Harry Potter RPG
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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Mentalité de sportif ; tel un pote de vestiaire, il l'appelle "Carter" et Alison déteste ça, relayée au rang d'un nom de famille plus célèbre qu'elle, et qui évoque davantage son père, ou pire : une marque de balais volants.

 

Un joueur de quidditch le sait, et Spike lui manque de respect, délibérément. Tu t'entends parler ? La célébrité les rends tous cons ou bien c'est de faire rentrer des balles dans des cerceaux toute la journée ? La rousse vomit ce sport de débiles, adulé par des spectateurs imbéciles. Elliot Blackburn y compris, qui règne en maître sur le coeur de sa sœur depuis des années sans même jamais lui avoir montré une seule attention. Gros con.

 

Alison papillonne des cils avec curiosité quand son camarade de classe approche. Les deux, répond-t-elle par goût de la provocation, et car les influenceuses en Puissance Féminine restent catégoriques : "ils doivent être à vos pieds".

 

Leurs rires se croisent, rappelant les gosses qu'ils sont, à jouer aux grands dans cette reconstitution d'appartement. L'étudiante tombe contre le canapé, poussée par Spike qui tente de se montrer convaincant. Elle pouffe, incapable de garder son sérieux face à des paroles si absurdes, et un gars qu'elle connaît depuis ses onze ans. Ils ont dû s'embrasser quelques fois déjà pour des jeux de soirée, nan ?

 

— Dommage, jaloux j'aime bien. Ça la flatterait un minimum, contrairement à cette façon qu'il a d'essayer de l'humilier, ou de l'imaginer conne.

 

Soumise à une montée d'adrénaline, elle sent son coeur battre et décide de libérer ses mains en plantant la télécommande dans son décolleté, entre ses deux seins rapprochés par un soutien-gorge choisi pour ça. "Spike Ryder, le plus jeune harceleur sexuel des Catapultes de Caerphilly", ça sonne comment, mh ? La pression médiatique, Alison connaît ; un enfer à la longue, qu'elle ne souhaiterait pas à Spike et même pas à ce con d'Elliot Blackburn, la cible favorite des tabloïds du moment.

 

La rousse mordille encore ses lèvres et tire le garçon par la ceinture de son pantalon pour l'inciter à la rejoindre sur le canapé. Qui m'dit qu'tu vas pas foirer mon exposé après ça ? Elle gagne du temps, et cherche comment le retenir sans s'exécuter, en remontant ses mains contre les cuisses du sportif.

 

— Pis moi j'quitte pas Sasha pour me remettre avec deux secondes après. Si j'le quitte, j'le quitte. Et après, j'fais quoi ? Nan, ça m'convient pas ton truc là. 

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Poufsouffle
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Bureau de Daryl Brooks, Vendredi 06 Octobre 2124

"quel connard !" - la voix d'Alison résonne à son esprit quand Freya passe le seuil du bureau avec l'impression étrange de revenir à l'âge de sa scolarité. Bonjour, euh- oui bien sûr, bafouille-t-elle en se demandant si Monsieur Brooks pourrait, effectivement, être un connard.

 

Jusqu'à maintenant sa sœur n'insultait pas les professeurs, et ça convenait à Freya. "Petits enfants, petits problèmes, grands enfants, grands problèmes", répétait une vieille commerçante de Pré-Au-Lard à son père lorsqu'elle était plus jeune et qu'il se vantait d'avoir une gamine adorable. Mais Freya est restée cette gamine aimable, contrairement à sa sœur qui a le temps d'expérimenter une adolescence chaotique pour le grand bonheur de l'aînée Carter.

 

La combinaison convocation + connard + ce magnifique D rouge qu'il entoure sèchement n'inspire pas l'héritière de OCQ. Elle grimace intérieurement, pose sa veste sur le dossier du fauteuil qui fait face au potionniste, et s'assoie en commençant à imaginer plusieurs scénarios qu'elle balaye de sa tête nerveusement. 

 

Les premiers mots du professeur lui rappellent son statut officieux dans la famille. Freya opine du menton, concentrée, ses mains triturant les poches situées au milieu des cuisses de son pantalon cargo. Puis le talon de sa Rangers arrête de tapoter le sol quand Brooks énonce les philtres de paix.

 

— Mhmh, affirme-t-elle sans grande conscience de l'enjeu, attendant de comprendre où l'homme veut en venir, jusqu'à ce qu'il parle d'addiction et qu'elle fronce ses sourcils. Oui, euh- on m'a prévenue. On lui a dit qu'c'était temporaire. Le commerçant qui les vend travaille avec un alchimiste, ajoute la jeune femme en bravant les yeux scrutateurs de Daryl. Elle s'est renseignée, comme le ferait une personne responsable, et ne peut qu'être honnête face à lui. 

 

— Charlie est sensible. Ça allait bien jusqu'à cette année mais elle a du mal à grandir, on dirait qu'elle se perd en questions et en inquiétudes inutiles, elle cogite, elle s'arrête jamais de penser, et du coup, elle dort mal, explique Freya, l'air soucieux. Le directeur semble loin d'être un connard à cet instant. Aussi, la rousse se confie davantage. C'est juste en attendant que son- notre père rentre, et pouvoir en parler avec lui.

 

Un lapsus révélateur du poids porté par l'aînée Carter, devenue moteur d'une famille à 14 ans. 

Message publié Samedi 11 Janvier 2025 à 17:47

Hello :)

 

3 - 9 - 11 - 15 - 16

 

rendez-vous sur la nouvelle plateforme, avec un max de thunes !

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Quand les mains dérapent en soirée, et quand les mains dérapent en privé, ça change tout. Les jeux d'ados prennent une autre direction sans spectateurs, sans la musique entraînante, sans le rire des copines à côté. En tête-à-tête avec Spike, la jeune femme vacille entre l'amusement et une fièvre effrayante- comme dans la serre devant Sasha. Sauf qu'elle connaît le Serpentard depuis longtemps, et qu'une familiarité rassurante flotte au-dessus d'eux, parmi leurs sourires et leur proximité décomplexée. Alison s'encourage intérieurement à rester fière, digne des adultes puissantes qu'elle admire.

 

Miss Aisling assurerait grave. Spike la kiffe, Alison le sait.

 

Elle rejette sa chevelure rousse en levant les yeux au plafond quand il ignore ses fausses menaces. Les mentalités en 2124 sont encore parfaitement à la faveur des femmes ; il se ferait démolir par la presse en deux secondes et n'en a simplement pas conscience, mais Alison ricane simplement. Ouais, c'est ça !

 

L'image de Sasha revient à son esprit, ramenée par le sportif. Elle se rappelle leur conversation, et le deal suspendu, et la confusion qu'elle ressent. Sauf que personne n'a compris qu'ils se voient moins en ce moment, et donc Spike non plus, et Alison peut profiter de la situation. 

 

— Ouais bah l'quitter, peut-être, mais pour un truc mieux quoi tu vois, annonce-t-elle en rajustant sa frange. La main de Spike interrompt son mouvement et la sorcière entrouvre les lèvres d'un sourire mi-choqué, mi-amusé par son culot d'aller récupérer la télécommande. Elle suit des yeux le geste du Serpentard, et laisse son regard libidineux lui donner une bouffée de chaleur qui empourpre ses joues. 

 

Faire un truc avec Spike boosterait la confiance d'Alison, surtout après l'épisode dans la serre- désastreux. Et si Sasha l'apprenait, ça pimenterait leur deal, non ? Elle mordille sa bouche en écoutant le sorcier la sortir de ses réflexions.

 

En même temps, pas besoin de le "faire" réellement, quand on mesure déjà l'efficacité de sa réputation basée sur quelques attitudes, se dit-elle, avant de rétorquer en massant la cuisse du jeune homme. Bon ensuite, c'est qu'un Optimal, c'pas la lune hein. J'vais pas t'suçer pour un Optimal, Spike. D'un haussement d'épaules, Alison sort un rouge à lèvres de la poche de sa jupe plissée et l'applique autour de sa bouche ronde en cherchant ses mots. Par chance, c'est son tube préféré, rouge éclatant, à l'odeur fruitée. Tandis qu'elle le range, ses prunelles fixent le 5ème année. J'sais comment vous êtes les gars du sport, j'vous vois hein. Tu veux impressionner tes potes, c'est ça ? Bah ok, j'te donne des preuves s'tu veux.

 

La rousse lie ses doigts à ceux de Spike et les remonte vers son visage pour embrasser l'intérieur de son poignet. Elle observe la trace de rouge à lèvre, satisfaite du résultat.

 

À genoux face au Serpentard sur le canapé, Alison commence à déboutonner le col de l'adolescent et défaire sa cravate rayée vert et argent. Des preuves partout, mh ? C'qui compte c'est quand ça s'voit nan ?

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Serpentard
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Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Beaucoup de filles bavent sur Spike Ryder dans les dortoirs de Poudlard.

Souvent elles ont 12 ou 13 ans, et le voient comme un grand.

 

Pour Alison et ses copines, le brun oscille entre le gamin immature qu'elles connaissent depuis la 1ère année et la célébrité qu'il devient grâce au Quidditch- et qui dépasse maintenant les frontières de l'école. Quand Spike embrasse la sorcière le plus sérieusement du monde, elle découvre une autre facette que celle du pitre ou du joueur intensif. Spike Ryder glisse en douceur vers la case des hommes dans l'esprit d'Alison et ses joues rouges d'excitation. Leurs lèvres, leurs langues, s'échauffent, s'emmêlent, puis elle laisse échapper un gloussement en voyant la bouche de son camarade tartinée de rouge carmin.

 

— O.M.G, t'es magnifique, souffle-t-elle narquoisement en essuyant son propre sourire flouté par le maquillage. Alison blague pour décompresser, la poitrine proche de l'explosion à cause de son hésitation. Et si elle le faisait ? Si elle essayait ? Si elle se débarrassait enfin de son plus gros mensonge des derniers mois ?

 

La chemise de Spike tombe et Alison regarde son torse athlétique mais moins large que celui de Sasha. En vrai t'es bien foutu. Fin heureusement, avec tout le sport que tu t'tapes, déclare la Serpentard ouvertement en se décidant à défaire sa cravate à son tour. Est-ce qu'il compte ses calories ? L'espace d'un instant, elle l'envie, elle qui prend des hanches et des cuisses juste en inspirant l'odeur du pudding.

 

Pour lot de consolation, l'adolescente peut exhiber une paire de seins supérieure à celle de ses amies maigrichonnes. Scrutant la réaction de Spike, elle déboutonne lentement son décolleté et révèle le soutien-gorge bordeaux qui maintient sa poitrine ronde. Soudain, un claquement de porte l'interrompt. Alison ?

 

La voix lointaine de Charlie fait bondir la cadette Carter sur Spike pour le forcer à s'allonger et se cacher. Alison ?! La 5ème année pose une main contre la bouche du Serpentard en l'intimant silencieusement de rester muet, et se redresse, assise à califourchon au-dessus de lui.

 

— Mh ? Derrière le dossier du canapé, seul son visage écarlate et sa frange en bataille dépassent, ainsi que deux épaules presque nues. Tu fais quoi ?

 

— J'baise, ça se voit nan ? J'prépare mon exposé de demain Charlie, tu veux qu'je fasse quoi d'autre ?

— Ahah, très drôle. J'ai besoin de tes gants de dragon pour demain en SCM. T'avais dit qu'tu t'en servais pas et qu'tu me les donnerais.

 

Alors qu'Alison avait brandi la télécommande pour preuve de son travail acharné, elle peut sentir Spike bouillonner sous ses jambes couvertes de bas en laine jusqu'à mi-cuisses. Ses phalanges compriment moins fort les lèvres sages du Serpentard tandis qu'elle acquiesce. J'te les apporte après.

 

— D'accord. Et aussi j'sais qu'tu trouves que c'est un sport de débiles, mais j'm'en fiche, j'vais m'inscrire au Quidditch. 

— Ah ok. Bon laisse-moi me concentrer.

— Et j'te signale que t'as mis le polisseur de dents sur l'évier de la cuisine. Ça va à la salle de bain ça. Et les lucarnes là n'ont pas de tablettes à runes, ça va avec l'ordinateur, le truc pensant. J'l'ai vu dans une BD moldue.

— Oh. Merci Cha ! 

— À toooute !

 

Quand la benjamine tourne ses talons et disparaît, Alison expire sans changer de place, libérant la bouche de son camarade de classe pour s'éventer la figure d'un geste de la paume. Grâce à Charlie, ses chances d'avoir une meilleure note viennent d'augmenter drastiquement. Elle étire le coin de ses lèvres, et pose sa main sur le torse de Spike en se penchant vers lui. Effort Exceptionnel, ce sera déjà bien. Malgré son corps frémissant contre celui du sportif, elle compte le faire mariner et commence lentement à embrasser son cou, sa clavicule, puis ses pectoraux, dans l'idée de tracer une ligne descendante de preuves irréfutables vers son pantalon. 

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rapprochement explicite, nudité

"plutôt bien foutue" n'est pas un compliment, Spike Rider. C'est à la limite de l'insulte d'ailleurs. Ça résonne dans l'esprit d'Alison, qui se demande ce qu'a voulu dire l'adolescent entre le "plutôt" et le "bien foutue". Elle a dit qu'il était "bien foutu", alors pourquoi il a répondu, "t'es plutôt bien foutue aussi", mh ?! Est-ce qu'elle est grosse ? Les magazines soutiennent qu'un homme préférera cent fois une femme ronde que trop maigrichonne, mais les femmes n'ont jamais l'air du même avis. Elles chassent les bourrelets et la cellulite en se plaignant d'avoir des fesses plates ; ça rend dingue.

 

La rousse doute. Sa poitrine pèse, ses hanches sont plus larges que la plupart des autres Serpentard de 5ème année, ses fesses rebondissent lorsqu'elle marche, ses cuisses ne ressemblent pas à des cannes de Noël blanches. Loin d'être filiforme comme Viviane, Alison se restreint à table, saute des repas, se questionne face au miroir pour comprendre si sa silhouette devient attirante, ou au contraire, repoussante. Alors quand Spike la qualifie de "plutôt bien foutue", ça l'angoisse un court instant. Elle se rassure en sentant les paumes chaudes du sportif visiter ses hanches puis ses reins avec fièvre, avec l'impatience de leurs 15 ans.

 

Il a 16, d'ailleurs, se corrige-t-elle intérieurement, satisfaite de réaliser qu'elle joue toujours dans la cour des grands. Qu'elle a de l'effet sur Spike Rider. Un vrai effet, pas un sifflement au détour du couloir, nan- une vraie bosse dure sous son pantalon, comme Sasha l'autre soir à la serre. 

 

Est-ce que Sasha aussi la trouve juste "plutôt bien foutue", ou "carrément désirable" ?

Elle lui demandera.

 

Peut-être que Spike est dégoûté par les boutons d'acné qui se cachent entre les tâches de rousseur d'Alison ? Ou les discrètes vergetures autour de son soutien-gorge ? Ou car on ne voit pas ses abdos quand elle est assise ? Elle sait qu'il est moqueur. Elle sait qu'il jugera.

 

— Mh ?

 

Alison hésite lorsqu'il veut voir ses seins. D'un bras elle retient son soutien-gorge, de l'autre elle jette ses cheveux roux en arrière et rajuste sa frange en fixant l'expression fébrile du brun. Il bouillonne. Elle peut sentir son emprise sur lui d'un simple mouvement du bassin. L'adolescente remue ses hanches, et Spike gémit, et ça la fait sourire. C'est les seins d'Sasha tu sais. J'peux te les montrer, mais ça reste les siens. T'es pas mon mec, tu peux pas toucher, ment-elle avec désinvolture, bien contente d'avoir cette excuse pour mener la danse alors qu'elle brûle autant d'envie que d'une trouille plus immense encore.

 

Quand la cadette Carter laisse tomber son soutien-gorge, Spike oublie vite l'interdiction de toucher et d'embrasser sa poitrine couverte de tâches rousses. Alison gémit à son tour, le souffle haletant de surprise et d'excitation, les doigts cramponnés à la nuque du garçon. Leurs bassins se pressent l'un contre l'autre à travers les vêtements mais rapidement, elle réalise que la situation dérape et saisit sa chemise pour l'enfiler et refermer les boutons.

 

— Spike, on peut pas t'faire confiance, déclare-t-elle avec un sourire espiègle, la frange en bataille, les tétons dressés et douloureux sous le tissu blanc. C'est comme si avoir senti l'appétit du 5ème année lui avait suffit, comme s'il venait de lui confirmer qu'elle en serait capable, si elle le voulait vraiment. Confiante, Alison recule un peu et caresse les traces de rouge à lèvre qui descendent sur le torse de Spike. Allez, corrige-moi les trucs en bas, et après on monte et j'termine mon oeuvre dans la chambre, annonce l'étudiante avant de se redresser et rajuster ses cheveux, puis ses bas de laine. Elle a les jambes drôlement molles. Elle tente d'ignorer les appels que son corps lance de partout, et remarque la posture de Spike.

 

— Tu pourras t'branler dans la douche. 

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rapprochement explicite

L'attitude de Spike donne soudain l'impression à Alison d'être au carrefour de son existence. Ça passe ou ça casse, et visiblement, il s'apprête à se casser. Elle prend sa vexation avec honte, et d'où les mecs ont mal de bander ?!  Personne le dit dans les magazines.

 

Leur jeu entre eux termine froidement et le 5ème année laisse la sorcière plantée au milieu du salon factice, s'éloignant d'une démarche qui pourrait être drôle si tous les capteurs d'Alison n'étaient pas au rouge. Elle culpabilise d'avoir cru qu'il se contenterait de ce qu'elle lui donnerait, et qu'il serait déjà bien content comme ça. Elle serre les dents quand il la qualifie de "gamine" en dépit des efforts qu'elle fait pour paraître plus mature qu'à son âge. Elle sent qu'elle aurait pu franchir certaines limites s'il avait été moins frondeur avec elle.

 

Maintenant il ne reste à l'adolescente qu'un ultimatum, et l'image de sa grande sœur Freya en face d'Elliot qui surgit à son esprit. Le Gryffondor devait pas être si différent de Spike, célébrité à 15 ans, prodige dans sa catégorie, petit rigolo, et exigeant envers les filles. 

 

Combien de fois avait-elle reproché à sa sœur d'avoir laissé passer sa chance ?

Plus facile à dire qu'à faire, donc. 

 

Mais elle s'est promis d'être meilleure. La Serpentard ravale son appréhension et rejoint Spike au niveau de la porte en forçant un rire qui laisse passer légèrement sa nervosité. J'déconne, t'es con hein, tente-t-elle en tirant la sportif par la ceinture de son pantalon. 

 

— J'vais pas t'laisser comme ça, j'sais qu'ça fait mal duh ! annonce Alison en roulant ses yeux bordés de maquillage noir dans leurs orbites. Pour convaincre son camarade de classe, elle glisse sa main sur le tissu tendu entre ses jambes et s'approche à son tour de son oreille. J'comptais bien t'aider à te branler, j'voulais juste te faire mariner un peu, sinon c'pas drôle, mh. Ses doigts massent l'érection de Spike tandis qu'elle jette un œil vers la porte en soufflant intérieurement. S'il était parti, elle aurait échoué.

 

Alison se concentre sur son geste, oubliant presque cette histoire d'exposé à préparer pour demain, car l'heure est à d'autres ambitions. Elle déboutonne le pantalon du brun en se demandant s'il porte un caleçon orné de petits vifs d'or, ou pire, un caleçon technique Owen Carter Quidditch - sa hantise depuis qu'elle a vu son père en faire la promotion dans les magazines aux côtés de joueurs plus jeunes, il y a quelques années. Bon, on fait ça où ? Puisqu'il est impatient. 

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Alison Carter

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nudité, acte sexuel

Heureusement pour Alison, les initiales de l'entreprise familiale n’apparaissent pas sur le boxer de Spike. Elle oublie l'image de son père en sous-vêtement et de ce dernier qui embrasse le bout de son nez en lui promettant qu'elle n'aura que l'embarras du choix parmi les garçons de l'école, car elle est jolie. Peut-être qu'à son époque ça fonctionnait, mais maintenant les mecs veulent des branlettes, et des premières fois. 

 

Sans oser franchement regarder, l'adolescente saisit l'érection de Spike, horrifiée par la rapidité avec laquelle elle s'est retrouvée dans cette situation, loin des jeux du canapé. Elle fixe d'abord le brun qui souffle de plaisir, sa bouche toujours tartinée de rouge-à-lèvres, puis la porte derrière lui.

 

La pratique ressemble à la théorie. Est-ce normal qu'on sache masturber un homme sans avoir vraiment besoin d'apprendre ? Les ados passent leur vie à mimer des branlettes sur les bananes et tout ce qui passe entre leurs mains, alors Alison s'exécute, et ça fonctionne. Elle observe curieusement la réaction de son camarade de classe, croise son regard embué de bonheur, et se rend compte que l'excitation l'a quittée quand Spike baise tout seul avec sa main en donnant des coups de bassin. Elle aurait dû remettre son soutien-gorge et se créé un rappel mental de ne pas l'oublier en observant les traces de rouge carmin qui ondulent contre le torse de Spike.

 

Il gémit son prénom et elle sourit, rassurée de voir qu'il perde pied, qu'elle gère, et qu'elle aura bientôt terminée sa première branlette. Alison accélère, se demande si ce sera encore long, colle sa tempe à celle du Serpentard qui semble avoir oublié qu'elle a un corps entier, et qu'elle n'est pas juste une main. Ses yeux se perdent dans les détails du vieux bois derrière Spike.

 

Est-ce que Freya a déjà fait ça ?

 

L'éjaculation interrompt ses pensées. La rousse recule, satisfaite d'avoir réussi, et ignore le flottement qu'elle ressent, mais surtout le dégoût pour sa paume collante. Spike a l'air ravi. Elle enregistre ses paroles et sa silhouette soulagée. L'expression "me soulager comme un chien" de Sasha lui revient en tête face à l'extase du sportif. Lorsqu'il la provoque, elle retrouve sa répartie. 

 

— Quoi tu veux un massage en plus ? demande-t-elle en faisant mine d'approcher ses doigts du garçon, un ricanement nerveux qui s'échappe de ses lèvres rouges. J'rigole. Sait-on jamais, comme il a l'air de perdre son "j'm'en foutisme" dès qu'il bande.

 

Alison tourne les talons pour rejoindre le salon factice où elle cherche sa baguette, sans succès. Alors elle utilise le robinet de cuisine et se lave les mains en voyant le polisseur de dents moldu. Comment a-t-elle pu se tromper là-dessus ?

 

— J'croyais qu't'avais la flemme de te lancer dans une relation, fait remarquer la cadette Carter au joueur de Quidditch en s'essuyant les doigts. Elle range les pans de sa chemise à l'intérieur de sa jupe plissée et revient vers lui. Ouais j'lui fais ça. J'lui fait plus encore, c'est rien une branlette, se vante Alison avec une moue gonflée d'orgueil avant de récupérer la télécommande qu'elle presse contre le torse du brun. 

 

— Mais bon, j't'ai dit, il fait un max d'efforts, il a pas la flemme lui, sa tête se penche légèrement de côté. Elle attend qu'il corrige son exposé.

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

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Résidence Carter, Vendredi 27 Avril 2125

— J'ai eu des nouvelles de Papa.

— Quoi- quand ?

— Il revient bientôt ?

 

La nouvelle est tombée un dimanche à l'heure du goûter, juste avant le départ d'Alison et Charlie. C'est rare qu'elles se réunissent toutes les trois depuis l'admission à Poudlard des filles, et encore plus cette année, placée sous le signe de la déchirure côté Carter. L'anniversaire de Charlie avait été un bon prétexte pour faire venir ses sœurs aujourd'hui, et leur montrer le courrier reçu en début de semaine. 

 

D'une main tendue vers le buffet du salon, Freya informule un sortilège qui fait venir la lettre jusqu'à elle. Bientôt, les fille d'Owen sont penchées au-dessus de son écriture nerveuse, interprétant chacune les mots de leur père à leur façon. Attends, il donne une adresse là- c'est juste pour le contacter. Mais il revient pas alors ? Les informations sont maigres, griffonnées rapidement, sans aucun soin de mise en page. Loin de satisfaire la progéniture Carter, le parchemin créé soudain la discorde tandis qu'Alison veut d'abord se rendre à l'adresse mentionnée par Owen, avant de se raviser.

 

— Nan mais t'as raison, on va pas s'arracher alors qu'il s'en bat les couilles de nous.

Il s'en bat pas les couilles !

Charlie ! Et arrêtez, bien sûr qu'il s'en fiche pas.

 

Plus facile à dire qu'à croire. L'aînée ravale sa salive en lisant pour la centième fois les quelques phrases du papier, interrompue par Alison. Il écrit juste pour nous demander de faire suivre son courrier, c'est du foutage de gueule, ça fait DIX MOIS qu'il est parti ! Freya pose ses poings sur ses hanches. Pas devant Charlie, Alison. Ça fait cinquante fois que je te le demande !

 

— Quoi, c'est bien TOI qui voulais le dénoncer au Ministère y'a quinze jours j'te rappelle !

— J'voulais pas le "dénoncer", j'voulais signaler sa disparition !

— Arrêtez ! s'écrie Charlie. Entre temps, la benjamine s'est emparée du parchemin, les larmes aux yeux. Elle refuse d'entendre une énième dispute mêlant Alison et Freya. Y'a sûrement une raison s'il a mis que ça, raisonne-t-elle, en cherchant un indice, comme si la lettre pouvait cacher un secret. Freya, essaye un Revelio, suggère alors Alison, une once d'espoir au fond du regard. La Serdaigle s'empresse de reposer le papier au centre de la table. Ok, consent l'aînée en frottant ses paumes l'une contre l'autre. Elle se concentre, souffle un coup, et survole l'écriture d'Owen Carter. 

 

— Specialis revelio, prononce-t-elle, faisant apparaître un filet vaporeux autour du courrier. Soudain, le filet s'évanouit, preuve qu'aucun charme n'a été lancé sur l'objet. Au moins, les sœurs Carter sont fixées. 

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

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Bureau de Daryl Brooks, Vendredi 06 Octobre 2124

Scolarisée à Poudlard dix ans auparavant, Freya attendait les cours de potions avec impatience jusqu'à ses 14 ans, car elle y retrouvait Elliot Blackburn quand les classes étaient mélangées. Son voisin, aussi dissipé soit-il, l'amusait et faisait passer le temps à une vitesse folle. Elle se rappelle d'explosions multicolores, de fou-rires douloureux qui la rendaient écarlate, d'avoir échappé de justesse à quelques heures de colle- mais pas lui.

 

Les professeurs ont changé depuis, même si l'ambiance du château demeure imperturbable, figée dans une aura faite d'odeurs, de perspectives et d'un mobilier défiant le cortège du temps. Assise en face du potionniste, Freya entrouvre légèrement les lèvres, attentive et songeuse. Son planning l'empêche en général de se poser trop de questions, alors elle réalise seulement la situation réelle de Charlie. Ah, lâche-t-elle involontairement en imaginant sa petite sœur addict aux philtres de paix d'ici Noël. Ce serait une catastrophe. 

 

— J'pensais pas que- on connaît les dégâts des potions à la maison, vous avez dû entendre parler d'mon père et ses sevrages, j'vais pas vous le cacher, tout le monde le sait. Honnêtement j'croyais pouvoir faire confiance au commerçant et qu'elle s'en passerait facilement comme elle est jeune, mais. Ouais, ça m'inquiète un peu c'que vous dîtes là, confesse l’aînée Carter, ses doigts liés dont elle fait nerveusement craquer les phalanges une à une sous la table. Le monde du Quidditch en branle depuis les attaques, le comportement d'Alison cet automne, l'absence de son père, et maintenant le mal-être évident de Charlie lui pèsent sur les épaules. Elle accepte le verre d'eau et remercie son interlocuteur d'un hochement de tête avant de boire sans réfléchir (on ne devrait jamais accepter la boisson d'un potionniste aussi facilement) Puis la rousse repose le verre et répond spontanément. Oh nan, elle est pas un peu jeune pour ça ?

 

— Enfin, j'veux dire, elle arrive dans l'adolescence, ça devrait passer tout seul, non ? Peu confiante envers ses propres mots, Freya affiche un visage incertain, et se dépêche d'ajouter en espérant rassurer le directeur de Gryffondor : Monsieur Beckett et Monsieur Milbourne sont des amis de la famille ; ils étaient à l'école avec mon père, moi-même je les connais depuis que j'suis petite et ils ont vu Alison et Charlie naître aussi. Je peux leur demander de garder un œil sur elle, ils le feront j'vous assure. Ils sont géniaux, j'peux leur faire confiance Sir.

 

Un léger silence sèche la gorge de Freya. Vous pensez vraiment qu'elle va si mal ?

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Poufsouffle
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Owen Carter Quidditch, Dimanche 22 Octobre 2124

Du menton aux oreilles, l'aînée Carter brûle de honte à l'évocation du t-shirt E.Blackburn qu'elle porte parfois pour dormir. Si encore c'était juste ça... Mais la rousse possède une belle collection de merchandising à l'effigie du sportif, acquise grâce à ses contacts dans le milieu du quidditch, et aux achats du magasin. Alors elle se trahit toute seule et n'ose même pas tourner les yeux vers le brun qui en rajoute une couche. Arrête, souffle-t-elle à Elliot, les dents serrées, la silhouette rigide. Bien sûr qu'il ne laissera jamais passer une telle occasion de la charrier, à son avantage en plus, regrette déjà Freya intérieurement tandis qu'en face d'eux, Alison questionne le joueur d'un regard surpris, puis arrogant.

 

— T'es sérieux duh ?

— Alison, monte, fais quelque-chose mais bouge de là, ordonne l'aînée à sa cadette qui reste bien plantée dans sa jupe trop courte et son rouge-à-lèvres offusqué. Elle soupire et constatant qu'Alison n'obéira pas, encore une fois. Euuh en fait j'suis mineure, c'est carrément pédophile !

 

— Tu soûles.

— Moi j'soûle ? Euh, c'est lui le vieux pervers là ! affirme l'adolescente en désignant Elliot alors qu'elle mâchonne son chewing-gum d'une manière insupportable. Genre il veut voir ma culotte quoi ! Le rire d'Elliot et sa réplique cinglante clouent le bec d'Alison qui revêt une moue indignée en le jugeant sans toutefois savoir quoi répondre. Alison, il te provoque et tu cours dedans, s'exaspère la gérante du commerce avant de tenir son ancien camarade par les épaules pour le forcer à se tourner vers l'accès aux sous-sols. 

 

— Et toi tu m'aides pas, en parlant de maturité. Bon, on va voir si l'balai est remonté par l'armoire.

— J'peux v'nir ?!

 

Comme surgie de nulle part, Charlie s'incruste et récupère l'honneur d'ouvrir le passage pour descendre l'escalier de colimaçon devant eux. En bonne fille Carter, elle donne des anecdotes sur les t-shirts d'Owen conservés aux murs tandis que Freya jette un œil en direction d'Alison qui disparaît à l'étage. Là c'est la trace du sortilège à la Coupe du Monde de 88 ! Tu sais c'qu'il a fait ?

— J'crois qu'il sait Cha. Tout le monde sait, et surtout Elliot. 

— Mhmh. Pas drôle !

 

— Charlie va essayer le Quidditch c't'année. J'étais pas trop d'accord à cause des évènements de l'année dernière et la Coupe cet été, mais j'pense que ça peut lui faire du bien en fait.

Et la peur n'empêche pas le danger ! Y'a quelqu'un qu'est mort dans l'école Elliot, tu l'savais ? Y'aura pas de Coupe à l'école en 2125 à cause de ça.

 

Satisfaite de voir le prototype à son emplacement initial, Freya l’ausculte pendant que Charlie enfourche un grand parapluie et survole maladroitement les tables de recherche. 

 

— T'as déjà fait du PARAPLUIE Elliot ?! Prends-en un ! C'est trop drôle !

— Doucement avec les protos, ils sont pas calibrés hein, tu le sais.

— Ouuuui, j'fais doucement ! Viens Elliot, y'en a un là-bas. Sinon prends le vélo ! PRENDS LE VÉLO c'est trop drôle !

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Charlie Carter

14 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serdaigle
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Salle d'études, Poudlard, Lundi 25 Septembre 2124

Curieuse de nature, Charlie tend son nez vers la photo de Crevette, ses deux mains sagement liées dans le dos, ses doigts qui tripotent la quantité astronomique de bracelets qu'elle porte autour du poignet. Crevette, aaanhw, elle a l'air toute minus et toute douce ! s'exclame la rousse en imaginant tenir la gerbille au creux de sa paume et la caresser délicatement jusqu'à ce qu'elle arrête de trembler. Elle doit trop te manquer, c'est où chez toi ? Moi j'habite au-dessus du magasin Carter à Pré-Au-Lard, t'as sûrement déjà vu, avec deux balais croisés en panneau. Ses index reproduisent une croix pour imiter l'enseigne OCQ, puis Charlie donne une grattouille affectueuse au menton du rongeur en chatouillant le papier. Elle est p't'être un peu timide, faudrait l'habituer, déclare-t-elle simplement avant que ses yeux ne quittent la photographie et rayonnent sur le Gryffondor. 

 

— Il est dans ma tour, dans son terrarium, on peut aller l'chercher si tu veux, il s'ra content de sortir ! L'enthousiasme de la jeune fille trahit sa joie à l'idée d'avoir un joli cliché du batracien. Elle laisse à Basil le temps d'ajuster quelques détails au-dessus des bacs, et reprends son sac à l'épaule en quittant la chambre noire. Viens, propose-t-elle en lui tendant sa main comme il l'avait fait tout à l'heure, sa tête penchée de côté, son sourire extatique.

 

La course reprend de plus belle vers l'aile ouest du château. Les cheveux de Charlie ondulent derrière elle, soulevés par la vitesse. Ils croisent le chemin d'étudiants intrigués ou amusés de les voir fuir des ennemis invisibles. La benjamine Carter se marre, essoufflée mais grimpant quand même les marches d'escalier deux à deux, ses joues chaudes et son regard complice en direction de Basil. Encore un étage !- HÉ BASILIC, Oh Basilic ! T'as une p'tite copine Basilic ?! L'irruption d'un groupe de Serpentard appuyés aux balustrades de gauche détourne à peine l'attention de la rousse qui entraîne son nouvel ami vers le prochain escalier.

 

— ON N'A PAS L'TEEEEMPS ! Crie-t-elle aux troisièmes année sans leur prêter plus d'intérêt alors qu'elle et Basil atteignent déjà presque le quatrième étage et bientôt la porte en bois sertie d'un aigle doré.

 

Non loin, le vitrail d'une femme élégante projette des lumières colorées au sol et chantonne une douce mélodie. C'est Fiona Glenmoril, la Sorcière aux Harpies. Elle a aidé pour empêcher un groupe de Harpies à manger les enfants de la vallée de Glenmoril, tu savais ? Reste ici moi j'vais chercher Lord Ribbit et j'reviens. Fin, j'espère que j'vais penser à revenir, car des fois- elle tourne son doigt devant sa tempe en dodelinant, j'suis un peu dans la lune, j'oublie c'que j'dois faire ! Attends-moi hein Basil Banks ! Insiste Charlie, en reculant, puis en se stoppant net. 

 

— Oh ! Elle retire un bracelet composé de perles rouge, orange, et argent de son poignet et le passe à celui du photographe. Tiens, comme ça t'oubliera pas toi au moins, assure la jeune Carter en souriant avant de disparaître pendant plus de dix minutes. 

 

Lorsqu'elle revient, c'est avec un crapaud entre les mains. 

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans la salle d'Études des Moldus, Jeudi 19 Octobre 2124

Alison trouve la béatitude de Spike presque mignonne. Dommage qu'il continue de cracher du venin sur elle au lieu d'être drôle comme pendant les classes. Y'a un truc autour du calbut qui rend les mecs aigris, note-t-elle mentalement en se recoiffant devant le miroir du salon tandis qu'il corrige ses erreurs de disposition. Il s'donne les moyens mais il est loin d'être parfait, il le sait hein, qu'lui et moi ça tient à pas grand-chose ; j'suis trop indépendante d'façon, slay-t-elle en fixant son reflet nettoyé de toute bavure de rouge-à-lèvres, la frange impeccable, et les pommettes rebondies. Alison s'offre un baiser à distance, fière d'elle-même, d'avoir enfin saisi l'occasion d'expérimenter concrètement avec les garçons. C'était pas si horrible, pour l'instant. Puis comme le Serpentard monte à l'étage, elle le suit et tombe dans son piège, sur le lit.

 

— ClimatisaAA- adieu la frange idéale. Alison ricane, incapable de rester sérieuse sous l'intonation vaguement sévère du joueur de Quidditch. Sa poitrine frotte le tissu à chaque respiration et elle resserre légèrement ses jambes en soufflant, peu concernée par la gravité de Spike, mais davantage par leur proximité excitante. La rousse n'est pas "soulagée", elle, et sent le feu des hormones se propager à nouveau entre ses cuisses brûlantes. Yes Sir, expire l'adolescente en se moquant du brun, avant de rouler sur le ventre quand il s'éloigne. Elle rit, les pieds battant doucement l'air pour évacuer son impression d'avoir les jambes engourdies. Peu lui importe que Spike puisse apercevoir la ligne de ses fesses d'ici. Alala, tu crois vraiment que j'vais jurer fidélité à une star du Quidditch ? Pfff ! Sa tête tombe contre le matelas, puis elle la repose au creux de sa main libre. 

 

— Tu rêves hein, j'connais trop vos bails genre, et la quantité de filles qui graviteront bientôt sans retenue autour du poursuiveur. Lentement, Alison s'agenouille et replace correctement ses cheveux en laissant son camarade de classe admirer la courbure prononcée de ses reins. Toi tu serais fidèle genre ?! Toi qui chines des branlettes contre des devoirs, mh ? Sa propre phrase lui arrache un gloussement, et l'étudiante se lève en se demandant pendant trois secondes ce que peut bien être un "climatisateur".

 

Son regard balaye la pièce, la moue songeuse.

Quand elle en verra un, elle le reconnaîtra, elle le sait. 

 

Ses prunelles reviennent vers Spike et son torse nu. Sans dec', on est en 2124, les mecs aussi doivent se donner pour avoir des femmes fidèles maintenant, tout le monde a le droit de s'amuser. Les promesses dans l'vent, non merci, récite-t-elle comme si c'était la nouvelle du siècle, alors que ses pas la mènent jusqu'au Serpentard.

 

D'un geste, Alison prend les mains de Spike et les plaque sur ses fesses, avant de les remonter vers sa poitrine en passant par ses hanches. Ça c'est pour quelqu'un qui comprendra que j'ai décidé de m'éclater autant qu'un gars d'mon âge le ferait, sans penser que j'suis une catin, -t'vois c'que j'veux dire ? Y'en a marre d'entendre les mecs se vanter en tout détente. Quand les paumes du jeune homme arrivent sur ses joues, elle lui donne un baiser, puis recule en souriant. 

 

— En attendant c'est pour une lavette d'immigré. Et pis, tu vas le laisser te priver de ça ? Comme j't'ai dit, il est cute avec moi, répète-t-elle tandis qu'elle redescend et aperçoit soudain le fameux climatisateur en face d'elle. Alison s'empresse de ranger la télécommande dans son emplacement et croise les bras en observant l'appartement factice. Parfait.

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Poufsouffle
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Bureau de Daryl Brooks, Vendredi 06 Octobre 2124

— Bien sûr, opine soucieusement Freya en ignorant du mieux possible la culpabilité qui commence à lui ronger l'estomac. Quand est-ce que sa course au contrat avec les Catapultes de Caerphilly a-t-elle pris la priorité sur ses sœurs ? Pensait-elle vraiment pouvoir gérer deux adolescentes et un commerce, seule ? N'espérait-elle pas, au fond d'elle, que l'école redresserait la barre de l'éducation bancale reçue par les jeunes Carter ? Je- j'vais faire de mon mieux, bafouille l'aînée, tête baissée, avant de lever le menton pour confirmer ses propos d'un regard volontaire. J'discute beaucoup avec elle les weekends, mais peut-être qu'on reste trop en surface, peut-être que j'aurais dû prendre tout ça plus sérieusement dès le début, c'est d'ma faute. Et ça fait mal de l'admettre, particulièrement en face d'un enseignant qu'elle rencontre pour la première fois.

 

Freya glisse une mèche récalcitrante derrière son oreille et réfléchit aux paroles du potionniste. Attendre le retour d'Owen serait inconscient après un tel avertissement. Elle éloigne légèrement le verre. J'vais me renseigner pour le psychomage, et en tout cas, merci de votre prévenance, ajoute-t-elle sincèrement, et puis immédiatement, elle se rappelle d'une conversation entre elle et ses sœurs, et sourit un peu. 

 

— Et merci d'avoir bien réagit quand elle vous a appelé Papa l'autre jour. C'est arrivé quand même aux oreilles des 5ème année et d'sa sœur car les ados laissent rien passer, mais au moins après on a pu en rire avec Charlie et dédramatiser. Certains professeurs manquent d'humour, ou aiment voir les élèves souffrir, Freya en est convaincue depuis sa scolarité à Poudlard. J'espère que ça va toujours bien en classe avec elle quand même ?

 

Cette question n'est pas celle que Freya voulait poser.

 

Elle fixe son verre vide en hésitant, puis l'homme, que la Serpentard a qualité de "connard", quelques minutes plus tôt. Et... avec Alison ? J'veux dire, normalement j'ai pas de soucis à m'faire jusqu'à maintenant, elle travaille, elle a jamais eu de remarques, mais... elle est, un peu plus "dure" cette année à la maison. Subsiste-t-il une mince chance que Monsieur Brook n'ait rien remarqué et qu'Alison ne soit pas totalement en train de dériver ? Freya croise intérieurement les doigts. 

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Charlie Carter

14 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serdaigle
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Salle d'études, Poudlard, Lundi 25 Septembre 2124

— ribbit- il te dit bonjour, assure la jeune Carter en soulevant légèrement son crapaud vers Basil. Ribbit ! Il a jamais vu de Mekapteur, il est un peu anxieux, c'est normal ! ajoute-t-elle avant de reprendre le batracien au creux de son coude en lui donnant des caresses entre les deux yeux. Son index violet tourne sur un anneau décoloré de peau épaisse située au-dessus de sa tête tandis qu'elle explique avec fierté l'origine du nom de l'animal. Tu vois là c'est sa couronne, pile au bon endroit, c'est un vrai Lord ! Ribbit ! confirme-t-il d'un clignement de paupières. J'ai une idée pour la photo, j'vais te montrer. Toujours en possession de son sac de classe, la sorcière fait signe au Gryffondor de la suivre alors qu'elle emprunte la coursive intérieur de l'immense aile ouest du chateau.

 

En chemin, elle dépose précautionneusement le crapaud au sommet de son crâne. Regarde c'qu'il aime bien, comme ça, il est à sa place de Roi ! déclare Charlie qui essaye de rester stable, arborant soudain une démarche étrange, le menton droit et le torse bombé, un sourire amusé aux lèvres. Lord Ribbit en promenade avec sa cour ! rit-elle encore en guidant Basil à travers un couloir ne semblant mener nulle part d'important. Ribbit !

 

— Oui, c'est bientôt là, c'est mon endroit préféré de la Tour. Leurs ombres se colorent derrière les vitraux qui filtrent la lumière automnale. Le sol semble moins bien entretenu ici, comme si l'endroit était oublié. Au détour d'une ancienne fresque représentant un paysage de prairie écossaise, la Serdaigle s'arrête et ouvre les bras. Tadam ! Ribbit ! Ses prunelles désignent quelques marches en pierres taillées de motifs floraux menant à une alcôve ronde, ornée de vieilles structures en fer forgées où se sont installées des plantes et mousses d'intérieur. Deux ou trois grimoires sont empilés sur un muret, à côté de plusieurs parchemins roulés et d'une coupe poussiéreuse. Le silence règne, loin des cohues de fin d'après-midi à l'école. C'est des brouillons d'arithmancie de 1876 ! J'les laisse là, j'pense que des élèves de cette époque venaient travailler ici. Moi aussi j'aime bien venir ici pour être tranquille des fois. Un jour l'année dernière j'ai même discuté avec le fantôme d'Helena Serdaigle, avoue-t-elle en libérant le batracien sur la pile de grimoires avant de sortir un petit flacon et un mouchoir en papier de son sac.

 

— J't'ai pris de l'essence de Murlap à la salle de bain commune pour ton arcade. Sans demander à Basil, elle imprègne le mouchoir de liquide jaunâtre puis s'approche afin de tamponner doucement sa blessure au-dessus de l’œil.  J't'ai aussi pris ma carte de Mirabella Plun-quelquechose, c'est pour ça qu'j'ai pris du temps, ajoute la rousse en souriant au garçon, heureuse d'avoir fait plus ample connaissance avec quelqu'un comme lui aujourd'hui. Ribbit !- oh, je crois qu'il s'impatiente maintenant. On fait comment alors, Monsieur le photographe du Roi ?

 

 

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

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Owen Carter Quidditch, Dimanche 22 Octobre 2124

— C'était un joueur de sixième qu'a eu un accident de balai mais impossible d'en savoir plus, répond Freya aux interrogations silencieuses d'Elliot avant de rouler carrément des yeux quand il évoque son compte en banque. Euuuuh quoi ? et le compte en banque j'serais pas si sûre hein, faut être classé très haut ! s'empresse de rétorquer la benjamine, reprise immédiatement par sa sœur. Cynisme, Cha. -Cyni ? Ah, cynisme ! Pardon ! C'est un Art d'éduquer deux adolescentes si différentes l'une de l'autre qu'Alison et Charlie.

 

L'aînée sourit à Elliot en guise d'approbation. Faites gaffe à vous, se contente-t-elle de répéter avant d'éveiller un gramophone posé non loin et de retourner à l'auscultation de son prototype. La voix âpre de Shane McGowan s'élève entre les voûtes immenses de la cathé-cave et le folkore irlandais des Pogues résonne autour d'Elliot et Charlie.

 

— Ok, ok, regarde, annonce la troisième année sans se démonter, à cheval sur son parapluie décoré de motifs tartan écossais. Difficilement maniable, l'objet s'ouvre et se referme de manière aléatoire, envoyant valser les jambes de la pré-adolescente à droite et à gauche, et rendant sa trajectoire aussi chaotique que celle d'un taon après une écrasante journée d'été. À demi-concentrée, elle rit, s'agrippe au manche de bois verni, et zigzague au-dessus de l'atelier pour attraper un rouleau moyen de fil doré. Charlie Carter vient de récupérer le souafle, et oui, oui, on dirait qu'elle se dirige vers les anneaux en évitant tous les pièges sur son passage !!! s'exclame la plus jeune en slalomant maladroitement entre les lanternes qui bringuebalent à leur tour.

 

— Rien ne peut l'arrêter, même pas la présence du vieux batteur des Catapultes ! Et oui IL A FAIT SON TEMPS, plaisante-t-elle aux abords d'une baie circulaire perçant le châssis de pierre à son point culminant. Son parapluie s'ouvre et pirouette, mais Charlie s'accroche, visiblement imperméable à la peur du vide. En bas, Freya jette des coups d’œil attentifs à la Serdaigle. Charlie, doucement. En périphérie, la vision d'Elliot sur un vélo magique lui arrache un sourire amusé et elle s'arrête de travailler pour les regarder. Mon cher Peregrin Fleetwood, la nouvelle génération est en place, ça ne fait aucun doute ! Charlie Carter tire et- MAAAAAAAAARQUE !!!!! DIX POINTS POUR L'ÉQUIPE NATIONALE D'ÉCOSSE !!! Wouhouuuuu !!!! La bobine rebondit au sol tandis que Charlie célèbre son but en tournoyant joyeusement. 

 

— Tu vas te laisser faire Elliot ? le provoque Freya, sourire en coin.

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Freya Carter

Owen Carter Quidditch 25 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

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Owen Carter Quidditch, Dimanche 22 Octobre 2124

Même spectatrice, Freya reste attentive et prépare sa baguette pour assurer la sécurité de sa sœur et du sportif en visite dans son atelier. Elle pourrait utiliser la manumagie, mais préfère sentir le bois de chêne blanc qui canalise mieux ses énergies en cas de force majeure. Quand Elliot riposte en jouant du maillet, la rousse rit franchement, les yeux brillant d'une lueur adolescente. Elle en louperait presque la dégringolade de Charlie. Héééééé ! son cri retentit en même temps que la bicyclette du Gryffondor ne rue violemment.

 

Saisit par la silhouette de sa sœur qui chute du parapluie depuis les voûtes culminantes du sous-sol, Freya détourne totalement son regard d'Elliot et brandit sa baguette sur la Serdaigle en articulant silencieusement un sortilège. Charlie se fige dans les airs, la tête renversée, les cheveux devant son visage - oh ! Charlie, ça va ? questionne l'aînée qui jette un œil inquiet sur Elliot, tombé entre temps. Putain. Ouui çaa vaa, répond la troisième année en écartant ses mèches afin de voir le batteur rire aux éclats. 

 

— Elliot, ça va ?! demande-t-elle curieusement, toujours suspendue par une force invisible qui retient sa cheville tandis que le parapluie redescend petit à petit et que la bicyclette s’immobilise contre une armoire. Freya se dirige vers le brun pour l'aider à se relever. J'suis déso, tu t'es fait mal ? s'inquiète-t-elle, rapidement soulagée par la réaction du Gryffondor. Les rires d'Elliot et Charlie contaminent finalement la gérante d'OCQ qui souffle enfin. 

 

— Bon, on va arrêter les tests pour aujour- oh naaan, c'est pas juste c'était trop drôle ! s'indigne la benjamine en croisant ses bras sur son torse à l'envers, décidément peu gênée d'être tête en bas. Freya roule des yeux puis range sa baguette et libère sa sœur qui semble émerveillée de son aventure sur le parapluie. Alors, j'serais bien dans l'équipe, nan Elliot ?! s'empresse-t-elle de demander en ramassant les pelotes qu'elle remet au centre des tables. Charlie, tu nous ramènes un truc à boire s'te plaît ? Comme ça Elliot réfléchit, et il te donnera des vrais bons conseils après, ok ?

 

 — Ok mais c'est tout vu, moi j'vais être poursuiveuse, comme Papa ! Et comme Spike Rider ! Et j'vais jouer en équipe nationnale d'Écosse ! Sa voix s'éteint lorsqu'elle grimpe déjà les marches deux par deux en direction de l'arrière-boutique, puis de l'appartement.

 

Le grand classique des Pogues résonne alors entre les lanternes. "I just want to see you", déclare Shane MacGowan quand Freya pose son regard noisette sur Elliot en réalisant à quel point le temps passe vite à ses côtés. Tu vas devoir bientôt y'aller j'pense ? Gênée de sentir ses joues s'enflammer au refrain qui déclame "I love you till the end", elle détourne les yeux et change de sujet. 

 

— Son prof m'avait convoquée au début du mois, pour ses angoisses, j'sais plus si j't'ai dit la dernière fois. Charlie, j'parle de Charlie, précise la Poufsouffle, perdue dans sa propre phrase, envahie au mauvais moment d'images d'elle et Elliot coincés l'un contre l'autre derrière la vieille porte du passage sous-terrain. Mh, pourquoi j'disais ça ? Ah oui -"why dont you just take me"- elle va aller voir un psychomage du coup. J'pense que le Quidditch peut lui faire du bien. Bref, autant essayer. C'est difficile d'ignorer les paroles d'une musique si parlante, et qui dure 4 interminables minutes et trente secondes encore. Elle remet une mèche derrière son oreille. En novembre à la séance photos, y'aura Jun j'pense. Faut qu'il discute avec toi pour préparer ton balai. Ça va être un peu le rush jusqu'à janvier, mais bon, on a l'habitude de bosser tard, assure-t-elle, comme si évoquer Jun allait anéantir son trouble. 

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
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Dans les couloirs, Mardi 31 Octobre 2124

Sa tête pèse une tonne. Alison émerge péniblement, la joue écrasée contre le sofa poussiéreux. Elle tousse, pousse sur ses bras dans une tentative vaine de se redresser. Il m'a dégommé ce con ! s'offusque Lucian, encore étourdi par le coup de poing qu'il vient de recevoir. Tu saignes, t'en as partout, anh j'peux pas regarder ça ! s'écrie Gwen en détournant son regard vers le Gryffondor, expression menaçante, baguette tendue vers lui.

 

— J'peux recommencer, alors fais gaffe toi ! Sa voix résonne aux oreilles de la cadette Carter qui ouvre les yeux. Elle voit d'abord les deux Serpentard, et puis Sasha plus loin. La mémoire lui revient doucement. La soirée d'Halloween, sa rencontre avec l'Ukrainien dans les couloirs gelés, leur conversation, le corset trop serré.

 

Les silhouettes de Gwen et Lucian sont proches l'une de l'autre. L'amie d'Alison tient fébrilement le bras du garçon, déterminée à dépasser sa zone de confort. J'supporte pas la vue du sang normalement, mais j't'aiderai à te nettoyer en rentrant, d'accord ? Sauf qu'il ignore la proposition, interpelé par l'autre cinquième année qui geint, presque en soutien-gorge sur le sofa. Alison, regarde ce qu'il m'a fait, ton ex. Et encore, tu connais pas le pire. À moitié redressée, la mâchoire tremblante, l'adolescente reste nébuleuse tandis que Gwen ravale sa salive amèrement avant de reprendre ses grands airs. Ali-chérie, t'es dans un état ma pauvre ! Laisse-moi t'enlever tout ça !

 

Sans attendre, elle envoie un antisort en direction de la sorcière qui perd aussitôt son maquillage blanc porcelaine, ses lèvres noires, et retrouve un teint beige tâché de mille rousseurs et une chevelure de feu, rendue mousseuse par l'accumulation de magie. Apparaissent aussi les boutons d'acné de l'étudiante, habituellement camouflés derrière différents charmes. Ce mec est un animal, j'te jure, j't'avais dit qu- ta gueule Lucian.

 

Assise au milieu de ses jupons, le corset à moitié défait et les bras croisés devant la dentelle de sa poitrine, Alison semble bien plus jeune, ses sourcils roux presque invisibles, et sa bouche mal délimitée. Hé, comment tu lui parles ?! C'est l'autre là-bas qu'il faut attaquer hein ! La fille d'Owen Carter retient ses dents de claquer, quand bien même son menton tremble. Elle croise le regard de Sasha et s'en détache aussitôt, honteuse qu'il la voit avec une frange en bataille et un décolleté éclaboussé de rouille, loin de l'image impeccable qu'elle véhicule normalement. J'veux rentrer au dortoir, et ce sera sans toi, et sans toi aussi, déclare-t-elle en désignant tour à tour les deux jeunes hommes tandis que Gwen éclate d'un rire amer. Heu, moi j'ai juste pris ta défense et en plus j'me suis pris un coup, rétorque Lucian en essayant d'attraper Alison par le bras pour la mettre debout. Mais celle-ci se dégage d'un geste brusque.

 

— Nan mais Ali-chérie, t'imagine quoi là ? Tout tourne pas toujours autour de toi en fait. Il se passe rien ok ?

— Tu vas pas descendre aux cachots juste avec Gwen, c'est ridicule. Allez-viens. 

 

Sur les murs de la petite pièce abandonnée, les ombres inquiétantes continuent de vaciller.

 

Alison affronte les prunelles accusatrices de Gwen, puis l'insistance de Lucian. L'ambiance est lourde. Laissez-moi. 

 

— C'est bon j'ai déjà vu un soutif. J'ai même déjà vu le tien.

— What?!

— Laissez-moi putain, répète la rouquine à bout de nerfs. 

 

— Mais à un moment aussi, arrête de faire ta diva là !

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans les couloirs, Mardi 31 Octobre 2124

Encore vaseuse, Alison observe la scène entre Sasha et les Serpentard en remarquant bien qu'il oeuvre pour sa sécurité, avec beaucoup d'énergie d'ailleurs. Une part d'elle oublie les propos entendus dans la serre, et s'accroche à leur lien, fragile mais réel, depuis ce début d'année. À leur jeu, maintenant qu'elle le sait capable de jouer.

 

Perdue au milieu du brouillard, elle entend à peine le cliquetis et s'étonne de l'agitation soudaine, et des bougies éteintes. Fermez-la, se contente de chuchoter Alison à ses amis lorsqu'elle comprend qu'ils pourraient tous se faire surprendre ici. Un vertige la saisit dans la pénombre. Elle cherche Sasha sans le voir, puis elle tourne son visage en direction de son grognement et quelqu'un attrape son poignet. Alison reconnaît la main frêle de Gwen. Elle se lève, étourdie, le coeur battant, un bras plaqué contre son corset défait.

 

Elle sent la présence du Gryffondor qu'elle frôle, frissonnante, toujours guidée par l'autre Serpentard. Les paroles et les intentions de ses camarades semblent lointains, comme étouffés derrière un écho lancinant. L'air glacé du couloir écharpe ses épaules couvertes de tâches rousses. Alison trébuche à moitié dans ses propres bottines, trop faible pour marcher correctement. Elle ne sait plus si ses yeux sont ouverts ou fermés. Elle s'abandonne et laisse une vague puissante l'emporter ailleurs, ses omoplates heurtant un mur froid, le murmure de Sasha à l'oreille, et la chaleur qu'il dégage. Puis tout s'arrête. C'est le trou noir pendant quelques secondes. Elle s'enfonce, lourde.

 

Sa respiration est bercée d'une autre, massive, ondulante, comme une épaisse rivière sous son corps. Ses doigts engourdis s'agrippent d'instinct à la fourrure dense et tiède qu'elle associe directement à la Panthère hivernale rencontrée en bordure de la forêt interdite. Ses jambes s'écartent de chaque côté du flanc de l'animal. Sasha, chuchotent ses lèvres blêmes tandis qu'Alison est incapable d'ouvrir les paupières. Ses tempes cognent fort, et son coeur émet un résonnement sourd à son tympan. Le froid du château fouette les traces de lacération laissées par le corset dans son dos. Elle ne peut que faire confiance à l'Ukrainien maintenant.

 

Il s'avère que la Panthère connaît le château mieux qu'Alison.

Ses pas feutrés glissent, transformant leur silhouette étrange en une ombre de plus à la nuit d'Halloween.

Les couloirs s'enchaînent, labyrinthiques, vertigineux.

 

Lorsqu'enfin la rouquine entrouvre les yeux, sa joue repose entre les deux omoplates souples de l'animal, et le décor défile, noir strié de gris. Après avoir repris ses esprits, elle encercle l'encolure musclée du félin et redresse un peu la tête, collant son menton à l'épaule de Sasha tandis qu'ils passent silencieusement devant des tableaux qu'elle n'a jamais vus. Poudlard dort. Alison cherche un pan d'architecture familier, mais tout semble déformé par la pénombre. Les vitraux sont couverts de buée, les arches ont l'air immenses, le sol change. La Panthère garde son rythme, même alors qu'ils glissent derrière une tapisserie pour descendre le long d'une rampe rocailleuse, oubliée des plans officiels.

 

Puis au détour d'un couloir, l'étudiante reconnaît les cachots, sans même comprendre comment ils sont arrivés ici. Au dernier angle avant la salle commune de Serpentard, au coeur d'une alcôve éclairée par la lumière verdâtre du lac, l'animal s'arrête et s'assoit. Les pieds d'Alison touchent le sol. Ses jambes tremblent et la jeune femme sent que son souffle accélère à nouveau. Elle prend appui contre le mur gelé en croisant le regard perçant du félin. Ils se fixent un moment en silence. Elle se rend soudain compte qu'elle a perdu le corset en route et cherche autour d'elle, dans le pli des jupons de sa robe.

 

Mais quand Alison relève la tête, la Panthère a disparu.

— Sasha ? Sasha n'est plus là.

 

Elle aura largement le temps de rejoindre la salle commune avant Lucian et Gwen.

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Salle de classe de Métamorphose, Samedi 03 Février 2125

— Pedes Palmipedes ! répète immédiatement Alison avec détermination en pointant sa baguette sur l'un des rongeurs en face d'elle. Immédiatement, le rat visé s'immobilise, moustaches en avant. À la place de ses petites pattes griffues, quatre grandes palmes de canard s'étalent et s'empêtrent les unes sur les autres. La sorcière sourit, enfin satisfaite, avant de tourner la tête vers le lustre soudain presque éteint. Qu'est-ce qu'il- son nez se froisse lorsqu'elle aperçoit les rats blancs tomber et s'éparpiller au sol. 

 

— Sasha, qu'est-ce que t'as foutu putain ? râle Alison entre ses dents. C'est alors qu'elle aperçoit la mine dépitée de Sam, et plus loin dans le groupe du Slave, Julian qui sourit à Ambrose. La rouquine lisse sa frange, une pointe de jalousie au fond du coeur. Elle aimerait avoir la silhouette élancée de la blonde. Elle aimerait ses cheveux souples, au lieu de son roux épais. Elle aimerait être née avant septembre pour faire partie de la promotion des sixièmes années. Alison regarde Julian lancer son sortilège.

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Salle de classe de Métamorphose, Samedi 03 Février 2125

Tous les 5ème année présents au cours de métamorphose hier avaient pu voir Alison lever la main après qu'Edwin Pope ait demandé si quelqu'un avait une dernière interrogation. "Monsieur, mercredi prochain c'est la St Valentin, vous allez écrire une lettre à quelqu'un ?" avait-elle questionné d'abord sérieusement, puis un sourire espiègle au coin des lèvres quand son regard avait croisé celui de ses amies. "J'parie que oui !" Soudain, la plupart des élèves étaient redevenus attentifs, et certains commençaient même à spéculer ("c'est un BG M'sieur Pope, obligé il a quelqu'un !") avant qu'il ne réponde avec son élégance habituelle. 

 

— Une lettre, peut-être. Mais je doute qu’une déclaration passionnée à un fabricant de plumes de qualité ait l’effet escompté, avait-il confié, une lueur finaude au fond des yeux, récoltant les rires complaisants de ses étudiants et surtout du groupe d'adolescentes dont fait partie Alison. Et toi, plutôt hibou parfumé ou mot glissé subtilement sous un grimoire poussiéreux ? s'était-il alors enquit, une pointe d'amusement dans la voix.

 

— Eh Monsieur c'est 2125 moi j'vais pas envoyer une lettre en latin, j'ai autre chose, avait assuré la sorcière, bien heureuse d'avoir reçu des papillons chuchoteurs en cadeau du dernier Glamoured Gazer.  Si j'en ai assez j'vous en offre -OMG ?! Bah si, il mérite grave il est tout l'temps bien habillé ! Une conclusion qui avait trouvé son public, et mis définitivement un terme à la concentration des 5ème année.

 

- -

 

Alison bavasse moins ce matin, loin de sa brochette d'amies et soucieuse de réaliser que le Tournoi devient plus concret et qu'il faudra être à la hauteur d'élèves de sixième année comme Avery qu'elle salue sobrement en retour. 

 

Ou Sasha, dont le regard vert (et la cravate mal nouée) l'assassine de l'intérieur.

 

Elle déglutit en tournant la tête ailleurs, une moue faussement désintéressée jusqu'à entendre la voix d'Ambrose. Hello, répond alors la jeune femme, rassurée de voir trois Poufsouffle de son niveau arriver, puis Spike.

 

L'adolescente recoiffe sa frange, un peu surprise. J'pensais pas te voir non plus. Tu devrais pas être à Cardiff toi ? demande-t-elle en souriant à Julian qui fait une entrée remarquée. Ses prunelles dévient vers Sasha et reviennent fixer Spike. Mh ? Nan mais j'suis contente en vrai, j'avais peur qu'il y ait que des sixième année. J'ai hâte de voir les exos. Après ces quelques mots, elle retire sa robe de sorcier en récupérant sa baguette au passage et dépose le vêtement sur un pupitre vide derrière elle. Alison rajuste ses cols de pull et de chemise autour du nœud de cravate, soudain inquiète. Il a pas dit s'il fallait une tenue spéciale. Bien évidemment, Spike se pose moins de questions. 

Message publié Lundi 03 Février 2025 à 09:33

Par ici les mornilles ! 

 

3 - 9 - 11 - 15 - 16

 

Bon chanc' tout le monde 

Message publié Lundi 03 Février 2025 à 09:30

Allez, c'est déjà un classique :

 

« T'es pas la carte chocogrenouille la plus brillante du paquet, mais t’es clairement celle que je veux garder. »

 

Le prochain mot est Dumbledore.

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Charlie Carter

14 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serdaigle
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Salle d'études, Poudlard, Lundi 25 Septembre 2124

Charlie sourit, aux anges d'entendre Basil se prêter au jeu de la Monarchie avec Lord Ribbit. Ses camarades ont perdu le goût d'inventer des histoires depuis cette rentrée des classes. Ils grandissent et préfèrent se conformer à une pensée moins fantaisiste que de risquer d'avoir l'air ridicules. La benjamine Carter s'en fiche un peu ; le Monde serait meilleur si chacun continuait de rêvasser sans honte. Elle aime mieux être ridicule que s'ennuyer.

 

Interrompue par l'éclat d'effroi qu'elle aperçoit brièvement dans le regard du Gryffondor en approchant sa main, Charlie ravale le récit de sa rencontre avec Helena Serdaigle et se concentre pour être plus douce et plus attentive que d'habitude. De rien, répond-elle simplement en étirant ses lèvres face aux rougeurs curieuses de Basil. C'est un garçon timide, ça le rend attachant.

 

Quelques secondes après, la jeune Carter dépose son crapaud à l'endroit indiqué, admirative des tâches multicolores qui s'étalent autour d'eux. Elle s'amuse à observer le batracien ignorer les flashs de l'appareil, et le félicite entre chaque cliché pour son flegme majestueux. Ribbit ! Quand à son tour, la Serdaigle se place devant le Mekapteur, elle rit, très heureuse d'envisager les jolis portraits que Basil va faire d'eux. Et là ? propose-t-elle en ouvrant un livre, comme si Lord Ribbit consultait une rubrique très intellectuelle. 

 

— Basil ? Ribbit ! Intriguée par le comportement du photographe, Charlie s'arrête et l'écoute bafouiller avec hésitation. D'abord, elle croit à un nouvel acte du récit photographique, mais le teint blême du blond la fait changer d'avis. Quoi ? Demande-t-elle, inquiète d'avoir l'impression de comprendre ce qu'il veut lui dire. La scène se déroule dans son imaginaire, du crapaud kidnappé entre les griffes d'un rapace survolant Poudlard. Sans réfléchir, la rousse récupère son animal contre elle, et le montre à Basil. Ribbit ! Il est là, regarde, il va bien, non ? Pourquoi tu dis ça ? interroge Charlie, la tête penchée en direction des yeux fuyants de Basil. Elle connaît les rumeurs sur lui. Qu'il est "bizarre", le Gryffondor à l'appareil photo. Mais pensez-vous que "bizarre" soit significatif pour quelqu'un comme elle ? Troublée davantage que repoussée, Charlie reste aux côtés du garçon et permet au silence relatif du lieu d'apporter son lot de raisonnement. Ribbit. 

 

— Basil, t'inquiètes pas, j'vais le surveiller quand on ira dehors, j'vais pas laisser un oiseau le prendre. D'accord ? 

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Salle Commune de Serpentard, Samedi 02 Septembre 2124

L'évocation de la mythique Place Cachée de Paris étire les lèvres d'Alison en un sourire sincère de connivence qu'elle partage avec Julian Rosenberg, une sixième année parfois difficile à cerner. Et tandis qu'une amie de sa classe agrippe son bras pour exprimer l'exaltation que lui procure la mention d'un voyage dans les capitales proches, Alison sent son coeur battre en croisant le rictus élégant de Madame Aisling. Elle sourit discrètement en retour, persuadée que la Directrice des Serpentard discerne son potentiel et comprend l'impact de telles excursions au coeur des villes importantes du Monde. 

 

Un club ? On verra c'que c'est, chuchote Alison aux quelques filles amassées à ses côtés et déjà impatientes de débriefer du premier matin et des nouvelles têtes qu'elles ont observées de biais. La cadette Carter reste attentive aux informations livrées par leur professeure de Défense contre les Forces du Mal, même lorsqu'elle évoque l’annulation du tournoi de Quidditch vivement hué la veille lors de l'annonce du Directeur de l'école pendant la cérémonie de rentrée. Si les dix prochains mois peuvent ne pas tourner autour du Quidditch pour une fois dans sa vie, elle ne s'en portera que mieux. La fille d'Owen Carter aimerait entendre d'autres sons de cloches que ceux concernant la boutique, ou son père, ou le contrat entre la marque et l'équipe imposante des Catapultes de Caerphilly et les nouveautés promises à la rentrée 2125. Elle aimerait se concentrer enfin sur elle, et ses propres objectifs, bien loin des terrains.

 

Songeuse, l'adolescente replace correctement les mèches de sa frange afin d'être prête à déambuler jusqu'à la Grande Salle accompagnée de son cortège d'amies et du reste des Serpentard. Le retour des buffets à volonté ne l'enchante guère, contrairement à certains élèves. Ils pensent vraiment qu'à bouffer, grince-t-elle, serrée dans sa jupe devenue trop étroite entre les essayages des soldes de fin d'année en juin et aujourd'hui. Baver en face de bombes caloriques déconseillés par les magazines féminins, quel enfer. Il paraît qu'à partir d'un certain âge, le gras et le sucre donnent des boutons, c'est vrai ?!