est trop absorbé par son boulot pour penser enfants et moi... ben pas pratique d'arnaquer les Moldus en paix si je dois rentrer avant telle heure parce que Truc n'a que deux ans et sait pas s'occuper seul et que le co-parent n'en peut plus de tout gérer seul.

 

Je salue ma soeur, tape un check à Victoria qui fait son ado peu contente d'être entre sa mère et sa tante, ébouriffe les cheveux des deux autres. Nahid m'annonce que son mari Farid n'a pas pu se libérer pour venir. Elle a donc fait le déplacement seule avec les enfants. Secrètement, je me demande si l'utilisation d'un portoloin est réellement recommandé en cas de grossesse. Mais écoutez, elle n'a pas l'air de s'en inquiéter et c'est quand même le quatrième.

 

Faisant office de famille heureuse, nous rejoignons les gradins où vont se dérouler toutes les festivités.

Samir jubile. Il n'a jamais vu de coupe du monde et proclame que, quand il entrera à Poudlard, évidemment qu'il fera partie de l'équipe de Quidditch de sa maison ! Victoria, en bonne ado, laisse seulement échapper un ricanement avant que sa mère ne la foudroie du regard.

 

Le spectacle commence, les gens s'excitent, les balais s'envolent en même temps que les balles.

Le match peut commencer.

Samir est à fond. Il a décidé qu'il soutenait les Japonais parce qu'il adore les sushis. Alors il exulte à chaque point marqué, brandissant son poing en l'air d'encouragement.

Je m'amuse de le voir tellement à fond. Pour ma part, je ne soutiens personne en particulier. Mais j'aime l'ambiance. Et le fait d'être en famille.

 

Le match terminé, Samir répète pour la énième fois que les Japonais ont été top du top et qu'il veut être comme eux plus tard. Nahid lui réplique qu'il a encore le temps de voir venir, s'entraîner et se perfectionner.

-Faudra déjà que tu apprennes à éviter les cognards, glisse Victoria.

Samir lui réplique en lui tirant la langue. Apparemment, c'est la bonne période de l'amour fraternel. Devon, de son côté, n'a peut être pas tout compris mais il sourit béatement. Les sorties un peu exceptionnelles, c'est toujours sympa. Surtout que sa mère lui a promis l'achat de chocogrenouilles sur le retour.

 

Tout à coup, nous entendons des cris et captons un mouvement de foule.

Instinctivement, Nahid saisit ses enfants pour les rapprocher d'elle et se fige. Je fais de même, sens tout aux aguets. Mes yeux parcourent la foule pour comprendre ce qu'il se passe tandis que les gens semblent vouloir revenir à l'intérieur du stade.

Des personnes nous contournent, certaines courent tandis que nous entendons une annonce du directeur des transports magiques nous incitant à revenir dans le calme vers les gradins où des portoloins nous attendent.

Nahid me lance un regard paniqué plein d'incompréhension.

Je ne peux pas lui en dire plus : je suis tout aussi perdue qu'elle.

J'attrape le bras d'un jeune homme qui fuit en direction du stade : 

 

-Qu'est-ce qu'il se passe ? je demande, pressante.

-Je sais pas, y'a des fous je crois, ils ont attaqué le stade ! me répond-il d'une voix rapide où pointe une forme de panique. 

Il n'en dit pas plus et dégage son bras pour se précipiter vers les gradins.

Je regarde ma soeur qui a, elle aussi, entendu les propos de l'homme.

Devon commence à pleurer tandis que Samir et Victoria sont sous le choc.

Il n'est plus temps de réfléchir, il faut agir. Ce n'est pas le moment de jouer les héroïnes. Face à ma soeur enceinte et les trois enfants, je sais que ma priorité est de les mettre en sécurité. Déjà que sans leur présence, je ne suis pas certaine que je serais aller me mêler aux quelques braves gens voulant jouer les héros, alors avec elles, autant dire que l'idée ne me traverse même pas l'esprit.

Je prends une seconde de plus pour sonder la foule, cherchant éventuellement mon frère. Mais dans la cohue, je ne le vois pas. Il est fort à parier qu'il a d'autres chats à fouetter que nous retrouver, même s'il doit se faire un sang d'encre pour nous.

 

Je saisis Devon que je soulève tandis que ma soeur agrippe les mains de Victoria et Samir. Sans un mot, nous suivons la foule qui fait marche arrière. Nous ne courons pas car le directeur des transports magiques a appelé à se rendre dans le stade dans le calme. Et courir ne résoudrait rien à part bousculer des gens moins vaillants que soi et éventuellement les écraser. Mais il n'est pas facile de ne pas céder à la panique, surtout quand je sens les petites mains de Devon s'agripper fortement à mon col et que je l'entends renifler dans mon oreille.

 

Nous finissons par retrouver l'enceinte du stade tandis que les employés du Ministère de la Magie commence à condamner et sécuriser les portes. 

De nombreuses familles sont réunies. Certaines personnes tremblent, murmurent des propos inaudibles pour elles-mêmes.

Nous trouvons une place sur un gradin. Je dépose Devon, essuie ses larmes d'un revers de manche. 

 

-Ca va aller, je dis doucement, on est en sécurité ici. On va repartir en portoloin. 

-Et Tonton William ? demande Devon entre deux hoquets.

-Il est fort, répond Victoria, d'un ton qui, pourtant, laisserait entendre le contraire.

Sautant sur l'occasion, je réplique :

-Elle a raison. Il va s'en sortir. Il n'est pas né celui qui fera plier Tonton William !

Je fais un sourire qui se veut rassurant tandis que Nahid hoche vigoureusement la tête. Je ne sais pas si elle tente de rassurer ses enfants ou elle-même. Sans doute les deux.

 

Lorsque les portoloins sont proposés par les employés du département des transports magiques, nous sautons sur l'occasion. D'un même geste, nous touchons tous les cinq la vieille botte en caoutchouc qui nous est désignée et nous disparaissons.


Adaline McBride , Conté de Devon, le 26/08/2124

Les choses prennent une tournure compliquée pour les membres du ministère de la magie. Aucune idée de ce qui peut bien les préoccuper à ce point, mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire - le stade est bouclé et c'est de justesse que je me glisse au travers du cordon de sécurité afin de me joindre à la mêlée. Enfin la mêlée, encore faudrait-il que je puisse l'atteindre. Il y a bien ces quelques éclairs de sortilèges qui fusent là-bas au loin, mais avec la lumière générée par le Feudeymon qui ravage le camp j'suis pas sûre de bien y voir. Moi qui pensait m'ennuyer en venant ici...

 

Prodiguant à celles et ceux qui croisent mon chemin les premiers soins - sans manquer pour autant de maudire leur imprudence (jugez par vous même du culot) - je tente tant bien que mal de rejoindre la zone où les corps sont les plus nombreux au sol, mais les éclairs des sortilèges forment un barrage assez convainquant pour m'empêcher d'aller plus en avant. Grommelant que les aurors pourraient quand même se sortir les doigts histoire que les secours médicaux puissent intervenir, je me décide finalement à apporter mon aide à celles et ceux qui tentent tant bien que mal de contenir le Feudeymon.

 

- Finite Terribilis !

 

Un galop enflammé semble rediriger sa course pour venir à ma rencontre... on dirait que ma petite tentative n'est pas passée inaperçue !


Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Conté de Devon, le 26/08/2124

Adaline McBride a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Finite Terribilis (Contre-Sort Noir)

Difficulté du sortilège : 13

Résultat du dé : 1

Échec critique :

- Finite Terribilis !

 

Un galop enflammé semble rediriger sa course pour venir à ma rencontre... on dirait que ma petite tentative n'est pas passée inaperçue !

Autres résultats possibles
Réussite critique :

- Finite Terribilis !

 

Un galop enflammé s'estompe à quelques mètres d'un groupe de sorciers - les chevaux embrasés se dissipant en fumée sous la puissance du contre-sort. Si tout le monde était aussi efficace, le Feudeymon serait déjà éteint à l'heure actuelle.




Réussite :

- Finite Terribilis !

 

Pas plus efficace que le vieillard d'à côté, mais faut dire que le sortilège n'est pas simple à maîtriser. N'empêche que pour une infirmière, j'me défend !




Échec :

- Finite Terribilis !

 

C'est à peine si les flammes tressaillent sous le coup du sortilège... est-ce par manque de conviction ? Ou la chaleur peut-etre. Surement pas un problème de compétence en tous cas !





Lesley Bowers , Conté de Devon, le 26/08/2124

La célébration ne fut que de courte durée. Derrière les acclamations majoritaires et les quelques déceptions, se cache une atrocité que l'on ne voit pas encore, mais qui peut déjà s'entendre et se ressentir. Lesley ne traîne pas pour quitter le stade dans le but d'évacuer, comme tout le monde, avant qu'il n'y ait des blessés, voire pire. Mais ce qui s'offre à lui est bien pire que ce qu'il attendait. Lui qui pensait qu'une menace proférait sans action, il avait eu tort. L'attaque était déjà bien entamée, des sorcières et sorciers à terre, morts ou vivants, il n'en savait rien, mais son instinct lui intimait d'aider.
À quelques pas de lui, des membres du ministère et quelques supporters se dépêchaient de tenter de dissiper le feudeymon qui menacer du tout brûler sur son passage. Pendant un court instant, Lesley hésite à prendre part au sortilège, mais il fallait prendre soin de ceux qui avaient été touchés. Il s'approche, s'agenouille, vérifie que le pouls bat encore sur les personnes à proximité de lui.

 

Il entame son aide pour l'évacuation en relevant ceux qui semblaient hâte à se déplacer en premier lieu. Des hommes, des femmes, des enfants qui voulaient simplement profiter d'un événement tant attendu en cette belle soirée d'été. Allez, venez avec moi, il ne faut pas rester ici. Avec sa voix dure mais rassurante, il ne lui faut pas attendre longtemps pour que les pauvres blessés s'exécutent et s'accrochent à lui, et entre eux. La marche est difficile, mettre un pied devant l'autre n'a jamais parut si compliqué. Se faufiler entre les sorciers qui tentent - en vain souvent - de lancer le contre-sort du Feudeymon, éviter les sorciers paniqués qui ont perdu la tête, tout devient un véritable capharnaüm. Au loin, le jeune professeur aperçoit un autre groupe de sorciers en train d'en évacuer d'autres. Des médicomages sont déjà sur place pour aider ceux qui ne peuvent pas se déplacer, qui sont inconscients ou même pire encore. Parce que oui, bien que dotée d'un optimisme sans précédent, Lesley sait pertinemment qu'il y a des pertes ce soir, il ne veut même pas savoir le nombre exact. Pour le moment, sa seule préoccupation, c'est les autres.

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