Caractère :

Jules est une femme complexe, un mélange subtil de force et de vulnérabilité. Très jeune, elle a appris à se débrouiller seule, faute de soutien familial et dans un environnement marqué par l’indifférence et l’isolement. Timide et introvertie, elle a longtemps été une observatrice silencieuse du monde qui l'entourait, se contentant de rester dans l'ombre, loin des regards. 

Son humour est subtil et parfois ironique, une manière de se protéger et d’alléger la tension quand la vie devient trop lourde. Elle est très empathique, mais porte en elle une grande souffrance, qui s’est intensifiée par son mariage malheureux. C'est une femme d’une grande résilience, capable de se relever après chaque épreuve, même si, souvent, elle se sent à bout de forces. 

La solitude l’a rendue réfléchie et parfois réservée, et elle a mis du temps à accepter d'être vulnérable face aux autres. La maternité a modifié son caractère, la rendant protectrice et déterminée, surtout envers sa fille. Elle est pragmatique, souvent axée sur l’essentiel, mais elle garde une part de rêverie et de fragilité qu’elle cache derrière une façade de dureté. 

L’influence de la maison Womatou dans sa jeunesse se retrouve dans son instinct, sa capacité à réagir rapidement face aux situations urgentes, et son profond lien avec la nature et les créatures magiques. Malgré son tempérament renfermé, elle est capable de grandes manifestations de douceur et de gentillesse, en particulier lorsqu’elle est en présence d'animaux ou de ceux qu'elle aime.  

Physique :

Jules a une silhouette fine, mais son corps porte les traces de la vie qu’elle mène. Elle n’est pas fragile, mais il y a quelque chose d’à la fois élancé et un peu tendu, comme une corde trop tendue prête à se rompre. Ce n’est pas une beauté éclatante, mais elle dégage une intensité silencieuse qui peut attirer ou déranger. Sa posture est souvent repliée, comme si elle cherchait à se protéger des regards. 

Son visage est marqué par l’usure des années difficiles, avec une peau pâle et des traits fins, mais souvent marqués par des rides d'expression ou des cernes, signes de nuits blanches ou de préoccupations. Ses yeux, bien que d'une couleur claire et expressive, ont cette lueur triste et détachée quand elle ne va pas bien. Ils peuvent aussi briller d’une candeur ou d’une tendre douceur, notamment quand elle parle d’une créature magique ou de sa fille, mais ces moments sont rares. 

Ses cheveux sont généralement un peu en désordre, flottants autour de son visage, comme si elle n’avait ni le temps ni l’envie de les coiffer correctement. Leur longueur et leur texture sont à l’image de sa vie : quelque peu désordonnés, un peu comme elle, toujours en mouvement. 

Elle porte souvent des vêtements simples, parfois trop larges pour son petit corps, qui camouflent sa silhouette fragile. Elle privilégie le confort plutôt que l’apparence, souvent vêtue de trousses de travail ou de sweats décolorés. 

Mais même dans la simplicité, elle a ce petit air mystérieux, comme si on devinait une femme forte et résolue sous les couches de fragilité qu’elle porte. Elle a un regard intense, une tension dans sa manière de se tenir qui témoigne de la constante vigilance qu’elle entretient avec le monde, même si elle tente parfois de se fondre dans le décor.