Harry Potter RPG

Liste des messages de Freya Carter

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Burned out

Message publié le 21/09/2025 à 16:31

— Ouais c'est ça, pis t'as qu'à dire aussi que j'collectionne des articles de presse sur toi, rétorque Freya en levant les sourcils si haut que l'autodérision manque de s'écrouler lorsqu'Elliot l'accuse salement de plagier ses citations inspirantes. Tout ce qui compte à cet instant, c'est la chaleur qu'elle ressent au cœur, et les rires à ses oreilles, et l'impression oubliée de vivre purement l'instant présent, pour ce qu'il est, pas pour une promesse imaginaire, pas pour un espoir vain, mais bien car chaque seconde la gonfle de plaisir. Tout devient juste un prétexte, y compris le score nul qu'elle se tape aux fléchettes, et qui permet au brun d'y aller plus fort encore sur la taquinerie, et à leurs corps de se heurter, s'agripper, s'électriser bêtement. 

 

Essoufflée, elle capitule le temps de s'agglutiner au bar. Une autre Guinness s'vous plaît, ça donne soif de lui mettre la pâté, déclare Freya par simple goût de la provocation. Elle sort quelques gallions de sa poche, ne compte même pas ce qu'elle empile sur le plateau de monnaie logoté d'un dragon rouge enflammée, et ouvre la barre de chocolat en tournant la tête vers le brun. T'es pressé de perdre ou quoi ? dit-elle avant de croquer un morceau de Gwdihw. Allez on enchaîne ! Oui, oui, pire qu'un jour de soldes chez OCQ ici dis-donc ! râle faussement la Poufsouffle en abandonnant le chocolat pour remettre ses cheveux en arrière - c'est juste la centième fois. En direction de la cible, elle fait demi-tour et désigne le téléphone gisant au milieu du comptoir. Tu m'montreras, les courriers à l'écran hein ? demande-t-elle, un sourire envieux aux lèvres. 

 

Alors, elle saisit une fléchette, et termine sa bouchée de chocolat avant de tirer. 

 

1 à 7 > La pointe virevolte et se pose en douceur sur la tête de Freya. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Elle : 74, lui : 93, tout est encore possible, n'abandonnez pas ! chantonne la cible. Entre temps, une choppe lui a été servie, dans laquelle elle plonge ses lèvres pour se désaltérer. Ça t'dit qu'on fasse un tour dehors après ? J'ai envie. 

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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10
Jets :
[10]

Burned out

Message publié le 18/09/2025 à 11:23

— Nan, ça c'est le rituel porte-bonheur que t'as donné aux magazines pour protéger ton VRAI rituel porte-bonheur, tellement t'es aussi superstitieux que tout le monde sur cette terre Elliot Blackburn, rétorque gaiement Freya avant de terminer le paquet de claquahuètes. À son rire de gosse, s'ajoutent deux cris d'animaux et un grincement bruyant. Quand leurs silhouettes se croisent entre le comptoir et la ligne de tir, elle retient les mains du batteur qui se fout de sa gueule en déplaçant des cheveux imaginaires. Oh le relou ! Comme il résiste, elle le chatouille sous les côtes brièvement, la tête fendue d'un sourire d'enfant, les joues brûlantes. Moi j'fous pas la pression aux fléchettes, j'gagne avec le talent, continue-t-elle de plaisanter alors qu'ils se chamaillent. C'est loin, la dernière fois qu'elle s'est abandonnée à ce point. Pis tu t'moques, mais j'sais qu'tu l'as dit aux journalistes aussi, "j'me suis fait tout seul", Elliot Blackburn. C'était pas le Souaffle Libre ? Elle a sûrement un coupon de l'article rangé dans sa boîte de collection. C'était probablement en 2121, même qu'il portait un survêtement bleu rayé de blanc sur la photo, y'a quoi ? Jeux de main, flamme au matin ! chantonne la cible, stoppant Freya qui retrouve soudain le chemin vers la ligne de tir. 

 

— Allez, j'double la mise, on y croit, se motive-t-elle tout seule, la barre de chocolat et le smartphone délaissés sur le comptoir. Une fléchette en main, elle vise, et lance.

 

1 à 7 > La pointe effectue un looping et décide de se planter dans le sol. 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— C'est pas grave ma belle, dans 2 fléchettes, tu nous retapes un 60, j'y crois ! Enfin quelqu'un qui croit en moi, là !

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
3
Jets :
[3]

Burned out

Message publié le 17/09/2025 à 12:59

— Hein ? Baah, j'vais téléphoner, rétorque la rouquine, faisant mine de rien alors qu'elle utilise ce verbe pour la première fois de sa vie, et qu'elle trouve qu'il sonne bizarrement. Quant à l'envie de pisser, elle n'essaye même pas de nier, carrément victime d'une pulsion sortie de nulle part en voyant l'appareil parmi les objets magiques et moldus à vendre au gite. Un num ? Euh, ouais, certainement, pense-t-elle en observant Elliot après avoir tiré sa fléchette à côté de la cible. 

 

Les mains sagement derrière le dos, la Poufsouffle suit d'un regard curieux ce qu'il fait, jusqu'à ce qu'il lui rende le téléphone, et qu'elle ne sursaute au bruit additionné de la vibration. Oh ! s'exclame-t-elle en découvrant comment recevoir un appel. Beaucoup plus pratique qu'un courrier, vous en conviendrez. Lorsque le batteur s'éloigne, elle reproduit sa façon de glisser son doigt sur l'écran, déplace des icônes d'applications sans le vouloir, ouvre une galerie photo vide, et même, déclenche l'assistant vocal de l'appareil. Merde, merde, merde- "avez-vous demandé que je vous raconte une blague ? J'en connais une qui vous tordra de rire" déclare la voix robotique d'un accent parfaitement anglais. Euh, nan nan, c'est bon. Oh putain Elliot, il parle aussi, explique la sorcière au brun qui vient la provoquer. J'comprends rien, ajoute-t-elle, penchée sur la dalle lumineuse où des applications s'ouvrent et se succèdent sous son pouce. C'est ensorcelé c'truc ! Elle hésite à le poser de côté, un peu effrayée par la complexité de l'écran tactile, mais se ravise en ayant soudain une idée. Attends. Ok, dis-moi comment je peux gagner aux fléchettes ?

 

— Pour gagner aux flé- Pour gagner aux flé- les deux voix superposées de la cible et du téléphone partent dans des explications inaudibles et Freya couvre sa bouche, réprimant à peine un rire con. Putain ! Ça m'fatigue. Elle abandonne le téléphone qui continue de parler tout seul, et déverse une bonne poignée de claquahuètes dans sa bouche. L'une provoque un couinement de souris, une autre encore éclate en produisant le son d'un feu d'artifice, et l'aînée en a presque les larmes aux yeux, de se marrer. Comment tu veux que j'me concentre avec ça ?! 

 

Au spectacle, le barman qui nettoie son comptoir rigole aussi. Freya donne un coup d'épaule amical au Gryffondor en pleine moquerie. T'es chiant hein, tu veux que j'te rappelle comment t'étais quand t'as débarqué à Poudlard ? Pas mieux hein ! Les 1er année né-moldus ne sont jamais reluisants au début. Elle finit par se placer derrière la ligne, une fléchette en main, et tire sans vraiment prendre le temps de viser. 

 

1 à 7 > Toujours 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante au milieu de la cible. 60 points ! 70 à 68, ça ressemble à quelque-chose ! 

 

— AH ! TU DISAIS QUOI ?! TU DISAIS QUOI DÉJÀ ?! s'exclame la Poufsouffle en gonflant son torse dans une explosion de fierté ! Pas b'soin de vos explications moi ! J'me suis faite toute seule moi !

Freya Carter a lancé les dés !

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20
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[20]

Burned out

Message publié le 16/09/2025 à 09:39

Son reflet lui renvoie l'image d'une fille tout à fait paumée, et étrangement euphorique. Avec son t-shirt d'employée de jardinerie retroussé aux épaules et ses mèches emmêlées, Freya sait qu'elle devrait se trouver largement passable, pourtant, face au miroir, elle étire un sourire réconfortant. On est pas si mal, même après dix ans d'errance, pense-t-elle intérieurement. Quelque-chose (quelqu'un) ici, ce soir, la fait se sentir jolie, et ça va au-delà. Car, quelque-chose (quelqu'un) ici, ce soir, lui rend une confiance qu'elle avait perdu. N'importe quoi, nie pourtant l'aînée Carter en décidant d'interrompre son tête-à-tête avec sa propre personne. 

 

Mais l'idée est nichée, pile au fond de son cœur, qu'aux côtés d'Elliot, elle reprend de la valeur. Près du batteur, elle se regarde différemment, parce qu'il la regarde différemment. Parce qu'ils ont toujours eu une façon bien à eux de poser les yeux l'un sur l'autre, depuis le début.

 

De retour dans la salle principale du pub où le brun vient juste de gagner 5 points, elle désigne la prune dirigeable sur sa poitrine. T'apprécies l'outfit j'espère ! se marre-t-elle, imaginant la tête d'Alison si elle l'avait vue partir boire un coup en ville comme ça. 

 

— Ah mais j'ai pas fini mon histoire au fait, renchérit soudain la sorcière en soulevant la choppe de virginaubeurre qu'avait subtilement échangé le Gallois avec elle lors de son arrivée. Après deux gorgées, elle termine le verre, s'essuie la moustache en mousse caramélisée donnée par le liquide ambré, et commence à fouiller les poches de son pantalon cargo. Hier j'me suis arrêtée à Tutshill, j'sais qu'ils ont un gîte sorcier là-bas, parce que quand mon père faisait du coaching pour les Tornades, j'l'avais accompagné une fois. Sa main passe d'une poche à l'autre, sans qu'elle ne semble trouver ce qu'elle cherche. D'ailleurs, parfois son bras rentre entièrement dans certaines poches ensorcelées, et y remue un bordel monstrueusement bruyant. Attends. Bref, du coup, ils vendent un peu d'tout à l'accueil, du sorcier, du moldu. Et j'crois que j'ai craqué mais. Râh, j'le trouve pas ! À ce niveau là le plus simple serait d'enlever le pantalon et de le secouer à l'envers. AH ! s'exclame-t-elle subitement. 

 

Elle brandit un smartphone éteint face au né-moldu. TADA, j'ai craqué hein, j't'ai dit ! Alors Freya retourne l'appareil jusqu'à voir le bouton d'allumage. 

 

— Le gars m'a dit qu'il faut appuyer là. Si ça s'trouve c'est de l'arnaque. Dis-moi qu'c'est pas de l'arnaque Elliot ! elle rit nerveusement, et s'exclame quand l'écran s'allume, en grésillant un peu. Bon, va y'avoir des interférences, il m'a prévenu hein. Olala, anxieuse de ne pas savoir quoi faire de l'objet, elle s'en débarrasse entre les mains du brun, et s'insurge joyeusement de sa réaction. QUOI ? J'voulais essayer, j'ai pas le droit ?! Et moi, personne m'essaye ? 

 

L'Écossaise aux joues rouges délaisse le téléphone pour se concentrer rapidement sur la cible. Prête à tirer, elle glousse de sa propre connerie. 

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Décidément. 0 points. Bichette, on va peut-être s'arrêter là hein ?

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante presque au milieu de la cible. 50 points !

 

— Normalement y'a tout pour pouvoir l'utiliser, il m'a dit.

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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1
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[1]

Burned out

Message publié le 15/09/2025 à 17:07

— Quoi ? demande-t-elle, l'air un peu hagard, jusqu'à comprendre qu'il s'éloigne du comptoir. Est-ce qu'elle vient de parler, des heures et des heures, sans même qu'il ne réponde vraiment ? Freya tourne sur son tabouret, une poignée de claquahuètes dans la main, qu'elle s'envoie dans la bouche au moment où le brun discute avec la cible. Plusieurs sons étranges résonnent entre ses joues, dont le cri saisissant d'une mouette et un grincement de porte particulièrement strident. Peut-être qu'il aurait fallu en prendre moins d'un seul coup, se dit-elle en mâchant au plus vite les graines salées pour rejoindre Elliot qui remarque sûrement les miettes au coin de ses lèvres, vu son sourire narquois. Y'a pas d'chocolat d'dans, si ? Circonspecte, elle fronce les sourcils, mais se fait rapidement rattraper par la musique, et chantonne un truc en choisissant sa fléchette.

 

Désormais derrière la ligne de tir, elle souffle sur ses mèches rousses en fixant le centre de la cible, hésitante. J'faisais quoi avant les matchs à Poudlard ? Ah oui ! s'exclame-t-elle, un vieux souvenir de quatrième année au bout de son esprit. Elle s'accroupit et défait totalement les lacets de ses chaussures. Attends, c'est d'abord en bas à droite, en bas à gauche, commente-t-elle en repassant les lacets dans les boucles, d'un côté, puis de l'autre. Encore à droite, à gauche, le nœud là, le nœud ici, et STOP ! Elle se redresse. Faut plus les toucher ! D'un naturel superstitieux comme la plupart des membres de familles sorcières, elle se positionne, presque en apnée, et lance la fléchette. 

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Déséquilibrée au dernier moment, l'aînée Carter rate complètement. 0 points. Râh !

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante presque au milieu de la cible. 50 points !

 

— 45 à 8... pas de chance aux jeux, chance en amour ? Silencieuse, la Poufsouffle se rappelle un truc urgent. Faut que j'fasse pipi. Elle disparaît quelques minutes aux toilettes.

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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3
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[3]

Burned out

Message publié le 14/09/2025 à 22:57

— Jure, avait mollement ricané Freya à l'affirmation qu'Elliot reste Elliot. 

 

Attablée au comptoir du pub sorcier, elle parcourt la liste des snacks sans vraiment réussir à choisir, ses yeux attirés ça-et-là par les chips, les cacahuètes, les grattons, le chocolat et les autres confiseries moldues et magiques présentes en masse sur l'ardoise. 

 

La question du brun résonne au loin. Mh ? Son index arrêté à côté des claquahuètes, des cacahuètes particulièrement bruyantes, elle tourne la tête quand Elliot l'interpelle une deuxième fois. Quoi ?

 

Ses yeux noisette heurtent les iris foncés du Gryffondor. Pourquoi ? -Vous avez choisi ? interrompt le barman qui fait glisser une choppe devant eux. 

 

— Euh nan. Nan, j'hésite entre deux, répond l'aînée Carter, son attention déviée quelques secondes en direction de la liste. Entre quoi et quoi ? Baah, les claquahuètes et le chocolat. Il rit. C'est vrai que c'est con d'hésiter entre deux trucs si différents l'un de l'autre. Le chocolat et doux, bon, réconfortant, mais... ça reste du chocolat. Aves les claquahuètes, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Prenez les deux, suggère habilement l'homme. Un peu de salé, un peu de sucré, pas besoin de choisir des fois. Mh. Ouais, allez, soyons fous !

 

Il sort aussitôt un paquet de claquahuètes et une barre chocolatée Gwdihw, posés côte-à-côte sur le comptoir. Ça va vous requinquer ! Après quoi l'employé s'éclipse vers la salle des fûts, sans doute pour laisser leur intimité à Elliot et Freya. 

 

Cette dernière fixe les snacks, puis soudain le batteur. Hein ? Ah oui, pourquoi ? Elle réfléchit, assemble des idées morcelées dans sa tête qui ne sait plus trier. Ses doigts jouent machinalement avec la barre de chocolat. Samedi j'ai déposé les filles à l'école, j'ai pris mon sac, un balai, et j'me suis tirée chez Jun. L'emballage se froisse aux extrémités, trituré par l'Écossaise. Elle lèche distraitement sa lèvre encore sucrée de la virginaubeurre, et trouve finalement les yeux d'Elliot. 

— On n'avait jamais passé une journée entière ensemble en dehors du taf, et là.. samedi soir et dimanche, bah.. C'était chiant quoi ! J'me suis fait chier ! Un rire nerveux lui échappe, de s'entendre parler du Japonais de cette manière, pour la première fois à haute voix, et pas devant n'importe qui. Elle se cache la bouche, et craque deux secondes après. Nan mais c'est vrai, j'suis déso mais honnêtement j'me suis fait chier comme un fantôme coincé dans une porte quoi ! renchérit-elle en délaissant la barre de chocolat. Bref, j'ai dit qu'j'avais envie d'voir la mer, fallait que j'me barre.

 

Elle ouvre les claquahuètes et fixe l'intérieur du paquet avant d'en choisir une. La graine salée craque entre ses dents, et soudain, émet un petit cri de rapace. L'Écossaise se marre brièvement. Elle fait rouler une autre cacahuète dans sa paume. J'suis venue là parce que c'est ici qu'j'avais eu l'impression d'me retrouver moi, naturelle, pour la première fois depuis longtemps, ajoute-t-elle en regardant la graine, qu'elle croque la seconde suivante. Celle-ci pétille comme un feu d'artifice, et Freya se couvre la bouche, surprise par l'effet. 


Burned out

Message publié le 13/09/2025 à 08:28

" — Freya...

— Elliot ? "

 

Elle pourrait prendre goût à l'air perturbé d'Elliot, son regard hagard, ses expressions trop sérieuses, loin de l'immaturité qu'il cultive habituellement en dehors du terrain. Sans s'en rendre compte, la rouquine le dévore des yeux quand il s'efforce de rester concentré et tente d'arborer le visage du joueur de quidditch en match qu'elle connaît bien. Ah- s'exclame-t-elle soudain, tu vois, j'avais raison d'te faire confiance ! Le score importe peu à cette heure-là, l'esprit de compétition Carter nageant au large d'une mer appelée Guinness. Et toi, toi t'as fini tes conneries ? rétorque la sorcière en revenant du bon côté de la ligne de tir, fléchette en main. 

 

Elle pose son index sur le torse du batteur pour s'adresser à lui. Nan car Sir, j'sais pas qui vous êtes et c'que vous avez fait d'Elliot Blackburn, mais le VRAI Elliot, il est pas comme ça. Il m'appelle pas Freya, déjà. Sa tête penche légèrement de côté. Elle vient seulement de se souvenir qu'ils sont plus ou moins en froid normalement, et qu'ils s'évitent depuis février- brrr. Enfin, ça fait longtemps que j'l'ai pas vu cet Elliot, j'crois, ajoute-t-elle, confuse, avant de se mettre en position et de viser la cible. C'était d'ma faute, nan ? Se demande-t-elle, incapable de retrouver le souvenir précis de leur dernière conversation à Londres. Mécaniquement, elle tire.

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Coup du sort, la pointe ensorcelée s'échappe vers le comptoir. Encore une bulle !

8, 9, 10, 11, 12 > Sans concentration, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Sans concentration, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Sans concentration, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante presque au milieu de la cible. 50 points !

 

— Toujours 8 à 38, on va voir le lever du soleil ensemble les cocos si ça continue, fredonne la cible alors que la Poufsouffle suit sa fléchette jusqu'au bar, et balaye les affiches d'un regard curieux. Vous avez des trucs à manger ? Par ici, tout est là, tenez, répond l'employé en désignant un panneau noir écrit à la craie. 

 

— Tu triches pas hein, j'arrive ! Tu veux un truc ?

Freya Carter a lancé les dés !

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1
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[1]

Burned out

Message publié le 12/09/2025 à 13:50

— Quoi t'as pas confiance en moi ? Genre j'vais te percer un œil. Le deal déverse sa petite dose d'adrénaline au creux du ventre de Freya. Elle qui relève pourtant des challenges à longueur de temps se laisse surprendre ce soir par son propre défi. Ou bien peut-être est-ce juste la perspective d'être aux côtés d'Elliot pendant une partie de fléchettes ? Étourdissant. Elle reprend une gorgée de virginaubeurre tandis qu'il lance. 17 points, pffff, c'est nul hein ! Les yeux en direction du jeu, la rouquine rate le signe du barman à l'intention du brun. D'un geste, il pointe la bouteille d’élixir de Paix, et d'un autre, la choppe de Freya, récupérée par Elliot, pour lui signaler discrètement qu'elle a commandé un supplément détente avec la Guinness, et qu'il risque désormais d'en ressentir les effets. Attends j'te montre comment faut faire, argumente l'Écossaise, en tirant déjà sa fléchette.

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Coup du sort, la pointe ensorcelée s'échappe vers l'arrière et atterrit contre une fenêtre. Encore une bulle !

8, 9, 10, 11, 12 > Sans concentration, elle réussi à prendre 8 points.

13, 14, 15, 16 > Sans concentration, elle réussi à prendre 16 points.

17, 18, 19 > Sans concentration, elle réussi à prendre 30 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante en plein milieu de la cible. 60 points !

 

— Score : 8 à 17 ! Tout est possible ! Rieuse, la jeune femme cherche le regard d'Elliot. Moi j'te fais confiance, t'veux voir ? Elle avance en direction de la cible et se place juste à côté en fixant le Gallois. 

 

— Vas-y, tire. J'ai même pas peur, affirme Freya avant de souffler sur les mèches oranges qui reviennent devant son visage collé au cercle enchanté. La seule cible ici, c'est moi ! réagit l'objet. Mais l'aînée Carter tire la langue au batteur, par simple provocation. Allez, vas-y ! répète-t-elle en se dandinant à cause de l'impatience, et de la musique. 

Freya Carter a lancé les dés !

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8
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Burned out

Message publié le 10/09/2025 à 09:45

Un sourire bête illumine sa face échaudée lorsqu'Elliot s'occupe de remettre ses cheveux en place. Ch'uis pas ivre morte, ch'uis... Bien ? commente l'Écossaise en suivant le brun vers le jeu de fléchettes, la musique emportant ses épaules dans un léger dandinement. C'est rare que Freya Carter ne doive pas penser à autre chose qu'elle-même. C'est à la fois enivrant et très perturbant. Shit. Elle pose la choppe pour récupérer les fléchettes après s'être essuyée la main sur son pantalon. Speedy Gonzales- quoi ?! questionnent ses sourcils embrumés. Allez, y'a un monde où rater, c'est viser quand même ! Attends 'tends 'tends 'tends. Déjà, rétorque la rouquine en tendant l'index, toujours plantée entre le Gallois et la cible. Mais le début d'un morceau de punk-folk celtique la force à s'interrompre et taper du pied en rythme. Elle rit. Attends, c'pas c'que j'allais dire. Y'a quelque-chose d'euphorisant dans ce tête-à-tête sorti de nulle part, au milieu d'une errance improvisée.

 

— On joue pour quoi, d'abord ? demande la Poufsouffle qui retourne boire une gorgée de bière sans alcool, sans le remarquer. Sa tête bouge au tempo du tambourin, et soudain, arrive le refrain. "And a rovin' a rovin' a rovin' I'll go, ...for a pair of brown eyes !" chante-t-elle en désignant Elliot, comme on cherche un camarade de karaoké. "I looked at him he looked at me, all I could do was-" et pose sa main devant sa bouche, et tait les prochaines paroles, le regard rieur. Eh les champions, si vous continuez à m'ignorer, j'me tire, j'ai toujours rêvé de voir le lever de soleil au port ! -OH JE SAIS ! s'écrie alors Freya en approchant du batteur des Catapulte. Elle forme un entonnoir contre son oreille et chuchote plus ou moins discrètement. C'lui qui perd, il libère la cible ok ? On est bien, là, nichée près d'Elliot, se dit-elle au passage. Et son visage recule histoire de recueillir la réaction du brun. Après un court silence, elle rit. Quoi t'as peur ? J'tire les yeux fermés s'tu veux.

 

Sans réfléchir une seconde supplémentaire, l'aînée Carter pivote en direction de la cible, ferme les yeux, et tire une fléchette.
 

 

Barème, dé 20

(on changera le barème si besoin pendant la partie)

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > 0 à 5 points

8, 9, 10, 11, 12 > 6 à 10 points

13, 14, 15, 16 > 11 à 20 points

17, 18, 19 > 21 à 40 points

20 > 50 à 60 points

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Freya a lancé la fléchette dans le mauvais sens, les fesses en avant. 0 points. La bulle !

8, 9, 10, 11, 12 > la fléchette s'envole en direction du bar, rebondit contre la fameuse publicité au texte boustrophédon et se plante maladroitement dans une case à 8 points. Tout ça pour ça !

13, 14, 15, 16 > la fléchette rejoint le centre de la cible, mais sautille vers l'extérieur et se plante sur un 15 points.

17, 18, 19 > la fléchette virevolte gentiment, simplement, et se pose avec délicatesse sur une case à 30 points. C'est propre !

20 > en plein dans le mille ! 60 points d'un coup, c'est culotté. Ni la cible, ni Elliot, ni-même la fléchette ne l'avait vu venir celle-là. Et Freya ? Freya a gardé les yeux fermés. Alors ?

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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7
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[7]

Burned out

Message publié le 09/09/2025 à 09:12

— Oh, tu crois déjà ? demande-t-elle en arrondissant les lèvres, car les deux premières pintes de bières sont passées vite, et qu'elle ne pensait pas être aussi soûle, aussi rapidement. Combien de Guinness boivent les gens qui fêtent, habituellement ? Elle n'en sait rien. Elle se laisse guider vers un siège et s'affale une seconde dedans. Ouais ça va ! répond-elle en souriant au brun. Sauf qu'assise, la tête lui tourne désagréablement. Freya se concentre sur Elliot, et décèle l'inquiétude au fond de son regard noir et scrutateur. Elle fronce les sourcils en mimétisme à son air soucieux. Toi ç'a pas l'air d'aller, si ? Ses doigts continuent d'aller remonter l'une, puis l'autre de ses manches de t-shirt, mécaniquement. Elle a envie de se remettre debout. À ton avis c'qui ? Attends. Attends, j'te fais deviner.

 

La rouquine se redresse, et grimpe sur la chaise en gonflant le torse. Miraculeusement, elle tient en équilibre, les mains contre les hanches. "T'as l'air à cran ma fille", déclare-t-elle d'une grosse voix, l'accent écossais prononcé. Nan tu crois ? se rétorque-t-elle à elle-même après avoir bondi au sol. Elle racle sa gorge, tire son t-shirt derrière son dos pour le cintrer, et rajuste ses cheveux. "Prends un peu d'temps pour toi Frey', nous on va gérer !" articule-t-elle en serrant la bouche comme le ferait Fenella. Puis d'un ton terriblement monotone et calme, elle termine par une caricature de Jun, les index et les pouces collés . "Mais oui chérie, à trois on arrivera bien à faire le travail d'une seule personne" et blablabla, et blablabla, termine-t-elle en donnant à ses mains des formes de becs bavards.

 

— BREF. Elle envoie ses mèches en arrière et se rassoie face au Gallois. Du coup, j'suis venue là, parce que sinon j'sais pas où aller. ET le gars du bar m'a dit qu'il était obligé de rester discret sur ses clients, elle cherche le comptoir des yeux, puis replonge soudain dans les yeux d'Elliot. T'aurais voulu que j't'invite ? Elle le dévisage étrangement avant de hausser les épaules. D'façon t'es là maint'nant. Ses phalanges attrapent la choppe de virginaubeurre, qu'elle porte à ses lèvres en remarquant à peine le changement de goût. Au contraire, le côté plus sucré et sans alcool lui fait du bien, et elle en avale deux grandes gorgées, après quoi elle heurte l'autre choppe. Bon, tu bois avec moi ou tu m'laisses boire toute seule alors ? Freya se relève à la fin de la question, incapable de rester en place. J'veux pas rester assise moi. Pourquoi on est assis ? 


Burned out

Message publié le 04/09/2025 à 19:56

Plantée dans son éternel cargo kaki et une paire de rangers abîmées, la Poufsouffle dévisage Elliot, dont elle avait visiblement oublié l'existence. Bah tiens. Sa main claque mollement contre sa cuisse tandis qu'elle essaye de comprendre sa propre décision de venir à Cardiff, la veille au matin. Une plaque rouge sur chaque joue pour les deux pintes de Guinness déjà bues, elle remonte la manche de son t-shirt noir, difforme, logoté d'une prune dirigeable et du nom d'un engrais magique garanti 100% fientes de veaudelune. Quoi ? Elle a toujours détesté avoir les manches tombantes. Toi aussi on t'a forcé à prendre du bon temps ? demande-t-elle en désignant la choppe qu'il tient entre les mains, avant de regarder autour d'eux, comme si elle s'attendait à voir débarquer les autres membres de l'équipe, ou quelques potes, ou même une fille.

 

Mais personne n'arrive, et la cible rappelle Freya à l'ordre. Bon chérie, j't'attends, tu la jettes cette fléchette ? Elle peine à décoller ses prunelles brillantes du batteur et balaye l'air en arrière à la recherche d'une fléchette. Sans dec', ils veulent que j'me détende, c'te blague, ajoute l'aînée Carter un brin amère, un brin au bout du rouleau. Fallait s'y attendre. Elle étire la moitié d'un sourire, du côté où sa bouche n'est pas encore anesthésiée par le litre de bière qui flotte dans son ventre, et rigole vaguement à la réaction du brun, puis se tourne en direction de la cible en bois. Quand j'vais rentrer, Alison aura un bodycount plus élevé qu'celui de l'équipe d'Écosse réunie et Charlie r'commencera à pisser au lit. Trois fois, elle rabat sa mèche rousse en arrière, et trois fois, la mèche retombe sur son front. 

 

— Enfin bref, dit-elle en tirant la fléchette ensorcelée au bord du cercle - peut mieux faire ! Ils vont gérer, nan ? Il a qu'ça à faire maintenant, gérer. Moi j'décompresse, hein ? La sorcière soulève sa troisième pinte et s'approche du joueur ébaubi pour trinquer avec lui. Son regard noisette oscille entre l'intensité et le vide. Elle se retient d'une paume contre son torse et engloutit plusieurs gorgées d'alcool. Puis elle recule, et s'essuie d'un revers de bras, à la limite de lâcher un rot. Heureusement qu't'es là finalement, j'aurai pas l'air d'une pauv' conne qui boit toute seule comme ça.


Burned out

Message publié le 04/09/2025 à 09:02

Et paf… raté, mais au moins ça défoule. Toujours 12 ma belle, avise la cible en bois magique de l'Alambro après que la dernière fléchette de Freya ne se soit brisée en mille morceaux au sol, transformée en sucre en plein vol par les enchantements aléatoires du jeu. Allez envoie-moi un vrai cognard cette fois, en plein dans le mille ! surenchérit-elle tandis que l'aînée s'arme d'une autre fléchette en soufflant sur l'une de ses grosses mèches rousses, qui s'envole vaguement et retombe devant ses yeux. Oh m'parle pas d'quidditch, rétorque la sorcière en rabattant ses cheveux d'un geste las. Elle vise, lance, et regarde la fléchette se planter sous la cible, avant de sautiller jusqu'à son centre. Elle est pour moi celle-là beauté, 72 points. Freya frotte son visage fatigué et boit une gorgée de bière noire aux fruits-rouges. Le pub est vide, les têtes connues du Monde Sorcier ont autre chose à foutre de mieux à cette heure. D'ailleurs, elle ne sait même pas quelle heure il est.

 

Sur un coin du comptoir, un exemplaire de la Gazette du Sorcier en date du début de semaine dernière annonce le retour d'Owen Carter et raconte brièvement son irruption au centre des Catapultes de Caerphilly, puis l'interview qu'il a accordée au journal pour officialiser la mort de sa femme, mais aussi son souhait de reprendre progressivement ses activités liées au sport volant, au coaching, et au développement de la marque OCQ.

 

L'Écossaise continue sa partie de fléchettes et la conversation sans queue ni tête qu'elles partagent, elle et la cible. 


Mais où est Charli ?

Message publié le 29/08/2025 à 12:51

"T'es aussi discret qu'un cognard dans un dortoir !" avait-elle rétorqué lorsqu'Elliot s'était étonné qu'elle se tourne avant qu'il ne puisse voler son chapeau pointu en plein banquet. Alors un soir après les cours, il avait foutu un cognard dans le dortoir de Serpentard sans se faire remarquer, pour prouver qu'elle avait tord, qu'il faisait moins de bruit que le bordel provoqué par le cognard lui-même. C'était leur rentrée de troisième année, la meilleure si vous demandez l'avis de Freya. Au milieu du hall après l'évacuation générale des élèves, elle avait remarqué la fierté du brun et ses trois potes et s'était fendue d'un rire incompréhensible pour les autres Poufsouffle autour d'elle. "Bon ok, t'es peut-être un peu plus discret qu'un cognard dans un dortoir" avait-elle dû admettre face au Gryffondor venu chercher le fin mot de l'histoire. Grisée par le souvenir vieux de onze ans, Freya étire un sourire con et hausse les épaules quand Elliot lâche son "putain d'balance". Ils peuvent bien essayer de s'éloigner, ils auront toujours un bout de chemin en commun. 

 

Au cœur du laboratoire, la spécialiste en balai observe curieusement le comportement de Charli. Tu le stresses, dit-elle à l'intention d'Elliot, ayant vu elle aussi la panique surprenante du 1er année. Elle balaye la salle d'un regard scrutateur. Cerisier ? Nan j'ai pas de cerisier là, désolée Charli. Mais le poirier est parfait pour les débutants, il est super docile tu verras. Essaye-le tu crains rien. L'aînée Carter adoucit sa voix comme elle le ferait avec Charlie. D'ailleurs, la Serdaigle s'empare d'un modèle non loin, beaucoup trop heureuse de pouvoir voler devant le batteur des Catapultes de Caerphilly.

 

— J'te montre ! déclare-t-elle, à peine le pied à l'étrier qu'elle frappe le sol pour s'élever. Attentive aux deux enfants, Freya sort sa baguette. Tranquille en haut avec les lanternes hein. 

 

La troisième année rejoint rapidement les voûtes de pierre. Viens Charli !

Mais Charli Blackburn ne bouge toujours pas.

 

Freya s'approche de lui et pose ses fesses sur un tabouret pour se mettre à sa hauteur. Hey, quand j'ai rencontré ton frère en première année, il était jamais monté sur un balai aussi. Tout le monde commence quelque part. Ton frère il était nul hein. La dernière phrase est teintée de plaisanterie, juste dans l'idée de dédramatiser. Elle jette un coup d’œil à son ancien camarade de classe, se rappelant brièvement les mines qu'elle lui mettait lorsqu'ils avaient onze ans.  


Mais où est Charli ?

Message publié le 24/08/2025 à 22:15

Ça pourrait faire trois mois comme deux ans qu'Owen a enfourché son balai de voyage et n'est jamais revenu à Pré-Au-Lard. Le temps est passé de manière décousue, entre les impératifs de l'OCQ500, le planning de la boutique, et les filles à gérer. L'aînée des Carter a rentré la tête dans les épaules, foncé, et n'a pas tellement regardé autour d'elle pendant toute cette année. Face à la grimace dubitative d'Elliot, elle avale une gorgée de whisky. Les gens vont causer, car bien sûr que les gens vont causer. La présence de Charlie l'empêche de parler à coeur ouvert. Elle acquiesce, et fait tourner l'alcool au fond de son verre. Soulagée, oui. En attente de réponses, aussi. La question principale serait "pourquoi ?". Pourquoi un an ? Pourquoi sans avoir donné de nouvelles ? Freya croise l'air sincèrement concerné du batteur, et étire un bref sourire. 

 

Qu'est-ce qu'il fout là déjà ? 

C'est lunaire. 

 

Le raclement de gorge retient la rouquine de trop cogiter sur ce qu'elle ressent à cet instant. D'un claquement de doigt elle ramène la bouteille dans sa main, et répond au jeune Gryffondor. Les ventes du nouveau balai. L'OCQ500. T'en a entendu parler j'espère Charli ? Elle lui jette un œil, ainsi qu'à sa soeur. Ça fait longtemps qu'elle sait que Charlie peut écouter une conversation en étant occupée à autre chose, mais la Serdaigle ne moufte pas, et tourne la page pour dévoiler sa prochaine tactique au benjamin Blackburn. 

 

— Le moineau frondeur. Le poursuiveur lance le souaffle en direction du terrain, tellement bas que les adversaires hésitent à descendre, mais son coéquipier plonge et récupère la balle au ras du sol. Risqué. S'il pleut c'est encore plus impressionnant. Ici, le croquis animé montre un sorcier qui pique en direction de l'herbe boueuse sous le regard surpris de l'équipe opposée. Entre temps, Freya s'est redressée pour servir elle-même le verre d'Elliot. Elle attend que la conversation reprenne du côté de la table, et s'appuie contre le mobilier de cuisine à son tour, en baissant la voix. J'en ai une qu'est soulagée. J'ai l'autre qui veut le renvoyer d'où il vient. Moi j'ai surtout des questions. J'espère qu'il aura avancé un peu au moins. Parce qu'il est trop souvent parti en revenant bredouille les fois d'avant. 

 

La Poufsouffle récupère son propre verre dans lequel deux bons centimètres d'alcool ambré lui renvoient son reflet. Son épaule à distance raisonnable de celle du Gallois, elle inspire, et souffle. J'ai hâte que ça s'finisse.

 

Devant eux, MicMac grimpe sur le bras de Charlie qui dégage aussitôt ses cheveux, et la laisse se nicher contre son cou. Celle-ci est inspirée de ton frère, commente l'adolescente en pointant le dessin d'un joueur tournoyant sur lui-même. Le batteur fait diversion en imitant une girouette folle, et les poursuiveurs peuvent se faire un passe discrète. Freya pince ses lèvres pour retenir un sourire, qu'elle noie en buvant la moitié de ce qu'il lui reste de Whisky. 

 

— Charli, il reste du gâteau si t'as encore faim, sers-toi, annonce-t-elle ensuite à l'intention du 1ère année, tandis que trois belles tranche de cake aux fruits confits trônent au centre de la table. Tu veux toujours rien d'autre ? demande-t-elle alors à Elliot avant de se rappeler qu'il est monté à cause d'un grincement de volet dans la rue, et qu'il repartira dès que possible, remettra Charli à l'école, et ne reviendra plus tant qu'il n'y sera pas obligé. Si t'as quoique ce soit avec ton frère, tu peux me demander tu sais hein, j'suis juste à côté, si jamais. Le ton de sa voix est sincère, emprunt d'un naturel dévoué. 


Mais où est Charli ?

Message publié le 22/08/2025 à 14:00

Ce masque d'Elliot, Freya commence à bien le connaître. C'est l'attitude qu'il arbore les quelques fois où ils sont obligés de se croiser ; chez les Catapultes, devant la presse magique, pour signer des documents. La distance est devenue familière, et aussi les regards évités. La rouquine serre les dents en comprenant que ce soir n'y changera rien. Elle préférait quand il était heureux qu'ils se voient. Quand elle sentait leur complicité se rallumer dès les premières secondes. À son tour, elle ignore le froid entre eux, et se concentre sur Charli.

 

L'enfant suspendu aux paroles de son grand frère bouillonne d'excitation, d'indignation, d'un mélange d'émotions qui le font ressembler à... un gnome de jardin. Freya jette un œil à Charlie. La Serdaigle soupire en niant de la tête face aux accusations du jeune Gryffondor. Mais très vite, le geste d'Elliot surprend les deux sœurs alors tournées vers la scène d'engueulade des Blackburn.

 

Freya retient Charli qui recule sans le vouloir vers un portant à robes de quidditch. Doucement. Le changement d'avis du benjamin l'interpelle. Elle fixe la silhouette nerveuse d'Elliot, et s'apprête à parler quand une sonnerie stridente les interrompt. Il lui faut quelques secondes pour réaliser qu'il s'agit d'un téléphone. Charlie tend le cou, intriguée par l'objet. Elle observe le batteur en pleine conversation tandis que la Poufsouffle se penche à hauteur de l'élève aux joues rouges. Charli ? Moi j'suis d'accord avec toi, c'est pas d'ta faute, ok ? J'aurais dû vérifier la malle. Je le ferai à partir de maintenant. Elle retient sa main d'aller dégager les mèches brunes du garçon en arrière, et se contente de caresser affectueusement son épaule. 

 

— Si tu veux rester ici ce soir, t'es le bienvenu, j'peux réchauffer ton assiette. Les posters aux alentours qui avaient été troublés par la sonnerie du téléphone reprennent leur activité. Derrière Freya, Charlie s'est rapprochée, décidée à enterrer la hache de guerre. J'pourrai te montrer mon cahier d'inventions de tactiques de quidditch si tu veux, propose-t-elle, un léger sourire aux lèvres. Au-dessus d'eux, plusieurs balais miniatures dessinent des lacets. L'aînée se redresse et rejoint Elliot qui termine son appel. C'est toi son responsable ? demande-t-elle, un mélange d'appréhension et d'empathie dans le regard. 

 

Appréhension, car ils n'ont pas tellement l'air de s'apprécier tous les deux.

Empathie, car Freya connaît bien la situation.

 

Les secondes suivantes paraissent longues. Elle sait qu'elle devrait se taire. Elle inspire. Elle ravale ses mots, étouffe le hurlement de son coeur. Mais c'est plus fort qu'elle. Tu veux monter le temps qu'il mange ? T'as mangé au moins ? s'entend dire la sorcière. Elle regrette aussitôt, l'écho des paroles du brun encore en tête. "Arrête de faire ça. Juste arrête. C'est chiant." -déso, se reprend-elle alors. 

 

— Tu peux partir, j'les accompagnerai demain à l'école. 

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