Harry Potter RPG
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Daryl Brooks

Direction de Gryffondor 38 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Gryffondor
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Hall d'entrée de Poudlard, Vendredi 10 Novembre 2124

Il est pas si con, le gosse. La preuve, il avait vite compris qu'il n'avait pas d'autre choix que de suivre Daryl et qu'obéir était pour lui la meilleure des solutions. Comme quoi, il y avait sans doute quelque chose à en tirer, pour peu de parvenir à dégager deux neurones épargnés par la beuh qu'il s'enfile à longueur de journée. Il en avait vu beaucoup, des gamins du genre. Pas méchants, qui se laissent juste aller parce que c'est plus facile. Le problème, c'est qu'ils restent jamais aux trucs doux. Ils finissent toujours par s'envoyer pire. Puis encore pire. Puis ça finissait mal. Soit parce qu'ils devaient de l'argent aux mauvaises personnes, soient parce qu'ils étaient eux-mêmes devenus de mauvaises personnes pour continuer à subvenir à leur dépendance. Une fois dans son bureau, Brooks écarta ses bras pour englober toutes les étagères qui l'entourent.

 

- Et maintenant... Tu vas faire l'inventaire, Jimmy. T'es content, hein ?

 

Il souriait, de cet air toujours faussement enjoué. Et alors qu'il chopait Jimmy par les épaules pour le faire se lever et le mener devant la première étagère qu'il aurait le bonheur ultime de trier, il agita la main au-dessus du gamin pour lancer un finite titilus, ôtant donc toute trace de substances illicites de son système, Jimmy Stone ressemblait désormais à n'importe quel adolescent : blasé, mais clean. Satisfait du résultat, il tendit alors la paume de sa main ouverte devant le garçon.

 

- T'auras pas besoin de ta baguette pour faire ça, annonça-t-il tranquillement en attendant que son élève lui remette son bout de bois. Si des étiquettes sont décollées ou abîmées, tu les refais correctement. Et tu me ranges tout ça par ordre alphabétique au passage.

 

Il s'éloigna, le temps de récupérer un énorme grimoire poussiéreux, couvert de l'écriture fine et soignée de Brooks. 

 

- Tu notes là-dedans les quantités. Et si l'idée te vient de me chourrer un truc je te jure qu'on passera encore plus de temps ensemble toi et moi. C'est compris, Jimmy ?

 

Brooks n'était pas un grand fan des punitions. Mais il savait aussi qu'elles étaient nécessaires pour poser un cadre à tous ces adolescents. Et si Jimmy n'avait rien d'un méchant, il était tout de même de son devoir d'essayer de le coller dans le droit chemin. Et de l'empêcher de fumer à longueur de journée jusqu'à se griller les neurones. L'occuper était un bon moyen de le tenir éloigné de ses mauvaises habitudes.

 

Et comme Daryl n'avait pas l'intention de le laisser faire cet inventaire pendant cinq heures, il s'attaque à une autre étagère, montrant lui-même l'exemple de ce qu'il attendait à Jimmy.

 

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Balthazar Grimfire

15 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Poufsouffle
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Edimbourg, Vendredi 25 Août 2124

Il sait pas trop comment se situer, Balt. C'est pas mal compliqué dernièrement. Sa mère est morte, et lui est toujours là. Il avait jamais pensé à ça avant. A cette situation. Il s'était jamais dit que ça pouvait arriver, que sa mère n'était pas éternelle. Et maintenant que c'est acté, ça le laisse con. Encore plus que d'habitude. Il est pas trop sûr de comment il doit réagir. Il s'est retrouvé en foyer, pendant une bonne semaine. Sans parler à personne. Et c'est pas son genre, de parler à personne. Puis y'a eu la cérémonie et le cimetière. On lui a demandé s'il voulait dire quelque chose. Alors il a parlé. Pour la première fois depuis qu'il a vu s'éteindre sa mère sur le canapé, il a parlé. Beaucoup. De plein de choses, mais pas vraiment de sa mère. Pas vraiment de ce qu'il ressent non plus. Juste il a parlé. Comme s'il laissait échapper tous les mots qu'il retenait depuis une semaine. Il s'est quand même bien gardé de dire qu'il a prévenu les gens que le lendemain. Il arrivait pas à y croire. A comprendre.  

 

Et puis, au milieu de tous ces mots, y'avait un nom qui revenait. Le nom que sa mère lui a donné avant de mourir. Le nom de son père, illustre inconnu qui n'a jamais fait parti de sa vie. Elle l'a bien prévenu : il est pas au courant de son existence. Sauf que si, il l'est. Il sait juste pas que c'est son fils, tout comme lui ignorait que c'était son père. Ils se côtoient depuis plusieurs années à Poudlard maintenant. La grosse blague. Mais après quelques vérifications, les services sociaux ont dû se rendre à l'évidence : la réalité s'imposait à eux. Et il était grand temps de rendre Balthazar à son père, unique tuteur qu'il lui restait désormais.

 

Dans le taxi qui mène à l'appartement d'Aldebert Wickerson, Balt parle. Beaucoup, comme s'il avait peur du silence. C'est sûrement le cas. Il a passé trop de temps dans le silence dernièrement. Et le pire de tous, c'est celui de sa mère. Elle est jamais restée silencieuse aussi longtemps, c'est vraiment trop bizarre. Il reste en retrait, son gros sac de voyage orné de stickers de groupes de metal sur l'épaule, la planche de skate sous le bras. Y'a fallu monter sacrément des escaliers pour arriver jusque là, et faut faire la queue sur le palier, parce que tout le monde ne rentre pas devant la porte.

 

Alors il reste sur la dernière marche, sa nouvelle couleur de crête à peine visible dans la pénombre. Sa mère avait jamais voulu qu'il se teigne les cheveux. Maintenant, il pouvait. Et il l'avait fait. Il laisse l'assistante sociale frapper à la porte. Il a retrouvé le silence. Il attend. Comme s'il n'était pas vraiment là. Il fait ça des fois. Souvent, en fait. Comme si il s'éteignait, se mettait en veille. Comme si y'avait aucune vie intelligente sous la crête. Beaucoup diraient que c'est le cas.

 

La porte s'ouvre d'un geste brusque, agacé, sur la silhouette du professeur. La femme parle.

 

- Aldebert Wickerson ?
- C'est à côté.

 

Et la porte se claque. Balt s'en rend pas vraiment compte. La femme toque de nouveau à la porte. Cette fois-ci, elle reste ouverte, le temps d'un discours explicatif. Il cherche pas à comprendre les modalités. Tout ce qu'il sait, c'est qu'au bout d'un moment interminable, il est invité à entrer dans l'appartement. Et qu'il est tout seul avec Wickerson. La pièce de vie transpire le boulot du mec, dans un joyeux bordel d'étoiles, de parchemins, d'ouvrages, de télescopes, de cartes du ciel, et d'autres trucs que Balt serait bien incapable de connaître. Et il reste planté au milieu de ce décor, visiblement pas très rallumé.

 

- Ils s'sont ptêt trompés, énonce-t-il simplement.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Bien sûr que t'es sérieux. Et ton sourire arrogant en dit long sur ce que tu penses. Tes yeux repassent sur sa poitrine qu'elle remonte en croisant les bras, sans même s'en rendre compte. Tu t'étais jamais trop attardé sur les meufs. T'étais un peu trop occupé à tout donner sur le terrain, pour faire partie des meilleurs. Mais maintenant... C'est comme si tout un nouveau monde s'offrait à toi. Et t'es carrément pressé de plonger dedans. De savoir ce que ça fait, d'être un homme, un vrai. Et le fait qu'elle a juste l'air en colère t'en touche une sans faire bouger l'autre. 

 

Et d'où elle est en couple avec Shevchen ? Pourquoi elle sortirait avec un type pareil. Est-ce qu'elle l'a vraiment regardé de près ? Il a tout d'un paysan rustre. Et son accent n'arrange rien à l'affaire. Non, vraiment, Alison Carter était bien trop distinguée pour se contenter d'un truc pareil. Mais faut bien dire ce qui est, sa petite pique a quelque chose de très vexant. T'essaies de faire comme si de rien n'était, mais elle risque fort de réussir à t'énerver elle aussi.

 

- J'ai pas d'mal à trouver une copine, Carter, j'ai juste la flemme d'me lancer dans une relation. Une pipe me suffira. Et j'ai entendu dire que c'était ton genre d'en donner au premier v'nu. Pas juste à ton copain.

 

Tu t'approches d'elle, cette fois-ci. Tu la rejoins vers le canapé, histoire qu'elle capte bien que t'es toujours là, et que t'as pas l'intention de te laisser refouler aussi facilement. Après tout, c'est elle qui attend quelque chose de toi. Toi, tu te contentes de faire en sorte qu'il y ait un échange de bons procédés. Mais si elle refuse, tu trouveras bien une autre meuf qui voudra bien. Après tout, t'es célèbre maintenant. Et la célébrité, ça attire les femmes. 

 

- Chou ? Tu cherches un homme ou une lavette ? 

 

Tu te marres légèrement, mais tu finis par la saisir par les hanches pour la repousser sur le canapé, afin qu'elle y reste assise tandis que tu appuies tes deux bras sur le dossier, de chaque côté de sa tête, en te penchant sur elle.

 

- T'crois pas qu'refaire tout l'appart' pour que t'aies un Optimal c'faire un effort ? Au pire on dit qu'tu largues ton mec, tu m'suces, pis tu t'remets avec. J'suis pas jaloux, t'inquiète.

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Nikolaï Polyanski

14 ans Sang-Pur Russe Notoriété

Gryffondor
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Terrain de Quidditch, Samedi 14 Avril 2125

Comme à son habitude, Nikolaï s'était levé tôt afin d'effectuer son entraînement quotidien en compagnie de Basil. Ce dernier avait fait de véritables progrès, même s'il était bien loin du niveau de son camarade russe. Sans doute se montrait-il trop doux envers le seul garçon qui avait osé l'approcher, mais il ne voulait pas le repousser : Basil était ce qui se rapprochait le plus d'un ami, et il s'agissait là du premier qu'il avait. Sans savoir pourquoi, Nikolaï prêtait une importance particulière à cette relation nouvelle pour lui, bien qu'il n'en montrait rien, évidemment. 

 

Il était donc levé depuis bien longtemps lorsqu'il arriva au cours de métamorphose, fraîchement douché, l'uniforme parfaitement ajusté, et cette démarche militaire qui ne le quittait pas malgré les mois qui s'écoulaient. A peine arrivé sur le terrain, il avait déjà vu les différentes zones, assimilé les différents obstacles, et mis au point plusieurs techniques pour en venir à bout - aucune d'entre elles n'utilisant cependant la magie. Il ne s'agissait là ni plus ni moins qu'un parcours du combattant, comme il en avait fait un nombre incalculable, de difficulté bien supérieure à celle-ci, à n'en pas douter.

 

Une fois au niveau du groupe, il se raidit subitement en un garde-à-vous pour toute salutation, avant de prendre la position des soldats au repos, dans le plus grand silence. Il ne prêtait aucune attention aux autres élèves, le regard fixe, la posture droite, la tête haute comme s'il fixait un point particulier à l'horizon. Rien ne semblait pouvoir l'ébranler. Et pourtant, depuis qu'il était arrivé à Poudlard, il avait changé. Il le sentait. Il ne parvenait pas à dire pourquoi, ni même comment. Mais certaines choses qui lui paraissaient aberrantes à son arrivée étaient désormais tolérables. Comme ces fillettes qui étaient incapables de tenir leur langue et chuchotaient sans cesse. 

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Nikolaï Polyanski

14 ans Sang-Pur Russe Notoriété

Gryffondor
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Parc de Poudlard, Mercredi 06 Septembre 2124

Basil n'avait pas l'air dans son assiette, mais cela ne semblait pas émouvoir Nikolaï outre mesure. Tout ce qu'il voyait, c'était que son camarade avait fait ce qu'il lui avait dit de faire. Avoir besoin d'aide n'était en rien un échec, contrairement à un abandon pur et simple. Au-delà des limites physiques du jeune garçon, c'était là ses limites mentales que le russe avait voulu tester. Et Basil n'avait pas refusé de courir le dernier tour lorsque Nikolaï l'avait remis sur pied pour l'aider à avancer. Basil n'avait pas non plus refusé de refaire un entraînement le lendemain matin. Par conséquent, Basil pouvait apprendre et s'améliorer, et c'était une victoire. 

 

Aussi Nikolaï ne se fit pas prier pour l'aider à se relever, en le tirant prestement afin qu'il puisse se remettre sur pied. Il se laissa même aller à lui donner une petite tape de félicitations sur l'épaule, avec un sourire. Ce dernier disparut presque aussi vite qu'il était apparu, mais il avait été là, preuve irréfutable que la prestation de Basil avait comblé ses attentes. Il hocha alors la tête.

 

- Oui, toi devoir reprendre des forces, acquiesça-t-il avec cet accent qui le rendait si difficile à comprendre.

 

Les deux garçons prirent alors le chemin pour rentrer au château, Nikolaï s'assurant tout de même que celui qui l'accompagnait de risquait pas de tomber à tout moment. Mais l'idée d'un petit-déjeuner semblait l'avoir rendu de nouveau suffisamment maître de ses jambes pour marcher tout seul sans trop de peine, malgré une fatigue évidente. Nikolaï, quant à lui, savait qu'il lui faudrait refaire un véritable entraînement le soir afin de ne pas risquer de garder un trop plein d'énergie en lui. Et cela, avant que Katherine ne veuille vérifier son sceau. S'il était trop en forme, ce dernier semblait bizarrement affaibli, comme si la créature en lui se nourrissait de ce trop plein d'énergie.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Cachots de Poudlard, Mardi 10 Octobre 2124

Tu hausses un sourcil quand ton frère te dit de faire moins de bruit. Tu t'en tapes royalement d'être repéré. C'est pas pour rien que tu gardes les traits du préfet. Peut-être que ça attirerait un peu plus de problème à ton frère en revanche, alors tu acceptes de baisser d'un ton. Mais c'est bien parce que c'est lui. Personne d'autre ne serait autorisé à te parler sur ce ton sans risquer d'amères représailles, cela va de soi. Cependant, tu te renfrognes un peu quand Flynn mentionne Basil Banks. Parce qu'il y a un problème de taille avec ce gamin, et c'est pas le fait que ce soit un mec.

 

- Banks c'pas un bon plan. On s'en fout qu'tu prennes l'apparence d'un mec ou d'une meuf c'pas le problème.

 

Il a l'air perdu, le gamin. C'est pourtant évident.

 

- Ça fait un bail qu'il y a plus de sort pour ça. T'imagines un peu la gueule de ceux qui veulent changer d'genre s'ils peuvent même pas aller dans les dortoirs qu'ils veulent ? Crois-moi que la direction a pas envie de se prendre la tête avec ça.

 

Bizarrement, l'idée est restée. Notamment dans la tête des plus jeunes. Les escaliers toboggans font désormais partie de la légende de Poudlard. N'importe quel adolescent ayant testé d'aller dans les dortoirs du genre opposé peut attester qu'ils n'existent plus. Du moins en journée. C'était surtout pour favoriser les travaux de groupe mixtes au début. Et puis ils se sont rendus compte que ça servait à rien de maintenir ces trucs-là.

 

- Y'a juste une alarme magique la nuit quand ceux qui doivent pas y aller y vont. Si tu t'pointes en journée y'aura aucun souci.

 

Sauf, évidemment, s'il se pointe vraiment avec la gueule de Banks. 

 

- Mais Banks c'un mauvais bail. Le mec s'fait racketter par tout l'château, tu vas pas faire trois pas qu'on va te tomber dessus pour te foutre en slip. 

 

Et aussi doué ton frère soit-il avec sa métamorphomagie, tu doutes fort qu'il parvienne à garder les traits de quelqu'un d'autre tandis qu'on le bouscule on qu'on lui jette des sorts. Et au-delà de ça, t'as aucune envie qu'il se fasse victimiser par ceux qui prennent Banks pour leur souffre-douleur attitré. Et Merlin sait qu'ils sont nombreux.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Tu t'entends plutôt très bien parler. Et tu vois aucun problème dans ce que tu dis, bien au contraire. Tu te trouves carrément futé de passer outre la relation qu'elle peut entretenir - ou non - avec Shevchen aussi facilement. Mais elle a pas l'air impressionnée plus que ça. Toi qui pensait que ce serait facile d'obtenir ce que tu veux d'elle, faut croire que tu t'es sacrément planté. Quel dommage. D'autant plus que, plus tu vois ses lèvres de près, plus tu te dis que ce serait vraiment très agréable.

 

Et tandis qu'elle se met à te menacer, ton sourire ne fait que s'élargir, tes yeux glissants vers son décolleté en même temps qu'elle y glisse la télécommande. Bordel, depuis quand ses seins ont autant poussé ? Tu jurerais qu'ils étaient pas si gros auparavant. T'as la bouche un peu sèche, et pourtant, lorsque ton regard se reporte sur elle, tu conserves ton air confiant.

 

- Faudrait que t'aies des preuves pour ça. Et vu ta réputation... J'crois que tout l'monde se rangerait de mon côté.

 

Tu te retrouves bientôt assis à ses côtés, les yeux rivés sur sa main, tandis que tu t'humidifies légèrement les lèvres. T'as carrément envie d'aller plus loin. 

 

- Et t'es prête à l'quitter ? J'croyais qu'il faisait des efforts...

 

Ta main se dirige tranquillement vers la poitrine d'Alison, et tu plonges dans son décolleté pour récupérer la télécommande, t'y attardant probablement une demie-seconde de trop pour que ce soit véritablement innocent. 

 

- Alors qu'est-ce qui te conviendrait, Alison ? J'sais à quoi ça sert. J'te la foutrais pas à l'envers, t'as ma parole. Mais toi, qui m'dit qu'tu joues pas avec moi, hein ?

 

Tu poses ta main libre sur sa hanche, tandis que celle tenant la télécommande reste appuyée sur le dossier du canapé. Complètement tourné vers elle, vos visages se trouvent à quelques centimètres à peine l'un de l'autre.

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Bartholomew Beckett

Bibliothécaire de Poudlard 67 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serdaigle
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Bibliothèque, Mercredi 27 Septembre 2124

Evidemment, le jeune homme ne s'attendait pas à une telle punition. Bartholomew pouvait parfaitement le comprendre. Après tout, tout le monde était persuadé qu'il n'y avait pas endroit plus ennuyeux qu'une bibliothèque, et pourtant, lui parvenait à rendre les lieux attirants pour tous les élèves de l'école sans exception. Alors que ses punitions se montraient toutes aussi divertissantes que le personnage qu'il était allait de soi. Il fallait simplement qu'il parvienne à décoincer le jeune garnement.

 

Il avait tout de même l'air sacrément perdu. Peut-être son niveau en anglais n'était-il pas si bon que ce que le reste du personnel de l'école le disait. Bartholomew maîtrisait parfaitement les quatre langues slaves principales, aussi était-il prêt à faire usage de ses talents pour être certain que le garçon comprenait ce qu'il attendait de lui. Mais visiblement, ce dernier était juste lent. Ou peut-être effrayé à l'idée de se ridiculiser ? Les adolescents avaient tendance à avoir peur du regard des autres, ce qui les empêchait d'exploiter pleinement le potentiel de la jeunesse. Jamais de la vie Bartholomew ne laisserait une quelconque peur du ridicule empêcher ce jeune homme d'accéder au bonheur de la danse !

 

Aussi lorsque l'adolescent lista ce qu'il pouvait faire à la place de danser, le bibliothécaire secoua la tête de gauche à droite avec enthousiasme, saisissant le garçon par les épaules pour qu'il cesse de reculer et qu'il prenne conscience de l'importance des mots qui allaient suivre.

 

- Non non et non ! Sûrement pas !, déclama-t-il après avoir claqué sa langue sur son palais plusieurs fois pour appuyer son désaccord.

 

Il pressa ses paumes un peu plus fort sur les épaules robustes du garçon, avant de l'entraîner vers l'avant en un mouvement enthousiaste, se retrouvant soudainement à ses côtés, un bras autour de ses épaules, l'autre ouvert au monde entier - ou plutôt à son bureau et tout le bazar s'y étant accumulé, notamment le fameux gramophone. 

 

- Le monde de l'art s'offre à toi, jeune homme, refuser n'est pas une option ! Je vais t'apprendre à danser, et lorsque le démon de la musique aura pris possession de ton corps tu te rendras compte qu'il n'y a rien de plus beau dans la vie que de suive chaque rythme qui nous entoure ! En piste, maestro !

 

Il relâcha le garçon, se mettant de nouveau face à lui pour commencer la leçon.

 

- D'abord, tu dois apprendre à te relâcher. Te détendre. Secoue-toi, laisse tout tomber, souffle un bon coup !

 

Et pour lui montrer l'exemple, il secoua ses épaules en soufflant tel un cheval, donnant véritablement l'impression à son corps de se délester de tous ses soucis. 

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Serpentard
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Le quitter pour un truc mieux. Pour sûr que t'es mieux que lui, y'a pas photo. Déjà, t'es carrément plus stylé. Ensuite, t'es carrément plus populaire. Et très bientôt tu seras super riche. Qui pourrait rêver meilleur parti que toi, vraiment ? L'autre, c'est juste un soldat raté qui vient d'un pays que personne ne connaît. Alors c'est un sourire en coin carrément confiant qui répond à la remarque d'Alison. Un sourire qui veut clairement dire "genre moi ?", pleinement assumé. 

 

Sourire qui se crispe légèrement quand elle se met à caresser ta cuisse. Parce que ça commence à t'exciter un peu, tout ça. Sûrement un peu trop, d'ailleurs. Parce que tu commences à être sérieusement incapable de la quitter du regard. Et le rouge appliqué sur ses lèvres arrange franchement pas les choses. Tu la laisses porter ton poignet à ses lèvres, comme si tu n'étais rien d'autre qu'un pantin suspendu à sa volonté, incapable de dire quoi que ce soit de plus alors qu'elle ouvre carrément la chemise de ton uniforme.

 

Il te faut bien quelques secondes pour reprendre tes esprits, avaler ta salive, reprendre contenance pour afficher ton sourire habituel sur tes lèvres comme si tout ça était tout à fait normal pour toi.

 

- Pour des preuves j'peux t'avoir un Effort Exceptionnel à tout casser...

 

Parce que même si ça compte de pouvoir prouver aux potes que t'as bien mis le souafle dans l'anneau, ce qui compte encore plus c'est l'expérience. La vraie. Et la main qu'elle avait sur ta cuisse n'a fait que renforcer cette idée. Tout comme le fait de la voir te déshabiller à moitié.

 

- Pour un Optimal... J'veux pas qu'des paroles, j'veux l'faire pour de vrai.

 

Et puis comme t'as pas l'intention de laisser passer ta chance aussi facilement, tu poses ta main sur la joue de la rouquine pour poser tes lèvres sur les siennes. Et comme tout ça est bien plus sérieux qu'un simple jeu, tu laisses ta langue se frayer un passage entre ses lèvres rouges, pour une conquête plus audacieuse à laquelle tu mets fin au bout de quelques secondes.

 

- Tu vas pas me faire croire que t'as pas envie d'essayer ? J'suis carrément mieux que ton mec, tu l'sais aussi bien que moi.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

T'es pas plus perturbé que ça par le rouge à lèvres étalé tout autour de ta bouche. Au contraire. Pour une preuve, c'est une sacrée preuve. Alors tu prends la petite moquerie comme un compliment, étires tes lèvres en un sourire charmeur barbouillé de rouge, tandis que tu l'aides à te débarrasser de ta chemise. T'es plutôt fier de ton corps. Faut dire que tu travailles suffisamment pour être plus musclé que la majorité des mecs de ton âge. Peut-être pas que Shevchen cependant. Le gars a l'air carrément massif. Mais tu t'en fous. T'as des abdos dessinés. Des pecs bien présents aussi. Le tout dans une finesse propre à l'adolescence, à ces corps qui ont grandi trop vite d'un seul coup. 

 

Tu passes du temps devant ton miroir. Parce que tu sais que t'es franchement pas dégueulasse. T'aimes modifier quelques détails grâce à ta métamorphomagie. Juste pour voir ce que ça donnerait, d'être absolument parfait. Par chance, aucun de tes potes ne t'a jamais vu faire, sinon ce serait carrément la honte. Mais ça te change. D'avoir le reflet d'un mec qui sait ce qu'il vaut, sur le chemin de la grandeur, et plus d'un gamin pauvre aux fringues usées et aux bleus trop nombreux pour être vraiment naturels. T'es fier de ce que t'as accompli jusqu'ici. Et t'es bien décidé à continuer sur cette voie.

 

Et pour continuer sur cette voie, il faut que tu passes quelques étapes importantes de ta vie. Genre coucher avec une meuf. Et en voyant Alison en soutif devant toi, t'as bien envie que ce soit elle. Tu passes ta langue sur tes lèvres toujours rougies, incapable de détourner tes yeux de cette paires de seins qui s'étale devant toi.

 

- T'es plutôt bien foutue aussi...

 

Tu peux pas empêcher tes mains de se balader un peu sur elle. Ses hanches, le creux de ses reins, jusqu'à atteindre l'attache de son soutien-gorge et... Finir allongé sur le canapé, le coeur battant la chamade, en entendant la voix de la plus petite des Carter. Putain de bordel de merde. C'est quoi cette gamine qui vient ruiner tes plans là ? Et en plus elle file des conseils à sa soeur ? Sérieusement ? Tu hais cette gamine. 

 

N'empêche que t'as laissé tes mains sur les hanches d'Alison. Et que tu t'amuses un peu à lui caresser les fesses, à travers la jupe de son uniforme. En sentant son poids sur toi, t'as de plus en plus de mal à cacher ton excitation. Et tu pousses un profond soupir quand elle te parle d'Efforts Exceptionnels dès que sa soeur est partie. Tu laisses ta tête s'appuyer sur l'accoudoir du canapé, laissant Alison embrasser ton torse qui frissonne sous le chemin de ses lèvres, et qui achève totalement de te rendre prêt à aller plus loin. 

 

C'est que ça en deviendrait presque douloureux, ce pantalon d'uniforme. Et tandis qu'elle atteint tes abdos, y'a un gémissement qui passe tes lèvres. Tu veux plus. T'as besoin de plus. 

 

- Tu vas pas te contenter... De moins que la perfection, Alison ?

 

T'as la voix un peu saccadée. Tu te redresses, la forçant à en faire de même, tout en la gardant fermement à califourchon sur toi. Tes doigts viennent défaire maladroitement la fermeture de son soutien-gorge, avant de faire glisser les bretelles le long de ses épaules. Tu sens une légère hésitation chez elle. 

 

- J'ai pas d'soutif moi. J'veux voir. Et j'veux embrasser aussi. 

 

 

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Nikolaï Polyanski

14 ans Sang-Pur Russe Notoriété

Gryffondor
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Au fond du couloir du troisième étage, à droite après la salle d'Histoire de la Magie, Lundi 18 Septembre 2124

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu pour les sujets suivants

Douleur

Le garçon resta parfaitement immobile pendant tout le temps que prit Miss Dennison pour observer le sceau qui recouvrait l'intégralité de son torse. La droiture de sa posture n'était pas sans rappeler un garde-à-vous qu'il avait longtemps adopté, le regard fixé sur un point droit devant lui qu'il était sans aucun doute le seul à voir. Il ne cilla pas. Ne posa pas la moindre question. Il se contenta d'attendre qu'elle finisse son travail dans le silence le plus total. Sans la respiration qui levait et baissait à un rythme lent sa cage thoracique, on pourrait douter qu'une quelconque forme de vie l'habitait.

 

Et lorsque le verdict de la femme tomba, il ne comprit pas la majorité des mots qu'elle utilisa. Lésiner. Trames harmoniques. Nexus runiques. Redondant. Seul le ton de sa voix indiquait à l'adolescent qu'elle n'était pas pleinement satisfaite de ce qu'elle venait d'analyser. Et s'il pensait que tout cela ne le concernait que peu, il comprit rapidement qu'il n'en était rien lorsqu'elle mentionna qu'il devrait peut-être être modifié. Une fois de plus, le mot raffiné ne lui disait rien, mais dans le contexte, il n'avait aucune peine à comprendre là où elle voulait en venir.

 

Et aussi docile et obéissant pouvait-il être, il ne put que relever quelques incohérences dans le discours qui lui était ici servi.

 

- Vous surveiller moi. Comment pouvoir m'arriver une chose ? Les Aurors, meilleurs sorciers anglais, non ?, demanda-t-il en la regardant droit dans les yeux, afin de lui faire comprendre clairement qu'elle ne pourrait pas se jouer de lui facilement.

 

Sans doute son insolence était-elle de trop, puisque le sceau se fit bel et bien resserrer par la femme. Malgré l'habitude, et une tolérance extrême à la douleur bâtie sur des années de torture pour faire de lui un Obscurus, il ne parvenait pas à se faire à cette sensation de chaînes magiques qui pénétraient son être en son essence la plus profonde. D'abord, il serra les mâchoires, en carrant un peu plus les épaules, mettant un point d'honneur à rester toujours aussi droit même dans la pire des situations.
 

Ses poings se serrèrent également alors que l'intensité se fit plus forte. Il tint cependant de longues secondes, chaque muscle de son corps bandé, à les en faire frémir. Aucun son ne passait ses lèvres. Et dans ses yeux qui fixaient un horizon inexistant ne transparaissait qu'une volonté de fer. Une force difficilement imaginable chez un enfant de son âge, preuve s'il en fallait qu'il n'était plus un enfant depuis bien longtemps, si seulement il l'avait déjà été.

 

Sa respiration s'était cependant largement accélérée. Et après un temps qui parut une éternité, la douleur s'arrêta. Si brusquement qu'il manqua de tomber à genou sous le relâchement de cette pression. Il parvint cependant à rester debout, le sceau encore brillant quelques secondes avant de reprendre une allure plus noire, plus terne. Il avala sa salive.

 

- Si le sceau casse, je deviens mort. Si douleur trop forte, trop longtemps, le sceau casse, et je deviens mort. Jamais moi retourner à la guerre. Moi mort avant. Vous savoir, comme moi.

 

La question qui se posait réellement était celle-ci : pourquoi ne pas simplement le tuer ? Le résultat serait le même, et serait bien plus rapide.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Salle de classe de Métamorphose, Samedi 03 Février 2125

Les cours le samedi, ça t'arrange pas tellement. Parce que, le week-end, t'es censé aller t'entraîner avec les Catapultes. Sauf que le tournoi des trois sorciers, ça amène un sacré paquet de Gallions pour le vainqueur. Et même si t'es carrément bien payé en tant que joueur professionnel, c'est le genre de truc qui fait bien à ajouter dans le CV. Qui viendrait te refuser une émancipation et la garde de Flynn alors même que t'es un joueur de Quidditch reconnu et le vainqueur du tournoi des trois sorciers ? Personne. Donc tu dois absolument être sélectionné, et gagner ce truc. C'est pas franchement une option pour toi. 

 

Pour le coup, tu l'as bien fait comprendre à tes potes. Parce que t'aimes autant éliminer la concurrence avant même qu'elle se pointe. Et ils ont plutôt bien compris le message, vu qu'il y en a pas un qui a décidé de se pointer au cours de Pope pour le tournoi. Tu sens un peu de stress en entrant dans la salle. Un peu comme avant un match de Quidditch important. Tu sais que tu dois obtenir l'approbation de plusieurs profs pour pouvoir poser ta candidature, et ça te fout quand même une légère pression. Même si tu fais genre l'air de rien, avec ton sourire en coin habituel tandis que tu entres dans la salle.

 

- Yo ! 

 

Tu te retiens de faire une réflexion aux joueurs de Quidditch de Poufsouffle qui te regardent d'un air peu avenant. Faudrait quand même qu'on leur dise qu'il n'y a qu'un champion, et qu'ils vont devoir se décoller les uns des autres à un moment donné. De toute façon, ils ont aucune chance. T'es meilleur qu'eux sur un balai. Et tu seras meilleur qu'eux dans tout le reste. Tu rejoins donc Alison, un oeil divaguant vers Sasha vers le fond de la salle avant de reporter toute ton attention sur elle.

 

- J'savais pas que ça t'intéressait, le tournoi. 

 

C'est dit avec ta nonchalance habituelle. N'empêche que, pour l'instant, tu vois pas bien qui pourrait rivaliser avec toi ici. A part peut être River. Et ces enfoirés de Poufsouffle, mais ça, tu le reconnaîtras jamais.

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Bartholomew Beckett

Bibliothécaire de Poudlard 67 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serdaigle
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Bibliothèque, Mercredi 27 Septembre 2124

Décidément, ce pauvre garçon n'avait pas l'air de beaucoup s'amuser dans sa vie. Ni même de savoir accepter les compliments lorsqu'on lui en faisait. Cela attristait quelque peu Bartholomew qui se doutait que la vie de ces enfants réfugiés n'avait pas été très clémente avec eux jusqu'ici. Il espérait cependant que Poudlard et son environnement sécuritaire finirait par leur permettre de goûter un peu aux joies de l'adolescence normale à laquelle ils auraient dû avoir eu droit bien plus tôt. Le bal de Noël devrait leur offrir un aperçu des petits bonheurs qu'ils pouvaient grapiller ici et là si seulement ils le voulaient. Aussi, lorsque le garçon lui demanda ce qu'il devait faire de ses bras, Bartholomew lui sourit avec son éternelle bienveillance.

 

- Tu les balances en rythme. Mais le mieux, c'est encore de ne pas y penser. Tu réfléchis trop, laisse la musique te porter, ton corps réagira tout seul ! Regarde, tu commences déjà à retenir parfaitement les pas, bientôt, ce sera naturel pour toi, et dès que tu arrêteras de réfléchir, ça deviendra plus fluide, lui expliqua-t-il patiemment.

 

C'était sûrement bien plus facile à dire qu'à faire pour un adolescent qui désirait tout contrôler. Mais l'art avait besoin de plus de spontanéité et de moins de maîtrise. A choisir, le bibliothécaire préférait amplement que Sasha invente quelques pas bien à lui et s'amuse, plutôt qu'il ne suive parfaitement une chorégraphie en stressant inutilement. 

 

- Si tu es plus à l'aise derrière aucun souci. Mais je peux aussi te donner quelques entraînements supplémentaires pour que tu aies le même nombre de séances que les autres, proposa-t-il l'air de rien.

 

Il ne s'agissait pas là d'une punition, mais bien d'une invitation. Si Daryl l'avait envoyé pour une retenue, Bartholomew n'était guère adepte des punitions, et bien plus de l'accompagnement. Adapté et personnalisé, cela allait de soi. Ses collègues professeurs n'avaient pas toujours le temps pour cela, mais lui faisait partie de l'équipe éducative, et était prêt à accorder son aide à tous ceux qui la désiraient. Un nouveau rire s'échappa cependant de l'homme à la dernière question du gamin.

 

- Non, pas de premières années. Aucun n'a été suffisamment courageux ! Il y a un septième année, trois troisième, un quatrième, un cinquième, et avec toi ça fait deux sixième ! Tu les rencontreras lors de la prochaine répétition de groupe, ce samedi. 

 

Il n'allait tout de même pas lui gâcher la surprise de découvrir ses camarades. Et puis, il se rendrait vite compte que ces entraînements de groupe n'étaient ni plus ni moins qu'un grand amusement orchestré par les deux plus vieux enfants de l'école : Horace et lui-même. Il espérait que cela le détendrait un petit peu. 

 

- Allez, on recommence, dit-il en relançant le disque du début afin qu'ils puissent reprendre les pas en rythme de la chanson.

 

Sasha ne se débrouillait pas si mal qu'il le pensait, notamment parce qu'il se concentrait tellement sur ses pieds qu'il ne pouvait que difficilement se tromper. Bientôt, Bartholomew lui posa la main sur l'épaule.

 

- Ce sera tout pour aujourd'hui, tu t'en sors très bien. Tu veux un jus de citrouille ? proposa-t-il tranquillement alors même que plus aucun élève ne leur prêtait attention. 

 

Et sans vraiment attendre de réponse, il fit voler deux verres vers eux, qu'une carafe enchantée avait servis dès lors qu'il avait mentionné le nom de jus de citrouille. Il en laissa un devant le garçon avant de reprendre, l'air de rien. 

 

- Как у тебя дела в Хогвартсе ? (Comment se passe ton adaptation à Poudlard ?) demanda-t-il avec un très léger accent anglais, et un petit sourire malicieux, espérant que l'usage de sa langue lui permettrait de délier un peu sa langue.

 

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Les seins de Sasha ? Pis quoi, encore. Si elle te les montre, c'est bien que tu peux les toucher. C'est pas comme si vous étiez au musée. Tu te mords légèrement les lèvres devant le spectacle qui s'offre à toi, n'hésites pas un seul instant à faire ce que t'avais envie de faire depuis le début. A dire vrai, tu sais pas trop ce que tu fais. Juste ce que t'as envie. C'est comme si ton corps prenait complètement le contrôle pendant que ton esprit tourne en boucle sur une seule et même pensée : c'est aujourd'hui que tu deviens un homme.

 

T'as l'impression d'être prêt à exploser quand elle se rhabille soudainement, laissant tes yeux s'écarquiller à sa réflexion.

 

- M'faire confiance ? T'avais l'air de kiffer, non ?

 

Peut-être que tu t'y es mal pris. T'avales ta salive difficilement tandis qu'elle continue de toucher ton torse, et que tu restes les bras ballants comme un con. Une chose est sûre, ton excitation va pas redescendre d'elle-même sur ce coup-là. T'as jamais ressenti ça avant. Et couper le truc en plein milieu, ça te fout carrément le seum.

 

- M'branler sous la douche ? Tu t'entends toi ? Joue pas c'jeu avec moi, j'suis pas Shevchen moi.

 

Plus que vexé, t'es frustré. Et puis, comment une érection peut devenir aussi douloureuse ? Tu te lèves alors à ton tour, rattrapant Alison par les hanches pour la ramener contre toi, qu'elle sente l'effet qu'elle te fait. Tu te penches légèrement vers son oreille, pour chuchoter quelques mots.

 

- T'peux pas m'laisser comme ça. Ça fait un mal de chien. J'peux pas m'concentrer sur ton truc comme ça. T'peux au moins me branler, non ? 

 

De ses hanches, tes mains sont redescendues vers ses fesses que tu presses légèrement contre toi. T'as la gorge sèche. Il est hors de question que tu accèdes à son petit caprice simplement en échange de baisers sur le torse, c'est carrément de l'arnaque son truc. Et puis, c'est quoi son problème à te traiter comme ça ? En fait, ça devient carrément évident que t'es plus que frustré. Elle te fout les nerfs avec son attitude de merde.

 

- T'sais quoi, laisse tomber. J'vais l'faire moi-même. J'ai pas b'soin d'une gamine qui joue que quand ça l'arrange. Bonne chance pour ton appart. J'espère qu'les conseils d'ta soeur suffiront pour ta note.

 

Et tu te diriges tant bien que mal vers la porte. 

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Alaric Bloodworth

Direction du Département des Transports Magiques 51 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Gryffondor
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Appartement d'Alaric Bloodworth, Central London, Vendredi 14 Juillet 2124

Il arrive quelques fois à Alaric d'oublier que le cerveau de Leo ne fonctionnait pas exactement comme celui de n'importe qui d'autre. Savoir et admettre que son fils est un idiot notoire, il a fini par s'y faire. Mais la façon qu'il avait de toujours décomposer les mots et les expressions qu'il ne connaissait pas pour y déceler un sens qu'il était le seul à y voir, il n'avait jamais pu s'y habituer. Aussi le rapport entre un mythomane et des mites le fit soupirer avec lassitude, sans qu'il ne prit la peine d'expliquer quoi que ce soit. A quoi bon, après tout.

 

Il préféra prendre sur lui. Continuer de préparer le repas, histoire d'essayer de mettre son esprit à autre chose qu'à sa petite fille dans les bras d'un militaire moldu. Quelle galère. Il agita la cuillère en bois après avoir remué la crème, comme s'il s'agissait là d'une baguette magique capable de maudire le fameux Victor Spellman.

 

- Un militaire, manquait plus que ça. On peut pas leur faire confiance. Sont toujours barrés à droite à gauche. Qu'il essaie un peu de faire cocu ma fille celui-là, et il entendra parler du pays, qu'il marmonna dans sa barbe avant d'aller égoutter les pâtes dans des gestes sûrement un peu trop brutaux.

 

D'ailleurs, il manqua de se cramer avec l'eau bouillante. Lâcha le tout dans l'évier en un fracas assourdissant, visant cependant étrangement bien la passoire pour y laisser les pâtes qui débordaient légèrement de chaque côté. Il s'essuya les mains sur son pantalon, l'air toujours aussi avenant, tandis que son regard croisait de nouveau celui de son fils.

 

- Quoi ? J'ai pour habitude de vous emmerder ? Elle a répondu si elle venait au moins ? demanda-t-il en ronchonnant toujours autant, mais à un niveau sonore un peu plus réduit, prouvant qu'il allait sans aucun doute finir par redescendre dès qu'il aurait digéré la nouvelle.

 

Et, ayant suffisamment donné de sa personne pour ce repas, il fit en sorte de verser de nouveau les pâtes dans la casserole à l'aide de sa manumagie, avant d'y ajouter la sauce et de poser le couvercle sur le tout.

 

- Qu'elle invite pas sa mite, j'suis pas prêt à l'rencontrer.

 

 

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

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Nudité, acte sexuel

Si y'a bien un truc auquel tu t'attendais pas, c'est qu'elle te retienne. Tu te tournes vers elle, l'air pas franchement agréable. Parce que si c'est pour se foutre un peu plus de ta gueule et te faire perdre ton temps, t'as déjà donné. Mais non, elle se contente de dire que c'était une blague. Et franchement, t'as un peu l'impression qu'elle te prend vraiment pour un con. Parce que ça avait rien d'une blague. Jusqu'à ce qu'elle pose sa main sur ton entrejambe tendue, te faisant serrer les mâchoires sous l'idée d'un soulagement imminent. 

 

- Ben c'était pas drôle.

 

Quand même, faut qu'elle comprenne que c'est pas acceptable de t'allumer comme ça pour te laisser en plan. Ou alors elle le dit dès le départ, qu'elle a pas l'intention d'aller plus loin avec toi. Là, avec toutes ses foutues manigances et sa façon de parler de son mec, t'avais juste l'impression qu'il suffisait d'insister un peu pour que ce soit du tout cuit. A défaut d'avoir ta première fois, t'auras quand même ta branlette. T'as pas tout perdu. 

 

Et alors qu'elle déboutonne ton pantalon, laissant apparaître un boxer d'une marque que t'aurais jamais pu ta payer avant ton contrat avec les Catapultes, tu pousses un soupir de soulagement. Le tissu plus extensible du boxer te presse moins, et tu finis par simplement t'appuyer contre la porte que t'allais passer.

 

- Ici. 

 

T'as la voix un peu plus rauque. Et comme t'as pas envie qu'elle se désiste à nouveau, tu baisses toi-même ton boxer, pour lui donner un accès direct à une entrejambe que t'as sûrement légèrement grandie par métamorphomagie. Après tout, faut bien que tu sois sûr d'avoir plus à offrir que Shevchen si tu veux qu'elle revienne vers toi pour plus d'optimals. 

 

Et il suffit qu'elle pose sa main dessus pour que tu lâches échapper un grognement de satisfaction. C'est bien la première fois qu'une autre main que la tienne s'occupe de ce genre de travail, et c'est loin d'être déplaisant, malgré quelques hésitations et tentatives étranges de l'autre côté. Bientôt, un mouvement te fit gémir un peu plus fort.

 

- Han ouais. Là comme ça. C'bien là. Oh putain. Vas-y.

 

Tu te raidis un peu plus contre la porte, te mords les lèvres, accompagnes de quelques mouvements de bassin ceux de sa main. Tu t'obliges à garder les yeux ouverts pour la regarder faire. Et ça t'excites encore plus de la voir s'occuper de toi comme ça. 

 

- Oh bordel Alison continue ! Plus vite ! Encore un peu, vas y !

 

Tu sens le plaisir monter de plus en plus, jusqu'à ne plus pouvoir tenir, et lâcher ton plaisir dans sa main en un nouveau grognement de satisfaction et de soulagement mêlés. Tu fermes enfin les yeux, la tête appuyée contre la porte, un léger sourire sur tes lèvres.

 

- Bordel de merde. Si t'fais ça à ton mec lâche-le direct et mets-toi avec moi.

 

T'as la respiration toujours un peu courte, et tu mets bien quelques secondes avant de remonter ton caleçon et ton pantalon, te sentant bien plus léger. Un regard vers sa main, et tu étires un sourire un peu provocateur.

 

- Paraît qu'c'bon pour la peau t'sais.

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Daryl Brooks

Direction de Gryffondor 38 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Gryffondor
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Bureau de Daryl Brooks, Vendredi 06 Octobre 2124

La réponse donnée par l'aînée des Carter était malheureusement plus que prévisible, et Daryl s'attendait à la recevoir. Croire que tout pouvait s'arranger d'un coup de baguette magique, ou, dans ce cas, en avalant une potion, c'était vivre dans un monde merveilleux qui n'existait malheureusement pas. Et si beaucoup auraient mis la naïveté de Freya Carter à ce propos sur le compte de sa jeunesse, Daryl était bien placé pour savoir que nombreux étaient les sorciers expérimentés à penser la même chose.

 

Malheureusement, aussi utile la magie pouvait-elle s'avérer au quotidien, elle n'était qu'une aide, en aucun cas elle ne pouvait faire disparaître les problèmes profonds. Elle pouvait simplement en masquer les symptômes pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'ils ne deviennent trop encombrants pour continuer à être ignorés. Et c'était exactement ce qu'il se passait en donnant des philtre de paix à cette pauvre gosse de treize ans, au lieu de s'en prendre à la racine du problème.

 

Brooks n'avait en aucun cas l'intention d'enfoncer Freya qui, il était évident, faisait de son mieux. Elle était sûrement dépassée par la charge de deux adolescentes, et personne ne pouvait l'en blâmer, surtout pas lui qui se les coltinait dans ses salles de cours à longueur de journée. Aussi, pour une fois, prit-il le temps de mettre les formes pour ce qu'il avait à dire.

 

- Je ne doute pas que vous vous soyez entourées de professionnels avant de donner cette potion à Charlie. En revanche, comme vous le soulignez si bien, les angoisses de votre soeur - ou sa sensibilité si vous préférez - ne viennent pas de nulle part. Et je ne pense pas qu'un philtre de paix soit la solution. D'autant plus que d'ici à Noël... Elle ne pourra plus s'en passer, je peux vous l'assurer.

 

Lui-même avait pris nombre de ces philtres lorsqu'il avait cessé d'être tireur d'élite. Et se défaire de leur emprise par la suite a été un véritable calvaire. D'un geste de la main, il fit léviter deux verres qu'il remplit d'eau avant d'en laisser un flotter devant la jeune femme si jamais elle désirait s'hydrater. Lui-même prit le temps de boire quelques gorgées avant de reprendre.

 

- A-t-elle déjà consulté un psychomage ? A défaut de pouvoir parler avec votre père rapidement, cela pourrait l'aider. L'aider réellement, et pas seulement en surface comme un philtre de paix. 

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Daryl Brooks

Direction de Gryffondor 38 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Gryffondor
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Auberge des Trois-Balais, Vendredi 02 Février 2125

Daryl garda le silence face aux arguments d'Aldebert. Il écoutait son collègue avec la plus grande des attentions, et ses mots résonnaient dans son esprit, encore et encore, pour s'y frayer une petite place. C'est expérimental, aucune garantie, mais aucun danger. Difficile de savoir à quoi s'accrocher réellement. Et si le maître des potions n'avait rien contre le fait d'essayer de nouvelles choses lorsqu'il n'y avait que peu d'enjeux, là, il devait bien admettre que c'était une décision autrement plus difficile à prendre. Mais après tout, si cela n'avait montré jusqu'ici aucun effets secondaires dangereux, il pouvait peut-être faire un test. Commencer doucement, comme l'a dit Aldebert, afin de voir par lui-même ce qu'il en était. Ce que ça le ferait ressentir. 

 

Il tourna de nouveau la pierre entre ses doigts, comme si la manipuler lui ferait prendre davantage conscience du pouvoir qu'elle avait, et des bénéfices qu'il pourrait en tirer si vraiment elle ne pouvait apporter que du bon. Un ajustement, il pouvait difficilement cracher dessus. Sa malédiction, il avait bien du mal à l'accepter, notamment à cause de tout ce qu'elle pouvait engendrer s'il ne faisait pas attention à tout ce qu'il faisait en permanence. Alors s'il y avait un moyen de s'octroyer un peu plus de liberté, il pouvait bien se laisser tenter. Au bout de longues secondes, il finit par passer la pierre autour de son cou, pour la cacher sous sa chemise. Et il ne ressentit strictement rien d'immédiat. Cela était sans doute bon signe : il se méfiait bien plus des changements radicaux.

 

- Un ajustement... Je te ferai des rapports détaillés selon chaque phase lunaire, tu vas vite regretter d'avoir pensé à moi, lâcha-t-il finalement avec un demi-sourire reconnaissant.

 

Et aussitôt ces mots prononcés qu'un chaudron baveux se mit à glisser dans la salle depuis la sortie des cuisines, sous les yeux effarés de tous les clients, les siens compris. Il hocha légèrement la tête, sans quitter l'étrange scène des yeux, essayant de comprendre ce qu'il pouvait bien y avoir dans ce fichu chaudron pour qu'il en vienne à ressembler à ça.

 

- Ouais. Ouais j'le vois. Et ouais, j'vais prendre un deuxième verre aussi. A défaut de becter là.

 

L'idée lui avait traversé l'esprit en entrant dans l'auberge. Elle venait de le quitter en même temps que le chaudron retournait en cuisine avec sa traînée répugnante. Daryl ne put s'empêcher d'agiter sa baguette pour faire disparaître toute trace suspecte du sol, préférant amplement se concentrer sur son verre plutôt que sur le risque qu'il pouvait y avoir à marcher sur une telle substance. 

 

- Je peux te proposer quelques potions d'aiguise-méninges pour ton fils. Pour un ajustement en retour, finit-il par lâcher avec un léger rire. Il était cependant évident qu'aucune potion ne pourrait rendre le gamin intelligent. 

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Cardiff, centre d'entraînement des Catapultes de Caerphilly, Jeudi 21 Décembre 2124

L'entraînement du jour a été tout simplement génial. Le temps n'est pourtant pas de votre côté, entre le vent et la neige, mais le challenge que ça ajoute n'a fait que donner plus de volonté de réussir de la part de tous les membres de l'équipe. Il n'y avait de toute manière presque aucune manière de communiquer correctement, personne n'étant capable de crier plus fort que le vent, alors il fallait simplement se fier à son instinct. Et l'instinct de l'équipe, tu commences à le connaître de mieux en mieux. Tu sais les points forts et les points faibles de chacun, tu sais quels sont les tiens, et tu sais comment vous pouvez faire pour y pallier tous ensemble.

 

Le travail d'équipe qui te posait tant de problème à ton arrivée chez les Catapultes est devenu une chose que tu es capable d'admirer, de comprendre. Avec ton équipe, tu peux aller plus loin. Devenir encore meilleur. Ils n'ont rien à voir avec les autres élèves de Poudlard. L'équipe de Serpentard ne pouvait pas te tirer vers le haut comme ça. Alors t'as revu ta façon de jouer. Et t'as l'impression d'avoir franchi ce que tu pensais être tes limites auparavant. C'est comme s'il n'y en avait plus aucune. Juste le Quidditch, les Catapultes, et la victoire de tous. 

 

Alors en sortant du terrain, casque en main, les cheveux complètement décoiffés par le vent, et encore recouvert de quelques flocons de neige, tu discutes avec animation du dernier arrêt du gardien qui était plus que spectaculaire, avant de t'arrêter net en voyant une silhouette parfaitement connue appuyée contre le mur. Tu hausses un sourcil, fais signe aux gars de continuer sans toi, avant de t'approcher d'Alison.

 

- Salut, qu'est-ce que tu fais là ? J'te manquais, c'est ça ?

 

Sourire indolent accroché aux lèvres, balai toujours en main, la tenue pas très propre de celui qui a tout donné sur le terrain, tu manques pourtant pas de confiance en toi. Même si, vraiment, tu te demandes ce qu'elle fout là.

 

- Au fait, joyeux anniversaire, Alison. J'ai pas d'cadeau sur moi, mais j'peux être ton cadeau si tu veux ! 'Fin après ma douche quoi.

 

Non parce que là tu te sens un peu dégueulasse quand même.

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Daryl Brooks

Direction de Gryffondor 38 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Gryffondor
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Bureau du Directeur de Gryffondor, Mercredi 11 Octobre 2124

Ainsi donc, les harceleurs de Basil Banks se montraient suffisamment intelligents pour agir de façon insidieuse, prouvant ainsi qu'ils avaient pleinement conscience du côté répréhensible de leurs actes. Cela mettait Daryl un peu plus en colère encore. Il nota mentalement la description physique qu'il faisait, d'un autre élève de sa maison en plus de cela. Il passa en revue plusieurs garçons qu'il connaissait bien maintenant, et un nom lui vint presque immédiatement à l'esprit. Et comme par hasard, il s'agissait là d'un trio. Tout collait parfaitement. Ces garçons ne perdaient rien pour attendre. 

 

- Je vois, dit-il sobrement, comme pour ravaler cette colère qui montait en lui et qui n'était aucune dirigée vers Basil.

 

Il tapota un instant le bois de son bureau, réfléchissant au meilleur moyen de régler cette situation sans risquer de mettre le garçon dans une situation plus délicate encore. Il savait que les auteurs de ces actes ne seraient pas renvoyés définitivement, et lors de leur retour à Poudlard les choses pourraient dégénérer. Il doutait d'ailleurs de l'utilité d'une exclusion dans ce genre de cas. Non, c'était de l'éducation qui manquait à ces gamins, et un rappel que chaque acte menait à des conséquences.

 

- Personne n'est jamais puni pour rien, rassure-toi.

 

Les erreurs pouvaient advenir, évidemment, mais elles étaient rares. A Poudlard, la majorité du personnel éducatif essayait de faire les choses correctement. Cependant, le harcèlement scolaire n'était pas un sujet que l'on pouvait prendre à la légère. Et il n'y avait qu'une façon de régler les choses sans mettre la victime dans l'embarras : prendre les auteurs sur le fait. C'était bien là ce que Daryl avait l'intention de faire, et le pauvre petit Basil Banks risquait de régulièrement voir son directeur de maison dans son champ de vision tant qu'il n'aurait pas mis la main sur ceux qui faisaient de sa vie un enfer.

 

- Et ça ne te retombera pas dessus. Tu as vraiment bien fait de venir m'en parler, Basil, je m'occupe de tout ça, ne t'inquiète pas. Et si jamais ça ne s'arrête pas, tu reviens me voir, d'accord ? On trouvera une autre solution ensemble.

 

Mais la première, il la mettra en place tout seul. Laisser un gamin vivre chaque jour dans ces conditions lui retournait l'estomac aussi sûrement qu'une potion de puanteur parfaitement exécutée. 

 

- Tu as autre chose dont tu voudrais me parler ? D'autres problèmes, ou au contraire quelques fiertés à partager, après tout, ça ne fait pas de mal non plus, ajouta-t-il avec un léger sourire pour paraître plus engageant malgré cette colère qu'il continuait de ressentir au plus profond de lui.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Salle de classe de Métamorphose, Samedi 03 Février 2125

Si, tu devrais être à Cardiff. Mais le coach a vite compris que c'était pas juste un caprice pour toi, ce tournoi. Pas quelque chose pour mettre les entraînements de côté volontairement. Et t'as bien promis de faire ce qu'il faut de ton côté pour ne pas prendre de retard sur l'équipe. Et ça veut dire squatter le terrain d'entraînement de Poudlard encore plus tôt le matin pour te tenir en forme, garder tes automatismes, améliorer tes gestes. T'as déjà un emploi du temps bien plus chargé que la majorité des étudiants du château, et t'as trouvé le moyen d'en rajouter une couche. Mais c'est pour Flynn tout ça. Alors rien ne pourra t'arrêter. 

 

- Le coach me fait confiance pour gérer, j'vais juste prendre deux fois plus cher pendant les prochains entraînements.

 

Un sourire arrogant accompagne la réponse, comme si c'était là quelque chose qui ne t'inquiétait pas outre mesure. C'est faux. Tu finis déjà sur les rotules à chaque fois que tu t'entraînes avec les Catapultes. Mais s'il y a bien une chose que tu refuses d'accepter, c'est d'avoir des limites. 

 

- Tranquille, si on peut participer c'est qu'on a autant de chance que les sixième année.

 

Et puis, vu la gueule des sixième année... Quand tu vois que Shevchen est tellement naze qu'il suit la moitié des cours avec vous c'est pas franchement une menace que tu vois en le voyant ici. Tu hausses un sourcil à la question d'Alison concernant sa tenue. Elle a franchement des priorités qui te dépassent. Et pour le coup, t'aurais pu te marrer à la réflexion de Decker, si seulement c'était pas Decker. Au lieu de quoi tu lui lances un regard noir, juste pour la forme, avant de lever les yeux au ciel, bien conscient que t'aurais pu faire exactement la même remarque. Tu chuchotes juste deux mots à Alison alors que le cours démarre.

 

- Laisse tomber.

 

Et en écoutant Pope, tu te vois déjà à essayer tes meilleurs sorts offensifs sur les mannequins, prouvant que, la métamorphose, c'est carrément ton domaine de prédilection depuis ta naissance. Suffit de voir comment tu maîtrises ta métamorphomagie. Mais voilà, ça aurait été trop simple. Alors tu te retrouves dans le même groupe que Decker, à faire dans la précision. L'enfer.

 

Tu tires carrément la gueule, dépité. Mais tu vas quand même du côté des cages, préférant regarder comment s'en sortent les autres plutôt que de te lancer toi-même dans un exercice qui te tente que moyennement. Et devant le mannequin à moitié transformer de Rosendale, tu te marres ouvertement.

 

- P'tain Decker t'as dit à ton pote que le tournoi c'pas juste tu souris et tu gagnes ? 

 

Et d'un geste nonchalant, tu lances un Gonflus en direction d'une grenouille.

La grenouille gonfle tellement qu'elle prend bientôt toute la place dans la cage. Elle aurait sûrement éclaté tous les autres animaux si t'avais pas mis fin au sortilège dans la foulée, tel le héros que tu es.

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Spike Ryder

Joueur de Quidditch Professionnel 16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Tandis qu'Alison se lave les mains, tu reprends peu à peu tes esprits, te rappelant que t'allais te barrer de là sans même avoir remis ta chemise. Aussi tu retournes vers le canapé, afin de l'enfiler, sans pour autant prendre la peine de la boutonner. Tu hausses un sourcil, visiblement intéressé quand elle annonce qu'une branlette c'est rien du tout. Franchement, t'as trouvé ça kiffant. Mais c'est sûr qu'avec ce qu'il se dit sur elle, c'est pas la seule chose qu'elle sait faire. 

 

Tu récupères la télécommande, un sourire satisfait qui flotte toujours sur tes lèvres. T'aurais jamais cru que faire un appartement moldu témoin qui vaut le coup était assez cher payé pour ce genre de service. T'as tenté ta chance juste pour voir, mais le fait que ça ait fonctionné te laisse un peu sur le cul. Et ça te laisse un peu songeur, aussi. Qu'est-ce qu'elle voudrait en échange d'une pipe ? De l'acte en lui-même ? Est-ce que tu pourrais obtenir tout ce que tu veux, sans avoir à faire le moindre effort pour construire quelque chose avec une meuf ?

 

- Ouais, en attendant l'fait qu'il fasse un max d'efforts ça t'empêche pas d'le tromper pour un Optimal. Comme quoi, les efforts ça fait pas tout.

 

Tu lui lances un regard appuyé avant de te mettre au travail, changeant une à une les choses qui n'ont rien à faire là où elles sont, gardant la fameuse télécommande avec toi. Bientôt, chaque chose est à sa place, et tu te laisses aller sur le lit de la chambre d'adulte à l'étage, allongé, la chemise toujours ouverte, la télécommande levée devant tes yeux tandis que tu la fais tourner entre tes doigts. T'as pas tellement envie de partir. Pas avant de savoir ce que tu peux vraiment tirer d'Alison Carter. Tu te rassois alors, en tailleurs sur le matelas, observant ta camarade de haut en bas. Elle a vraiment bien grandi.

 

- C'est la télécommande du climatiseur. 

 

Tu lui tends, pour qu'elle vienne la chercher. Mais tandis que vos doigts se frôlent, ton autre main saisit son poignet pour la tirer vers toi, avant de l'allonger sur le lit d'un geste vif, tenant un instant ses poignets au-dessus de sa tête de tes mains.

 

- L'jour où j'fais des efforts j'espère qu'ma meuf ira pas branler l'premier v'nu juste pour une bonne note. T'vois c'que j'veux dire ?

 

Tu laisses alors la télécommande dans sa paume de main avant de la relâcher et te redresser.

 

- Alors la question c'pas si j'suis prêt à faire des efforts pour que ça marche. C'est si t'es prête à rester qu'avec moi si on s'met ensemble.

 

Pour toi, Shevchen entre même pas dans la conversation. C'est évident que n'importe quelle meuf préférerait sortir avec toi qu'avec lui, y'a pas photo.

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Nikolaï Polyanski

14 ans Sang-Pur Russe Notoriété

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Un couloir du château, Mardi 05 Septembre 2124

Nikolaï observa un instant Basil avant de lui répondre ce qui semblait à ses yeux être une évidence.

 

- Non, pas le faire. Ici, pas le droit, expliqua-t-il tandis que son accent semblait de plus en plus prononcé.

 

Le garçon avait l'habitude de la violence extrême, puisqu'il avait été élevé dedans. Il savait cependant également obéir aux règles qu'on lui imposait, puisque les ordres avaient été ce qui avait mené sa vie jusqu'ici. Il avait mis un point d'honneur à lire le règlement de l'école, et à le traduire, afin d'être parfaitement au courant de ce qui était ou non autorisé. Et s'en prendre à ses camarades ne l'était pas, aussi ne le ferait-il pas sans y être contraint. Il était évident que son honneur - et donc par extension celui de la Russie - passerait toujours avant le règlement intérieur d'une école britannique. 

 

Il ne parvenait cependant pas à comprendre pourquoi Basil ne pourrait pas faire comme lui. Avoir l'air impressionnant, ce n'était pas bien difficile. Quoiqu'en regardant bien le garçon, il paraissait évident qu'il lui manquait quelques centimètres et quelques muscles pour parvenir à être crédible. Voilà ce qu'il manquait, pour qu'on l'écoute de la même façon que lui. Est-ce qu'il serait capable de transformer Basil en homme digne de ce nom ? Sans doute. Il le croyait, du moins.

 

- Non, jamais crever des yeux. Déjà couper des doigts. Et tuer, répondit-il naturellement.

 

Il était une arme, et avait donc servi à blesser et tuer des gens. Il n'en éprouvait pas la moindre culpabilité. Ni même la moindre fierté. Il avait simplement fait ce qu'on attendait de lui qu'il fasse. Les choses se passaient ainsi, au sein de la base militaire dans laquelle il avait passé toute sa vie jusqu'ici. Torturer ou abattre un soldat ennemi était quelque chose de naturel. Ici, il n'y avait pas de soldats. Que des enfants, et des adultes trop faibles pour faire d'eux de vrais hommes. 

 

- Je peux apprendre à toi. Pour être écouté, tu dois être sûr de toi, reprit-il avec une pédagogie militaire. Il n'avait pas le mot "confiant" mais c'était bien là ce qu'il allait devoir lui inculquer. Pour être sûr là, et il désigna d'un index ferme la tête de Basil, devoir être sûr dans ton corps avant. Alors, toi, faire du sport avec moi. D'accord ?

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Alaric Bloodworth

Direction du Département des Transports Magiques 51 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

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Appartement d'Alaric Bloodworth, Central London, Vendredi 14 Juillet 2124

C'est le moment où Alaric se dit qu’il aura vraiment tout vu avec Leo. Leo l’imbécile, qui le prend de haut comme s’il était lui-même le dernier des idiots. Et ça lui tire un sourire amusé, à Alaric, parce que, quand même, on peut reprocher beaucoup de choses à son fils, mais il a un sacré culot ! Faut oser, et il ose ! Et ça, ça fait partie des pointes de fierté qu'il ressent pour son fils. Un peu comme le fait que, malgré tous les échecs qu'il essuie, il abandonne pas. Et puis, c'est un bon gars son gamin.

 

- J'dirai rien, j'suis une foutue tombe, Leo, qu'il lui répond avec le sourire qui arrive pas à partir. 

 

Faut dire ce qui est, y'a peu de chance qu'il tienne sa langue dès que Summer sera là. Parce que ça va le démanger sévèrement. Peut-être qu'il enverra Leo chercher quelque chose à la supérette le temps de s'entretenir en tête-à-tête avec Summer, lui faire comprendre que, si vraiment elle tient à garder son jardin secret vis-à-vis de son vieux père elle ferait mieux d'éviter de tout balancer à son frère. Et lui faire comprendre surtout qu'elle sera toujours sa petite fille, et qu'il aura toujours à coeur de la protéger. 

 

D'un simple sort, il s'assure que la casserole garde les pâtes bien au chaud. Il les rendra fantômes au dernier moment. Il retourne donc vers le salon, Leo sur les talons, pour se réinstaller dans son canapé, non sans s'être servi un nouveau verre de Pur-Feu au passage. D'un geste de la main, il fait léviter un dictionnaire devant les yeux de son fils.

 

- T'as qu'à chercher. Cocu. C'est avec un c. Et puis regarde mythomane tant que t'y es, qu'il lâche avec nonchalance avant de remettre le son de la télé. 

 

C'est qu'il a un programme qu'il a bien l'intention de regarder. Le match de Quodpot opposant les Goules de Baltimore aux Eruptifs de Portland vient de commencer. Et même si les Eruptifs sont plus que favoris, les goules pourraient sans doute créer la surprise. Hors de question qu'il loupe ça.

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Daryl Brooks

Direction de Gryffondor 38 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

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Hall d'entrée de Poudlard, Vendredi 10 Novembre 2124

Jimmy perd son sourire avant le professeur, qui voit là une petite victoire face au je m'en foutisme impressionnant de l'adolescent. Quant à ce qu'il pourrait voler dans son bureau... Daryl pourrait lui faire une liste longue comme le bras d'ingrédients qui lui permettraient de concocter des potions aux effets psychédéliques qui lui plairaient sans aucun doute. Mais il n'était sûrement pas très sage de le faire, aussi se retint-il, se contentant de laisser l'énergumène déblatérer connerie sur connerie sans que cela ne semble lui en toucher une sans faire bouger l'autre.

 

Les tétards dégainés par l'adolescents étaient des tétards de crapoquet. Il vit là une occasion d'une petite leçon à donner à l'étudiant. Avec un peu de chance, il sortirait de cette retenue avec deux-trois connaissances supplémentaires. Mais avant tout, il fallait reprendre les bases. La potion pourpre que tenait le garçon faisait partie des cours de troisième année. 

 

- Potion d'hilarité. Je pensais que tu l'aurais retenue, celle-ci, Jimmy. Second trimestre de troisième année. T'as l'intention de réviser pour tes BUSES ?

 

Drôle de question auquel il n'avait probablement pas envie d'entendre la réponse. A quoi bon faire la morale à un adolescent comme Jimmy Stone ? On pouvait lui dire ce qu'on voulait, ça entrait par une oreille et ça ressortait par l'autre.

 

- On fait un deal si tu veux. Tu me fais mon inventaire correctement. Vraiment. Et tu repars avec ces tétards de crapoquet. Tu pourras leur donner des p'tits noms si ça t'amuse, et même les inscrire au choeur des crapauds de l'école si ça t'chante. Tu connais les crapoquets, Jimmy ? J'suis sûr qu'ils sont utiles à la fabrication d'un truc qui t'intéresse.

 

Il était patient, Brooks. Surtout lorsqu'il s'agissait de pas trop être pris pour un con. Mais Jimmy avait rien du mauvais bougre, il était juste complètement paumé. Et visiblement, défoncé ou sobre, ça changeait rien à sa vivacité d'esprit. A croire qu'il la gardait uniquement pour balancer ses conneries. 

 

- Par pitié, m'oblige pas à vérifier chaque truc qu'tu fais, Jimmy. J'te jure, j'veux qu'ça s'passe bien entre nous. Faut que t'y mettes du tien. Déjà, tu vois, j'suis sympa, tu m'appelles Daryl j'dis rien. Mais j'pourrais être un gros con. Et faire en sorte que tu sois viré de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle pour manque de respect constant. Mais j'le fais pas. Parce que j't'aime bien. Alors toi, tu vas pas foirer mon inventaire. On est bien d'accord ?