Harry Potter RPG

Liste des messages de Freya Carter

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Burned out

Message publié le 28/10/2025 à 08:41

Ça craint. Ils échangent leurs places ; elle dans le couloir, lui devant l'ascenseur, et Freya tord ses lèvres en une moue de culpabilité. Quoi ? Ooh, j'suis déso, j'suis un peu... Vaseuse, là, en fait, répond-elle en posant la main contre son ventre, avant de capter l'espièglerie au fond des yeux du Gryffondor. Il se fout encore d'elle, même fraîchement sorti de l'entraînement. Râh. Il arrêtera jamais alors, de lui retourner le cerveau à la moindre occasion ? Pis d'ailleurs, il se souvient, lui, de leur soirée ? Elle se sent petite et nulle, Freya. Elle passe une main machinale dans ses grosses mèches rousses en bordel, un rire nerveux projeté sur le côté tandis qu'elle n'ose toujours pas confronter les yeux sombres du batteur. Ouais. Grave, j'ai- euh, j'ai besoin d'prendre l'air là. Au-delà d'une cuite, c'est un bouleversement d'avoir passé la nuit chez Elliot Blackburn, sans en avoir le moindre putain de souvenir. Ahah- j'ai un peu abusé j'crois, souffle l'aînée Carter au brun qui semble en pleine possession de ses moyens. C'est la pire des situations, nan ? Elle recule d'un pas, jette un coup d'œil en direction du hall d'entrée où la lumière paraît aveuglante, mais salvatrice en même temps. 

 

— Merci d'm'avoir hébergée, lance-t-elle alors soudain en plantant son regard automnal dans celui du Gallois, brièvement. Et s'ils ont couché ensemble, et qu'ils se sont fait des promesses à dormir debout, et qu'elle a dit qu'elle se fait royalement chier avec Jun ?! Elle ravale sa salive, et une nouvelle nausée. Déso d'partir vite, mais.. ahem, j'dois. Fin', j'dois faire un truc, j'avais oublié, bafouille l'Écossaise aux joues flamboyantes. Elle tapote son téléphone à travers la poche de son pantalon cargo, en esquissant un sourire maladroit. J't'écris, j't'écris vite, ok ? En espérant que la mémoire lui soit revenue d'ici là. Il suffirait qu'elle lui demande, ce qu'ils ont fait, mais JAMAIS elle demandera, pas maintenant. En plus j'avais un truc à t'dire, un truc un peu cool. Donc j't'écrirai, comme tu m'as montré au bar héhé, ajoute Freya, gênée jusqu'à la pointe des oreilles. 

 

Elle remonte le col de sa veste, prête à affronter le vent maritime, et recule d'encore quelques enjambées. Bon, j'y vais. Passe une bonne journée du coup. Encore merci pour.. Fin' merci, hein, balbutie-t-elle en se dirigeant vers la porte du hall, qui ne s'ouvre pas, malgré qu'elle s'y appuie avec son épaule. Merde. 

 

 

" Veuillez presser le bouton d'appel pour ouvrir la porte."

 

 

— Ah. La honte putain. Quel bouton ? Elle cherche le bouton. Elliot est toujours là. Il doit la trouver ridicule. Ridicule, et facile, et- ah, le bouton. Un bip sonore retentit, et la porte se déverrouille. Salut, prononce une dernière fois l'aînée Carter sans oser regarder le capitaine d'équipe des Catapultes, avant de s'engouffrer vers l'extérieur. Elle veut disparaître. Elle deviendra une silhouette parmi les autres de la ville galloise, jusqu'au bord de mer. 


Burned out

Message publié le 27/10/2025 à 20:10

Il l'envoie pas chier et ça lui suffit sur le moment. Elle le suit jusqu'à la chambre, l'esprit brumeux, mais prête à s'abandonner - tellement elle gère plus rien. Heureusement pour Freya, il gère encore, lui, et s'il la prend, c'est seulement au creux de ses bras. Elle obéit, ferme les yeux, blottie contre Elliot - comme s'ils avaient toujours fait ça. Un soupir d'aise la pousse vers le sommeil. Leurs corps ont l'air de savoir parfaitement se lover ensemble, faits pour s'aimer. Aucun d'entre eux ne parle plus. Aucun d'entre eux ne bouge plus. L'évidence hurle un doux silence, composé de respirations profondes, lentes, apaisées. Elle rêve vaguement des siestes qu'ils faisaient dans l'herbe écossaise du parc de Poudlard, après les cours, avant les matchs, lorsque le Gryffondor avait trente minutes à tuer aux premiers rayons du soleil printanier de l'année 2114 et qu'il retrouvait la rouquine, supposée réviser, sauf qu'elle finissait par céder à l'appel de ses bras. Elle rêve de ses doigts parcourant lentement ses mèches en bordel, et au matin, elle n'ose plus ouvrir les paupières, persuadée que tout est dans sa tête. 

 

Elliot embrasse son front, s’éclipse, et l'aînée des Carter réprime l'envie de se lever pour lui parler. Seule au fond du lit, elle se rendort, roulée en boule de déni. Une heure plus tard, sa vessie au bord de l'explosion, elle ère à la recherche des toilettes, et de ses souvenirs. Ils ont vraiment dormi ensemble ?!! Impossible, au bar tout était très clair dans sa tête, elle gérait. Et s'ils avaient dormi ensemble, ils ne se seraient pas contenté de juste dormir, n'est-ce pas ? Aux toilettes, elle commence à paniquer. Respire, se coache-t-elle mentalement. 

 

Est-ce qu'elle s'est bêtement abandonnée à Elliot, comme n'importe laquelle des autres filles qu'il drague lorsqu'il en a l'occasion, et même celles qu'il n'a pas besoin de draguer ? Est-ce qu'il va la prendre pour l'une d'entre elles, accessible, facile, ennuyante ? Le visage caché derrière ses mains, la Poufsouffle regrette au conditionnel. Soudain, l'image de Kyala lui revient. Et elle, que va-t-elle se dire à propos de la rouquine ? Shit. Shit, shit, shit ! Freya voudrait disparaître mais se contente de glisser vers la cabine de douche, incapable de sortir dans cet état. L'eau froide calme ses vertiges - elle est encore bourrée ou quoi ? Elle se désaltère directement au pommeau, se lave, et puis se sèche en essayant de creuser le fond de sa mémoire. On est quel jour, déjà ? Devant le miroir, elle préfère de ne pas s'attarder. Vieille folle, s'insulte-t-elle avant d'enfiler ses vêtements en quatrième vitesse. Au salon, le jeu vidéo réapparaît brièvement à son esprit. 

 

Elle enfonce tout son matériel éparpillé sur les meubles dans les poches de son pantalon cargo. Elle ignore la cible en prenant sa veste et ses rangers. Elle fuit. Putain, souffle-t-elle encore, le front contre la porte d'entrée. Est-ce qu'elle vient de tout gâcher définitivement en une soirée ? Sans doute. Saisit d'une nausée, elle se précipite aux portes de l’ascenseur, rentre dans l'appareil et se rappelle qu'elle déteste ça. J'suis qu'une merde, maugrée la jeune femme, impatiente de retrouver l'air frais de l'extérieur. Enfin, le rez-de-chaussée s'annonce d'un bip élégant.

 

Collée aux portes, la sorcière sort si précipitamment qu'elle manque de percuter Elliot, lui-même au pied de l'ascenseur. Oh, euh - salut ! grimace Freya, visiblement gênée, rouge pivoine, et pas coiffée. Je.. elle bafouille, n'osant pas regarder le brun dans les yeux. J'allais partir. 


Burned out

Message publié le 27/10/2025 à 17:29

Assise sur le lit d'Elliot Blackburn, l'aînée d'Owen ne cherche même plus à recomposer les pièces du puzzle de son arrivée ici. De pièces, elle n'en possède pas, et de rien d'autre d'ailleurs, alors qu'il la laisse seule avec un verre d'eau posé sur la table de nuit, et le regard de quelques posters tous braqués dans sa direction. Elle a oublié qu'elle a râlé, et oublié qu'elle a rigolé ensuite, chatouillée par les doigts du batteur qui voulait seulement l'aider à rejoindre sa chambre. 

 

Sa tête s'enfonce lourdement au centre de l'oreiller avant même qu'elle ne puisse se demander ce qu'elle fout là, au juste, enveloppée du parfum d'Elliot. -Mmh ? Une minute, ou dix, ou trente après le début de sa sieste, Kayla débarque en se prenant les pieds dans les jambes d'un pantalon de survêtement abandonné au sol. Elle jure et réveille Freya qui essuie d'un geste la bave au coin de ses lèvres, sans comprendre c'que vient chercher l'adolescente entre les rayons de l'armoire. L'est où Elliot ? questionne-t-elle mollement en attrapant le verre d'eau providentiel situé pile devant elle. Une gorgée, deux, trois ; l'Écossaise boit cul-sec, tandis que la petite sœur du batteur lui répond qu'il dort au salon. Elle s'en va en lui souhaitant de passer une bonne nuit. 

 

De nouveau, Freya est seule, assise sur le lit d'Elliot, avec pour compagnie les posters des joueurs qu'elle connaît bien, et son estomac grognon. J'ai faim, prononce la sorcière à voix haute, soudain en hyperconscience de son appétit dévorant. Autour d'elle, tout semble calme, silencieux, vide. Elle se sent petite, minuscule, étrangère à cette pièce qu'elle rêve de visiter depuis des années et des années. La lampe de chevet toujours allumée éclaire une paire de trophées, de matériel de quidditch, et d'autres bibelots qu'elle aurait pu imaginer tellement ils sont d'une évidence dans la vie du sportif. Au final la chambre d'Elliot ressemble à ce qu'on peut penser de la chambre d'Elliot, tout simplement. Cette idée à l'esprit, elle se redresse, parcourt les quatre murs au ralenti, et passe la porte, guidée par son estomac de Poufsouffle, et par une autre pensée intrusive que sa raison peine à freiner. 

 

— " Il dort au salon dans le canap' " avait dit Kayla. 

 

D'abord, le frigo. Elle y trouve des saucisses de Glamorgan sous-vide, qu'il faudrait normalement faire chauffer, mais qu'elle décide d'entamer froides, se régalant du mélange de fromage et de poireau traditionnel au Pays de Galles. Elle boit aussi du jus de fruit, puis referme la porte du placard froid avant d'avaler plusieurs gorgées d'eau directement au robinet, la tête penchée au-dessus de l'évier.

 

En essuyant sa bouche d'un revers de bras, la rouquine hésite. Elle meurt d'envie d'aller voir Elliot. Laisse-le tranquille, essaye-t-elle de se convaincre. On n'y va pas longtemps, répond son cœur aux aboies. Ça l'obsède. Ça l'obsède tellement qu'elle s'assoit au sol, le temps de se convaincre de retourner sagement dans la chambre du brun. Elle plaque ses mains sur le carrelage froid. Fais pas n'imp' Freya. Sauf que chaque seconde la pousse vers lui.

 

Sans prévenir, elle se redresse et s'empresse de rejoindre le canapé. Elliot n'a même pas le temps de bouger qu'elle s'allonge derrière lui, un bras passé autour de son torse, son nez réfugié contre sa nuque chaude. Déso si j'fais d'la merde, j'reste pas longtemps, murmure Freya en se collant à lui. C'est exactement l'endroit où elle veut être à cet instant. C'est lui. Ça a toujours été lui. Son cœur bat la chamade tandis que sa paume cherche celui d'Elliot à tâtons. J'avais faim, j'suis juste allée manger un truc, ajoute-t-elle, loin d'être lucide sur la situation. Tinquiètes pas, j'ai encore tous mes habits. Comme si ça changeait quelque-chose, alors que son pouce caresse doucement le torse de son ex-petit-ami. Les paupières fermées, elle sait qu'elle n'a rien à faire ici. 

 

— J'm'en vais si tu veux. 


Burned out

Message publié le 27/10/2025 à 15:23

La lumière laiteuse de l'écran à travers les yeux brumeux de Freya a quelque-chose d'hypnotisant. Elle regarde les voitures défiler au rythme frénétique du bruit des doigts d'Elliot et sa sœur sur les touches des manettes, peu gênée d'être plongée dans un monde totalement inconnu. Des bagnoles, ouais, répète-t-elle sans comprendre, jusqu'à se faire discréditer par le joueur de quidditch. Foot, j'sais c'que c'est, un pied, déjà. Et "football", fin, c'est dans le nom, balle au pied, faut pas être con, ricane-t-elle en soufflant des nuages de fumée parfumée à l'herbe, en réalité trop sous l'emprise des substances pour réellement écouter les explications de Kayla. 

 

Tant pis, elle se contente d'assister à la partie des deux Blackburn, aux éclats de voix d'Elliot et sa petite sœur, et aux expressions du brun qui s'entête à lui apprendre comment jouer. Elle le trouve beau, là, sérieux comme jamais. Ça dépend, c'est un verre moldu ou sorcier ? rigole Freya en posant le fond d'alcool sur la table tandis que sa bagnole n'attend plus qu'elle pour avancer. C'est pas aussi simple qu'ils le disent, de maintenir telle touche, en poussant l'autre, en appuyant devant et- heureusement le Gryffondor arrive près d'elle.

 

D'ailleurs, elle se rend compte seulement à cet instant que Kayla s'est éloignée, causant depuis la cuisine. Le programme c'était d'aller à la mer, répond-t-elle, un sourire naïf à l'intention du batteur des Catapultes. Il ramène son attention en direction du jeu. Elle parvient enfin à déplacer sa voiture sur le terrain, une bouille enfantine éclairant son visage, mais se bloque entre les cages de but et le mur de l'arène. Aaanh... Quand Elliot reprend la manette pour l'aider à reculer, elle l'observe amoureusement, peu discrète dans son état. Nan, joue toi, j'te regarde, rétorque-t-elle même alors qu'il veut lui rendre l'objet démoniaque rempli d'autant de boutons qu'elle n'en verra jamais. En parlant de ça, l'aînée Carter coince une grosse mèche rousse derrière son oreille et se penche en direction de celle d'Elliot. Au fait, j'ai retrouvé c'que j'voulais t'dire, mais j'peux pas, y'a ta sœur, j'te l'dirai après, chuchote-t-elle, sûrement trop proche, trop fort, comme le ferait une enfant, ou bien une adulte alcoolisée. Ah, et tu sens bon, ajoute-t-elle, avant de reculer son buste, ses yeux attirés vers l'écran où un but vient d'être marqué. 

 

Le retour de Kayla marque une série d'échanges de regards dont Freya ne comprend pas la moitié. Elle termine le joint, abandonne le mégot dans la boîte de cire ouverte sur la table, et reste à côté d'Elliot, assez collée à lui pour tenir assise, sa tête qui n'attend que de sombrer contre son épaule. Jouez, j'vous regarde, répète-t-elle encore. Moi j'y arrive pas.


Burned out

Message publié le 27/10/2025 à 12:42

— Uh ? Sa main balaye mollement la fumée devant ses yeux. Ouuais bah ça fait v'là l'temps qu'j'avais pas libéré les roues. Libéré les roux. Ahah. Elle aperçoit le visage d'Elliot, puis celui d'une jeune fille surexcitée dont elle ne mesure pas l'âge, trop concentrée sur d'autres informations qu'elle doit saisir à la volée. Kay. O'kay.. Kay, sourit-elle, toujours avachie quand l'inconnue se jette à ses côtés sur le grand canapé moelleux du joueur de quidditch. Enchantée, souffle alors l'aînée Carter en interrompant son geste au moment où surgit la voix d'Elliot. Allait-elle vraiment filer le joint à la petite soeur du brun ? T'fumes pas ? Elle fume hein, ça s'voit, rétorque la Poufsouffle qui pose le cône au bord de ses lèvres et prend le temps d'aspirer longuement, les paupières fermées. Elle plane un peu trop pour réaliser qu'Elliot Blackburn n'a pas seulement un petit frère, mais aussi une petite sœur, et qui sait ce qu'il a encore omis de lui dire lorsqu'ils sortaient ensemble ?L'Écossaise tourne la tête vers la Galloise en entendant sa question. Rocket-quoi ? Elle jette un œil au Gryffondor avant de voir sa sœur mettre en route le téléviseur et la console. Ah, ça. Freya se redresse mieux dans le canapé, une gorgée de gin brûlant sa langue, qu'elle avale en grimaçant. J'ai jamais joué aux- trucs là, c'que t'as. Mais- j'sais qu'ça s'appelle une télévision, tu vois, annonce-t-elle fièrement en désignant l'écran, désormais assise en tailleur contre l'angle du canapé. 

 

Et comme Kayla navigue entre les menus du jeu, la rouquine ricane de voir des voitures et des ballons de soccer. 100% moldu hein, murmure-t-elle en croisant le regard dépité d'Elliot. Elle lui sourit. Il sait plus s'il doit sourire en retour ou lever les yeux au ciel. 

 

— Quoi ? Qu'est-ce qu'y'a ? demande l'aînée Carter sans réussir à décrypter l'état d'esprit du brun. Elle donne un léger coup de coude à la jeune fille en s'approchant d'elle pour démarrer une conversation faussement secrète. T'as raison c'est trop un daron ce soir. Genre il m'a donné à boire, à manger, un sandwich et tout. En voyant la tronche du batteur, elle tente de se reprendre. Nan mais c'est mims, c'est mignon j'avoue. Et rigole quand même. 


Burned out

Message publié le 25/10/2025 à 09:28

Elle sait plus. Elle plie le bord du sandwich carré en riant. Bah quoi, j'te dis qu'j'ai pas faim, que j'veux fumer, tu m'files ça. Tu veux qu'j'fasse quoi avec ça ?! Le cône relativement réussi coincé entre ses doigts, Freya l'aspire et tousse, amusée par sa propre connerie. Elle finit par en croquer un morceau en regardant le batteur faire taire la cible, et alterne entre tirer des lattes et manger des bouts de pain à la charcuterie, complètement perméable au regard mi-consterné mi-amoureux d'Elliot.

 

Le blues balance mollement ses hanches.

La guitare entraîne sa tête de gauche à droite, nonchalamment. 

 

Une sonnerie retentit soudain, et le brun s'éloigne vers le balcon, son téléphone à l'oreille, un signe quelconque à l'intention de la rouquine. Elle reste un moment à l'observer à travers la baie vitrée, lui et ses airs sérieux - quand il s'y met - et sa vie qu'elle ne connaît décidément pas

 

La fin du sandwich en main, qu'elle mange sans même s'en rendre compte, Freya baigne au milieu des lumières tamisées, et de l'univers d'Elliot Blackburn. La musique l'entraîne à faire quelques pas, à déambuler lentement le long des meubles, pour découvrir ce qui traîne ça et là. Ses doigts effleurent les objets électriques qu'elle n'a jamais vu d'aussi près, comme un thermostat, ou même l'interrupteur collé au mur. En vérité, l'Écossaise est trop rarement sortie du monde sorcier. La playlist passe sur une soul chaude et réconfortante alors qu'elle trouve le bar du joueur de quidditch. Ah voilà, commente-t-elle toute seule en lisant les noms des marques d'alcool à disposition. Elle avale la dernière bouchée du sandwich et se frotte les mains.  

 

L'aînée des filles Carter se sert un verre de gin et s'enfonce dans le grand canapé au parfum d'Elliot. Elle jette un œil à sa silhouette dont elle ne voit que le dos devant la balustrade du balcon. Son regard revient sur la table basse bercée de pénombre, et jonchée d'objets inconnus. Après une gorgée d'alcool, la Poufsouffle saisit une manette de jeu, pointe une lampe et presse les boutons - mais rien ne se passe. Elle la retourne, la repose, la reprend, et recommence en visant l'écran éteint de la télévision. Toujours rien. Elle la repose encore. Elle avale une autre gorgée d'alcool. Les poignées cachées contre la tranche de la table l'intriguent, et en tirant sur l'une d'entre elles pour révéler son contenu, elle sourit. J'en étais sûre. Le Gryffondor a la même boîte à joints qu'à l'école ; un petit pot métallique un peu rouillé, estampillé Wakefield's Broomcare Wax, qui ne quittait jamais le groupe des trois garçons. Elle y trouve un joli cône déjà roulé, et même l'un des seuls outils moldus qu'elle sache utiliser à peu près correctement : un briquet.

 

Elle allume le joint, en tire une longue bouffée et soupire d'aise. Putain ça fait du bien.

 

Alors sa jambe s'étend le long du canapé, sa tête se penche en arrière, et son corps s'avachit mieux encore, le verre dans une main, le cône incandescent dans l'autre, le briquet pas loin. La rouquine fixe les lueurs changeantes au plafond, persuadée d'être au bon endroit, au bon moment, simplement en phase avec ce dont elle avait besoin. Maman, j'te promets qu'après j'y r'tourne, j'retourne l'aider, j'f'rai c'qu'il faut. J'vais pas les laisser tomber j'te jure. Mais une pause. Une p'tite pause, c'est tout c'que j'demande, souffle-t-elle à travers un nuage de fumée qui s'éparpille au-dessus du canapé, avant de balancer son pied en chaussette jaune au rythme de la soul.


Burned out

Message publié le 16/10/2025 à 08:33

Complètement déboussolée face à l'utilisation de l'appareil photo du smartphone, la sorcière se gausse bêtement en voyant sa propre tête. Une galerie, oooh, genre c'est un musée, mais rempli d'ma tronche quoi, continue-t-elle de dire en se marrant à découvrir son visage fatigué et terriblement heureux d'être aux côtés du batteur. De quoi ?! interroge Freya alors qu'il enchaîne plusieurs mots qu'elle ne connaît pas. Tu t'fous d'moi ? Elle donne un faible coup de poing sur son épaule, les yeux brillants de Guinness et de bonheur. Entre temps, l'Écossaise termine sans s'en rendre compte son verre d'eau, jusqu'à avaler une dernière gorgée d'air, surprise d'être déjà arrivée au bout. 

 

Elle pose une main interrogatrice sur son ventre - mh, nan, j'ai pas faim - puis recommence à tâter ses poches gênantes, bruyantes, affreusement lourdes à mesure que la journée s'étire. Au-dessus du meuble le plus proche, la rouquine vide quelques uns des objets encombrants qu'elle transporte. J'ai trop d'trucs là-dedans. J'voulais pas prendre de sac, explique-t-elle en sortant un OCQ400 miniaturisé grâce à la magie, mais tout de même de la longueur de sa baguette, qu'elle pose d'ailleurs juste à côté. Jun m'a dit d'prendre un sac, j'aurais dû prendre un sac, continue de maugréer l'aînée des filles Carter, extirpant une bourse de gallions, quelques outils de réparation et ses lunettes de vol d'autres poches dispersées ici et là sur son cargo kaki. J'ai pas faim, mais t'sais c'que j'ferais si j'étais chez moi ? Elle se tourne soudain en direction d'Elliot, comme pour le défier de trouver la réponse. Impossible. La Freya aux joues rouges sourit malicieusement. 

 

— En vrai, j'irais chercher mon joint d'la St Valentin, et j'le fumerais, déclare-t-elle, parlant d'une relique vieille d'une dizaine d'années, enfermée précieusement à l'intérieur d'une boîte de souvenirs dont elle ne pourra jamais se débarrasser. Nan en vrai, j'pourrais pas fumer c'ui-là, au pire un autre quoi. Mais j'ai que c'ui-là. Elle a déjà fait demi-tour et aligné des grosses clefs en métal sur le meuble, ainsi qu'une boussole enchantée ayant appartenu à Kate Carter, et une petite fiole de potion. Olala les merdes là-dedans, commente-t-elle toute seule, avant de se tourner encore, vivement. OH ELLIOT ! J't'ai pas dit putain ! son enthousiasme la propulse devant le joueur, dont elle tire un peu le bas du t-shirt. J't'ai pas dit ! Faut que j'te dise ! Sauf que ses yeux dévient derrière lui, où la cible gît toujours près de la porte. Le nez de la Poufsouffle se fronce. Elle inspire promptement. Attends. On va déjà lui rendre sa taille à celle-là. Sans attendre, elle vise la cible de ses doigts et lance l'anti-sort. 

 

 

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible grossit, puis rétrécit à nouveau, affublée d'une petite voix. T’as fait quoi là ?! J’me sens plus plate qu’un pancake du petit dej ! 

 

Freya Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Antisort Général
Difficulté
4
Résultat D20
3
Interprétation
Échec
XP gagnée
3

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible grossit, puis rétrécit à nouveau, affublée d'une petite voix. T’as fait quoi là ?! J’me sens plus plat qu’un pancake du petit dej ! 

Autres résultats possibles

— Finite Incantatem. Même alcoolisée, Freya réussi parfaitement ce sortilège du quotidien. Immédiatement, la cible ronde retrouve sa dimension, et le timbre de sa voix. Grande, ronde, et insolente — j’suis de retour les gens. Et prête à vous challenger au 501 comme des adultes consentants !

— Finite Incantatem. Même alcoolisée, Freya réussi plutôt bien ce sortilège du quotidien. La cible retrouve sa dimension, ou presque, mais surtout, le timbre de sa voix. Bon sang, j’vois flou… ah non, c’est juste ta magie de comptoir !

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible ne change pas de taille, mais en plus de ça, elle devient muette, comme morte. What ?


Burned out

Message publié le 13/10/2025 à 21:04

Loin de Freya l'idée d'une quelconque remise en question à cette heure-ci. Ils l'ont envoyé prendre l'air, tous, alors maintenant elle prend l'air, l'air du parfum d'Elliot, plus précisément. D'abord dans l'ascenseur, proches- très proches, et puis en passant le pallier du loft de luxe qu'il se paye en plein cœur de Cardiff, où tout respire le batteur des Catapultes de Caerphilly. D'ailleurs l'aînée se fiche bien de remarquer les équipements qui coûtent chacun son salaire mensuel ; elle n'a jamais été attirée par l'argent. Mettre à l'abri ses sœurs, acheter le nécessaire pour leur confort, oui. Faire des choix en fonction des gallions, non. Elle a connu la richesse, à l'époque où OCQ ouvrait une deuxième boutique sur le Chemin de Traverse, quand on ne comptait pas ce qu'on dépensait chez les Carter. Sauf que Freya a tourné la page sans aucune difficulté car ses parents avaient un rapport humble à l'argent. Zéro gâchis, beaucoup de charities, rien de clinquant, juste de bons équipements. 

 

Ce qu'elle voit ici, c'est ce qu'est devenu Elliot en quittant Poudlard à 16 ans dans l'espoir d'embrasser une carrière monstrueuse. Absorbée, elle pose la cible à l'entrée, défait ses chaussures, et laisse tomber sa veste dessus. En chaussettes aux couleurs de l'équipe des blaireaux, rayées de noir et de jaune, la rouquine oublie la présence du batteur qui s'est éclipsé on-ne-sait-où. Elle avance tandis que résonnent les premières notes de blues et que la lumière se tamise autour d'elle. Les plantes la font sourire. Les livres, pencher la tête. Les manettes, froncer les sourcils d'interrogation. Et la vue lui hurle soudain d'approcher des baies vitrées, ce qu'elle fait.

 

Cardiff est éblouissante. Là-bas, on devine le port, découpé entre plusieurs autres buildings. Ici, une grande avenue où les phares des voitures laissent de longues traînées rouges et jaunes. Captivée, elle s'imagine pouvoir la survoler en balai, frôler les vagues de la mer celtique, jouer avec le paysage, comme elle peut le faire dans ses très chères Highlands. 

 

Quand Elliot revient, elle se rappelle qu'il est là. Qu'elle est chez lui, et prend le verre qu'il lui tend. Merci, j'regardais.. ça t'arrives d'aller faire un tour en balai ? demande-t-elle avant d'avaler une gorgée d'eau fraîche, et directement une deuxième, puis une troisième, car le contact de l'eau sur sa langue lui fait prendre conscience d'être déshydratée. Lorsqu'elle pose le verre, c'est pour chercher son téléphone parmi les nombreuses poches de son pantalon cargo. L'inconvénient avec ces vêtements, c'est qu'on ne sait jamais où on met les choses. Enfin elle le trouve et tripote l'écran. Attends. 1,2,3,4. Voilà. Ah. Pleine de bonne volonté, la rouquine tire la langue en naviguant à travers les icônes d'applications. Certaines se déplacent sous ses doigts maladroits et la font souffler de découragement. Oooh. Y'a pas un truc d'image ? Pour capturer l'image ? Elle observe le brun qui lui montre le bon raccourci, et se surprend à voir son propre visage dans le retour de l'appareil. 

 

— Oula nan. Oh la tête. Comment on fait là ? dit la sorcière en se tournant de façon à ce que le smartphone soit face à la vue, sauf que sa tronche demeure devant. Nan mais c'est horrible, j'veux pas être dessus moi ! Sans le faire exprès, elle prend une photo floue. Elliot, pitié, aide-moi ! se marre Freya. 


Burned out

Message publié le 13/10/2025 à 18:54

Les interpellations à répétitions d'Elliot se confondent aux éclat de voix des autres fêtards, si bien que Freya peine à se concentrer sur lui. L'esprit ailleurs, à la musique, aux néons colorés du centre-ville, elle se contente de suivre son envie d'être là, en pleine rue, connectée à la foule étrangère. Sauf qu'il la retient, encore, et elle lui lance un regard d'incompréhension. Meeh nan, viens on reste ! On reste, s'te plaît ! S'ont doués nan ? Écoute ! Dans un espoir vain de le faire changer d'avis, elle le prend par les joues pour tourner sa tête en direction du groupe. Mais sans qu'elle ne s'en rende réellement compte, ils s'éloignent déjà, lentement, sûrement. La foule disparaît. Moi j'voulais danser ! ajoute la sorcière en réalisant que le joueur l'entraîne à l'écart des musiciens et des moldus au moins autant enivrés qu'elle. Le son frénétique de la pédale sur la grosse caisse est remplacé petit à petit par celui de leurs chaussures contre le bitume. Et bientôt, elle remarque qu'il lui tient la main. 

 

C'est une façon étrangement inédite d'obtenir le retour au calme de Freya. Assez immédiatement, elle laisse Elliot la guider dans les rues de Cardiff, sans plus jamais broncher. Perdue entre le réel et l'irréel de cette soirée qui ne ressemble à rien de son quotidien, elle jette des regards curieux à son profil sérieux. Ils n'iront pas à la mer aujourd'hui, et c'est tant pis. T'es fâché ? demande-t-elle quand ça fait trop longtemps qu'il n'a pas ouvert la bouche. Pourquoi même, serait-il fâché ? Elle en sait rien. L'alcool embrouille son esprit et manque parfois de la faire trébucher. Agrippée aux phalanges du batteur comme lorsqu'ils parcouraient les couloirs en quatrième année, la cadette Carter entend soudain une voix qu'elle avait oublié. Ah, l’ivresse : forme primitive de la transcendance noétique. Bravo, tu touches au sublime par la Guinness ! -Hein ? Étouffée sous son t-shirt, la cible poursuit ses élucubrations, imperturbable. J'l'avais oublié putain, ricane Freya qui continue pourtant de serrer le jeu contre son ventre, machinalement. Sur le trottoir d'en face, deux silhouettes marchent dans la direction opposée à la leur, main dans la main. L'Écossaise se fait la réflexion absurde que les sorciers qui vivent en territoire moldu doivent toujours se cacher, contrairement à elle qui déambule à Pré-Au-Lard en faisant léviter ses marchandises au milieu des touristes du monde magique. 

 

Leurs paumes se décollent lorsqu'Elliot se stoppe et sort un badge de sa poche devant un grand bâtiment. La rouquine lève sa tête et compte les étages. Sept. Moins haut qu'un gradin de quidditch, mais plus haut que le foyer Carter. Dans l'ascenseur, elle fixe d'abord son reflet en vrac, puis se retient au torse du brun. Oh j'aime pas les trucs moldus, souffle-t-elle, davantage effrayée qu'autre chose. Te moques pas ! ajoute Freya qui a perdu ses couilles de géant américain.

 

— On pouvait transplaner en plus j'suis sûre, t'as fait exprès nan ? La secousse du démarrage de l'appareil les rapproche dangereusement et la cible se retrouve pressée entre eux. Quand la sorcière recule d'un pas, elle perd l'équilibre et heurte doucement la paroi. Oh, that tintinnabulation, love — pure poetry in motion. Well, more like in wobble, renchérit la cible alors que les portes métalliques finissent par s'ouvrir. T'habites dans un appart moldu du coup, réalise la jeune femme à retardement en voyant le Gallois tourner ses clés à l'intérieur de la serrure. 


Burned out

Message publié le 12/10/2025 à 21:52

C'est si con qu'elle soit heureuse d'avoir impressionné Elliot avec la fermeté de ses biceps ? Elle sourit bêtement, flattée d'être à la hauteur des attentes du batteur - voire même un peu plus. Alors Freya glousse. Ça fait dix ans qu'j'suis l'homme de la maison, t'as cru quoi ? répond-elle avec des airs carrément fiers, tout ça pour des putains de muscles aux bras. Et comme l'élixir de paix joue bien son rôle et que l'aînée Carter a retrouvé des envies enfouies de casser les couilles à son ex petit ami, elle rétorque du tac-au-tac sans remarquer le sous-entendu involontaire qu'il fait. Toi tu vas m'démonter ? Ah !- j'aimerais bien voir ça ! Ses sourcils faussement dubitatifs et complètement provocateurs remontent jusqu'en haut de son front. 

 

Et effectivement, le joueur de quidditch remporte la victoire une seconde d'après. 

 

— Pfff, nan mais n'imp'. C'est une cible galloise aussi, elle favorise les gens d'son pays, rétorque la rouquine d'un haussement d'épaules vexé, sauf qu'elle retient difficilement ses yeux de briller face aux pitreries du brun, et qu'elle croque vite l'intérieur de sa joue quand il s'approche en causant d'une histoire de kleptomanie, et de couilles de géant- quoi ?! Freya se marre, le regarde boire la Guinness, puis l'écoute rappeler le gage du perdant, et réalise soudain. Elle jette un œil à la cible toujours embuée de quelques paillettes victorieuses. Oh ! Elle surveille le barman occupé à vérifier les stocks de ses placards. Mh. L'adrénaline frappe à son cœur alors qu'elle lèche machinalement le sucre sur ses lèvres en tentant d'établir un plan dans sa tête noyée d'alcool. Tu penses que j'ai pas les couilles ? Nerveuse, l'Écossaise tapote ses poches. J'vais déjà aller payer. Mais Elliot lui rappelle qu'elle a payé tout à l'heure. Elle renifle, contrariée, et saisit la bière pour en boire les dernières gouttes en continuant d'essayer de rassembler ses pensées. Pas si simple. 

 

Une fois le verre vide, Freya le rend au batteur. J'vais pisser. Fais distraction et j'reviens avec une stratégie, annonce-t-elle le plus sérieusement du monde, désormais dans son personnage de femme du grand banditisme. Sans attendre, elle disparaît aux toilettes. Là-bas, elle sort sa baguette et fixe son reflet. Rôh ça va, c'est juste un jeu. Ça coûte pas si cher, se convainc-t-elle, loin d'avoir de l'expérience en vol de cette sorte. Après une petite éternité, la gérante d'Owen Carter Quidditch passe une tête "discrète" en direction du comptoir où Elliot semble attendre une commande. Le barman leur tourne le dos et la rouquine lève un pouce en direction du Gryffondor. Elle tend sa baguette pour pointer la cible. C'est risqué de lancer des sortilèges dans cet état ? Elle n'y pense pas.

 

 

— Réducto, chuchote Freya en dessinant la bonne forme. Malheureusement l'alcool l'empêche de réussir totalement l'enchantement, et l'objet rétrécit faiblement. Juste assez pour qu'elle puisse soulever son t-shirt et le cacher dessous cependant.

 

 

Rien de tout ça n'a échappé au barman, et encore moins à Elliot. 

 

Et tandis que la sorcière pense toujours faire le casse du siècle, et que les deux autres se retiennent comme il peuvent d'exploser de rire, elle porte ses couilles de Géant américain, les cheveux emmêlés et la gueule enfarinée. On y va ? Bonne soirée M'sieur Dame, attention en sortant, finale de bavboules, y'a du kleptomane dans le coin, prévient le barman, clin d'œil à l'appui. 

 

— Bonne soirée, merci pour les claquahuètes ! lance la Poufsouffle en évitant de croiser ses yeux, pressée d'être dehors, et loin.

 

 

 

À l'extérieur, saisie par une seconde montée d'adrénaline, elle jette un regard de connivence au sportif avant de se mettre à courir en direction de la prochaine ruelle, puis celle d'après, et leurs semelles résonnent sur les pavés du vieux Cardiff alors qu'ils s'éloignent du bar. Je l'ai ! s'écrie-t-elle, essoufflée, sans arrêter sa course. Un rire de gosse lui échappe. L'air frais lui fait du bien. Elle s'enfuie vers des quartiers moldus et ralentit aux abords d'une place où des notes retentissent. Là, un groupe de musiciens donnent un concert improvisé devant une trentaine de personnes captivées par leur performance. Attends. Elle veut juste prendre le temps de les écouter. Juste prendre le temps, et ne penser à rien d'autre qu'au présent. Elle serre toujours la cible sous son t-shirt, sa veste légèrement refermée par au-dessus.

Freya Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Réduction
Difficulté
4
Résultat D20
4
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

— Réducto, chuchote Freya en dessinant la bonne forme. Malheureusement l'alcool l'empêche de réussir totalement l'enchantement, et l'objet rétrécit faiblement. Juste assez pour qu'elle puisse soulever son t-shirt et le cacher dessous cependant.

Autres résultats possibles

— Réducto, chuchote Freya en dessinant miraculeusement la forme parfaite. Aussitôt, l'objet de bois enchanté devient si minuscule qu'elle peut l'attraper d'une main, et le fourrer dans l'une des poches de son pantalon cargo. 

— Réducto, chuchote Freya en dessinant une forme approximativement proche de celle de l'enchantement. Merde ! Loin de suffire, la lueur qui enveloppe l'objet s'éteint aussitôt, et la jeune femme doit se résoudre à récupérer sa veste pour tenter de la cacher dessous. 

— Réducto, chuchote Freya sans comprendre qu'elle tient sa baguette à l'envers. Aussitôt, son t-shirt devient un croc-top minuscule, couvrant à peine sa poitrine. Merde ! Affublée telle Alison, elle doit se résoudre à récupérer sa veste pour tenter de la cacher dessous. 


Burned out

Message publié le 10/10/2025 à 14:42

Un petit tour au sol pour récupérer sa fléchette, et déjà l'aînée Carter oublie l'aubergine, et l'existence de Melinda - merci la Guinness supplément élixir de paix. Elle fixe Elliot qui se moque d'elle puis fait mine de l'assassiner du bout d'une baguette imaginaire, en dessinant l'éclair du sortilège de la mort, un sourire au coin des lèvres. Si j’devais compter chaque raté depuis un nycthémère, j’ferais une encyclopédie du désastre, bavasse la cible juste avant que le brun ne jette sa fléchette.

 

— Rôh ça va, s'exclame la rouquine face au score et à l'attitude provocante du batteur. Elle essaye d'ôter le doigt condescendant qu'il pointe en direction du jeu. J'tiens l'alcool, j'ai du sang d'géant ET d'Américain j'te signale, ajoute-t-elle, vacillante, alors même que les origines gigantesques de la famille Carter semblent ne jamais avoir dépassé la génération d'Owen. Tiens, encore un olibrius qui pense viser droit après trois Guinness ! Quelle surprise !! répond la cible d'un air presque blasé. Nan. Mais ! Outrée, Freya écarquille les yeux et arrondit sa bouche, figée un instant dans une posture à gober les fées. Une grosse mèche de cheveux retombe sur son visage rouge, qu'elle retire d'un geste mécanique, et qui retombe aussitôt. Bon, zéro charisme visiblement, réagit-elle en cherchant une fléchette, amusée par son propre manque de répartie. 

 

— Faut que j'invoque mes origines, décide-t-elle en se redressant, et en se grandissant. J'vais pas m'laisser marcher dessus par un Gallois ! La jeune femme gonfle son torse, et relève (encore) les manches de son t-shirt pour faire ressortir ses biceps - sculptés grâce au travail du bois. Tu vas voir ! Elle embrasse carrément ses muscles, chacun leur tour, et s'encourage intérieurement à réussir son lancer. 

 

Puis l'aînée des filles Carter se concentre, autant qu'elle le peut, et tire sa fléchette. 

 

1 à 7 > La pointe disparaît dans le néant. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 11 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Enfin, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Impressionnant, Freya. T’as inventé la fléchette tautochrone : elle revient toujours frapper ton orgueil. Bon, 88 à 120.. chéri, tu nous termines ça ? claironne la cible, tandis que Freya s'efface en direction du bar pour noyer sa défaite dans la Guinness.

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
14
Jets :
[14]

Burned out

Message publié le 03/10/2025 à 16:07

Elle répondra jamais à la question. Et comme ses joues peuvent pas devenir plus rouges qu'elle ne le sont déjà, Elliot saura rien de sa collection d'une valeur inestimable, débutée à l'école, par les articles des étudiants eux-mêmes ; les toutes premières apparitions du joueur dans la presse, il y a plus de dix ans. La jeune Freya Carter aurait pas pu mettre un papier avec la tête du brun à la poubelle ; et la vieille n'a guère changé. Au-delà du fanatisme, c'est un mélange de tendresse et de fierté qui la pousse à protéger les souvenirs d'Elliot. Elle aime croire parfois que ça lui permet de veiller sur sa carrière, discrètement, et de veiller sur l'homme qu'il est devenu, de loin. 

 

Penchée sur l'écran du smartphone, la Poufsouffle s'émerveille naïvement. Ça ressemble à d'la magie, c'est fou, commente-t-elle lorsqu'une seule pression de l'index peut faire apparaître des centaines de petits dessins parmi lesquels il suffit de choisir celui qu'on veut envoyer par cour-euh, SMS. On est obligés d'le toucher ou j'peux rester au-dessus ? demande la jeune femme qui s'apprête à apprendre l'existence des commandes vocales, et de la raison pour laquelle son téléphone a répondu quand elle parlait à la cible. C'est incroyable, répète-t-elle, un sourire en banane sur le visage, après son premier échange de message avec Elliot qui s'enfuit en direction de la ligne de tir en évoquant des jeux mobiles. Mobiles ? Mais la sonnerie de l'appareil du brun distrait Freya. Elle lit le prénom et la phrase, puis croise le regard du Gryffondor alors que son esprit comprend vaguement les intentions de ladite Melinda. Hein ? réagit-elle, une main autour de sa pinte de Guinness. Baaah nan, j'viens d'être servie ! Sa tête dodeline gentiment sur le rythme de la musique. Elle boit une gorgée de bière en ignorant les appels de la cible. Ça veut dire quoi, l'aubergine ? lâche-t-elle sans prévenir, à moitié curieuse et à moitié gênée d'avoir vu un morceau de correspondance intime entre Elliot et... une certaine Melinda.

 

Imitant le batteur, elle range son smartphone au fond d'une poche, et se redresse enfin, un bout de chocolat en bouche. Elle fait craquer ses doigts. Bon, on va au moins chusqu'aux 150, chinon cha compte pas, ajoute-t-elle, avant d'aller à son tour chercher une fléchette, le sourire aux lèvres. 

 

La jeune femme vise, et tire. 

 

1 à 7 > La pointe virevolte et se pose en douceur sur la tête de Freya. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 11 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Enfin, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Toujours 74 à 105, et rendez-moi ma fléchette miss, c'est pas un accessoire de coiffure ! se moque la cible, tandis que l'Écossaise fait tomber la pointe, et la ramasse maladroitement en chantant les paroles de la musique. 

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
5
Jets :
[5]

Burned out

Message publié le 21/09/2025 à 16:31

— Ouais c'est ça, pis t'as qu'à dire aussi que j'collectionne des articles de presse sur toi, rétorque Freya en levant les sourcils si haut que l'autodérision manque de s'écrouler lorsqu'Elliot l'accuse salement de plagier ses citations inspirantes. Tout ce qui compte à cet instant, c'est la chaleur qu'elle ressent au cœur, et les rires à ses oreilles, et l'impression oubliée de vivre purement l'instant présent, pour ce qu'il est, pas pour une promesse imaginaire, pas pour un espoir vain, mais bien car chaque seconde la gonfle de plaisir. Tout devient juste un prétexte, y compris le score nul qu'elle se tape aux fléchettes, et qui permet au brun d'y aller plus fort encore sur la taquinerie, et à leurs corps de se heurter, s'agripper, s'électriser bêtement. 

 

Essoufflée, elle capitule le temps de s'agglutiner au bar. Une autre Guinness s'vous plaît, ça donne soif de lui mettre la pâté, déclare Freya par simple goût de la provocation. Elle sort quelques gallions de sa poche, ne compte même pas ce qu'elle empile sur le plateau de monnaie logoté d'un dragon rouge enflammée, et ouvre la barre de chocolat en tournant la tête vers le brun. T'es pressé de perdre ou quoi ? dit-elle avant de croquer un morceau de Gwdihw. Allez on enchaîne ! Oui, oui, pire qu'un jour de soldes chez OCQ ici dis-donc ! râle faussement la Poufsouffle en abandonnant le chocolat pour remettre ses cheveux en arrière - c'est juste la centième fois. En direction de la cible, elle fait demi-tour et désigne le téléphone gisant au milieu du comptoir. Tu m'montreras, les courriers à l'écran hein ? demande-t-elle, un sourire envieux aux lèvres. 

 

Alors, elle saisit une fléchette, et termine sa bouchée de chocolat avant de tirer. 

 

1 à 7 > La pointe virevolte et se pose en douceur sur la tête de Freya. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Elle : 74, lui : 93, tout est encore possible, n'abandonnez pas ! chantonne la cible. Entre temps, une choppe lui a été servie, dans laquelle elle plonge ses lèvres pour se désaltérer. Ça t'dit qu'on fasse un tour dehors après ? J'ai envie. 

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
10
Jets :
[10]

Burned out

Message publié le 18/09/2025 à 11:23

— Nan, ça c'est le rituel porte-bonheur que t'as donné aux magazines pour protéger ton VRAI rituel porte-bonheur, tellement t'es aussi superstitieux que tout le monde sur cette terre Elliot Blackburn, rétorque gaiement Freya avant de terminer le paquet de claquahuètes. À son rire de gosse, s'ajoutent deux cris d'animaux et un grincement bruyant. Quand leurs silhouettes se croisent entre le comptoir et la ligne de tir, elle retient les mains du batteur qui se fout de sa gueule en déplaçant des cheveux imaginaires. Oh le relou ! Comme il résiste, elle le chatouille sous les côtes brièvement, la tête fendue d'un sourire d'enfant, les joues brûlantes. Moi j'fous pas la pression aux fléchettes, j'gagne avec le talent, continue-t-elle de plaisanter alors qu'ils se chamaillent. C'est loin, la dernière fois qu'elle s'est abandonnée à ce point. Pis tu t'moques, mais j'sais qu'tu l'as dit aux journalistes aussi, "j'me suis fait tout seul", Elliot Blackburn. C'était pas le Souaffle Libre ? Elle a sûrement un coupon de l'article rangé dans sa boîte de collection. C'était probablement en 2121, même qu'il portait un survêtement bleu rayé de blanc sur la photo, y'a quoi ? Jeux de main, flamme au matin ! chantonne la cible, stoppant Freya qui retrouve soudain le chemin vers la ligne de tir. 

 

— Allez, j'double la mise, on y croit, se motive-t-elle tout seule, la barre de chocolat et le smartphone délaissés sur le comptoir. Une fléchette en main, elle vise, et lance.

 

1 à 7 > La pointe effectue un looping et décide de se planter dans le sol. 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— C'est pas grave ma belle, dans 2 fléchettes, tu nous retapes un 60, j'y crois ! Enfin quelqu'un qui croit en moi, là !

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
3
Jets :
[3]

Burned out

Message publié le 17/09/2025 à 12:59

— Hein ? Baah, j'vais téléphoner, rétorque la rouquine, faisant mine de rien alors qu'elle utilise ce verbe pour la première fois de sa vie, et qu'elle trouve qu'il sonne bizarrement. Quant à l'envie de pisser, elle n'essaye même pas de nier, carrément victime d'une pulsion sortie de nulle part en voyant l'appareil parmi les objets magiques et moldus à vendre au gite. Un num ? Euh, ouais, certainement, pense-t-elle en observant Elliot après avoir tiré sa fléchette à côté de la cible. 

 

Les mains sagement derrière le dos, la Poufsouffle suit d'un regard curieux ce qu'il fait, jusqu'à ce qu'il lui rende le téléphone, et qu'elle ne sursaute au bruit additionné de la vibration. Oh ! s'exclame-t-elle en découvrant comment recevoir un appel. Beaucoup plus pratique qu'un courrier, vous en conviendrez. Lorsque le batteur s'éloigne, elle reproduit sa façon de glisser son doigt sur l'écran, déplace des icônes d'applications sans le vouloir, ouvre une galerie photo vide, et même, déclenche l'assistant vocal de l'appareil. Merde, merde, merde- "avez-vous demandé que je vous raconte une blague ? J'en connais une qui vous tordra de rire" déclare la voix robotique d'un accent parfaitement anglais. Euh, nan nan, c'est bon. Oh putain Elliot, il parle aussi, explique la sorcière au brun qui vient la provoquer. J'comprends rien, ajoute-t-elle, penchée sur la dalle lumineuse où des applications s'ouvrent et se succèdent sous son pouce. C'est ensorcelé c'truc ! Elle hésite à le poser de côté, un peu effrayée par la complexité de l'écran tactile, mais se ravise en ayant soudain une idée. Attends. Ok, dis-moi comment je peux gagner aux fléchettes ?

 

— Pour gagner aux flé- Pour gagner aux flé- les deux voix superposées de la cible et du téléphone partent dans des explications inaudibles et Freya couvre sa bouche, réprimant à peine un rire con. Putain ! Ça m'fatigue. Elle abandonne le téléphone qui continue de parler tout seul, et déverse une bonne poignée de claquahuètes dans sa bouche. L'une provoque un couinement de souris, une autre encore éclate en produisant le son d'un feu d'artifice, et l'aînée en a presque les larmes aux yeux, de se marrer. Comment tu veux que j'me concentre avec ça ?! 

 

Au spectacle, le barman qui nettoie son comptoir rigole aussi. Freya donne un coup d'épaule amical au Gryffondor en pleine moquerie. T'es chiant hein, tu veux que j'te rappelle comment t'étais quand t'as débarqué à Poudlard ? Pas mieux hein ! Les 1er année né-moldus ne sont jamais reluisants au début. Elle finit par se placer derrière la ligne, une fléchette en main, et tire sans vraiment prendre le temps de viser. 

 

1 à 7 > Toujours 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante au milieu de la cible. 60 points ! 70 à 68, ça ressemble à quelque-chose ! 

 

— AH ! TU DISAIS QUOI ?! TU DISAIS QUOI DÉJÀ ?! s'exclame la Poufsouffle en gonflant son torse dans une explosion de fierté ! Pas b'soin de vos explications moi ! J'me suis faite toute seule moi !

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
20
Jets :
[20]

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