Homme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Troisième année
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts

Groupes

La bataille de fin d'année [Cours DCFM]
Message publié le 30/07/2025 à 10:20
Basil plisse les yeux. Le terrain de Quidditch est habituellement à découvert, et il est facile d'en voir les deux extrémités. Mais entre le vent qui secoue des draps géants au-dessus d'eux et les divers obstacles qui ponctuent une pelouse détrempée, le garçon peine à voir l'équipe adverse. Son foulard serré autour de son poignet, en imitation parfaite de son capitaine, Basil se refuse à le dépasser. Sasha a dit qu'il serait là pour le protéger, mais si Sasha se retrouve derrière lui, il ne pourra clairement pas prendre de court un adversaire se trouvant devant lui n'est-ce pas ? En fait, Basil n'est pas bien sûr d'avoir compris toute la stratégie. La peur de décevoir lui dévorant les entrailles, il se planque derrière un tas de caisse et profite de ce dernier pour se faufiler vers le bord du terrain, comme le lui a ordonné Sasha.
À partir de là, il ne s'agira plus que d'avancer sans s'arrêter.
Déplacement de Basil en B1
La bataille de fin d'année [Cours DCFM]
Message publié le 29/07/2025 à 10:31
- Salut Flora !
La réponse de Basil, joyeuse, s'était bien sûr ensuivi d'un rougissement spontané sous les compliments de la sorcière, qu'il dépassait d'une bonne tête.
- Nan mais c'est normal, t'inquiète.
Se rappeler qu'il faisait partie de la maison du courage lui donnait toujours l'effet d'être une fraude que l'on débusquerait à tout instant. Leur conversation est clôturée par Miss Aisling, dont les deux mains frappent l'une contre l'autre et résonnent sur le terrain. Immédiatement, toutes les têtes se tournent vers elle pour écouter les consignes du jour. C'est avec soulagement que Basil comprend qu'il ne s'agira pas aujourd'hui de se battre, mais d'évoluer en équipe : au vu des autres élèves présents, c'est même une excellente nouvelle. Il hoche la tête alors que le regard de Miss Aisling s'arrête sur lui, avant de poursuivre sa route sur ses camarades.
Orange. C'est la couleur de l'équipe qu'il rejoint, composé de Sasha Shevchen, Ferguson Decker et Alison Carter. Rassuré par la présence de la sœur de Charlie - bien qu'il ne la connaisse pas exactement, Basil lui adresse un sourire bref, timide. Lorsqu'elle approche pour lui demander s'il se sent prêt, il se contente de hausser les épaules, avant de sentir une pointe de stress brutale à l'idée qu'Alison puisse effectivement tout raconter à sa sœur. De sa faible expérience de jeu ou de travail en équipe, Basil a retenu ce point crucial : perdre signifie qu'il a merdé quelque part, qu'il n'a pas été à la hauteur. Il est le plus jeune, et donc le plus à même de provoquer une catastrophe.
Un échec lui retombera fatalement dessus.
Basil ravale sa salive avec amertume, soudainement bien moins motivé à se lancer. Son regard se dirige vers leur capitaine d'équipe, qu'il ne connait que de nom, et de visu, sans lui avoir jamais parlé. Il se contente d'hocher la tête chaque fois que le garçon lui adresse la parole, bien qu'il ait du mal à se focaliser sur ce qu'on lui demande. Longer le bord du terrain. Longer le bord du terrain et passer la ligne adverse. Il se répète ces phrases en boucle en essayant de se persuader que c'est dans ses cordes. Ça l'est, n'est-ce pas ? Il a l'impression d'avoir la mission la plus difficile. La mission la plus importante. Celle de récupérer le drapeau.
Bigre.
- Ok, il s'entend lâcher presque par réflexe à la fin du speech de Sasha.
La voix aussi blanche que son visage soudainement rond et enfantin, Basil ne se sent pas ok du tout. Il inspire brusquement avant de se mettre à suivre son capitaine d'un pas qu'il espère déterminé.
Déplacement de Basil en B2
La bataille de fin d'année [Cours DCFM]
Message publié le 24/07/2025 à 16:56
Basil ne sait guère à quoi s'attendre alors qu'il quitte sa salle commune, ce samedi matin. Il sait juste que ce coup-ci, Nikolaï ne sera pas de la partie, pas plus qu'Amanda, ou même que Charlie. En fait, il est le seul élève de son année qui ait inscrit son nom sur la liste de Miss Aisling. Au moins il n'est pas le plus jeune. Flora, la poufsouffle qui s'est presque envolée au-dessus de la falaise érigé par le professeur Pope au cours de soutien de métamorphose, sera également de la partie. Ils restent deux exceptions au cœur d'un groupe exclusivement composé de cinquième, sixième année, et même septième année.
Intimidant.
Mais Basil ne compte pas se dégonfler. Son uniforme correctement enfilée, cravate nouée, chaussures un brin usées mais encore suffisamment cirées, il prend garde d'entretenir sa baguette aux premières heures du jour avant de se rendre dans la Grande Salle. Son petit déjeuner est solitaire, car aujourd'hui Nikolaï passe un contrôle avec la harpie qui garde sans arrêt un œil sur lui. Il ne tarde pas à rejoindre l'extérieur, remonte le long sentier qui le mène une fois encore dans la direction du terrain de Quidditch. Une direction qu'il n'a jamais vraiment eu l'habitude de prendre, en dehors de ses quelques prises de vues, et des derniers cours de soutien de cette année.
- Bonjour Miss Aisling ! Il s'annonce avec sa timidité habituelle avant de guetter du regard celles et ceux déjà présents.
Ils ne sont que deux. Flora, à laquelle il adresse un signe de main et un sourire, et un garçon de sixième année nommé Liam Ombrage. Un garçon mystérieux, discret, terriblement intriguant. Basil se contente de croiser son regard de glace avant de se décider à chercher ailleurs s'il y est. Le terrain est aménagé pour la journée, comme il l'était pour le cours du professeur Pope. Vraisemblablement, plusieurs arènes de combat. Devront-ils se battre en duel ? Miss Aisling fera t-elle se confronter Flora a des élèves plus âgés ? Lui ? Il a du mal à imaginer comment ils auraient la moindre chance. Comment Flora aurait la moindre chance.
Les dents emprisonnant sa lèvre inférieur, il commence un peu à regretter avoir mis son nom sur la liste.
L'Affaire des Fizbizwiz Trafiqués
Message publié le 17/07/2025 à 16:05
Gêne, fierté, difficile de savoir quelle émotion domine dans le regard d'un Basil rouge jusqu'aux oreilles. Ce qui est sûr, c'est que Flynn a l'air terriblement impressionné par les clichés. Mieux encore, il a l'air de vraiment s'y intéresser, et d'y percevoir précisément ce que Basil avait en tête au moment de les prendre. Du fond de son siège, le garçon se contente d'hausser une épaule, confus par la situation. Il voudrait répondre qu'il ne saurait pas vraiment par où commencer. Il ne sait jamais comment il obtient les photographies qu'il obtient. Parfois, c'est comme si les photographies venaient à lui. Un instant prédestiné à être capturé par son appareil.
- Nan c'est un Mekapteur, Basil explique. C'est les deux. De la mécanique enchantée. Le garçon manœuvre d'un index précis l'enclencheur latéral, faisant se ployer minutieusement l'engin dans une série de claquements. D'un autre geste, il le fait basculer dans l'autre sens, déployant de nouveau l'appareil dans sa forme véritable. Il a tout un tas de fonctions comme celle-là.
Adaptable au transport comme à pas mal d'environnements hostiles - fortes pluies, chaleur intense, vents glacials -, le Mekapteur est clairement en proue de tous les autres appareils du marché. D'abord pour sa facilité de prise en main, particulièrement instinctive, mais aussi et surtout pour sa polyvalence extrême. Intrigué par l'apparente capacité de Flynn a démonter et remonter les choses, Basil balaye rapidement les compliments que lui fait le poufsouffle au profit de questions directement retournées vers lui :
- Tu bricoles quoi comme gadgets ?
Pas étonnant que les rouages du Mekapteur l'intéresse autant. Basil n'est lui-même pas très manuel. En dehors de son appareil, il n'est d'ailleurs pas très doué pour comprendre rapidement le fonctionnement des choses mécaniques.
- Tu dois te faire plaisir à Poudlard, y a tellement d'endroits à explorer...
Des salles mystérieuses que l'on ne peut ouvrir avec aucun sortilège, des armoires qui n'ont pas de clés, des ustensiles étranges abandonnés par d'anciens élèves dans de vieilles salles de classe à présent inutilisées. Basil se redresse un peu se met à ranger ses affaires alors qu'il se lance, timide mais déterminé, un sourire aux lèvres :
- Tu pourrais me montrer des trucs que t'as fait ? Enfin si tu veux. Ça a l'air cool.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 14/07/2025 à 09:59
Basil renvoie au professeur un sourire fier. Charlie Carter s'avance alors, pour presque le saisir entre ses bras, le féliciter. Rouge jusque la pointe des oreilles, il se laisse faire avec une stupeur qu'il tente vainement de dissimuler. Un simple merci s'échoue dans l'air. Tu t'es super bien débrouillée toi aussi, il assure qu'elle tend la main vers un Nikolaï fidèle à lui-même : droit comme une tour Eiffel, le regard peu impressionné. Intimidé par l'instant, ou peut-être terrifié à l'idée que Charlie Carter puisse ne pas suffisamment plaire à Nikolaï pour qu'il accepte de lui serrer la main, Basil prend une retraite décidée en direction du buffet.
Il se sert un large verre de jus de citrouille qu'il avale presque d'une seule traite, avant de s'en servir un second, et de piocher au hasard parmi les brioches. Il n'avait pas faim tout à l'heure, mais maintenant que l'effort est passé et que la pression est retombée, il croque dans la viennoiserie avec appétit. Ses yeux glissent naturellement vers le ballon nommé Flora Brightfield qui semble poursuivre une ascension éternelle vers les nuages. Elle semble en difficulté, incapable de mettre un terme au sortilège, ou d'en trouver un autre qui la propulse dans leur direction. Un problème que le professeur Pope ne semble pas décider à résoudre immédiatement. C'est une preuve comme une autre qu'elle ne risque rien. Basil repose son verre cependant, ainsi que sa brioche à peine entamée, pour extirper sa baguette de sa robe.
Le professeur Pope ne semblait pas avoir vu le moindre inconvénient à ce que Nikolaï et lui s'entraident pour grimper la falaise, alors il ne verrait probablement pas d'inconvénient à ce qu'il file un coup de pouce à Flora.
- Crurum Elasticum !
Les jambes de Basil s'allonge, et s'allonge encore, tremblent un peu. Il n'est pas vraiment à son aise. Avancé au plus proche du bord de la falaise, il atteint Flora de justesse, et tire sur son vêtement pour la faire tourner jusque pouvoir lui attraper un bras.
- Prends ma main ! J'vais t'redrescendre, il assure.
Leurs doigts accrochés, Basil fait effectivement plusieurs pas en arrière avant de laisser ses jambes s'affaisser de nouveau, entrainant avec lui la forme ronde de Flora. Aussi légère qu'un ballon, elle semble toujours vouloir partir dans les nuages, mais au moins elle n'est plus dans le vide : elle est avec eux.
Basil Banks a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège des Jambes Souples
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 13
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Les jambes de Basil s'allonge, et s'allonge encore, tremblent un peu. Il n'est pas vraiment à son aise. Avancé au plus proche du bord de la falaise, il atteint Flora de justesse, et tire sur son vêtement pour la faire tourner jusque pouvoir lui attraper un bras.
- Prends ma main ! J'vais t'redrescendre, il assure.
Leurs doigts accrochés, Basil fait effectivement plusieurs pas en arrière avant de laisser ses jambes s'affaisser de nouveau, entrainant avec lui la forme ronde de Flora. Aussi légère qu'un ballon, elle semble toujours vouloir partir dans les nuages, mais au moins elle n'est plus dans le vide : elle est avec eux.
Autres résultats possibles
- Prends ma main ! J'vais t'redrescendre, il assure.
Leurs doigts accrochés, Basil fait effectivement plusieurs pas en arrière avant de laisser ses jambes s'affaisser de nouveau, entrainant avec lui la forme ronde de Flora. Aussi légère qu'un ballon, elle semble toujours vouloir partir dans les nuages, mais au moins elle n'est plus dans le vide : elle est avec eux.
- Essaie d'lancer un sortilège de propulsion pour venir vers nous ! Ascensio !
- Euh, professeur ? J'crois que j'suis coincé.
Crurum Elasticum
Sortilège des Jambes Souples
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 10/07/2025 à 14:29
Basil n'a jamais été du genre à abandonner. Son arrivée à Poudlard a changé cela. S'obstiner lorsque l'on est la risée de ses camarades devient vain, et même ridicule. Sous les regards et les remarques du reste des élèves, Basil a appris à ravaler sa fierté plutôt que de multiplier ce qui ne sera inévitablement qu'une série d'échecs. Ce n'est que depuis quelques mois que Basil se souvient du sentiment qui accompagne une réussite, lorsque l'on s'acharne à poursuivre une épreuve même trop difficile. Il le doit à Nikolaï. Le slave semble convaincu du potentiel de Basil. Acharné à le pousser au-delà de limites que le sorcier s'est imposé à force de se faire railler dans les couloirs et les heures de cours. Acharné à lui montrer qu'il peut être quelqu'un d'aussi fort que lui, s'il s'en donne les moyens. Parfaitement exécuté, le sortilège métamorphose la texture des mains de Nikolaï, puis celle des mains de Basil. Dans des mouvements synchronisés, les deux garçons s'élancent à l'assaut de la paroi une ultime fois, et la grimpe d'une traite, sans sembler faire le moindre effort. Arrivé en haut, Basil a un sourire large qu'il adresse à son ami, et il lui tend une main cette fois dépourvu du sortilège pour serrer la sienne, le regard empreint d'une gratitude immense.
Lorsque Basil s'effondre au milieu du gazon, prêt à retomber dans ses travers, la silhouette droite et fière de Nikolaï vient le dominer de toute sa hauteur. Redescendu de la paroi juste pour l'encourager à grimper de nouveau. Avec lui. Basil n'hésite pas une seconde. Oubliées l'amertume, la honte. Il se relève sans accorder la moindre attention au reste du groupe d'élèves, hoche la tête gravement, et suit son ami. Aux côtés de Nikolaï, le reste de leurs camarades n'existent pas. Basil pourrait presque prétendre qu'ils sont à l'entrainement. Le slave a raison. Ces épreuves ne sont pas grand chose, comparé à ce qu'ils parviennent à accomplir pratiquement chaque matin. La seule différence, c'est qu'ils doivent user de magie.
Une magie avec laquelle Nikolaï lutte, là où Basil est plus à l'aise. Ils doivent s'entraider, et rien dans les règles ne l'interdit.
- Attends. J'essaie une dernière fois le sortilège ok ? Si j'y arrive pas on grimpe sans.
Sa baguette entre des doigts fermes, son regard porté sur Nikolaï, Basil patiente pour avoir son accord avant de se lancer dans la procédure.
Basil Banks a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège d’Adhérence Manuelle
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
Parfaitement exécuté, le sortilège métamorphose la texture des mains de Nikolaï, puis celle des mains de Basil. Dans des mouvements synchronisés, les deux garçons s'élancent à l'assaut de la paroi une ultime fois, et la grimpe d'une traite, sans sembler faire le moindre effort. Arrivé en haut, Basil a un sourire large qu'il adresse à son ami, et il lui tend une main cette fois dépourvu du sortilège pour serrer la sienne, le regard empreint d'une gratitude immense.
Autres résultats possibles
Manus Gecko
Sortilège d’Adhérence Manuelle
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 10/07/2025 à 13:29
Le vertige lui noue l'estomac, fait vibrer tous les nerfs de son corps. Le cœur battant précipite un sentiment d'urgence à laquelle Basil ne peut rien faire, si ce n'est battre des bras et des jambes avec désespoir. Mais alors à quelques centimètres du sol, tout s'arrête. Figé dans l'air l'espace d'une seconde, il contemple la pelouse sur laquelle il s'effondre tel un pantin auquel on aurait coupé les fils. La voix du professeur Pope résonne sur le terrain alors qu'il lui conseille de verrouiller ses appuis, la prochaine fois. Basil n'a même pas la force de lui répondre. Il se redresse avec lenteur, désorienté, les yeux hagards. Son sang palpite encore valeureusement dans ses veines comme si son corps n'avait pas encore compris qu'il était véritablement tiré d'affaire. Il inspire profondément, et pousse un long soupir en zieutant la falaise.
Ses oreilles virent au cramoisie alors qu'il perçoit, tout là haut, la silhouette de Charlie Carter, qui vient de le voir lamentablement s'échouer sur le gazon. Nikolaï lui, poursuit son ascension avec l'énergie qui le caractérise, parfaitement discipliné. Il est presque arrivé au sommet. Il serait à ses côtés qu'il lui beuglerait de recommencer, aussi Basil s'approche t-il de nouveau de la paroi. Pas pour le petit déjeuner, bien que l'appétit commence cruellement à lui creuser le ventre, mais bien pour ne pas décevoir celui qu'il respecte tellement, et qui semble en attendre tellement de lui. Il veut rendre Nikolaï fier davantage qu'il craint la honte de chuter de nouveau sous les yeux de Charlie Carter.
- Ok. Few.
Basil détend ses mains, ses jambes, sautille sur place plusieurs fois de rang pour se remettre en jambe, évacuer le sentiment étrange de ne plus pouvoir les utiliser correctement. Les fourmillements s'estompent, petit à petit. Sa baguette extirpée de sa poche, il se focalise pleinement sur le sortilège - validé par le professeur Pope lui-même - avant de tenter une nouvelle fois la métamorphose, la voix claire, le geste sûr. Ses mains demeurent désespérément moites, et malgré un bref test à les plaquer contre la paroi de pierre, il réalise sans peine que son sortilège a échoué. Il inspire profondément avant de retenter, encore, et encore, et encore, en vain. Se recule pour s'affaisser dans l'herbe et tâcher de reprendre contenance malgré la honte qui s'acharne à lui nouer l'estomac. Est-ce que les regards de tous les autres sont braqués dans son dos, ou est-ce qu'il se fait des idées ?
Basil Banks a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège d’Adhérence Manuelle
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 4
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
Ses mains demeurent désespérément moites, et malgré un bref test à les plaquer contre la paroi de pierre, il réalise sans peine que son sortilège a échoué. Il inspire profondément avant de retenter, encore, et encore, et encore, en vain. Se recule pour s'affaisser dans l'herbe et tâcher de reprendre contenance malgré la honte qui s'acharne à lui nouer l'estomac. Est-ce que les regards de tous les autres sont braqués dans son dos, ou est-ce qu'il se fait des idées ?
Autres résultats possibles
Il a tôt fait d'atteindre la moitié de la falaise, puis les trois-quart, et enfin le sommet, avec une fierté telle qu'il en étire un long sourire fatigué.
- Allez t'y es presque Basil, il s'encourage en chuchotant contre la pierre.
Il a tôt fait d'atteindre la moitié de la falaise. Cependant, alors qu'il lève un bras pour continuer sa grimpe, il sent tout son corps se décrocher de la pierre et se voit partir à la fois bien trop rapidement, et comme au ralentit. Bordel. Verrouiller les appuis, c'est ça qu'il a dit le professeur Pope. Verrouiller les appuis.
Manus Gecko
Sortilège d’Adhérence Manuelle
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 10/07/2025 à 11:48
Il progresse. Lentement, mais sûrement. En s'engageant sur cette paroi, Basil ne s'était guère imaginé que le plus dur ne serait pas de grimper. Grimper est simple. Enfantin, même. L'adhérence de ses paumes est suffisante pour le maintenir efficacement rattaché à la pierre, et ses pieds ne manque jamais de trouver des prises pour qu'il conserve le bon équilibre. Non, le plus dur, c'est le vent qui se fait de plus en plus virulent à mesure qu'il monte. Glacial, il semble décidé à lui fouetter le visage, s'insinue entre son corps et la falaise comme pour l'en décrocher.
Basil est certes fatigué, mais c'est la peur davantage qu'autre chose qui fait perler la sueur sur ses tempes alors qu'il poursuit obstinément son ascension.
Vaguement, il entend la voix de Charlie qui lui lance des encouragements. Il n'a aucune idée d'où en est Nikolaï, bien incapable de regarder autre chose que les endroits où il place ses mains et ses pieds. Il ne s'imagine pas qu'au-dessus de lui, un ballon en forme de Flora Brightfield continue de s'élever dans l'air, des petits bras s'agitant désespérément dans le but de se raccorder à la paroi. Il ne sait pas non plus qui d'autre a suivi, en bas, bien qu'il devine des silhouettes se pressant contre la falaise. Amanda, peut-être ? La sorcière a fait l'impasse sur la traversée du marécage, mais il est conscient que ce n'était sans doute qu'à charge de revanche.
1 : Basil termine sa grimpe sans encombre, son rythme régulier, et hissé tout en haut, il tâche de reprendre son souffle avant d'adresse un sourire à Charlie.
2 : Les courants aériens ont raison de l'équilibre de Basil, qui fait un faux-mouvement. L'enchantement qui l'accrochait jusqu'alors à la paroi prend fin. Il tâche de se rattraper, sans succès, et pousse un hurlement alors que le sol se rapproche à toute vitesse.
L'Affaire des Fizbizwiz Trafiqués
Message publié le 09/07/2025 à 20:09
Ses yeux s'ouvrent ronds comme deux billes alors qu'il redresse la tête, parce que Basil s'attend certainement pas à la réponse de Flynn. Dans sa tête, Flynn est un de ces mecs cool à qui tout réussi. Pas comme un mec capable de se planter dans un buisson et de se faire assiéger par des bêtes qui le font se gratter pendant des jours. Ça, c'est un truc de looser comme lui. Le genre de truc dont tout le monde parle sans arrêt pour qu'on t'emmerde avec dès qu'on te croise. Jamais personne a parlé de Flynn Ryder dans un buisson. Peut-être que personne ose. Parce que Flynn est le petit frère de Spike Ryder a qui tout réussi. Ou simplement parce que Flynn est pas le genre de type bizarre et ridicule qu'il est lui. Sans doute que Flynn est sorti de son buisson en riant, et que d'autres ont ri avec, parce que quand un mec cool tombe dans un buisson c'est drôle, mais quand c'est Basil Banks, c'est drôle qu'à ses dépends.
En même temps, c'est vrai que c'est drôle, et Basil peut pas s'empêcher de sourire en réponse à l'imitation de Flynn, intimidé malgré lui. Il a beau être à Gryffondor, il n'a pas le courage de rire à ses propres emmerdes. Sans doute parce qu'elles sont systématiquement accompagnées d'autres emmerdes qui l'empêchent d'y voir quelque chose de particulièrement drôle. Il secoue la tête, parce que le vol ça lui plait pas bien fort non plus, et se crispe un peu involontairement à la question suivante. Crispation qui semble se dissiper aussitôt que Flynn utiliser son nom complet, exactement comme le fait Charlie Carter. Il inspire, légèrement redressé dans son siège alors qu'il s'apprête à dévoiler ce fameux truc, celui qui le passionne au point qu'il en oublie le temps et qui passe, ou qui refuse obstinément de passer dans un sens correct.
- La photo. J'photographie des trucs, il annonce.
Immédiatement, une main part triturer sa sacoche, n'hésite qu'une seconde avant d'en extirper l'appareil aux mille cliquetis. Ses rouages dorés, animés contre des crans infinis, semblent bifurquer sans prévenir, comme s'ils étaient doués d'une vie propre. Aussitôt déposé sur la table, le Mekapteur se déploie mécaniquement pour prendre sa forme véritable, qui ne tiendrait guère au milieu de ses manuels scolaires. L'optique tourne dans un glissement silencieux, élégant, capturant immédiatement les lueurs du soleil au travers des fenêtres. Les doigts serrés sur l'objet le plus précieux qu'il possède, Basil le pousse en direction de Flynn. Puis il se met à fouiller son sac histoire d'en extirper les quelques derniers clichés qu'il prévoyaient d'envoyer à sa mère par la poste. Avant toute la débâcle d'Honeydukes bien sûr.
- J'préfère prendre des photos de trucs qui flottent dans les airs que d'le faire moi-même, il commente en les poussant également vers le garçon.
La plupart sont des clichés pris dans le parc, d'oiseaux que l'on voit venir se percher sur les hautes branches du Saule Cogneur avant de s'échapper de ses branches agressives. Certaines présentent le château, vu de loin, avec ses élèves qui déambulent sur la pelouse, quelques joueurs s'entrainant occasionnellement dans le stade au dernier plan. L'une d'elle, particulièrement réussie selon Basil, est la capture étrange d'un rai de lumière qui se diffusait dans la salle d'études, emplit de milliers de grains de poussière qui, si on les regarde trop longtemps, semblent dessiner des formes étranges dans l'air. Le temps semble absent de cette photo particulière, de même que toute notion de gravité. Basil reste silencieux alors qu'il laisse Flynn observer son art, incertain d'avoir bien fait de le sortir si vite de son sac, mais incapable de le remballer aussi sec.
- Et toi... il finit par demander timidement, plus détendu à chaque seconde. Tu fais quoi en dehors des braquages de bonbons ?
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 09/07/2025 à 14:59
Une dernière épreuve les attend, bien sûr. Le menton relevé, Basil zieute le haut d'une falaise abrupte avec la vague impression d'observer une montagne. Pourtant, le professeur Pope la grimpe sans effort, sous le regard d'un groupe d'élèves visiblement harassé. Si l'on omet Nikolaï, bien sûr. Nikolaï n'a jamais l'air harassé. Pas même alors qu'il vient de traverser le marécage à la seule force de ses jambes et de sa volonté. La première à s'élancer vers la paroi est Charlie. Admiratif du courage de son amie, Basil la voit agiter sa baguette, puis se mettre à monter adroitement, ses mains comme collées à la pierre par le biais de sa métamorphose.
- Allez Charlie, il l'encourage dans un murmure.
Une grimace lui tord les lèvres alors qu'elle semble perdre prise soudainement, et il fait un pas en avant, baguette en main. La sorcière se rattrape pourtant, d'un pied qui vient se caler contre la falaise et qui la maintient solidement en place. Non loin de lui, Flora semble feuilleter un carnet épais, mais il ne prête attention qu'à la Serdaigle. Il est bien conscient que le professeur Pope prête une attention toute particulière à ses élèves et ne laissera se dérouler aucun incident, mais il ne peut pas s'empêcher d'être terrifié à l'idée qu'elle ne puisse tomber brutalement jusqu'au sol. Poings serrés, il entend un gonflus, puis un autre.
Pas idiot de la part de la petite poufsouffle, qui se fatiguera sans doute bien moins en se laissant porter par le vent jusqu'en haut de la falaise.
Hors de question pour Basil de s'y essayer pourtant. Il ne connait que trop bien la sensation que l'on a une fois en l'air, quand on a plus rien à se raccrocher. Nikolaï, lui, s'est enfin décidé à utiliser la magie, et c'est avec un fulgurant Ascensio qu'il entame la grimpe. Basil observe tour à tour Charlie puis Nikolaï. L'une l'inquiète plus que l'autre, mais il n'arrive pas à se lancer tant qu'il n'est pas sûr qu'ils sont tous les deux arrivés au sommet. D'en bas, il conserve sa baguette bien droite et ne manque pas de les encourager plus fort que tout à l'heure.
- Allez Nikolaï ! Allez Charlie ! T'y es presque !
Dans les hauteurs, Flora s'élève, et Basil ouvre des yeux ronds, espérant que le professeur Pope finira par attraper la sorcière avant qu'elle ne parte s'installer au milieu des nuages. Bientôt, ses amis semblent avoir parcourus une assez bonne distance, et il s'avance vers la paroi.
- Allez Basil, il murmure. La peau de ses mains semble se couvrir d'une texture nouvelle, étrange, et à la fois familière. Basil s'est longuement entrainé, et il espère que cet entrainement portera aujourd'hui ses fruits. Sa baguette rangée à sa poche, il se plaque contre la pierre, et ressent immédiatement une bonne adhérence avec sa surface. À peu près confiant, il se met à grimper, mais une tension s'installe dans ses épaules alors qu'il réalise qu'il doit mettre davantage de force qu'il n'en faudrait - comme si le sortilège manquait d'un petit quelque chose pour véritablement le faire grimper comme un lézard.
Il a déjà soupesé les possibilités. Écarté la possibilité du Gonflus, et même de l'Ascensio, qu'il juge aburdement dangereux - et s'il ne parvenait pas à s'accrocher une fois expulsé à plusieurs mètres de hauteur ? Quant au professeur, il n'a pas la moindre idée du sortilège dont il a usé. Il fera donc comme Charlie.
- Manus Gecko !
La lenteur de son ascension ne lui sape pourtant pas le moral. La sueur lui perle au front, et il parvient à la moitié de la falaise en quelques longues minutes, se pose un instant pour observer le sommet.
- Allez.
Basil Banks a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège d’Adhérence Manuelle
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 7
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 10
La peau de ses mains semble se couvrir d'une texture nouvelle, étrange, et à la fois familière. Basil s'est longuement entrainé, et il espère que cet entrainement portera aujourd'hui ses fruits. Sa baguette rangée à sa poche, il se plaque contre la pierre, et ressent immédiatement une bonne adhérence avec sa surface. À peu près confiant, il se met à grimper, mais une tension s'installe dans ses épaules alors qu'il réalise qu'il doit mettre davantage de force qu'il n'en faudrait - comme si le sortilège manquait d'un petit quelque chose pour véritablement le faire grimper comme un lézard.
La lenteur de son ascension ne lui sape pourtant pas le moral. La sueur lui perle au front, et il parvient à la moitié de la falaise en quelques longues minutes, se pose un instant pour observer le sommet.
- Allez.
Autres résultats possibles
Il a tôt fait d'atteindre la moitié de la falaise, puis les trois-quart, et enfin le sommet, avec une fierté telle qu'il en étire un long sourire fatigué.
Il a tôt fait d'atteindre la moitié de la falaise. Cependant, alors qu'il lève un bras pour continuer sa grimpe, il sent tout son corps se décrocher de la pierre et se voit partir à la fois bien trop rapidement, et comme au ralentit. Il hurle.
Manus Gecko
Sortilège d’Adhérence Manuelle
Message publié le 10/06/2025 à 12:16
Les yeux de Basil s'ouvrent en grands tandis qu'il secoue brièvement la tête à la négative. Lui, joueur de Quidditch ? Personne n'y croirait. Pire, certains seraient capables de lui envoyer des cognards enchantés dans les couloirs. Son imagination, fertile, s'évertue à projeter milles et une images de catastrophes éventuelles dont il pourrait être victime. Charlie se rend pas compte. Bien sûr qu'elle se rend pas compte. Personne se rend jamais vraiment compte.
- C'est gentil mais j'préfère pas. Il enchaine spontanément, sur le ton de la plaisanterie. C'est un peu trop cool pour moi quelqu'un qui sait à peine voler sur un balai. Sourire timide avant qu'il ne poursuive un peu rapidement : j'sais bien que c'est l'principe de s'costumer et tout hein, c'est juste que ça m'ressemble pas.
C'est bancal, mais ça reste plausible, et c'est tout ce qui compte. C'est vrai, dans l'fond. Basil avait pas choisi ses anciens déguisements au hasard, et celui d'un joueur de Quidditch aurait été dernier sur sa liste. Même s'il aurait sans doute de l'allure sur les photos qu'il envoyait occasionnellement à maman avec le retardateur. Elle penserait peut-être qu'il faisait partie de l'équipe des Gryffondors, et qu'il avait tout un tas d'amis à Poudlard. Elle penserait qu'il fait partie des gamins cool et sportifs.
- Toi ça t'irait super bien, il énonce pour changer de sujet.
Depuis qu'il sait que Charlie Carter vit au-dessus de la boutique de Quidditch de Pré-Au-Lard, il l'imagine s'entrainant chaque soir sur des balais à peine terminés, derrière les volets fermés, Lord Ribbit pour supporter, et des tonnes de pailles qui lui vole dans les cheveux. À moins que ce n'ait été une vision, car l'image lui est particulièrement nette. Toujours est-il que Charlie Carter aurait une superbe allure en tenue de joueuse de Quidditch. Comme Charlie Carter aurait une superbe allure en grande exploratrice qui suit les traces de sa mère. Charlie Carter n'avait guère besoin d'un costume pour être cool, selon Basil.
Les yeux froncés, le garçon acquiesce gravement à la réponse que lui donne Charlie au sujet de sa mère. Les mots lui tombent des lèvres avec légèreté, pourtant, comme si ce dont elle parlait n'était que la continuité de leur conversation précédente, d'Halloween qui arrive, du costume qu'elle va porter. Mais Basil lui, s'est presque arrêté de respirer. On peut pas dire qu'elle est morte, juste disparue. Un bref instant, il a été pris d'un vertige brutal. Un crochet l'a empoigné par l'estomac pour le tracter vers l'avant dans un flash. Dans sa bouche, le goût étrange du métal. Des doigts humides. Du sang qui s'écoule sur sa tempe. Une pluie battante qui lui noie les oreilles.
Il demeure silencieux, dans un parc qui parait soudain immense, la silhouette minuscule de Charlie Carter postée à côté de lui, étrangement lointaine.
Pâle, les lèvres un peu sèches, Basil se contente de respirer. L'air est âpre sur sa langue, peine à descendre dans ses poumons. Mais il continue, comme sa mère lui a appris. Encore et encore. Aux rêves d'embardées violentes du zeppelin sous la tempête, aux rencontres dont il n'a pas le souvenir, aux ombres incrustées sur de simples paysages, c'est la familiarité de cette sensation qui le secoue le plus terriblement. Directement expulsée du passé, comme un écho dont il ne parviendra jamais à se défaire complètement. Il y est habitué, cependant. Ou du moins se persuade t-il qu'il le sera un jour.
- Sans doute qu'elle reviendra, Basil prononce finalement avec encouragement. Comme Lord Ribbit.
Il s'affaisse légèrement pour donner un léger coup d'épaule à Charlie. Il ne sait pas si Madame Carter reviendra vraiment, mais il veut l'espérer très fort, pour son amie.
Message publié le 31/05/2025 à 15:30
Ils auraient du se douter que le gobage innocent d'une gomme en coin de table ne serait que le début de leurs ennuis. Aucun d'eux ne voit venir le drame, bien sûr, tout accaparé qu'ils sont à chercher toujours plus de sortilèges à lancer, alors que la classe se métamorphose petit à petit en ménagerie. Une ménagerie qui ne semble pas faite pour cohabiter. Basil entend le glapissement du lapin bien avant de voir ce pourquoi l'animal se plaint. Mais rapidement, il constate exactement la même chose qu'Amanda : sa plume-furet a faim, très faim, et prend plaisir à mordre absolument tout ce qui lui passe sous les dents. Y compris les queues de lapin.
- Oh la la !
L'urgence de la situation empêche Basil de trouver une idée rapide pour mettre fin à la terreur que représente sa création, du moins pas assez rapide pour devancer une Amanda qui réagit au quart de tour. D'un sortilège, elle parvient à éloigner le furet du pauvre lapin terrifié, et Basil inspire profondément en observant la classe avec des yeux ronds. Du rangement effectué plus tôt, il ne reste aucune trace. Du verre fracassé au sol, de l'encre éparpillé sur plusieurs parchemins volants, son bouquet, des animaux étranges se guettant en chien de faïence - ou couinant sur le sol pour le cas de sa plume-furet malmenée.
- T'as foutu un sacré bordel, il murmure en abaissant sa baguette pour venir s'accroupir devant le furet.
Il a un sursaut brusque à l'entrée d'une troisième personne dans la pièce, nul autre d'ailleurs que le propriétaire des lieux : le professeur Edwin Pope. Les yeux comme deux billes, Basil sent son cœur s'emballer brusquement. La bouche subitement asséchée, il ne parvient pas même à sortir le moindre mot alors que leur professeur constate le carnage qu'ils ont mis dans sa salle de classe. Monsieur Pope est très impressionnant quand il s'y met, voyez. Sa voix claque dans l'air alors qu'il réclame des explications, avant de s'installer sur une chaise en les regardant tour à tour. Basil croise brièvement le regard d'Amanda. Sur sa tête, son chapeau fleurit qu'elle semble avoir oublié.
- Heu... J... On était venu pour s'entrainer professeur, il commence à annoncer. Aux sortilèges de m... métamorphose. Le furet émet une brusque plainte avant de recouvrer sa forme de plume, faisant grimacer Basil. On a... Il regarde Amanda pour se donner du courage et poursuit : on va tout nettoyer Monsieur Pope ! On vous jure, hein ? De nouveau il cherche Amanda du regard. On a déjà nettoyé tout à l'heure, parce que la plume avait écrit partout, mais on voit plus rien voyez ? Il cherche du regard les inscriptions encore visibles complètement malgré lui. C'était que des sorts inoffensifs, et puis Amanda a réussi à métamorphoser une fiole en phénix !
Ce qui devait peser dans la balance, n'est-ce pas. De l'autre côté de la place, le lapin éternue avant de redevenir une simple boîte.
- Désolé pour le bazar, Basil termine, rouge jusque la pointe des oreilles.
L'Affaire des Fizbizwiz Trafiqués
Message publié le 31/05/2025 à 15:01
La réaction de Flynn n'a rien de celle à laquelle Basil s'attendait. D'abord pris de court, le garçon reflète le sourire que lui adresse son camarade, redresse la tasse d'un geste un peu maladroit pour répondre à l'invitation de l'autre à trinquer. Un rire le secoue, à la fois nerveux et soulagé. Il boit avidement, le lait lui étirant une moustache au-dessus de la bouche. Un silence s'étire. Pas encore de ces silences inconfortables et malaisants. Basil guette le reste de la pièce, l'agitation du service, le soleil qui perce au travers des fenêtres.
Lorsqu'il reporte son attention sur Flynn, il sent que le silence a changé. Ou alors juste pour lui.
Comme s'il était sensé dire quelque chose, sans vraiment savoir quoi. Basil a une moue qui ressemble vaguement a un sourire, et de nouveau il tourne la tête histoire de chercher... n'importe quoi qui puisse lui donner un truc à raconter. Parce que les garçons qui se retrouvent aux Trois-Balais pour boire du chocolat chaud ont des trucs à se raconter. C'est comme ça qu'on sait qu'ils sont copains. Il sait pas pourquoi il a envie que Flynn Ryder devienne son copain, mais il sait qu'il a jamais autant apprécié une sortie à Pré-Au-Lard. Malgré l'incident chez Honeydukes. Malgré l'incident après Honeydykes.
Pour la première fois il est pas tout seul à errer dans le village, ou en train d'esquiver un groupe qui le prend pour cible.
Il déglutit. Inspire. Tente de se ressaisir mentalement, avant que le silence ne devienne trop grand, ne les avale tous les deux d'une seule bouchée. Il s'arrête sur le premier sujet qui lui traverse l'esprit à la simple mention de Flynn Ryder.
- Ton frère il joue au Quidditch, il annonce sans transition. Tu vas faire comme lui ?
Basil est pas féru de Quidditch. Il trouve ça chouette. Ça se photographie bien. C'est joli. Mais sur un balai ? Il vaut pas grand chose. Il tient dessus, mais il est pas du genre à tenter des choses incroyables, ou à envisager de faire du sport dessus. Il préfère garder les pieds sur terre, les photographier d'en bas. Il a déjà photographié Spike Ryder, une fois, pendant que l'équipe s'entrainait. C'est un bon joueur de Quidditch. Tellement bon qu'il aurait rejoint une équipe professionnelle en début d'année. Basil est moins au courant de ce genre d'actualité que de celle concernant la guerre qui secoue l'Ukraine et la Russie.
- Enfin c'est peut-être pas ton truc. Avec le risque des chutes de trois mètres et tout. Moi t'as vu c'est pas trop mon truc, il rit, un rire à la limite du nerveux qui tente de le détendre.
La cuillère, entre ses doigts, tinte irrégulièrement alors qu'il la tripote.
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 31/05/2025 à 12:46
Basil sent ses jambes vibrer d’une fatigue épaisse, chaque pas dans la boue est une victoire sur lui-même. Il halète, son souffle haché, mais il ne s’arrête pas. Il voit enfin l’autre côté du marécage. La terre ferme. La délivrance. Il accélère, une dernière poussée de volonté. Ses chaussures touchent l’herbe, et il s’écroule sur le dos, le regard fixé vers le ciel. Il respire, lourdement, et seulement maintenant, il remarque le calme autour de lui : beaucoup d’élèves n’ont même pas tenté la traversée. Ils sont restés là-bas, épuisés. Basil tourne la tête. Nikolaï, lui, s’est élancé sans échasses. Basil ne peut s’empêcher de sourire, admiratif.
Arrivée de Basil !
De la forme à la fonction [Cours Méta]
Message publié le 30/05/2025 à 19:58
24m parcourus
Basil sent ses jambes vibrer d’une fatigue sourde, mais il s’accroche. La boue glisse sous ses pas, mais ses griffes l’aident à retrouver un semblant de stabilité. Chaque mouvement devient presque mécanique : avancer, respirer, avancer encore. Il se sent moins englué qu’au début, comme si son corps s’adaptait à ce terrain mouvant. Il aperçoit Flora au loin, arrivée, et ça lui fout un coup d’adrénaline. Pas question de rester planté là comme un idiot. Il fixe un point au loin, se met en marche, le souffle court, les yeux plissés. 24 mètres, c’est déjà ça. Plus que quelques mètres.