Femme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Cinquième année
- Surnoms : Ali, Alouette, Lili
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts

Groupes

Message publié le 10/01/2025 à 14:15
Mentalité de sportif ; tel un pote de vestiaire, il l'appelle "Carter" et Alison déteste ça, relayée au rang d'un nom de famille plus célèbre qu'elle, et qui évoque davantage son père, ou pire : une marque de balais volants.
Un joueur de quidditch le sait, et Spike lui manque de respect, délibérément. Tu t'entends parler ? La célébrité les rends tous cons ou bien c'est de faire rentrer des balles dans des cerceaux toute la journée ? La rousse vomit ce sport de débiles, adulé par des spectateurs imbéciles. Elliot Blackburn y compris, qui règne en maître sur le coeur de sa sœur depuis des années sans même jamais lui avoir montré une seule attention. Gros con.
Alison papillonne des cils avec curiosité quand son camarade de classe approche. Les deux, répond-t-elle par goût de la provocation, et car les influenceuses en Puissance Féminine restent catégoriques : "ils doivent être à vos pieds".
Leurs rires se croisent, rappelant les gosses qu'ils sont, à jouer aux grands dans cette reconstitution d'appartement. L'étudiante tombe contre le canapé, poussée par Spike qui tente de se montrer convaincant. Elle pouffe, incapable de garder son sérieux face à des paroles si absurdes, et un gars qu'elle connaît depuis ses onze ans. Ils ont dû s'embrasser quelques fois déjà pour des jeux de soirée, nan ?
— Dommage, jaloux j'aime bien. Ça la flatterait un minimum, contrairement à cette façon qu'il a d'essayer de l'humilier, ou de l'imaginer conne.
Soumise à une montée d'adrénaline, elle sent son coeur battre et décide de libérer ses mains en plantant la télécommande dans son décolleté, entre ses deux seins rapprochés par un soutien-gorge choisi pour ça. "Spike Ryder, le plus jeune harceleur sexuel des Catapultes de Caerphilly", ça sonne comment, mh ? La pression médiatique, Alison connaît ; un enfer à la longue, qu'elle ne souhaiterait pas à Spike et même pas à ce con d'Elliot Blackburn, la cible favorite des tabloïds du moment.
La rousse mordille encore ses lèvres et tire le garçon par la ceinture de son pantalon pour l'inciter à la rejoindre sur le canapé. Qui m'dit qu'tu vas pas foirer mon exposé après ça ? Elle gagne du temps, et cherche comment le retenir sans s'exécuter, en remontant ses mains contre les cuisses du sportif.
— Pis moi j'quitte pas Sasha pour me remettre avec deux secondes après. Si j'le quitte, j'le quitte. Et après, j'fais quoi ? Nan, ça m'convient pas ton truc là.
Message publié le 10/01/2025 à 12:56
Une nouvelle goutte salée roule entre ses seins, dévale son ventre et s'arrête à son nombril qu'elle essuie d'un geste rapide, en replaçant correctement le bas de sa chemise dans sa jupe. Alison bouillonne de plusieurs sentiments contradictoires dont l'emballement, la méfiance, et cette amertume dessinant deux sillons disgracieux autour de sa bouche lorsque Sasha s'insurge contre Anya Nikitovna.
Choquée d'entendre l'Ukrainien divulguer froidement sa trahison en évoquant les dégâts sur des familles victimes de guerre avec si peu d'humanité, elle prend conscience du gouffre qui séparent leurs vies et leurs façon de penser.
Alison se sent soudain idiote, plantée là, moite comme un œuf de salamandre, à s'être imaginée qu'elle pouvait pactiser en toute maîtrise, car c'était juste un pauvre réfugié, perdu au milieu des convenances anglaises. Son portrait de Sasha miséreux et docile se brise un peu plus encore que quand elle a découvert sa compétence pour l'animagie.
Ce gars qui se soulage dans des filles la répugne quelques secondes. Immobile, la sorcière fixe le Gryffondor en silence, même alors qu'il écrase une jeune pousse de fougerine destinée aux cours de potion. Son coeur l'alarme, entraîné par le frémissement dangereux des bourgeons d'orchidées explosives et les sursauts du gramophone sensible. Qui es-tu Sasha Shevchen, s'interroge-t-elle en le regardant faire un tour nerveux le long des établis. Car oui, les gens appartiennent à des "types" selon les magazines d'Alison, et s'il n'est pas un miséreux-docile, s'il n'est pas un numéro 5, s'il a menti sur son signe astrologique, comment va-t-elle savoir prendre une décision ?
Elle s'essuie le front et l'espace sous ses yeux quand le sixième année approche, soucieuse d'avoir l'air moins déboussolée qu'elle ne l'est réellement. Sa bouche se gonfle en une moue songeuse, ses yeux marron dans ceux de Sasha. Nan j'sais pas mieux, rétorque simplement l'adolescente avant qu'un bruit n'attire son attention au centre de la serre où les plantes absorbent chaque molécule de colère rejetée par le jeune homme.
— Calme-toi, déjà, ajoute-t-elle, une main sur l'épaule de Sasha. Tu vas gâcher les fleurs, même si t'en as sûrement rien à foutre. Ses prunelles sondent le regard du plus vieux, du "manipulateur", et "menteur", qu'elle ne pensait pas qu'il était. D'un rire aigre, Alison recule et scrute les bourgeons baignés de lumière douce. Ma sœur s'ra trop contente de savoir c'que j'ai appris sur toi en essayant de suivre ses conseils et te connaître. Bah putain.
La vérité, c'est qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il joue, lui aussi.
Elle ne l'avait pas mis dans cette catégorie.
— T'as pas intérêt d'lui raconter des conneries à elle, j'te préviens, menace la cadette Carter en continuant d'observer les pétales dont certains qu'elle caresse pour les apaiser. Inutile d'interdire à Charlie de voir Sasha, elle refuse les ordres d'Alison ; elle trouvera le moyen d'y retourner si l'envie lui prend.
L'étudiante se penche contre la table comme si une tension n'avait jamais existé entre eux quelques secondes auparavant. Elle appuie son coude sur un espace libre, pose son menton au creux de sa main, et aide une fleur à s'ouvrir en accompagnant délicatement son éclosion. Le deal fonctionne pas, les autres y croient pas. Tu m'l'as dit toi-même. Boudeuse, indécise, elle se renferme lentement sur elle, à mesure que la plante se déploie.
Message publié le 09/01/2025 à 01:48
"Bah toi ça s'voit qu't'as jamais vu notre père hein !", avait rétorqué Charlie d'une voix goguenarde au milieu de la Grande Salle, quand l'une des amies d'Alison avait dit que Sasha était bien trop grand pour un élève de sixième année, le comparant même à un golem. "Notre père il baisse la tête dans les portes !", avait-elle ajouté sous l’œil diverti de sa sœur, qui ne pouvait nier l'ampleur de la carrure d'Owen Carter. Il aurait fait un batteur terrifiant, disait-on du sportif toutefois révélé grâce à son poste de poursuiveur en équipe régionale des Pieds de Montrose, puis dans l'équipe nationale d'Écosse. Bref, loin d'impressionner Alison ou Charlie, la montagne Ukrainienne que représente Sasha pour certaines, avec sa posture trapue et ses mains épaisses, n'arrive pas à l'épaule du premier homme de leur vie.
Qu'en penserait-il d'ailleurs, de voir sa fille en face du Gryffondor, tous les deux enfermés dans la moiteur d'une serre tropicale ? Alison ignore cette pensée après que la silhouette de Sasha lui ait rappelé l'intervention de Charlie en plein repas, et l'existence de son père absent.
Par pure provocation, elle gonflerait davantage sa poitrine sous son débardeur humide si les ronchonnements du sorcier aux cheveux cuivrés ne la faisaient pas autant ricaner sans discrétion. Maintenant Alison imagine clairement la panthère slave sauter derrière des balles pleines de grelots. Trop tentant, se contente-t-elle de commenter alors qu'il approche et l'observe curieusement.
D'un regard silencieux, ils se sondent l'un et l'autre, et l'étudiante repense aux similitudes qu'elle a trouvées entre Sasha et, selon ses souvenirs de cours, "l'animal qui convient le mieux à sa personnalité". Solitaire, observateur, impulsif. Il interrompt sa réflexion en délivrant ses premières suppositions de ce qu'Alison aime.
— Ça compte, ouais, décide arbitrairement la rousse avant de grimacer machinalement, loin d'être parfaite à son goût, loin d'être aussi forte qu'elle le voudrait.
À l'évocation de sa frange, elle étire un sourire coupable, cherchant même à recoiffer par habitude ses cheveux bel et bien plaqués en arrière sous une petite pince noire. Elle comme Sasha ne prend pas la cravate, Alison tend encore son bras. Tiens. Ses cuisses tremblent la seconde suivante, saisies de fourmillements quand le sixième année s'avance, se penche et lui écarte les genoux d'un geste suggestif.
— Qu'est-c'- balbutie l'adolescente qui n'imaginait jamais que l'Ukrainien puisse se montrer entreprenant. Elle reste immobile, les lèvres entrouvertes de stupéfaction, le coeur tambourinant ; toujours à mille années lumière d'être la femme fatale qu'elle voudrait. Sous un air de folk mièvre, Alison fixe le visage de Sasha glisser contre son bras moite sans même réaliser tout de suite qu'il vient de passer sa tête dans la boucle de la cravate. Distribuer des baisers : bien sûr, laisser apercevoir ses sous-vêtements : why not, mimer une fellation : certainement, mais ouvrir vraiment les jambes devant un garçon, c'est une première fois.
Sa main s'accroche au col humide de la chemise qu'il porte négligemment en affirmant qu'elle aime ça, d'apprivoiser les mecs "sauvages". Le chuchotement de Sasha lui donne un frisson sensuel imprévisible, presque affolant. Hein ? souffle Alison, perdue entre son rôle de pouffiasse insensible et sa nature farouche. Elle rougit tandis qu'elle resserre distraitement sa cravate.
Il devinera rapidement qu'elle n'a aucune expérience à ce rythme là, et comprendra pourquoi elle préfère prétendre avoir un petit-ami plutôt que de sortir réellement avec des étudiants de sixième ou septième année. Car les propositions se sont multipliées autour d'Alison ces dernières semaines, surgissant au coin d'un couloir, au fond d'un regard lubrique, derrière des portes de toilettes. Et la cadette Carter éconduit ces "prétendants" qui ne sont pas ceux attendus.
Et voici pourquoi elle ne sait plus ce qu'elle veut, Sasha.
— Pas mal. À leurs odeurs mélangées aux fleurs et au thé, s'ajoute celle d'une respiration chaude, venue tout droit du désir naissant d'Alison pour son voisin de botanique. Un instant, elle hésite à l'embrasser et dévore ses lèvres, des yeux seulement. Mais une bourrasque fait claquer le métal des lucarnes de la serre et réveille alors la jeune femme. Elle ferme enfin la bouche, décidée à s'extirper dignement d'ici.
Ses mains heurtent les phalanges rugueuses de Sasha, trouvent une place juste à côté, et Alison glisse entre le plan de travail et le Gryffondor, pressant si ardemment leurs corps l'un contre l'autre qu'elle devine un morceau d'anatomie de Sasha qui couvre ses joues de deux plaques rouges. Pas mal, pas mal, répète-t-elle, gênée, avant de s'éloigner un peu pour boire une gorgée de thé dans la mauvaise tasse.
T'es ridicule, ma pauvre fille, se flagelle-t-elle intérieurement en réalité.
Pas mieux que Freya avec Elliot, finalement.
— Ah, j'ai trouvé encore un truc que t'aimes bien. Alison inspire et affronte Sasha. Anya Nikitovna. Il paraît qu'tu la réclames devant la salle commune et qu'vous vous voyez aux cachots. Mh ?
Message publié le 08/01/2025 à 12:36
Alison frémit. Une goutte dévale sa colonne, lui faisant prendre conscience de ses vertèbres une à une, jusqu'au creux de ses reins frissonnants. Elle se gratte l'épaule et masse machinalement sa nuque en regardant Sasha qui bredouille maladroitement une justification à peu près crédible. Plusieurs fois leurs regards se croisent, et l'image de léopard se juxtapose aux iris verts du Gryffondor. Elle a gardé une impression curieuse de la métamorphose, comme si ça rendait l'étudiant moins bourru qu'il ait pu suivre un protocole aussi compliqué que celui de l'animagie.
Comme si ça le rendait absurdement moins primitif.
Le bout de sa bottine compensée fait rouler distraitement une bille d'engrais tombée au sol. Alison a bien sûr usé d'un sortilège pour nettoyer ses chaussures et les chaussons de sa petite sœur lorsqu'elles sont rentrées au chateau l'autre nuit. Il en est de même avec l'empreinte rouge de ses cinq doigts que Charlie l'a laissé refroidir sans broncher pendant qu'elles s'expliquaient.
La sorcière acquiesce en silence et hume sa boisson, tandis que Sasha se brûle les lèvres en face d'elle. Goodness. Son agitation lui arrache un sourire qu'elle cache à peine en tournant la tête de côté, faussement intéressée par l'éclosion imminente d'une orchidée indigo.
Bien loin de craindre la colère du Gryffondor, Alison l'écoute proposer toutes sortes de scénarios, à la fois désordonnés et terrifiants de réalismes. Est-ce qu'il lit aussi des fictions pour adolescentes ? Oui, elle a imaginé de nombreuses fois un garçon la "dévorer" devant sa pâle brochette d'amies. Oui, ça mettrait en valeur le précieux sex-appeal essentiel au cruel monde des Beautés Fatales qui prennent en main leur destin. Oui, ses joues rougissent, dissimulées derrière les vapeurs de thé noir dont elle succombe à une gorgée brûlante, et tousse en avalant de travers, à mille années lumière d'être la femme foudroyante qu'elle espère. Mais bon, il faut bien apprendre un jour...
Alison pose la tasse à son tour, et s'essuie la bouche. T'as beaucoup réfléchi à tes idées ? Mh ? questionne-t-elle avec un sourire amusé de voir Sasha céder au jeu du faux couple, et même, lui réclamer poliment. Elle s'approche de lui, et pose deux mains sur sa cravate mal fichue en levant ses prunelles dans les siennes.
— Charlie a raison. On se connaît pas, susurrent ses lèvres dépourvues de gloss.
Leurs jambes se touchent, et presque leurs bassins, et Alison défait le nœud de la cravate rouge et or qu'elle tire pour la faire glisser le long du col. J'sais plus trop c'que je veux Sasha, chuchote encore la sorcière, prise d'une humeur étrange qui balance entre le jeu et la confidence. Elle jette un œil à la bouche de l'Ukrainien en mordillant la sienne, mais s'éloigne finalement, et retourne s’asseoir sur le plan de travail central, en face de lui.
— T'arriverais à dire 4 trucs que j'aime, ou sur moi ? questionne Alison en passant la cravate autour de son propre cou, ses jambes nues plantées dans deux chaussettes baissées jusqu'à ses bottines qui remuent dans le vide. J'commence.
Inspirée des magazines qu'elle lit, l'étudiante rassemble ses idées tout en exécutant un nœud de cravate parfait à son cou. T'aimes mettre tes mains dans tes poches. Pour les cacher je pense. T'adores manger, j'ai jamais vu quelqu'un qui se goinfre autant en restant bien foutu. Trahie par son regard sur la silhouette musclée du sixième année, elle sourit et reprend.
— Tu kiffes mes seins. Fin', j'crois, lâche-t-elle aussi naturellement que possible, son attention faussement détournée vers la fin du nœud. Une fois l'opération terminée, la sorcière retire la cravate de Sasha et l'élargit délicatement sans la défaire. Elle la tend au bout de son bras pour qu'il vienne. Ah, et t'aimes sûrement courir derrière des balles pleines de grelots, nan ?! Cette dernière phrase fronce ses tâches de rousseur dans une moue gentiment moqueuse.
— À toi.
Message publié le 08/01/2025 à 09:15
Ses phalanges porcelaine effleurent la feuille d'un plant de sureau qui abrite déjà quelques larves de fées semi-domestiques, ces créatures profitant des installations de botanique pour libérer leurs œufs à l'abri des prédateurs. Bientôt, elles s'enrouleront sur elles-mêmes et deviendront des petites créatures ailées, vaniteuses, idiotes, prêtes à servir d'ornement. Alison observe distraitement les minuscules chenilles colorées qu'ils ont étudiées en première année.
— Mh. Il a de mauvaises notes, c'est vraiment sa préoccupation ? L'étudiante rend son regard à Sasha au travers d'un lierre tombant dont la tige sue à grosses gouttes. Elle remarque alors les cernes de l'Ukrainien, différentes de celles des élèves qui font trop la fête. Il porte une fatigue lourde, semblable à Charlie lorsqu'elle se plaint de plusieurs mauvaises nuits d'affilée et réclame ses elixirs de paix.
Puis Sasha pose une question bête et Alison réalise qu'il n'a rien compris.
— J't'ai dit qu'on arrête, répète-t-elle dans un calme étrange. Le vieux gramophone s’interrompt, grésille et projette une dizaine d'étincelles, puis murmure l'instrumentale d'une folk au tempo lent qui remplace le jazz. À l'extérieur, la nuit noire et le brouillard étranglent Poudlard. À l'intérieur, des parois de bois, de métal forgé et de verre sont couvertes de buée. La jeune femme avance entre les plantes et continue d'observer le Gryffondor, ses yeux marron disparaissant et apparaissant derrière le feuillage luxuriant et humide d'une vigne dorée qui côtoie le dictame. Toi, tu veux plus du deal, Sasha, affirme l'adolescente après une semaine de réflexion.
La bouilloire enchantée tinte et s'agite, déployant une chorégraphie de céramique, pot à lait, boîte à sucre, pour servir deux tasses fumantes de thé noir écossais dans lesquelles baignent deux petites cuillères. Alison les saisit au passage et arrive en face de Sasha. T'as dit que j'nous fais remarquer, mais à quoi ça sert de prétendre avoir un petit-ami si ça doit être discret ? demande-t-elle en posant une tasse sur l'établi près de lui.
Ses paumes enveloppent la céramique chaude, comme si elle ne transpirait pas déjà assez- le thé, c'est sacré. Des effluves maltées additionnées d'épices s'ajoutent aux parfums des fleurs, et ceux des produits qu'utilise Alison pour sa routine matinale. Cette fin de journée cependant, son maquillage semble moins parfait que d'ordinaire, gâché par le climat tropical. Elle arbore toujours quelques boutons d'acné au milieu des tâches de rousseur, et certains de ses cheveux frisottent de façon terriblement chaotique.
Message publié le 07/01/2025 à 20:13
Une bruine lourde enveloppe l'Écosse ce dimanche de mi-octobre, rendant impossible les déplacements en balai magique et freinant considérablement le rythme des animaux voyageurs du ciel, ainsi que l'arrivée du courrier à Poudlard. Dommage pour Alison qui attend toujours son nouveau jeu de runes et des colis d'achats par correspondance reçus au domicile Carter. Elle jurerait que Freya traîne à lui faire parvenir ses commandes exprès car elle n'a pas remis les pieds chez elle depuis la rentrée des classes, voici plus d'un mois. Si son costume d'Halloween arrive trop tard, ce sera la catastrophe, rumine-t-elle, de mauvaise humeur.
Alors que la plupart des élèves sont restés à l'intérieur du chateau toute la journée, l'étudiante s'est portée volontaire pour aider l'enseignante de botanique avec les orchidées explosives dans l'après-midi, espérant ainsi récolter quelques points et les faveurs de cette dernière. Péché inavouable ; elle apprécie ces travaux en petit groupe à l'ambiance plus détendue qu'une classe, où parfois les professeurs partagent un goûter et des anecdotes inédites avec leurs élèves. Alison nourrit une curiosité mal placée pour les informations qui concernent le corps enseignant de l'école, et qui pourraient facilement devenir des potins croustillants, ou peut-être un jour, si l'occasion se présente, du chantage opportun.
Toujours est-il que la serre de préparation des orchidées explosives est un lieu différent des grandes serres pédagogiques utilisées en semaine. Située au même endroit mais normalement réservée à la professeure de botanique, elle ne s’ouvre qu’en de rares occasions, comme aujourd'hui, pour apprêter les décorations végétales d'Halloween.
De 15h à 19h, les apprentis jardiniers bénévoles ont travaillé à l'abri du brouillard extérieur, entourés d'une humidité tropicale maintenue par des sortilèges complexes pour apaiser et encourager les bourgeons capricieux des orchidées explosives à éclore.
Au milieu des lianes tombantes et du jazz enchanteur, Alison n'a pas pu retenir ses pensées d'aller vers Charlie et Sasha. Voici une semaine qu'elle évite le premier et suspecte la deuxième d'avoir une vie secrète plus nébuleuse qu'il n'y paraît. Que lui cache-t-elle d'autre ? Entre les sifflements joyeux de la bouilloire magique et le tintement des tasses en céramique, la cadette Carter s'interroge sur la suite à donner avec le Gryffondor, indécise. Pour l'instant, personne n'a compris qu'ils sont en froid, et Alison maintient le mensonge, même quand sa brochette d'amies fouillent les informations.
— Au fait, ça fait longtemps qu'on n'a pas vu Sasha. Tu lui as dit pour Nikitovna ? questionne l'une d'elles devant la serre à 19h, alors que l'activité prend fin et que l'enseignante est déjà partie. La 5ème année nie, fixant justement la silhouette de Sasha qui descend vers le talus d'herbe au même moment, ignorant tout simplement les gouttelettes de bruine et la pénombre. Oh bah ! Hé, SASHA ! Pitié, faites qu'il- mais il entend parfaitement et se tourne en direction du groupe d'adolescentes. Alison force un sourire et le salue, espérant qu'il poursuive sa route.
— Bon par contre nous on va manger nan ? Ça ferme dans 20 minutes.
— Allez-y, moi j'ai pas faim, affirme la Serpentard, camouflant sa gêne de voir Sasha venir vers elles.
— Tiens j'me demande c'que vous allez faire, seuls, dans la serre, chantonne l'autre, clin d’œil à l'appui.
Alison croise le regard confus du Gryffondor et lui attrape la main sans préambule, pour les faire disparaître derrière le battant de la serre réservée au personnel. Un gloussement général retentit, vite étouffé par la bulle chaude et hors du temps où sont amoncelées des plantes rares ; des fougères luminescentes, des chardons géants, d'autres espèces tombantes ou grimpantes, et au centre, une centaine d'orchidées dont certaines ont déjà révélé leurs pétales éblouissants grâce aux effets tropicaux et aux lueurs douces diffusées par quelques lanternes flottantes.
— Tu peux aller manger, j'te retiens pas, énonce la jeune femme en s'éloignant, ses prunelles évitant celles de Sasha. Comme la semaine dernière, ses cheveux roux ondulent sous l'humidité, attachés en queue haute, la frange retenue en arrière par une pince. Elle tourne les talons, son débardeur collé à sa peau transpirante, sa moue boudeuse. Son regard roule quand elle entend Sasha répondre qu'il a déjà mangé. Bah, retourne faire c'que t'allais faire alors, j'sais pas.
Mais tandis que l'Ukrainien reste dans la serre, Alison longe l'établi central en soupirant.
— Bon, j'crois qu'on doit parler. Vas-y commence.
Message publié le 07/01/2025 à 16:46
La nuit les enveloppe, l'humidité ondule ses cheveux, la boue tâche ses bottines à sangles, mais Alison s'en fiche à cet instant. Elle fixe d'abord sa sœur, puis l'Ukrainien, et encore sa sœur qui insiste d'une voix éraillée par une sorte d'urgence incompréhensible. La cadette peine à reconnaître Charlie dans ce rôle de médiation. Confuse, elle écoute Sasha s'insurger sans réagir vraiment, son poignet toujours retenu entre les doigts de la Serdaigle.
— J'pige rien putain...
— Écoute-moi, Alison. Tu te trompes, souffle sa sœur tandis qu'elle jette un œil au sixième année qui s'apprête à devenir un animal sous leur yeux. Charlie mordille ses lèvres, songeuse, puis tire le bras de son aînée pour lui avouer sa bêtise de l'autre nuit. La semaine dernière, le mercredi soir, j'ai perdu Ribbit près d'ici. J'me suis enfoncée dans la Forêt Interdite sans m'en rendre compte en le cherchant. J'ai failli m'faire mordre par un énorme serpent mais Sasha était là. Enfin, pas vraiment lui. Elle tourne la tête vers l'étudiant qui commence à se transformer.
Quelque-fois cette semaine, Charlie avait eu peur que tout ça soit juste une invention de son esprit. Qu'elle aurait pris trop de potions. D'autres fois, elle s'est inquiétée de trahir Sasha involontairement, en parlant avant de réfléchir, comme ça peut lui arriver.
Jamais elle n'a imaginé que ça puisse mener à un tel quiproquo.
Quand le sorcier devient une panthère, elle esquisse un petit sourire, soulagée de ne pas être devenue totalement folle, contrairement à ce que les gens pensent parfois d'elle. La puissance dégagée malgré lui par le prédateur fait battre son coeur. Tu vois, articule-t-elle doucement en abaissant la baguette de sa sœur, pointée sur Sasha.
Alison ne lâche plus des yeux le félin qui les contourne et reste dans les jambes de Charlie, comme s'il était un gros chien. Une discipline lui vient en tête, fruit d'un processus quasiment impossible à terminer pour la plupart des sorciers communs. Les animagus sont professeurs, chercheurs, aventuriers, mais pas des élèves de 16 ans. Pas en Angleterre du moins. C'est- il m'a sauvée, l'interrompt la benjamine qui craint toujours la riposte de sa sœur.
Charlie ignore le danger que pourrait représenter la panthère qu'elle caresse entre les deux oreilles, se voulant rassurante avec l'animal, et aussi avec sa sœur.
— C'est impossible, il est trop jeune.
— C'est possible puisqu'il est devant toi. Il a appris en Ukraine, c'est tout, décrète la Serdaigle d'un haussement d'épaules en s'écartant pour mieux dévoiler Sasha sous son apparence animale que la pénombre dissimule quand même un peu. J't'ai dit d'essayer de le connaître, et toi t'as fait que d'le juger, accuse-t-elle sans réprobation, le timbre de sa voix redevenu plus calme. Caresse-le !
— J'vais pas caresser Sasha !
— Caresse-le, il est gentil !
— C'est pas qu'il soit méchant, c'est que- c'est Sasha quoi !
Les bras croisés, la frange en vrac, Alison se sent à la fois bête d'avoir cédé si rapidement à la rage contre Sasha, et soulagée qu'il ne se soit rien passé de lugubre entre lui et sa petite sœur. Toutefois, il reste des points à éclaircir dans cette histoire, qu'elle ne manquera pas d'élucider dès qu'ils auront tous pris du recul. Encore dubitative quant à la présence d'un animagus à Poudlard, et du récit de Charlie dont elle attend la fin, elle reste méfiante avec la silhouette féline qui ronronne presque sous les caresses de la benjamine.
— Toi tu peux aller dans la forêt, mais nous on doit rentrer. Mais on connaît le chemin maintenant, t'inquiète pas. D'accord ? murmure la troisième année à Sasha.
Message publié le 07/01/2025 à 09:45
Alison malmène sa tenue d'étudiante, deux bas de laine foncés et un long gilet bordeaux acheté par correspondance sur les pages shopping de son magasine préféré. Elle s'époumone silencieusement entre les bras de Sasha, incapable de respirer normalement à travers ses phalanges épaisses, horrifiée d'être emportée à l'abri des regards aussi facilement. Les scénarios se multiplient dans sa tête pleine de fictions adolescentes et des aventures dangereuses que sa mère leur racontait quand elles étaient jeunes.
— Alison, calme-toi, implore Charlie, à peine quinze centimètres plus petite que sa grande sœur qui porte des semelles compensées. Elles font presque la même taille maintenant, mais la benjamine a toujours une tête d'enfant. Sa main tire doucement sur le poignet du Gryffondor alors qu'Alison acquiesce, contrainte d'obéir. C'est juste une claque, elle en mourra pas ! rétorque aussitôt la cadette Carter qui était initialement en chemin vers l'aile ouest du château pour s'excuser et faire disparaître les traces de sa dispute avec Charlie. Alison, dis rien à la direction s'te plaît, sinon ils vont m'poser des questions et ils sauront qu'j'ai fait des trucs interdits, tente la pré-adolescente, persuadée que sa sœur voudra éviter de la mettre dans une telle situation.
Les doigts serrés autour de sa baguette, Alison fixe Sasha, un sentiment d'insécurité au ventre. Ce gars est féroce, elle le sent et reste concentrée sur lui, ignorant même les feuilles des arbustes qui pourraient la décoiffer.
— J'irai plus dehors le soir.
— Il finira par trouver quelqu'un d'autre et recommencer.
— Mais Alison, arrête, il a rien fait de mal !
— Dans quel monde tu vis Charlie ?!
— Quand j'l'ai vu, il était gentil, il m'a laissé le carress-
— CHARLIE ! Qu'est-ce'tu racontes putain ?! Tu t'entends parler là ?! s'insurge Alison en saisissant les joues de sa sœur qui ressemble soudain à un poisson hors de l'eau. T'es si conne que ça qu'il t'a raconté n'importe quoi pour que tu le suives ma pauvre fille ! De nouvelles larmes montent aux yeux de la benjamine.
Message publié le 06/01/2025 à 10:30
Ça fait des semaines et des semaines qu'on répète à Charlie qu'elle doit grandir, qu'elle ne peut plus se comporter comme une enfant. Son père, Freya et Alison ont décidé qu'elle a "passé l'âge" pour environ tout ce qui la réconforte. Traîner en pyjama ? Elle a passé l'âge. Inventer des potions inoffensives dans un chaudron factice ? Elle a passé l'âge. Dessiner sur le sol à la craie ? Elle a passé l'âge. Se construire des cabanes en couvertures ? Elle a passé l'âge. Ils ont chacun une méthode différente, mais le même objectif : la bousculer vers le Monde des Responsabilités. Brrr.
Alors quand Sasha serre la jeune sorcière contre lui et l'infantilise à base de gestes doux et de paroles niaises, ça met du baume au coeur de Charlie qui sourit sincèrement et sûrement trop naïvement. Elle apprécie l'affection naturelle du sixième année pour elle et sent une vague de soulagement atténuer son angoisse tandis qu'il l'innocente, et même, la complimente, jusqu'à croiser le regard sévère qu'il jette à l'empreinte écarlate. Ça va. D'un geste rapide, sa main remplace honteusement l'index du Gryffondor sur sa joue brûlante et douloureuse. Alison a frappé fort, et c'est bien la première fois que Charlie reçoit une baffe. Comme beaucoup de sœurs, elles ont déjà tiré leurs cheveux, donné des coups de pieds, coincé les doigts dans la porte, mais jamais la benjamine n'avait vu Alison aussi furieuse envers elle.
— Moi j'attends devant et quand quelqu'un sort je demande ma sœur, et les Serpentard ont l'habitude d'aller se chercher les uns et les autres pour respecter une règle fondamentale du cachot : ne laisser entrer personne. Miss Aisling s'assure ainsi du bon fonctionnement de sa Maison, sans interférences.
De nouveau contre Sasha, la rousse remarque le tambourinement de son coeur qui l'empêche d'imaginer une meilleure solution à leur problème. Mais soudain une voix familière retentit au sommet de l'escalier.
— Everte Statum ! Le sortilège dessine un arc lumineux qui propulse Sasha en bas des marches. Touche pas ma sœur espèce d'animal !!! Alison brandit sa baguette, prête à continuer l'assaut si Sasha riposte. Le souffle court, la frange ébranlée, elle se tient droite et fixe froidement l'Ukrainien.
— ALISON ARRÊTE, nan ! crie Charlie en panique, déjà débout et prête à la rejoindre. Alison, arrête, il est gentil, il a rien fait de mal ! Le vent soulève sa chevelure ondulée qui ressemble au feu des torches.
— Il a rien fait de mal ?! Et qu'est-ce que vous foutiez alors là HEIN ?! La cadette Carter désigne l'endroit où elle a trouvé Charlie et le Gryffondor en pleine étreinte. Y'a son pull par terre ! Elle vise le sorcier, une grimace de dégoût déformant ses lèvres encore maquillées. Tes pulsions là, c'est loin de Charlie, ok ?! OK ?!
Alison Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Maléfice de Renversement
- Difficulté
- Résultat D20
- 7
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
— Everte Statum ! Le sortilège dessine un arc lumineux qui propulse Sasha en bas des marches. Touche pas ma sœur espèce d'animal !!! Alison brandit sa baguette, prête à continuer l'assaut si Sasha riposte. Le souffle court, la frange ébranlée, elle se tient droite et fixe froidement l'Ukrainien.
— ALISON ARRÊTE, nan ! crie Charlie en panique, déjà débout et prête à la rejoindre. Alison, arrête, il est gentil, il a rien fait de mal ! Le vent soulève sa chevelure ondulée qui ressemble au feu des torches.
— Il a rien fait de mal ?! Et qu'est-ce que vous foutiez alors là HEIN ?! La cadette Carter désigne l'endroit où elle a trouvé Charlie et le Gryffondor en pleine étreinte. Y'a son pull par terre ! Elle vise le sorcier, une grimace de dégoût déformant ses lèvres encore maquillées. Tes pulsions là, c'est loin de Charlie, ok ?! OK ?!
Autres résultats possibles
— ALISON ARRÊTE, nan ! crie Charlie en panique, déjà débout et prête à la rejoindre. Alison, arrête, il est gentil, il a rien fait de mal ! Le vent soulève sa chevelure ondulée qui ressemble au feu des torches.
— Il a rien fait de mal ?! Et qu'est-ce que vous foutiez alors là HEIN ?! La cadette Carter désigne l'endroit où elle a trouvé Charlie et le Gryffondor en pleine étreinte. Y'a son pull par terre ! Elle vise le sorcier, une grimace de dégoût déformant ses lèvres encore maquillées. Tes pulsions là, c'est loin de Charlie, ok ?! OK ?!
— ALISON ARRÊTE, nan ! crie Charlie en panique, déjà débout et prête à la rejoindre. Alison, arrête, il est gentil, il a rien fait de mal ! Le vent soulève sa chevelure ondulée qui ressemble au feu des torches.
— Il a rien fait de mal ?! Et qu'est-ce que vous foutiez alors là HEIN ?! La cadette Carter désigne l'endroit où elle a trouvé Charlie et le Gryffondor en pleine étreinte. Y'a son pull par terre ! Elle vise le sorcier, une grimace de dégoût déformant ses lèvres encore maquillées. Tes pulsions là, c'est loin de Charlie, ok ?! OK ?!
— ALISON ARRÊTE, nan ! crie Charlie en bas des escaliers, les larmes aux yeux et une main se tenant le dos. Alison, arrête, il est gentil, il a rien fait de mal ! Le vent soulève sa chevelure ondulée qui ressemble au feu des torches.
— Il a rien fait de mal ?! Et qu'est-ce que vous foutiez alors là HEIN ?! La cadette Carter désigne l'endroit où elle a trouvé Charlie et le Gryffondor en pleine étreinte. Y'a son pull par terre ! Elle vise le sorcier, une grimace de dégoût déformant ses lèvres encore maquillées. Tes pulsions là, c'est loin de Charlie, ok ?! OK ?!
Everte Statum
Maléfice de Renversement
Message publié le 03/01/2025 à 17:59
Un drôle de tribunal régit l'esprit d'Alison à cet instant. Treize ans, est-ce "trop jeune", pour un gars de 16 ans ? L'évidence lui souffle que "oui", bien évidemment. Mais qu'en penseraient les magazines ? Et Veralyn Moonstone alors ? Et comment aborder ce genre de situation sans anéantir sa réputation à Poudlard ? Les questions se pressent avant même que les réponses n'arrivent, et rendent toute réflexion impossible. La sorcière inspire, expire, et recommence désespérément, ses yeux accrochés aux plantes qu'elle doit installer dans des pots plus grands.
Ses doigts fins prennent soin des bourgeons qui ont déjà nettement grossis grâce à la chaleur et aux sortilèges formulés avec délicatesse. Honey semble au bord de l'éclosion, ses bordures brillant d'un doré puissant. Mocha trône encore au milieu des galets, sa tige renforcée par les flatteries susurrées à son oreille. Framboise attend sagement, l'une de ses feuilles attirée vers la pile de pierres chaudes.
Au loin, l'enseignante court de table en table, craignant de perdre plusieurs orchidées à cause du manque de douceur des Serpentard. Certains élèves transpirent à grosses gouttes, ayant presque créé un sauna miniature sur leur plan de travail en abusant des charmes de température. D'autres s'énervent et frôlent l'explosion. Alison reste étrangement stoïque. Elle ignore le brouhaha, renfermée derrière une carapace dont elle-seule a le secret. Cependant, le retour de Sasha lui fait relever le menton d'un air curieux quelques secondes. Il ramène les deux dernières fleurs, mais aussi une mauvaise nouvelle.
— Ah. L'étudiante feint de l'écouter à peine, préférant éviter un nouveau bouillon d'émotions. Puis après ce qu'elle vient d'entendre, peut-être que c'est mieux qu'ils doutent de leur relation, finalement. Elle sort Mocha des galets pour la déposer doucement au centre de la terre du pot plus grand, toujours silencieuse, toujours inondée d'un flot incohérent d'idées qu'elle ne parvient pas à trier.
Quand le Gryffondor la provoque d'un léger coup de coude, seule sa frange bouge, Alison trop occupée à recouvrir les racines de la deuxième fleur avec précaution. "Lu'eńka, ça veut dire quoi ?", aurait-elle demandé si elle ne le visualisait plus chasser la fillette de treize ans dans le Parc de Poudlard. Mais l'image est tenace. Elle fronce son nez.
Elle pense à Charlie.
Ses phalanges compressent un peu trop la terre au pied de Mocha qui se tend et commence à trembler. Merde. Alison lâche la plante et recule avant de provoquer un drame. Son regard marron voyage à travers les groupes d'élèves penchés sur leurs bourgeons. Pourquoi faut-il qu'elle veuille forcer le destin alors qu'ils se contentent d'obéir aux règles simples de la vie en internat magique britannique, et se plient à sa hiérarchie sans broncher ? Un 7ème année est venue la voir l'autre soir dans leur salle commune.
Un type riche. Un salaud, mais avec de bonnes relations.
Il n'a pas caché son appétit pour une adolescente aussi téméraire et dévergondée qu'Alison. Elle s'est amusée à l'envoyer paître devant ses copines, se remerciant intérieurement d'avoir la carte du couple qu'ils forment Sasha et elle, et qui lui permet d'éviter les relations trop... concrètes. La rousse époussette sa blouse. Il faudra bien qu'elle plonge dans le grand bain un jour de toute façon. Elle surveille que personne ne les observe et se rapproche de l'Ukrainien en reprenant son travail sur les plantes.
— Laisse tomber. J'arrête tout. Oublie ça.
Message publié le 02/01/2025 à 17:09
Glamoured Gazer ment. "Bitches, les Nouvelles Reines" mon cul, peste Alison, refroidie par la tournure des évènements. À Londres, peut-être, mais Poudlard se complaît dans ses traditions arriérées où la femme doit rêver sagement au prince Charmant, dixit Viviane-De-Ste-Nitouche. Le plan qui devait la mener vers le succès commence à peser sur son moral. Elle serre les dents en réalisant que Sasha s'enfuit du septième étage la nuit pour coucher avec d'autres filles. Un détail secoue sa frange qu'elle rajuste aussitôt.
— Euh, c'est quel âge des petites pour toi ? Cillant face à la rudesse de l'Ukrainien, Alison paraît trop sérieuse soudain, incapable de retenir une certaine fureur qui accélère son coeur et empourpre ses joues. Sasha Shevchen, son prétendu petit-ami, est-il un genre de paysan à la culture pédophile assumée ? Ont-ils seulement des notions d'âge et de consentements après les frontières de l'Est ? Elle doute terriblement, l'image de sa petite sœur Charlie en ligne de mire. Ses gestes stoppés, l'étudiante dévisage son voisin, une once de dégoût au coin des lèvres. Et tu vas loin avec celles que tu "croises" des fois ? insiste-t-elle courageusement, la voix chahutée par une émotion chaotique, difficile à contenir.
Le malaise grandissant du réfugié n'aide malheureusement pas la cadette Carter à prendre du recul. Elle le voit, rouge comme un Boutefeu Chinois du col jusqu'au bout des oreilles, les épaules voûtées de honte, et préfère se taire pour l'instant, craignant d'être liée à un scandale qui la suivrait encore après l'école. Tout en effectuant machinalement les gestes du rempotage, Alison marmonne intérieurement.
"Bitches, les Nouvelles Connes", devrait-elle renommer l'article.
Alors que la 5ème année avait étrangement hâte que Sasha se montre au début du cours de botanique, la voici accablée de gêne et pressée d'en finir avec les orchidées pour s'éloigner de lui au plus vite.
— Va chercher les deux derniers pots, j'm'occupe de ceux là, prononce-t-elle sans même lui jeter un regard, focalisée sur la troisième fleur qu'elle déterre délicatement malgré ses phalanges légèrement tremblotantes. Elle s'est promis que rien ne se mettrait en travers de sa réussite cette année, rien et surtout personne. Comme face à son miroir, Alison s'encourage à demi-mot au travers des paroles qu'elle murmure aux boutons d'orchidée. "On va y arriver. On en est capables. Personne va exploser, et tout le monde va grandir tranquillement."
Plus loin, devant l'étagère des pots de bourgeons, un élève a rejoint l'Ukrainien.
— Hey on sait qu'tu couches pas avec Alison. Vous faites semblant de partir ensemble, pis vous vous séparez. Pis elle dit qu'elle couche avec toi. On le sait hein.
Message publié le 30/12/2024 à 09:23
Parmi les compétences développées par Alison depuis son arrivée au château, se faire bien voir des professeurs et tenir des conversations discrètes sont les deux qu'elle survole aisément. Comme affublée d'un radar instinctif, la cadette Carter surveille les alentours, sachant parfaitement situer son enseignante de botanique dans la serre même sans la regarder directement. Sa voix oscille, en accord avec la distance qui les sépare et l'attention que lui accorde la professeure, permettant à l'étudiante d'entretenir les dramas du jour et disperser les ragots qui doivent l'être, et d'obtenir quand même un Optimal de moyenne.
Tandis que Sasha marmonne à côté d'elle, la sorcière exécute ses propres nids et arrange ceux de son voisin discrètement, à base de gestes rapides, délicats, confiants, contrairement aux pensées qui l'envahissent. Oui ça m'importe. Tu veux peut-être rester un weirdo mais moi j'veux évoluer, j'ai d'autres ambitions ici. Agacée, sa frange sautille lorsque son visage encore rouge tourne vers l'Ukrainien et se focalise à nouveau sur les galets. L'attitude d'Alison trahit sa vulnérabilité ; elle déteste s'en rendre compte et s'impose un exercice de respiration en fermant rapidement ses paupières maquillées. Sa poitrine gonfle, s'affaisse, et ses lèvres libèrent une odeur de fraise atténuée autour du plan de travail.
— J'veux pas être transparente Sasha, tu comprends ça ? chuchote la rousse, davantage sur le ton de la confidence, écœurée par la résilience que tout le monde attendait d'elle dès l'âge de 6 ans. Car si Alison a bénéficié d'une enfance confortable et d'un foyer chaleureux pendant les premières années de sa vie, on lui a très vite demandé de montrer l'exemple à Charlie quand leur mère a disparu et qu'Owen a pris le chemin de la dépression, entraînant les Carter dans sa dégringolade financière et médiatique. Un échec indigeste pour Alison. Soudain ses phalanges se figent sur les galets.
— Pourquoi tu parles de Lui ?! Il a rien à avoir là-dedans. Bien sûr, Owen détesterait chacune de ses décisions. Mais Papa a déserté, et Papa doit payer son exil, quitte à perdre la petite fille chérie qu'il a lâchement abandonné. Parle plus de mon père, rétorque l'étudiante, un pincement au coeur, avant de reprendre ses assemblages devant l’œil attentif de leur enseignante.
Peut-être qu'en attirant tous les hommes à elle, elle finirait par faire revenir le seul qui compte.
Alison saisit sa baguette et formule les sortilèges pour réchauffer légèrement la pierre, vérifiant du bout des doigts si la température des nids convient, lorsqu'elle entend la requête du Gryffondor. Il quitte son dortoir les nuits ? Alors Viviane disait vrai ? L'idée que Sasha rejoigne une autre fille en cachette contrarie considérablement la rousse qui poursuit pourtant ses incantations. Calidum. Difficilement concentrée, elle conjugue toutefois l'exercice et sa déception, enfouissant un sentiment amer au fond de son estomac. Le doute grandit chez Alison, désormais convaincue que Sasha la trouve repoussante. Tu vois quelqu'un d'autre ? murmure-t-elle sèchement avant de sursauter en touchant une pierre trop chaude et retirer son index aussitôt. Aïe putain !
— Miss Carter !
— J'suis désolée professeure.
Alison Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Enchantement Réchauffant
- Difficulté
- Résultat D20
- 12
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Calidum. Difficilement concentrée, elle conjugue toutefois l'exercice et sa déception, enfouissant un sentiment amer au fond de son estomac. Le doute grandit chez Alison, désormais convaincue que Sasha la trouve repoussante. Tu vois quelqu'un d'autre ? murmure-t-elle sèchement avant de sursauter en touchant une pierre trop chaude et retirer son index aussitôt. Aïe putain !
— Miss Carter !
— J'suis désolée professeure.
Autres résultats possibles
— Miss Carter !
— J'suis désolée professeure, c'est rien, ment Alison.
— Miss Carter !
— J'suis désolée professeure, c'est rien, ment Alison.
— Miss Carter vous avez le feu sur votre table ! Monsieur Shevchen réagissez enfin !
Calidum
Enchantement Réchauffant
Message publié le 27/12/2024 à 09:32
L'expression bête de Sasha rassure étrangement Alison. Après tout, aussi balourd soit-il, ça reste un homme, non ? Et s'il réagit à ses formes, c'est qu'elle peut souffler ; même avec des boutons, elle continue de leur faire de l'effet. Parce qu'après avoir trouvé la chasteté de l'Ukrainien confortable, la rousse avait commencé à la trouver angoissante - et s'il voyait vraiment une autre fille comme le prétend Viviane ? Pire, s'il la trouvait repoussante ?
Sur l'échelle des coups intéressants, Alison se place objectivement en numéro 7. Bientôt 8 car les garçons la verront en tant que femme quand elle aura 16 ans. Sasha frôle le 6 alors ce serait honteux qu'il n'ait aucune attirance pour elle, comprenez ? Il pourrait valider sa place en numéro 6 avec un effort vestimentaire, pense l'étudiante en regardant son voisin s'éloigner dans un tourbillon de tissus mal organisés. D'une formule, elle attache ses cheveux en queue haute, puis rajuste sa frange avant d'enfiler la blouse de botanique beige au lieu de sa robe de sorcellerie. Bon.
Premièrement, choisir cinq boutures. Face aux étagères croulantes de plantes, l'élève retrouve quelques amies venues sélectionner leurs couleurs d'orchidées. Sur chaque pot, une petite étiquette indique la teinte que prendra la fleur après éclosion.
— "Honey", oh ça doit être joli ça, honey.
— J'préfère quand tu m'appelles "chérie".
— Ahah, t'es con ! Hé, Alison, il t'appelle comment Sasha ?
— Mh, j'parie qu'il lui donne pas de surnom ! Il a pas une tête du genre de mec qui donne des surnoms.
— Bah si enfin, il m'en donne plein. Ça change tout le temps.
— Wah il est vraiment dingue de toi.
— Grave.
— Ça vous étonne ?! Duh.
D'un geste vif, elle se tourne pour rapporter déjà trois boutures jusqu'à leur plan de travail, la tête bouillonnante. Nan mais sérieux ? Sasha arrive juste après, le pull chargé de galets qu'il déverse non loin des premiers pots installés par la sorcière.
— Moi aussi ils m'énervent. Ses tâches de rousseur croisent le regard vert du Slave qui réclame de l'aide pour garder son calme et Alison ne peut retenir un sourire face à son visage faussement consterné. Elle remarque aussi l'accoutrement désorganisé du Gryffondor et lève les prunelles au plafond en soufflant discrètement. Fais un effort sinon ils vont jamais y croire. Genre, elle laisserait son copain avoir une telle dégaine ? No way. Alors la 5ème année entreprend de rhabiller Sasha entre deux passages de l'enseignante, depuis la cravate jusqu'au bas de son pull, quand les garçons qui voient la scène recommencent à se moquer de lui.
— C'est trop sa daronne en fait.
— Quel plouc !
Soûlée, Alison les fixe et improvise un geste pour sauver la mise. Sa main droite glisse, et glisse plus bas encore, sous la limite du plan de travail et devant l’œil ahuri des perturbateurs. Sa main gauche fait tomber un galet. Oup's. Elle surveille la professeure, regarde Sasha, puis s'accroupit.
En face, les adolescents penchent carrément leurs têtes médusées et se font vite capter par l'enseignante qui fonce vers eux pour s'assurer qu'ils suivent la procédure. Alison ricane en entendant la femme les engueuler. Elle ramasse le galet, se redresse, rajuste sa frange et évente ses pommettes écarlates en évitant soigneusement les yeux du 6ème année. T'es détendu maintenant j'espère.
Encore surprise par la chaleur qui se dégageait du pantalon de Sasha, la jeune femme brasse de l'air pendant quelques secondes, bougeant les galets ici et là avant de reformer une ligne correcte avec les pots d'orchidées. Il fallait faire quoi ? Elle ne sait plus. Ah oui, des nids. Ses phalanges délicates déplacent encore les cailloux tandis qu'elle aperçoit l'étiquette "Honey" plantée dans la terre d'une bouture.
— Tu pourrais m'donner un surnom. Bab', Love, un truc Ukrainien si tu veux, ça s'fait.
Message publié le 09/12/2024 à 19:20
Alison déteste entendre sa petite sœur chouiner. Malheureusement, Charlie accumule les étourderies depuis quelques jours, accusant la fatigue d'être à la source de ses maladresses. Par exemple, elle a réussi à perdre non seulement son immonde crapaud, mais aussi une robe d'école entière, impossible à retrouver parmi ses affaires. Les sortilèges n'y font rien : Charlie geint et Alison râle, seule face aux problèmes de la benjamine, quand leur aînée, Freya Carter, est en déplacement chez des fournisseurs de matières premières.
Mener de front son ascension vers l'élite des sorcières et l'éducation d'une pré-adolescente de 13 ans totalement dans la lune une moitié du temps épuise l'étudiante de 5ème année. Spike et Viviane n'aident pas. Perdue à son tour entre ce que les magazines conseillent de faire, ce qu'elle a réellement envie de faire, et ce qu'elle se voit faire sans réussir à doser, Alison se fout une pression considérable qui lui donne des boutons d'acné. Là, parmi les tâches de rousseur, elle choppe des petites points chauds et douloureux, qu'aucun sortilège ou onguent prometteurs n'anéantissent vraiment. Il y a de quoi rester enfermée aux cachots, ce qu'elle fait, ne sortant que pour les classes, et à peine pour manger.
Et de manière inattendue en ce début d'après-midi, entourée d'une brochette d'amies qui fixent sans délicatesse l'éruption de ses joues, Alison se surprend à attendre l'arrivée de Sasha avec une pointe d'impatience au fond de l'estomac. Peut-être que Charlie a fini par l'influencer à force de répéter qu'elle devrait juste apprendre à le connaître et s'en faire un vrai petit copain, plutôt qu'un ridicule faux petit ami. Peut-être que la rudesse de Spike rend même un réfugié grossier plus délicat ? Peut-être qu'Alison veut clouer le bec de Viviane et s'acharner dans son plan afin de prouver qu'il fonctionne, puis lui cracher dessus quand elle aura atteint des sommets ? Alison soupire, sa moue boudeuse bientôt camouflée derrière la grande silhouette du 6ème année qui l'embrasse et saisit ses doigts. Elle le regarde avec un mélange de surprise et d'entendement.
Il n'a pas intérêt à être idiot cette fois.
Au moins les Orchidées Explosives sont belles, et la jeune femme se plaît à vivre un quotidien esthétique, semblable aux photos des magazines.
"celles-ci sont à une étape de développement de leurs premiers boutons"
— Ah bah comme toi Carter, murmure un élève derrière eux tandis que la professeure explique les consignes du jour. Au fond de la grande poche du Gryffondor, Alison comprime légèrement les phalanges rugueuses de Sasha pour lui passer l'envie de riposter. "sinon, elles explosent."
— Ah bah le couple parfait, ajoute encore le Serpentard, visiblement bien décidé à recevoir un coup de boule aujourd'hui. La cadette Carter fixe son "petit-ami" en niant du menton, espérant qu'il retienne les leçons de leur précédente classe. On ne règle pas ses comptes de la sorte chez les personnes éduquées. "une réaction d'allergomagie majeure, à laquelle la peau réagit"
— T'es allergique à la tige de ton mec Alison ?
— T'es jaloux car personne veut te sucer Ryan ? répond la rousse du tac au tac, son visage dissimulé de l'enseignante par l'épaule de Sasha contre lequel elle se cache pour scruter l'élève avec sévérité. Elle sourit finalement, satisfaite de voir ses potes se moquer de lui, et prend la tête du cortège qui pénètre la serre n°2 en faisant claquer une bulle de chewing-gum contre ses lèvres. Shhht Miss Carter, pas de chewing-gum !
— Oui professeure, obéit sagement Alison en retirant le bonbon qu'elle colle sous leur plan de travail, au fond de la serre, avant d'observer l'Ukrainien. C'est probablement le pire voisin quand il s'agit de rester calme, mais bon, elle persiste. Détends-toi. L'étudiante ouvre sa robe, prend une inspiration, gonfle largement sa poitrine rehaussée d'un soutien-gorge gainant et colle ses pouces à ses index en signe de méditation. Inspire, expire, zen, ok ? Elle souffle lentement, une haleine sucrée de fraise envahissant l'espace entre eux. Puis la jeune femme rajuste sa frange en réfléchissant à la manière de procéder.
Message publié le 06/12/2024 à 08:41
L'expérience d'Alison s'arrête aux gages des jeux d'adolescents et quelques mains descendues trop loin. Sa théorie vient des magazines, entièrement construite à base de "classement des 5 meilleures positions pour le plaisir de la femme", ou encore des "10 sortilèges qui peuvent épicer l'acte si on les détourne correctement". Jusqu'à maintenant, l'adolescente n'a eu ni l'envie ni l'occasion de vérifier par elle-même, en dépit des airs qu'elle se donne volontiers.
Quand Spike la fixe intensément, Alison sourit, quasiment certaine qu'il la mènera vers l'Optimal. Elle le trouve craquant derrière ses mimiques arrogantes et sa silhouette sportive. Dommage qu'il soit si jeune. Terriblement jeune et immature, comme tous les gars de sa classe.
Son culot dépasse l'imagination d'Alison.
L'étudiante pince soudain ses lèvres, maniérée, et rejette sa main de côté, la télécommande dans celle-ci. T'es sérieux là ? Pourquoi fallait-il que les garçons de Poudlard ressemblent à des gosses, et pas aux hommes des magazines ? Alison juge Spike d'un regard assassin, la langue contre ses incisives lisses et brillantes.
— Sasha est mon copain en fait. Tu crois que j'vais te sucer alors que j'suis en couple ?! Tu rêves hein. Un bouillonnement indiscernable secoue son ventre. Elle rapproche la télécommande de son menton et resserre ses seins entre eux en croisant ses bras sous sa poitrine. "Femme libérée, oui. Femme facile, non", se répète la sorcière qui peine encore à bien comprendre les limites de ce mantra. T'as du mal à trouver une copine Spike ? Une qui suce, probablement. La bienséance britannique de Poudlard et l'influence de Viviane la Sainte-Nitouche semble rendre toutes les filles prudes ici.
D'un Optimal en études des Moldus, Alison se voit désormais devant l'opportunité de réussir où sa sœur a échoué. Pauvre Freya. C'est pas si compliqué. Elle s'éloigne vers le canapé et se penche de manière volontairement suggestive pour tapoter les oreillers. Si t'étais mon copain j'hésiterais pas à te sucer. Mais bon, Sasha fait tellement d'efforts. Il est trop chou avec moi tu sais.